07-08-2020, 11:44 PM (Modification du message : 15-12-2020, 05:02 PM par jkf.)
CHAPITRE VIII
Au petit matin, la lueur du jour commence à poindre à travers les rideaux. Passés les premiers étirements, j’ouvre un œil. Alice est déjà éveillée. Allongée à mes côtés, le visage appuyé sur son coude elle me regarde d’un sourire que je ne lui connaissais encore pas, en petite culotte, son tee-shirt de nuit sur les épaules.
- Bien dormi mon chéri ? Me jette-t-elle d’une voix enjouée.
- Dans tes bras, un vrai bonheur, Alice. A réitérer sans restriction dès la nuit prochaine.
Ses yeux pétillent. Elle me tire une mèche de cheveux rebelles.
- Aie ! Tu fais quoi ?
- Tu es tout hirsute. On dirait un hérisson.
- Ben voyons, un hérisson ?
- Voyons voir si le hérisson est en forme ?
Alice passe sa main sur mon boxer sous le drap qui enveloppe nos corps encore apathiques.
- Petite forme ! Vais être obligée de te prescrire une ordonnance en urgence, à effet immédiat.
- Tu n’avais pas dit juste dormir ? Lui répliquais-je en baillant.
- Oui mais le dodo, là c’est fini. Alors voyons voir… 3 pilules bleu à prendre matin midi et soir … et trois d’un coup pour tout de suite.
- Du viagra ? n’importe quoi. Diagnostic à côté de la plaque Mademoiselle. Reviens-y un peu pour voir ?
Alice glisse à nouveau sa main sur mon boxer.
- Effectivement, il y a un peu plus d’audace dans le slip, mais je crains que ça ne suffise pas.
- Oh toi, je te sens bien coquine ce matin ?
- Ce n’est pas de ma faute si cette nuit il y avait un truc bien véloce tout contre mes fesses. Tu m’as donné envie mais je n’ai pas voulu te réveiller alors, je me suis caressée toute seule. Tiens regarde ma culotte est encore toute mouillée.
Alice me prend la main et la dirige sur son pubis. Elle la pose sur le gousset de sa culotte.
- Effectivement, incontinence avérée dis-je en riant ? t’inquiète, ça se soigne. Alors voyons voir, … couches mémère à forte absorption, deux épaisseurs pour la demoiselle s'il vous plaît.
- Quel mufle tu fais. Pff ! Des couches "mémère" pour mon minou si joli !!!
- Ben un truc antifuites efficace. Tiens regarde, ça coule encore.
Et effectivement la culotte d’Alice s’est largement humidifiée au contact de ma main.
- Faut que j’aille voir ça pour un diagnostic in situ.
Ni d’une, ni de deux, me voilà en spéléologue sous les draps. Mes lèvres courent sur la peau de son ventre d’une douceur de velours. J’évite ses seins cachés sous son tee-shirt, de peur de la gêner. Il faudra qu’on trouve une solution mais pour l’heure, il y a plus urgent. Mon nez trace la route. Il tombe dans le piège de son nombril. Je l’embrasse délicieusement. Je respire cette peau si douce, si parfumée de naturel.
- Culotte en vue, paré au diagnostic externe. Et … effectivement, gros problème !!!
Alice rit de mes gamineries. Mes lèvres courent à la lisière de sa petite culotte, s’enhardissent, glissent sur les stries du tissu, parcourent la dentelle en déposant mille baisers. De l’humidité de son gousset, dernier rempart à son intimité prisonnière, mes lèvres s’imprègnent de sa mouille abondante que je savoure avec délice. L’odeur sexuelle de la nuit me taquine les narines, comme un parfum ambré, suave, mi sucré mi salé.
Alice gémit. Elle prend ma tête entre ses mains pour la guider vers son plaisir. Ses jambes écartées me laissent carte blanche. Mes doigts s’agrippent au rebord de l’élastique, libérant doucement son sexe de l’emprise du tissu. Alice se cambre pour faciliter le mouvement. Le tissu passe en dessous de ses fesses. Seul le gousset trempé reste encore collé à son minou entièrement rasé, ultime résistance héroïque à l’attaque guerrière de mes doigts conquérants.
J’adore ce moment, lorsque le tissu quitte le sexe. Cette fraction de seconde où l’intimité se retrouve vaincue, dépourvue de toute protection où les odeurs confinées la nuit durant, dans cette jolie petite culotte sont elles aussi libérées et se répandent dans l’air ambiant. J'ai toujours trouvé frustrant une culotte trop vite retirée, jetée sans préavis comme un linge sale dont on veut se débarrasser trop rapidement.
Je pose mon oreille sur le pubis d’Alice comme s’il allait me chuchoter quelques secrets.
- Hé là, pas le moment de dormir s’écrit Alice languissante.
La voix haletante de ma petite chérie en dit long sur son état. La culotte retirée atterrit délicatement au bas du lit, un peu comme une relique inestimable. Le sexe d’Alice est tout à son image, d’une finesse sans égale, petit, effilé. J’ai rarement vu un sexe féminin aussi mince, juste un trait qu’il faut suivre pour éviter de s’égarer sur ce terrain glissant. L’entrée de sa petite grotte est marquée par le suintement abondant de ses sécrétions vaginales qui débordent largement sur son anus pour se répandre sur les draps mouillés.
- Houlà !!! Grosse fuite. Demande intervention immédiate.
- Viens … vite Pascal. J’ai trop envie.
J’embrasse ce si joli minou que l’absence de poil rend puéril. Alice se raidit et les mouvements de son bassin viennent frotter son sexe sur mes lèvres de haut en bas. Ma langue, restée aux aguets sur les lignes arrières intervient en urgence. Elle suit doucement le sillon de la volupté d’abord bien à plat pour ne rien perdre de toute cette liqueur interne puis de plus en plus incisive. La chatte d'Alice est toute chaude, bouillonnante de vie, généreuse à souhait.
- Oh oui, Pascal, c’est bon. Continue. Encore, plus vite.
Alice frémit, son bassin se tord pour épouser ma langue, pour que celle-ci s’immisce partout, dans tous les recoins de sa vulve offerte. Elle gémit davantage sur les parties qui la transportent. Je la suis, là où elle veut bien m’emmener. Son clitoris a pris une taille remarquable. Je sens bourgeonner ce petit bouton de plaisir. Alice se cabre, gémit encore plus fort et s’affale sur le matelas, haletante.
- Waouh, ça faisait longtemps.
Les yeux luisants, un sourire magistral sur son visage de petite fille rassasiée, Alice me regarde avec une douceur monumentale. La femme comblée me caresse les cheveux tendrement, dépose quelques baisers à fleur de peau. J’adore son visage marqué par le plaisir de la jouissance. Elle m’embrasse furtivement, un baiser exquis, plein de tendresse et d'amour.
- A moi de jouer dit-elle d’un ton impérial.
C’est le moment où l’alarme du réveil choisit de faire son entrée en scène.
- Oh non, pas déjà s'écrie t'elle déçue.
- Le temps passe trop vite dans tes bras ma chérie. Allez zou, on se retrouve ce soir pour la suite des festivités. Il faut que je file. J’ai une réunion importante ce matin. A ce soir ma puce.
Je récupère mes vêtements. Un dernier baiser et je réintègre mon appartement pour préparer cette nouvelle journée qui a démarré sous d’excellents auspices.
0n est enfin arrivés à des choses sérieuses. Mais que s'est beau et que l'on est content de voir Alice heureuse malgrés l'épèe de Damoclès au dessus d'elle.
(08-08-2020, 09:16 AM)curieux link a écrit :0n est enfin arrivés à des choses sérieuses. Mais que s'est beau et que l'on est content de voir Alice heureuse malgrés l'épèe de Damoclès au dessus d'elle.
Hello Curieux,
Juste l'apéritif. Les choses sérieuses c'est pour ... bientôt peut-être.
A plus
Jkf
09-08-2020, 12:50 AM (Modification du message : 27-11-2020, 03:20 AM par jkf.)
CHAPITRE IX
Je suis content. Le projet avance bien et l’équipe est soudée, l’ambiance de travail est au beau fixe. Jean et Sarah complotent souvent ensemble. Marion se joint parfois à eux et si ça bosse bien, ça rigole aussi.
La journée a encore été bien chaude. La climatisation des bureaux a été suspendue pour cause de covid-19. Il fait une chaleur accablante, 37 degrés Celsius. Le moindre geste génère une transpiration excessive. C’est pénible. Les vêtements collent au corps. Les filles ont les seins libres sous leur décolleté largement aéré. Elles sont belles, sexy et désirables.
Toute l’équipe est réunie dans mon bureau pour le dernier point de la semaine. Sarah, en robe blanche légère, Marion dans un ensemble chemisier, mini-jupe dont elle a le secret. A l’issue de la réunion, Marion lance :
- Je propose une soirée baignade à la maison demain. Qui vient ?
Sarah et Jean ne se font pas prier. Marion me sourit avec une certaine connivence dans le regard.
- Désolé Marion, ça va être compliqué pour moi. Je te confirme ce soir. Et si je peux venir, je serais accompagné si ça ne dérange pas évidemment.
- Non pas du tout Pascal, viens avec qui tu veux. Ce serait juste dommage que tu ne puisses pas te joindre à nous.
Je lis une déception certaine dans le timbre de sa voix.
- °° -
Il est à peine quinze heures lorsque je rejoins la station. Un petit détour chez mon caviste préféré qui me propose un champagne de bonne facture. Je profite aussi de cet arrêt inopiné pour investir le fleuriste du coin.
Arrivé à l’appartement, j’ouvre ma porte discrètement pour ne pas me faire repérer. Je dépose mes affaires et direction ma jolie voisine, le bouquet de roses blanches et la bouteille de champagne à la main. Je sonne. Pas âme qui vive. Je réitère, un coup, deux coups. La clé tourne dans la serrure et Alice passe la tête dans l’encablure de la porte, les yeux tout endormis.
- Ah, c’est toi ? Tu as fini tôt. Je m’étais assoupie. Rentre.
- Bon anniversaire lui dis-je en lui tendant le bouquet de roses blanches.
- Mais ce n’est pas mon anniversaire !!!
- Mécréante, ça fait quinze jours qu’on se connaît. Ça se fête, Non ?
- Tu es fou mon chéri.
- Les fleurs c’est pour tout de suite et le champagne à mettre au frais pour tout à l'heure. Je t’aime à la folie et ça vaut bien tout ça.
- Elles sont magnifiques. Mais fallait pas. Ton amour me suffit amplement. Je ne demande rien de plus.
- Incorrigible. Viens ici prendre ta première fessée.
Alice s’échappe autour de la table basse du séjour. Je la poursuis. Elle rit de bon cœur.
- Tu ne m’attraperas pas et de toutes façons, je ne me laisserai pas faire.
- Oh toi tu ne perds rien pour attendre. Prends garde à tes petites fesses.
Après trois tours au pas de course autour de tous les meubles de la pièce, Alice abandonne la partie et s’affale sur le canapé, essoufflée mais rieuse. Je la rejoins. Elle me saisit par le cou et m’embrasse goulûment, comme une sauvageonne sevrée depuis une éternité.
- Pour le programme de ce soir...
- Oui mon cœur.
- Ben tu dis oui alors que j’ai encore rien proposé !
- Je t’écoute Alice.
- Cette nuit, c’est la nuit des étoiles et le ciel sera dégagé. Si ça te dit, on ira dans les dunes, c’est le meilleur endroit pour observer la voûte céleste. On pourra même repérer la planète Venus. A cette période avec un peu de chance, c’est le moment où Mars sera le plus proche de la lune mais c’est en deuxième partie de nuit. Je te montrerai.
- Va pour les dunes ma chérie.
- Super mon cœur. Toute seule, j’évite mais dans tes bras je crois que je vais adorer. J'ai déjà préparé le plaid, les jumelles et une couverture s'il faisait un peu froid.
- Waouh quelle organisation. Je suis éberlué. On prend une douche en attendant ?
- Tu veux dire ensemble ?
- Oui évidemment.
- Mais tu sais que …
- Oui je sais … Viens.
- Non !
- Si ... vient ... dans le noir.
- Tu es sûr ?
- Oui, viens.
10-08-2020, 01:17 PM (Modification du message : 27-11-2020, 04:32 AM par jkf.)
CHAPITRE IX (Suite)
La salle de bain est spacieuse. On prend chacun nos repères avant de plonger la pièce dans l’obscurité. Douche italienne ici, lavabo là, serviette sur le radiateur, autre serviette sur la paroi de la douche, shampoing, savon. La pièce en dit long sur le caractère d’Alice. Elle est soigneuse. Tout est bien rangé alors que chez moi, c’est un peu plus éparpillé. Ici, il n’y a pas de superflue ce qui ne m’étonne pas de ma petite chérie. Tout respire la propreté. Alice a un don de fée du logis, c’est évident. Il y a aussi une odeur bien agréable qui fait qu’on se sent tout de suite conquis par cette pièce au demeurant si banale. Je pense aux miroirs sur lesquels Alice se regarde chaque matin. Le côté surprenant mais pas tant que cela, c’est que ces miroirs ne reflètent que le visage. D’aucun ne restituent le corps dans son intégralité.
- C’est bon pour moi dit Alice avec un grand sourire crispé.
- C’est bon aussi de mon côté.
J’éteins. On se retrouve dans l’obscurité la plus totale. Rien ne filtre pas même sous la porte.
- Alice ? t’es où ?
- Je suis là.
Mes doigts tâtonnent dans le vide, jusqu’à rencontrer le corps d’Alice.
- Tu es fou et ça me plaît bien m’avoue-t-elle radieuse.
- Viens ma chérie. Embrasse-moi. J’ai envie de tes lèvres.
J’enlace Alice. Nos lèvres se cherchent, se trouvent et se mêlent ensemble dans une valse frénétique. Dans cet univers totalement aveugle, seuls le toucher et l’oreille sont nos alliés. Et mes doigts partent en découverte du visage de ma petite chérie. Je passe, je repasse, j’effleure, je tire, j’appuie. Je rentre.
- Aie ! Tu me croques le doigt, vilaine.
- Ah ça n’était que ton doigt ? me répondit-elle d’un air que je devine malicieux.
J’adore. Je suis aux anges, sur une autre planète avec mon amoureuse épanouie que je découvre à tâtons. C’est impressionnant les détails qui surgissent sur le simple toucher. Alice fait de même. Elle cherche mes oreilles, les trouve, me mordille le lobe, parcourt mon nez, ma bouche, caresse mes lèvres, les embrasse, revient sur mon oreille et elle me chuchote.
- Oh Pascal ! Avec toi, tout est si différent. J’adore.
- je n’y suis pour rien ma puce. C’est toi qui sublime chaque instant pour les transformer en océan de bonheur.
Mes mains courent maintenant sur le corps d’Alice. Je prends ses fesses à pleine main et je raffole. Je remonte sur son dos jusqu’à rencontrer son soutien-gorge.
- Je peux ?
- Je vais le retirer me dit Alice.
- Non, moi !
- C’est particulier tu sais !
- Si c’est trop compliqué, j’arrache tout.
- T’es malade ! Ça coûte une fortune.
Je trouve le mécanisme, je me bats avec et il finit par se détacher, je ne sais pas trop comment mais c’est le résultat qui compte.
- Gagné m’écriais-je tout content.
Ma tête repose tout contre celle d’Alice. Je ne vois pas ses yeux mais je les devine craintifs. Elle est tendue, je le sais. Elle appréhende la suite mais elle ne dit rien. Pour la première fois, mes mains frôlent ses seins, sous le soutien-gorge encore accroché par les épaules. J’effleure juste sans prendre possession. J’ai conscience que ce premier contact peut être décisif pour la suite, dans l’acceptation de son corps meurtri. Je retire son chandail. Je dégrafe sa jupe qui tombe par terre. Je la libère de son soutien-gorge que je dépose un peu à l’écart dans un endroit où je vais être sûr de pouvoir le retrouver facilement au besoin.
- A moi maintenant.
Alice me déshabille. Je profite de ce laps de temps pour découvrir son cou, ses épaules, ses bras qui s'activent tandis qu’elle tâtonne dans le noir. Ma chemisette ne résiste pas longtemps, Ma ceinture cède tout aussi rapidement. Elle ne fait qu’une bouchée de ma fermeture éclair.
- Ça colle à la peau. Assied toi.
- Où ça ?
- Par terre mon amour. Pff ! Faut tout te dire toi.
Je me cache dans un coin de la pièce.
- T’es où mon chéri ?
- Cherche mon amour.
- Avec le pantalon en bas des pattes tu n’iras pas bien loin. Aller montre le bout de ton nez que je m’occupe de ton cas. Trouvé. Tu ne crois tout de même pas que tu allais m’échapper aussi facilement ?
Les chaussures, les socquettes ont fui ma personne.
- Et voilà le pantalon s’écrie Alice victorieuse. Hum !!! T’as quoi là dessous ? Un slip ?
- Oui quand il fait trop chaud, j’allège.
- Et c’est possible d’alléger encore plus ?
Elle plonge sa main dans mon slip devenu beaucoup trop étroit pour la circonstance et libère le tigre de son enclos.
- Tu vois, je t’avais dit. Avec les cachets, ça va de suite beaucoup mieux, surtout ne pas arrêter le traitement.
Je l'entends rire de sa bêtise. Alice me retire le slip. Elle a aussi enlevé sa culotte. Nous sommes nus l’un devant l’autre. J’entends sa respiration. Elle caresse mon sexe doucement de ses longs doigts effilés cherchant à libérer mon gland du prépuce protecteur.
- Tu es circoncis ?
- Oui, depuis l’âge de huit ans, mademoiselle.
Mon sexe est érigé à la gloire de toutes les déesses de la luxure réunies sur le même plateau mais il ne veut en satisfaire qu’une seule. Celle qui est là debout devant moi dans l’obscurité. Celle dont le corps vient se coller au mien avec ce déhanché si délicieux qui me ferait presque oublier les bonnes manières. Le frottement de son pubis rasé tout contre mon sexe est insupportablement doux. J’ai envie de la basculer là tout de suite, de m’immiscer dans sa fente étroite, de percevoir sa chaleur interne au fur et à mesure que mon sexe la pénètre pour repartir en sens inverse une fois touché le fond du précipice. Mais pour l’heure, le corps d’Alice glisse sur le mien. Je sens son souffle chaud descendre sur mon ventre, venir effleurer mon pénis, le caresser, l’embrasser. Quelque chose de délicieusement doux s’empare de ma verge tendue. Je ne vois rien, je ne sais pas ce qu’elle fait mais que c’est bon. Je gémis de plaisir.
- Oh Alice mon amour. Vas’y doucement. Je suis un peu rapide tu sais…
- Tu me préviendras ? dit-elle avec un zeste d’inquiétude et de déception dans la voix.
Alice ne dit mot. Hébétée, elle se méfie et je raffole. Plutôt que de me prendre en pleine bouche, elle lape ma verge, petits coups par petits coups s’attendant à voir jaillir mon sperme à chaque seconde. Et … ça ne vient pas.
- Oui oui ma chérie, continue, c'est très bien comme ça.
- Euh tu ne serais pas en train de te moquer de moi par hasard ? On va voir ça de suite gros coquin.
D’un seul coup, je sens ma verge prisonnière de ses doigts et elle me masturbe énergiquement. Mon gland est aspiré par des lèvres chaudes qui envahissent mon sexe à chaque ascension de sa main et le libère lorsque le mouvement s’inverse.
Dans l’obscurité, le plaisir est mental, fantasmatique et à ce rythme-là, je ne vais pas tenir bien longtemps. Il me faut trouver une échappatoire en urgence.
- Aller, à la douche !!!
Alice abandonne mon sexe au bord de la jouissance. J’ai eu chaud.
- Dis-moi pour quelqu'un qui se prétend éjaculateur précoce, t'es plutôt résistant ?
- Des fois ma chérie, je ne contrôle pas tout tu sais.
- Mouais, je crois que tu as juste essayé de me prendre pour une quiche mais c'est raté.
Je souris dans mon fort intérieur même si ma supercherie a été dévoilée trop facilement.
- La porte de la douche c'est par là ?
- Mais non, c’est de l’autre côté.
- Ah ? Tu es sûre ?
- Oui. C’est chez moi et je connais par cœur.
- T’as raison. Aller passe la première, je te suis.
Une petite tape sur les fesses et nous sommes tous les deux dans l’espace confiné de la douche. Je plaque Alice contre la mosaïque du mur. Mes lèvres cherchent les siennes. Sa langue cherche la mienne. Mes doigts courent sur son corps, ses doigts dévorent le mien. Son sexe est collé au mien, elle se met sur la pointe des pieds.
- Prend moi mon chérie. J’ai très envie. Maintenant me souffle t'elle d'une voix rauque.
- Tu as des préservatifs ?
- Non. Et toi ?
- J’en ai deux valises pleines mais elles sont chez moi.
- Mouais… On s’en passera. Viens.
Alice saisi mon sexe et l’engloutie dans le sien. L’accueil est sensuel, chaleureux, humide, très humide, sans aucune résistance. Les chairs lubrifiées s’imbriquent les unes dans les autres à la perfection. Alice croise une jambe sur ma hanche puis l’autre, faisant ainsi avancer mon pénis de quelques centimètres supplémentaires en elle. Elle râle de plaisir. Appuyée contre le mur, elle avance son bassin tout contre mon corps. Aller plus loin est impossible. Mes dix-sept centimètres ne suffisent pas, mais elle est gourmande. Elle reste quelques secondes sans bouger, juste pour savourer la pénétration et mon dieu que c’est bon. La force de son bassin m’empêche de prendre le rythme. C’est elle qui me l’impose. Je regrette seulement de ne pas être monté comme un éléphant, dame nature n'est pas égale pour tout le monde. Mon gland tout émoustillé, dans les profondeurs de son sexe, arrive néanmoins en butée au fond de son vagin, C’est bon, terriblement bon. Je me décale un peu pour laisser une marge confortable à nos ébats, pour fluidifier les mouvements de nos corps impatients. Alice est maintenant suspendue à ma verge, ses bras qui m’enserrent, sa tête dans mon cou, ses cheveux qui viennent sur mon visage. Elle adapte à la perfection le mouvement de ses reins sur celui de mon pénis qui la pénètre. Lorsque j’avance, elle avance et lorsque je recule elle recule aussi. La rencontre des corps est maîtrisée. Elle est parfaite. Alice est concentrée sur son plaisir. Elle m’embrasse le cou. Elle me mordille l’oreille. Elle gémit, elle râle, elle me griffe le dos. J’adore.
Ma grande amoureuse chevauche sa jouissance. C’est elle qui m’impose son rythme, et je la suis dans sa luxure. Elle accélère le mouvement, le rend plus ample, plus tonique. Elle avale mon sexe de sa chatte goulue. Je sens le plaisir poindre un peu plus à chaque mouvement. Elle geint. Je l’embrasse. Elle gémit. Je tente de la ralentir pour gagner quelques secondes mais peine perdue. Ma verge s’est laissée emportée par la jouissance d’Alice.
Dans la nuit noire, Alice haletante caresse mon visage, mon torse. Elle reprend son souffle. Je voudrais voir ses yeux mais je ne peux qu'imaginer. Elle ne dit rien mais je la devine heureuse. Je suis comblé par cette jeune femme aux allures puériles capable de se transformer en louve sexuelle redoutable.
- Je t'aime. C'était trop bon.
- Moi aussi ma chérie. Tu as été exceptionnelle. J’adore.
Mon sexe beaucoup moins orgueilleux quitte ses dix-sept centimètres et s’échappe discrètement.
- Hé bé !!! t’as mis la dose. Ça coule de partout. On la prend cette douche ?
Alice actionne le jet d’eau. C’est froid et ça saisit. Elle se colle contre moi.
- Je t’aime.
L’eau est arrivée à bonne température. Je savonne mon amoureuse sans rien voir. Mes mains passent dans ses cheveux, sur son visage, sur ses seins. Elle se laisse faire. Le contact est surprenant, particulier. Je m’aventure un peu plus et ma main s’occupe de son intimité. Elle passe entre ses jambes, coure sur son sexe qui restitue encore mon liquide séminal, pour finir en bout de course sur ses fesses. J’adore les fesses d’Alice. Petites, sensuelles, fermes, désirables à souhait.
- Tourne toi que je te savonne le dos.
Alice s’exécute sans rechigner. Mes mains enduites de savon commencent leur parcours inquisiteur à l’orée de son cou, passent sur ses épaules si douces, longent ses omoplates, descendent le long de sa colonne vertébrale pour arriver sur son petit fessier. Je savonne les deux rebondissements de chaque côté du sillon et j’emprunte la voie royale qui mène de sa petite noisette à sa vulve encore abondamment glissante. Je passe sur ses jambes, ses genoux, ses pieds. Rien n'est épargné.
- Arrête tu me chatouilles.
Je remonte sur son corps. Je frotte son pubis délicatement, son ventre, un doigt sur son nombril, et mes mains se hissent jusqu’à ses seins que j’enduis de savon faisant ériger ses mamelons. Alice se laisse faire. Je l’embrasse dans le cou, derrière ses longs cheveux mouillés, juste à côté de son oreille. Elle trésaille légèrement sous le baiser. J’imagine son sourire timide devant le bien être de ce baisé furtif. Alice se retourne et entreprend le même scénario. Elle me savonne le corps avec une certaine frénésie puis elle se colle à moi faisant glisser sa peau contre la mienne. De ses lèvres, elle cherche ma bouche. Passe sa petite langue juste pour s’assurer que mes lèvres ne sont pas savonneuses et elle m’embrasse à pleine bouche. J’aime la sensualité qui se dégage de ce sublime corps à corps, cette langue inquisitrice qui cherche à s’enrouler autour de la mienne, qui prend possession de ma salive en offrant la sienne en partage. Mon sexe a repris une légère vigueur, certes un peu frêle mais tout de même. Alice actionne le jet d’eau sans interrompre ce merveilleux baiser. L’eau coule sur nos visages unis par nos lèvres inséparables. Alice rit mais ne lâche rien. Elle dirige le jet sur nos corps brûlants. Ma verge est venue se caler tout contre le sexe d’Alice. Le désir a repris le dessus mais la puissance de l’érection laisse à désirer.
- On en garde un peu pour tout à l’heure ? me dit-elle enjouée.
- Tout à l’heure, tu veux dire dans les dunes, ce soir ?
Alice ne répond pas mais je devine son sourire coquin. On se sèche mutuellement. Dans l’obscurité de la salle de bain, il nous faut partir à la pêche aux vêtements.
- J’ai fait un tas à côté du radiateur.
- Heu moi j’ai éparpillé tes vêtements, ma chérie.
- C’est malin. On fait comment là ?
- Ben on se débrouille. Chacun pour soi.
Je saisi un vêtement qui ressemble à un slip. Je passe une jambe, la deuxième. C’est tout doux. Je comprends que je viens de mettre la petite culotte d’Alice. Je ne dis rien. Mon sexe trop content de partager encore un peu une partie de son intimité.
- J’ai ton slip.
- Impossible je l’ai déjà mis.
- Tu plaisantes, je l’ai dans la main et ça sent bien le mâle.
Alice se dirige vers moi au son de ma voix. Sa main caresse mon sexe dans sa culotte.
- Pff ! Tu as mis ma culotte. Mais tu n’es pas possible toi. Bon tu l’auras voulu. Je mets ton slip.
Alice viens se coller à mes côtés. J’adore le contact de sa peau toute douce.
- Mon soutien-gorge ?
- Il est là mon cœur.
Je prends une serviette et je la place entre nos deux corps.
- Je voudrais te voir nue. Tu veux bien ?
Alice hésite. Elle ne dit pas non. Elle s’interroge. Je sens qu’elle voudrait mais la hantise a repris le dessus.
- Tu ne vas pas aimer Pascal. Ce n’est pas beau à voir.
- Je m’en fous ma chérie. Ils font partie de ta vie, de ton corps et beaux ou pas, il faudra bien un jour accepter que je puisse regarder ton corps dans toute sa nudité. Tu veux bien essayer ?
- J’ai peur Pascal. Je ne les accepte pas moi-même alors comment toi tu pourrais les accepter ?
- Accepte mon regard et peut-être que tu finiras toi aussi par les banaliser.
- Je t’aime. Tu es trop adorable.
J’emmène Alice près de l’interrupteur.
- Je te laisse mettre la lumière. La serviette est entre nous deux. On la fera tomber dès que tu seras prête. Et si tu n’y arrives pas, on éteindra pour t’habiller dans l'obscurité mais ce serai dommage. Ok ?
- Ok mon chéri. J’allume alors.
La lumière traverse la pièce. Alice est angoissée. Je vois même une larme poindre dans le coin de son œil couleur noisette. Elle est collée tout contre moi, la serviette ne tenant en place que par la pression de nos corps. Elle prend ma tête entre ses mains. Son regard est beau, magnifique.
- J’ai vraiment envie de te faire confiance même si je n’en mène pas large. Tu le sais ?
- Oui je le sais ma puce.
Je prends la serviette par les deux extrémités que je lui tends. Elle s’en saisit et nos corps s’éloignent de quelques centimètres.
- J’y vais d’un coup ou petit à petit ?
Je n’ai pas le temps d’apporter une réponse que la serviette glisse par terre. Alice éclate de rire.
- Tu es trop rigolo avec ma petite culotte.
Et elle vient se blottir tout contre moi.
- Je t’aime. Je t’aime trop. Elle pleure. Ses larmes viennent se perdre dans mon cou, des larmes pleines d'espoir.
Je lui relève la tête pour voir cette si jolie frimousse malheureuse. J'embrasse une de ses larmes. Je lui remets son chandail que je baisse sur ses seins, enfin ce qu’il en reste.
- Plus besoin de soutien-gorge maintenant, lui dis-je.
- Oui tu as raison. Il n’était pas confortable et au bout d’un moment il me faisait mal.
- Le champagne doit être bien frais.
- Allez zou à l’apéro.