27-08-2022, 04:20 PM
Avant de rejoindre ma chambrette, je me dirigeais vers les douches pour me débarrasser du sperme qui commençait à sécher sur ma peau. J'avais déjà ouvert la douche mais je n'étais pas encore dessous. Je réalisais sans véritablement être conscient de la direction que prenait ma pensée que j'allais effacer les traces de Louis sur mon corps, que le parfum de son sperme allait disparaître à jamais. Je restais immobile à côté du jet, je respirais profondément pour m'imprégner de la senteur émanant de sa chair que je présumais vierge. Un frisson me fit sentir la fraicheur de la nuit et je laissais l'eau couler sur moi. Je n'avais pas de linge pour me sécher, j'utilisais mon boxer où je retrouvais non seulement l'émanation olfactive que j'avais cru perdre sous l'eau mais également la perception physique de son sperme.
Le lendemain matin, j'aperçus Louis en train de dévorer une tartine à belles dents, nous n'échangeâmes aucune parole, il était occupé avec ses copains, tout était rentré dans l'ordre. Mon activité à l'institut était terminée jusqu'à la semaine prochaine et je regagnais tranquillement mon appartement et mes chères études. Je travaillais avec plaisir sur un sujet très complexe qui me fit oublier temporairement mon aventure nocturne.
Louis était un garçon bien, qui travaillait très convenablement et qui participait régulièrement et intelligemment aux discussions de mon cours d'histoire. En y réfléchissant j'étais surpris et même un peu déçu de ce geste qu'il avait eu à mon égard, non pas du fait qu'il soit probablement homosexuel mais de ce presque viol qu'il avait exercé sur ma personne. Je ressentais donc une certaine gêne mais en même temps je ne pouvais pas oublier la chaleur et la douceur de son corps en même temps que la crispation de tout son être au moment où sa semence était expulsée. Il était majeur je n'avais donc pas de scrupules à avoir mais c'était malgré tout un élève ! Un des principes de l'institut était de scrupuleusement respecter la sphère privée des étudiants et, tacitement en tout cas, il était admis que la nuit faisait partie de cette liberté qui leur était octroyée. Je retournais à mon étude.
J'entendais le concierge en train de nettoyer mon palier, il avait dû appuyer involontairement sur le bouton de la sonnette car celle-ci se manifesta brièvement. Je ne réagissais évidemment pas mais une deuxième sonnerie se fit longuement entendre. La température était encore élevée pour ce début d'automne et le soleil inondait la pièce principale : c'est la raison pour laquelle je n'étais vêtu que d'un boxer un peu délavé dont le tissu était détendu et donc d'autant plus doux et confortable. Distrait, je ne pensais pas à ma tenue et j'ouvris sans hésiter la porte derrière laquelle se trouvait Louis. En une fraction de seconde je sentis un début d'agitation dans mon bas-ventre qui eut tendance à légèrement s'accentuer lorsqu'en entrant il me frôla. Il était vêtu d'un short beige et d'un T-shirt de la même teinte dont les boutons étaient largement ouverts sur sa poitrine imberbe. Je m'excusais de le laisser seul quelques instants pour mettre une tenue plus conforme. Il regardait les documents étalés sur ma table de travail et parut très impressionné.
- Voilà me dit-il, le Directeur sait que je suis avec toi, je lui ai simplement dit que j'avais été insolent et que je devais m'excuser. C'est vrai que je n'ai pas été correct avec toi car j'aurais dû te laisser la possibilité de te retirer. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris, j'ai été comme saisi par une impulsion irrésistible à laquelle il m'était impossible de ne pas obéir. Lorsque à je ne sais plus quel moment j'ai compris que ton sexe et le mien étaient étroitement réunis, j'ai cru ressentir chez toi comme une acceptation de ce que je te faisais subir et je me suis laissé aller, je sentais que ma sève allait être en mouvement, j'ai pris ta main pour la poser sur mon organe bandé à fond. À cet instant je savais que je ne pouvais plus faire marche arrière et je compris qu'il en était de même pour toi, que nous allions jouir en même temps. C'est ce qui est arrivé.
Encore une fois, je m'excuse mais mon sens de l'honnêteté m'oblige à te dire que si c'était à refaire je recommencerais sans hésiter car j'ai éprouvé un bref moment d'un bonheur d'une intensité que je n'avais jamais ressentie. Voilà j'ai terminé ma confession, je te laisse seul juge de la suite, si suite il devait y avoir.
Je n'avais jamais véritablement fait attention au physique de Louis mais j'avais devant moi un bel adolescent que je sentais bien dans sa peau et qui avec la franchise de sa déclaration osait exprimer ce qu'il ressentait intérieurement, sans forcément mesurer les conséquences possibles de ses paroles sans parler de ses actes. C'est à peine si je l'avais fait entrer, le laissant debout se dandinant sur une jambe et l'autre, alors qu'il faisait sa "confession".
J'apportais deux Coca avec quelques biscuits et nous nous assîmes sur le divan, sans véritablement avoir une discussion suivie, nous contentant de platitudes.
Alors qu'il se penchait pour ramasser un biscuit tombé sur le tapis, je me posais la question de savoir s'il portait un sous-vêtement car je voyais le double lobe de ses fesses qui s'amorçait à la lisière de sa culotte. Lorsque j'avais précipitamment enfilé un vêtement à son arrivée, j'avais saisi le premier vêtement qui me tombait sous la main, un vieux bermuda à la mode des officiers anglais aux Indes, que je m'apprêtais à jeter.
En se redressant avec lenteur, il me sembla que Louis avait son regard perdu en direction de mon entre-jambe ce qui m'incita à vérifier que tout était en ordre dans ma tenue. Oh horreur ! un véritable chapiteau se dressait avec comme conséquence annexe que dans l'entrebâillement des deux jambes Louis en se relevant devait avoir bénéficié d'une vue de premier ordre sur mes bijoux personnels. Evidemment, je paniquais, j'appliquais d'abord une main pour cacher le tout, puis l'autre main plongea directement dans ma culotte pour y remettre un peu d'ordre avec comme résultat que la tête de mon sexe prit l'air à ce moment précis.
Louis, qui avait probablement capté mon regard sur ses fesses, me dit en se tordant de rire que oui vu la chaleur il n'avait pas mis de slips, pourtant il en avait de très jolis, … mais qu'il avait probablement eu tort car vu la tournure des événements il était un peu indécent ! Je le regardais et effectivement son sexe était si clairement dessiné que je pouvais même observer qu'il n'était pas circoncis. Nous nous sommes regardés l'un l'autre d'un air interrogateur, du même geste simultané nos mains se sont dirigées sur les endroits où se portait désormais notre convoitise. Vu l'état de mon vêtement, je fus rapidement mis à nu alors que l'ouverture de sa braguette prit quelques secondes supplémentaires. Durant quelques instants nous regardâmes nos sexes, longs et fins, dont les glands étaient déjà bien mouillés. Lentement Louis se pencha vers moi, avec une extrême douceur je sentis des lèvres se poser sur les miennes. Il ne savait pas que j'aimais le parfum de sa bouche mais il murmura "j'aime l'odeur de tes lèvres". Deux heures plus tard, ce n'était plus notre haleine que nous aimions, c'était l'effluve de nos corps de garçons qui nous enchantait alors même que nous avions été très sages, le contact de nos épidermes et de nos caresses nous suffisant largement.
Le soleil venait de se coucher mais les plus hauts sommets reflétaient encore ce rose des tout derniers rayons de notre astre avant que le ciel ne s'éteigne très progressivement pour faire place à la nuit. La nuit, ce moment, ces heures où les rêves les plus ensorcelants sont possibles et même, parfois, se réalisent ; la nuit où les idées les plus folles viennent à l'esprit, qu'elles soient bonnes ou mauvaises mais que l'obscurité permet d'initier et, selon le cas, de conclure. Louis était étendu nu à mes côtés sur mon lit, son sexe que j'avais senti dur contre moi mais que je n'avais pas touché était en train de retrouver un aspect plus conventionnel alors que mon propre organe persistait à montrer ses envies d'approfondir ce que nous avions commencé. J'avais déjà posé ma main sur son pubis mais Louis s'était assis et avait doucement enlevé ma main baladeuse.
- Depuis que j'ai dix-huit ans, j'ai le droit de sortir toute la nuit si j'en ai envie mais je dois impérativement en avertir la directeur et obligatoirement être discrètement de retour dans mon lit à six heures du matin. Nous ne sommes que quelques étudiants à disposer de cette possibilité et en cas de non-respect de ces deux conditions, ce droit de sortie est annulé.
Et vois-tu, je dois aussi réfléchir à ce que je veux, je ne suis pas certain de vouloir poursuivre dans la voie où nous avons commencé à nous engager. Laisse-moi le temps nécessaire pour voir plus clair, mais dans quelques temps je te ferai part de ma décision, une décision que je veux prendre seul, en toute liberté et sans influence
- Tu as raison Louis, je dois également réfléchir car je ressens un vif sentiment de culpabilité qui me perturbe sérieusement ! Tu as beau être majeur, je suis finalement ton professeur et tu es mon élève, je n'aurais jamais dû accepter de m'intéresser à ton corps, même si c'est toi qui a pris l'initiative.
Je le regardais se lever, il était beau avec ses deux testicules qui entouraient son
pénis encore ou de nouveau légèrement en forme, long, rectiligne et fin. Je ne résistais pas lorsqu'il passa à ma hauteur à déposer un léger baiser sur son méat où perlait une goutte odoriférante. Malgré la brièveté de mon geste, j'eu le temps de percevoir une légère contraction de son organe.
Le lendemain j'étais chez le directeur et je lui fis part que je ne souhaitais plus être le surveillant nocturne, sans lui donner la raison de ma décision. Mais l'homme n'était pas tombé de la dernière pluie, il avait parfaitement compris ou tout au moins suspecté la raison profonde à la base de ma décision. Oui, me dit-il, c'est vrai que ces corps de jeunes adolescents sont une véritable incitation à des contacts physiques difficilement compatibles avec le politiquement correct qui prévaut dans cet établissement. Par contre me fit-il comprendre, ce qui se passe avec les étudiants majeurs et pour autant que cela soit en dehors de l'institut, est en dehors de ma juridiction et ne relève que de leurs aspirations, de leurs ressentis et, ajouta-t-il, de leurs envies.
Pendant plusieurs semaines Louis resta assez distant tout en me disant de temps à autre qu'il n'oubliait pas qu'il me devait une réponse. Un lundi, lors du repas de midi, il me demanda où j'avais été pendant le weekend car il avait passé plusieurs fois chez moi et je n'étais jamais là. Je lui expliquais que j'étais monté à la Bergerie et je dus lui expliquer ce qu'était la Bergerie. Je le sentis rêveur et intrigué par ma description, il avait saisi au ton de ma voix que cet endroit devait avoir pour moi une signification très particulière. J'hésitais à lui proposer de l'y amener mais je préférais que la démarche vienne de lui.
L'été indien s'éternisait, les journées étaient agréablement chaudes alors que les nuits devenaient de plus en plus fraîches au point que le matin, à la Bergerie, les pâturages étaient souvent recouverts de givre qui, quelques heures plus tard, avait fondu.
Un jeudi soir, Louis vient timidement me demander si j'avais des projets pour le prochain weekend. J'envisageais de descendre en plaine mais rien de précis n'était encore fixé. À son air emprunté je compris qu'il avait une idée en tête et qu'il fallait que je sois disponible.
- Tu m'as proposé il y a quelque temps que je pourrais venir avec toi à ta Bergerie. La météo prévoit la semaine prochaine de grosses chutes de neige, j'aimerais bien avant l'hiver et que ce ne soit plus possible, profiter de découvrir cet endroit que tu as l'air de tant aimer. Et je te dois toujours une réponse qui reste d'actualité, je pense que ce serait un bon endroit pour discuter de notre relation
- Oh mais c'est avec grand plaisir ! mais tu dois savoir que c'est une installation très simple, sans véritable confort et qu'il faut compter plusieurs heures avant d'y parvenir. Mais j'y monte également en hiver, même si c'est beaucoup plus dur
- J'ai bien compris mais je suis costaud et la simplicité ne me fait pas peur. Alors tu es d'accord ?
Je vis dans son regard un air suppliant et j'acquiesçais avec plaisir à sa demande. Je lui donnais alors les instructions nécessaires sur ce qu'il devait absolument emporter. Avant de se séparer, il regarda à droite et à gauche et me donna un rapide baiser. Était-ce un début de réponse ?
Le lendemain matin, j'aperçus Louis en train de dévorer une tartine à belles dents, nous n'échangeâmes aucune parole, il était occupé avec ses copains, tout était rentré dans l'ordre. Mon activité à l'institut était terminée jusqu'à la semaine prochaine et je regagnais tranquillement mon appartement et mes chères études. Je travaillais avec plaisir sur un sujet très complexe qui me fit oublier temporairement mon aventure nocturne.
Louis était un garçon bien, qui travaillait très convenablement et qui participait régulièrement et intelligemment aux discussions de mon cours d'histoire. En y réfléchissant j'étais surpris et même un peu déçu de ce geste qu'il avait eu à mon égard, non pas du fait qu'il soit probablement homosexuel mais de ce presque viol qu'il avait exercé sur ma personne. Je ressentais donc une certaine gêne mais en même temps je ne pouvais pas oublier la chaleur et la douceur de son corps en même temps que la crispation de tout son être au moment où sa semence était expulsée. Il était majeur je n'avais donc pas de scrupules à avoir mais c'était malgré tout un élève ! Un des principes de l'institut était de scrupuleusement respecter la sphère privée des étudiants et, tacitement en tout cas, il était admis que la nuit faisait partie de cette liberté qui leur était octroyée. Je retournais à mon étude.
J'entendais le concierge en train de nettoyer mon palier, il avait dû appuyer involontairement sur le bouton de la sonnette car celle-ci se manifesta brièvement. Je ne réagissais évidemment pas mais une deuxième sonnerie se fit longuement entendre. La température était encore élevée pour ce début d'automne et le soleil inondait la pièce principale : c'est la raison pour laquelle je n'étais vêtu que d'un boxer un peu délavé dont le tissu était détendu et donc d'autant plus doux et confortable. Distrait, je ne pensais pas à ma tenue et j'ouvris sans hésiter la porte derrière laquelle se trouvait Louis. En une fraction de seconde je sentis un début d'agitation dans mon bas-ventre qui eut tendance à légèrement s'accentuer lorsqu'en entrant il me frôla. Il était vêtu d'un short beige et d'un T-shirt de la même teinte dont les boutons étaient largement ouverts sur sa poitrine imberbe. Je m'excusais de le laisser seul quelques instants pour mettre une tenue plus conforme. Il regardait les documents étalés sur ma table de travail et parut très impressionné.
- Voilà me dit-il, le Directeur sait que je suis avec toi, je lui ai simplement dit que j'avais été insolent et que je devais m'excuser. C'est vrai que je n'ai pas été correct avec toi car j'aurais dû te laisser la possibilité de te retirer. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris, j'ai été comme saisi par une impulsion irrésistible à laquelle il m'était impossible de ne pas obéir. Lorsque à je ne sais plus quel moment j'ai compris que ton sexe et le mien étaient étroitement réunis, j'ai cru ressentir chez toi comme une acceptation de ce que je te faisais subir et je me suis laissé aller, je sentais que ma sève allait être en mouvement, j'ai pris ta main pour la poser sur mon organe bandé à fond. À cet instant je savais que je ne pouvais plus faire marche arrière et je compris qu'il en était de même pour toi, que nous allions jouir en même temps. C'est ce qui est arrivé.
Encore une fois, je m'excuse mais mon sens de l'honnêteté m'oblige à te dire que si c'était à refaire je recommencerais sans hésiter car j'ai éprouvé un bref moment d'un bonheur d'une intensité que je n'avais jamais ressentie. Voilà j'ai terminé ma confession, je te laisse seul juge de la suite, si suite il devait y avoir.
Je n'avais jamais véritablement fait attention au physique de Louis mais j'avais devant moi un bel adolescent que je sentais bien dans sa peau et qui avec la franchise de sa déclaration osait exprimer ce qu'il ressentait intérieurement, sans forcément mesurer les conséquences possibles de ses paroles sans parler de ses actes. C'est à peine si je l'avais fait entrer, le laissant debout se dandinant sur une jambe et l'autre, alors qu'il faisait sa "confession".
J'apportais deux Coca avec quelques biscuits et nous nous assîmes sur le divan, sans véritablement avoir une discussion suivie, nous contentant de platitudes.
Alors qu'il se penchait pour ramasser un biscuit tombé sur le tapis, je me posais la question de savoir s'il portait un sous-vêtement car je voyais le double lobe de ses fesses qui s'amorçait à la lisière de sa culotte. Lorsque j'avais précipitamment enfilé un vêtement à son arrivée, j'avais saisi le premier vêtement qui me tombait sous la main, un vieux bermuda à la mode des officiers anglais aux Indes, que je m'apprêtais à jeter.
En se redressant avec lenteur, il me sembla que Louis avait son regard perdu en direction de mon entre-jambe ce qui m'incita à vérifier que tout était en ordre dans ma tenue. Oh horreur ! un véritable chapiteau se dressait avec comme conséquence annexe que dans l'entrebâillement des deux jambes Louis en se relevant devait avoir bénéficié d'une vue de premier ordre sur mes bijoux personnels. Evidemment, je paniquais, j'appliquais d'abord une main pour cacher le tout, puis l'autre main plongea directement dans ma culotte pour y remettre un peu d'ordre avec comme résultat que la tête de mon sexe prit l'air à ce moment précis.
Louis, qui avait probablement capté mon regard sur ses fesses, me dit en se tordant de rire que oui vu la chaleur il n'avait pas mis de slips, pourtant il en avait de très jolis, … mais qu'il avait probablement eu tort car vu la tournure des événements il était un peu indécent ! Je le regardais et effectivement son sexe était si clairement dessiné que je pouvais même observer qu'il n'était pas circoncis. Nous nous sommes regardés l'un l'autre d'un air interrogateur, du même geste simultané nos mains se sont dirigées sur les endroits où se portait désormais notre convoitise. Vu l'état de mon vêtement, je fus rapidement mis à nu alors que l'ouverture de sa braguette prit quelques secondes supplémentaires. Durant quelques instants nous regardâmes nos sexes, longs et fins, dont les glands étaient déjà bien mouillés. Lentement Louis se pencha vers moi, avec une extrême douceur je sentis des lèvres se poser sur les miennes. Il ne savait pas que j'aimais le parfum de sa bouche mais il murmura "j'aime l'odeur de tes lèvres". Deux heures plus tard, ce n'était plus notre haleine que nous aimions, c'était l'effluve de nos corps de garçons qui nous enchantait alors même que nous avions été très sages, le contact de nos épidermes et de nos caresses nous suffisant largement.
Le soleil venait de se coucher mais les plus hauts sommets reflétaient encore ce rose des tout derniers rayons de notre astre avant que le ciel ne s'éteigne très progressivement pour faire place à la nuit. La nuit, ce moment, ces heures où les rêves les plus ensorcelants sont possibles et même, parfois, se réalisent ; la nuit où les idées les plus folles viennent à l'esprit, qu'elles soient bonnes ou mauvaises mais que l'obscurité permet d'initier et, selon le cas, de conclure. Louis était étendu nu à mes côtés sur mon lit, son sexe que j'avais senti dur contre moi mais que je n'avais pas touché était en train de retrouver un aspect plus conventionnel alors que mon propre organe persistait à montrer ses envies d'approfondir ce que nous avions commencé. J'avais déjà posé ma main sur son pubis mais Louis s'était assis et avait doucement enlevé ma main baladeuse.
- Depuis que j'ai dix-huit ans, j'ai le droit de sortir toute la nuit si j'en ai envie mais je dois impérativement en avertir la directeur et obligatoirement être discrètement de retour dans mon lit à six heures du matin. Nous ne sommes que quelques étudiants à disposer de cette possibilité et en cas de non-respect de ces deux conditions, ce droit de sortie est annulé.
Et vois-tu, je dois aussi réfléchir à ce que je veux, je ne suis pas certain de vouloir poursuivre dans la voie où nous avons commencé à nous engager. Laisse-moi le temps nécessaire pour voir plus clair, mais dans quelques temps je te ferai part de ma décision, une décision que je veux prendre seul, en toute liberté et sans influence
- Tu as raison Louis, je dois également réfléchir car je ressens un vif sentiment de culpabilité qui me perturbe sérieusement ! Tu as beau être majeur, je suis finalement ton professeur et tu es mon élève, je n'aurais jamais dû accepter de m'intéresser à ton corps, même si c'est toi qui a pris l'initiative.
Je le regardais se lever, il était beau avec ses deux testicules qui entouraient son
pénis encore ou de nouveau légèrement en forme, long, rectiligne et fin. Je ne résistais pas lorsqu'il passa à ma hauteur à déposer un léger baiser sur son méat où perlait une goutte odoriférante. Malgré la brièveté de mon geste, j'eu le temps de percevoir une légère contraction de son organe.
Le lendemain j'étais chez le directeur et je lui fis part que je ne souhaitais plus être le surveillant nocturne, sans lui donner la raison de ma décision. Mais l'homme n'était pas tombé de la dernière pluie, il avait parfaitement compris ou tout au moins suspecté la raison profonde à la base de ma décision. Oui, me dit-il, c'est vrai que ces corps de jeunes adolescents sont une véritable incitation à des contacts physiques difficilement compatibles avec le politiquement correct qui prévaut dans cet établissement. Par contre me fit-il comprendre, ce qui se passe avec les étudiants majeurs et pour autant que cela soit en dehors de l'institut, est en dehors de ma juridiction et ne relève que de leurs aspirations, de leurs ressentis et, ajouta-t-il, de leurs envies.
Pendant plusieurs semaines Louis resta assez distant tout en me disant de temps à autre qu'il n'oubliait pas qu'il me devait une réponse. Un lundi, lors du repas de midi, il me demanda où j'avais été pendant le weekend car il avait passé plusieurs fois chez moi et je n'étais jamais là. Je lui expliquais que j'étais monté à la Bergerie et je dus lui expliquer ce qu'était la Bergerie. Je le sentis rêveur et intrigué par ma description, il avait saisi au ton de ma voix que cet endroit devait avoir pour moi une signification très particulière. J'hésitais à lui proposer de l'y amener mais je préférais que la démarche vienne de lui.
L'été indien s'éternisait, les journées étaient agréablement chaudes alors que les nuits devenaient de plus en plus fraîches au point que le matin, à la Bergerie, les pâturages étaient souvent recouverts de givre qui, quelques heures plus tard, avait fondu.
Un jeudi soir, Louis vient timidement me demander si j'avais des projets pour le prochain weekend. J'envisageais de descendre en plaine mais rien de précis n'était encore fixé. À son air emprunté je compris qu'il avait une idée en tête et qu'il fallait que je sois disponible.
- Tu m'as proposé il y a quelque temps que je pourrais venir avec toi à ta Bergerie. La météo prévoit la semaine prochaine de grosses chutes de neige, j'aimerais bien avant l'hiver et que ce ne soit plus possible, profiter de découvrir cet endroit que tu as l'air de tant aimer. Et je te dois toujours une réponse qui reste d'actualité, je pense que ce serait un bon endroit pour discuter de notre relation
- Oh mais c'est avec grand plaisir ! mais tu dois savoir que c'est une installation très simple, sans véritable confort et qu'il faut compter plusieurs heures avant d'y parvenir. Mais j'y monte également en hiver, même si c'est beaucoup plus dur
- J'ai bien compris mais je suis costaud et la simplicité ne me fait pas peur. Alors tu es d'accord ?
Je vis dans son regard un air suppliant et j'acquiesçais avec plaisir à sa demande. Je lui donnais alors les instructions nécessaires sur ce qu'il devait absolument emporter. Avant de se séparer, il regarda à droite et à gauche et me donna un rapide baiser. Était-ce un début de réponse ?