Bébé

[gaetanbg]

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[emmanolife]

Histoire savoureuse et plaisante à lire ! On ne sait pas trop bien où on va, mais qu'importe ? Merci, [member=206]gaetanbg[/member]@.

[KLO7514]

Ah, grand merci, cher Gaétan, pour ce long moment passé avec tes "héros". Pour des gens des "

[KLO7514]

Ah, grand merci, cher Gaétan, pour ce long moment passé avec tes "héros". Pour des gens des "States", ces «trésors» peuvent intriguer et les intéresser : ils sont, paraît-il, fort amateurs de ces choses "vieilles continentales" si je peux me permettre cette expression. Quant aux automobiles, elles devraient faire sensation et mettre d'office leurs propriétaires dans un club de "fanas d'anciens modèles"(La Ford "T" était bien celle de MM. Stan Laurel et Oliver Hardy je crois bien). Je crois que Tonton Adam va s'incruster à la campagne, surtout si Kaleb et lui font "comme Liam et Bé", dirait presque Jimmy.

Ah, grand merci, cher Gaétan, pour ce long moment passé avec tes "héros". Pour des gens des "

[gaetanbg]

Tu as très bien résumé l'histoire [member=67]emmanolife[/member]  , je suis toujours en train d'écrire l'histoire et quelques centaines de page plus loin je ne sais toujours pas où je vais . Je pense qu'en effet c'est plutôt bien parti pour Kaleb et Adam [member=156]KLO7514[/member] . La suite du texte nous le dira . 

[fablelionsilencieux]

Quant aux automobiles, elles devraient faire sensation et mettre d'office leurs propriétaires dans un club de "fanas d'anciens modèles"(La Ford "T" était bien celle de MM. Stan Laurel et Oliver Hardy je crois bien).

C'est tout à fait ça, KLO:

[gaetanbg]

merci pour ces illustrations [member=54]fablelionsilencieux[/member]

[gaetanbg]

Adam parti, on continua. Jeanne nommait l’objet, Liam les inscrivait sur son ordi dans un tableau Excell et Jimmy et moi on les emballait et sur un bout de scotch on marquait le numéro sous lequel Liam l'avait enregistré.
On sauta le placard des sabres et des épées pour passer à celui des pistolets et des révolvers.
Là le Français nous avait bien aidé. Chaque pistolet ou révolver était déjà répertorié, y compris les boites de pistolets de duel qui étaient en bas du placard.
Une grosse partie de la collection était pré révolutionnaire et française pour les pistolets, les révolvers dataient de la guerre de sécession.
Et on faisait toujours pareil à part que sa mère lisait l’étiquette, Liam les enregistrait et avec Jimmy on les emballait et on les rangeait.

Adam arriva essoufflé.

- Désolé, Kaleb a eu besoin d'un coup de main du coup on ne s’est pas rendu compte de l’heure, il est déjà midi.

On remonta à la ferme . Joé et sa copine étaient arrivés. On mangea vite puis Joé et Adam repartirent chez Kaleb pour rencontrer son arrière-grand-père tandis que Méli, Gaële, Mika, Tony et la copine de Joé allaient à la rivière. Jimmy voulut rester avec nous, pour continuer à "tiqueter" les objets, selon ses termes.

On attaqua le placard des BD. Là aussi le français avait fait tout le travail pour nous. Tout était répertorié. Il y avait les premiers Marvel comics, les premiers Strange .... Que du lourd avait dit Liam.
Je lisais les étiquettes, Liam inscrivait ça sur son ordi et Jimmy rangeait le tout dans des boites.
Pendant ce temps sa mère s'attaqua aux livres et sur chacun d'eux elle apposait un post It.
Puis on passa au placard avec les cantines. Je descendis la première qui contenait les papiers personnels du Français, Jeanne l'ouvrit mais ne s'attarda pas dessus. Elle me la fit mettre de côté.
La deuxième contenait de la vaisselle, de la porcelaine de Sèvres plus exactement, et le modèle était référencé, il datait de Louis Philippe. Il y avait des assiettes de plusieurs tailles, plate et à soupe. Puis des plats, des soupières, un service à café ....
La suivante, qui enfermait l’argenterie, contenait des ménagères de cuillères de différentes tailles, pareil pour les fourchettes et les couteaux et tout du même modèle . Il y avait aussi des chandeliers, des bougeoirs et des plats de toute taille. Le tout en argent ou en vermeil !
La dernière contenait les montres, sur les deux premiers plateaux des montres à gousset pour la plupart en or, ça allait du début du 18ème siècle jusqu'à Napoléon III.
Dessous il y avait trois rangs de plateaux qui eux contenaient des montres "modernes" de marques connues et réputées.
Il ne restait plus que le placard des sabres et des épées. Là aussi le français avait bien travaillé. Elles étaient toutes répertoriées.
Liam n'arrivait pas à suivre ce que je lui dictais. Il me tira la langue et fit semblant de bouder. Jimmy vint vers moi et me dit :

- Tu devrais lui faire un bisou d'amour comme ça il ne bouderait plus.

Je fis ce que mon coach en relation humaine m'avait dit.

- Ha, ha, ha ! Mon tonton et Kaleb sont restés plus longtemps que vous à se faire des bisous d’amour.

- Jimmy ! Tu n'avais pas dit que ça devait rester secret ! C’est la deuxième fois que tu en parles.

- Oups, j'ai pas fait exprès ! Vous direz rien hein ? Promis ?

Liam et sa mère jurèrent de ne rien dire. Le téléphone de Jeanne sonna. Elle sortit pour répondre.

- Je vais faire peur à Jeanne, je vais me cacher dans le placard et je lui ferai WHOU ! quand elle passera.

On referma la porte et Jeanne joua le jeu. Mais au lieu d'un Whou il y eut un craquement et un cri de peur.
On courut au placard où on trouva Jimmy enfoncé jusqu'aux genoux. On enleva les planches pourries et on aida Jimmy à sortir. Au fond du trou, il y avait un coffre en fer.
On eut du mal à le sortir et la mère de Liam dit :

- Mais c'est un authentique coffre de la Wells Fargo !

Au trousseau, il restait une clef qui n'avait pas servi, et elle ouvrit le coffre. On était tous penchés dessus et on fut déçu de voir qu'il ne contenait que des albums photo et quelques articles de journaux.
On finissait de charger le fourgon quand Adam et Kaleb arrivèrent. Ils nous aidèrent à rentrer les Ford T en les poussant. Puis comme le fourgon était plein Liam et moi on s'entassa à l'avant et on remonta comme ça, tandis que Kaleb, Adam et Jimmy remontaient en tracteur.
Kaleb et Adam revenaient d'andainer le foin. Une fois arrivés à la maison, Jeanne se tourna vers Kaleb et lui demanda de la suivre. Ils entrèrent dans le bureau.
Ils n'en sortirent qu'une heure après aussi rouge l'un que l’autre.
La seule chose que l'on sut de leur entretien c'est ce que Jeanne lui disait en sortant :

- … Tu es dur en affaire Kaleb et moi aussi, mais, maintenant, on a un accord.

Pendant ce temps, on avait préparé le repas, qu'on avala en discutant. On continua à discuter un peu puis Jeanne nous demanda à Liam et à moi d'aller lui chercher la cantine et le coffre contenant les affaires du Français.
Kaleb partit après m'avoir demandé si demain après-midi je pouvais aller l'aider pour ramasser les ballots. Bien sûr, j’acceptais.
On remonta et avec Liam, on alla se doucher. Quand on sortit de la salle de bain, on entendit à travers la porte de la chambre de Jimmy et d’Adam, qu’ils discutaient. En avançant un peu, c'était au tour de la voix de Méli qui gloussait et disait "Oh oui, Mika, continue comme ça ! ". Encore un peu plus loin, c’est Tony qui gémissait. Et en face de la nôtre, c’était des bruits de mouvements réguliers qui faisaient couiner le sommier.
En arrivant dans la chambre, on quitta les serviettes qu'on avait autour de la taille et Liam se jeta à plat ventre sur le lit et écarta les jambes.
Je fis comme l'OM : "Droit au but" ! Je lui écartais les fesses et je me mis à lui bouffer le cul. Il releva un peu ses fesses pour que je puisse mieux m'occuper de sa rondelle.
Il devait mettre sa tête dans un coussin pour ne pas faire trop de bruit à cause de ses gémissements, forts et aigus.
Je montais sur le lit et je m'installais tête bêche avec lui. Il me suça un bon moment puis me demanda de le prendre.
Après qu'on ait joui tous les deux, on se cajola un peu. Tony y allait fort, leur lit tapait à nouveau contre le mur. ça nous excita Liam et moi et on refit l’amour.

Le jour commençait à poindre quand je descendis. Je fis le café et il finissait de passer quand Kaleb arriva avec des fruits, des légumes et du lait.
Je l'aidais à déposer le tout et je lui servis un café. Il était très sexy ce matin. Il avait mis un marcel qui lui faisait comme une seconde peau. On voyait ses seins qui pointaient sur des pecs bien développés, sa silhouette en V, son ventre plat et son short, un jean coupé, moulait ses fesses et son paquet. Il se tourna pour attraper sa tasse de café et je vis qu'il avait un suçon à la base de la nuque et de l’épaule. ça me fit sourire et il s'en aperçut.

- Pourquoi tu souris ?

- Tu devrais changer de haut si tu ne veux pas avoir d'explications délicates à donner.

- De quoi tu veux parler ?

- Tu as un suçon, là.

Et je posais mon doigt dessus. Il vira écarlate. Puis prenant son courage à deux mains il me dit :

- Adam et moi on s'est rapproché et, comme moi, il est en manque d’amour.
Quand je te parle d’amour, je ne te parle pas de sexe, mais d’affection, de partager quelque chose avec quelqu’un, avoir des projets d’avenir.
Et aussi d'amour physique, sentir l'autre trembler, gémir entre tes bras, lui donner du plaisir et en recevoir de lui… Pas le simple coup pour purger un trop plein !
Aujourd'hui, j’espère une réponse, je lui ai proposé de venir vivre avec moi à la maison. Mais il hésite. Il ne voudrait pas choquer Jimmy en lui disant que, lui et moi, on voudrait essayer de construire quelque chose. Avec tout le remue-ménage, il craint que ce soit encore trop tôt !
Et puis il a des scrupules à vous quitter car vous l'avez aidé au moment où il était le plus dans la merde.

- Alors, pour Jimmy, ça sera plus simple que prévu car il vous a vu vous embrasser dimanche. Et quant à nous, ça ne pose pas de problème s'ils vont chez toi.
Le seul blème qu'il puisse peut-être y avoir venant de Jimmy c’est qu’il s'est attaché à nous.
Mais on devrait arriver à se débrouiller pour qu'il puisse nous voir tous les jours, à la rivière par exemple. Je me charge d'en parler à Jimmy et à Adam ce matin. Et aux autres aussi.
Mais ça va s’arranger.
Au fait tu es très mignon habillé comme ça ! Je comprends qu'Adam ait craqué pour toi ! Si je n'avais pas Liam, je crois que je me laisserai tenter !

- Oui, mais non merci, c'est trop tard ! Je file, je repasse vers neuf heures pour apporter des légumes à Jeanne qui repart ce matin et je voudrais lui trouver quelques truffes pour qu'elle puisse les emporter.

Il partit et peu après c’est Jeanne qui arriva.

- Bonjour Bé, ça va ce matin ?

- Bonjour, Jeanne, oui, je suis en pleine forme.

- C'est Kaleb qui vient de partir ?

- Oui, il reviendra avant votre départ avec des légumes pour vous et il voudrait aller chercher des truffes pour que vous puissiez en emporter, au moins quelques une.

- C'est un gentil garçon, trop honnête et trop droit pour réussir dans la vie. Je me suis couchée très tard, d'abord parce que Mika et Méli se sont amusé longtemps au-dessus de ma tête, il faudra d'ailleurs que je leur dise de caller le pied de leur lit, mais aussi parce que j'ai lu les papiers du Français.
Il n'a vraiment pas eu de chance dans la vie cet homme. Il était originaire de Nîmes. Sa famille possédait plusieurs entreprises. Il était fils unique. Il épousa une fille qu'il avait rencontré sur les bancs de la fac.
Il dut partir pour un contrat qu'il devait négocier lui-même et sa femme était prête d’accoucher. Ses parents l'accompagnèrent donc à l'hôpital où ils n'arrivèrent jamais. Un terrible accident de voiture les tua tous les trois. Les secours essayèrent de sauver l’enfant, en pratiquant une césarienne sur place, mais il mourut dans l’ambulance.
Il vendit tout ce qu'il avait et il vint aux USA. D'abord en Floride puis ici en Californie où mon père lui loua les terres.
Il a fait un testament où il a laissé le nom du bénéficiaire en blanc ! La seule chose qu'il donne c'est un cadre de moto à un certain Will ou Bill, je ne me souviens plus.

- C'est Will, c'est lui qui l'a aidé à remettre les voitures en état. Il doit passer samedi pour voir ce qu'il peut faire. Mais d'après lui elles devraient tourner sans problème.

- Tu n'auras qu'à lui donner les autres cadres de moto aussi. Je sais que ça peut avoir de la valeur mais je n'ai pas envie de m'ennuyer avec ça.
C'est des fraises, dans le panier ?

- Oui Kaleb en apporte presque tous les jours pour Jimmy qui en raffole. Je vais les laver. Il ne devrait pas tarder à se lever.

- Bonjour Bé, Bonjour Jeanne. Vous disiez quoi de moi ?

- Que Kaleb avait apporté des fraises et que j'allais les lavais pour que tu puisses les manger pour ton petit déjeuner.

Il alla s'installer sur les genoux de Jeanne qui lui fit un gros câlin. Je posais un bol de céréales et de lait devant lui, puis un gros saladier de fraises.
Lui et Jeanne en mangèrent une grosse partie.

- Il est gentil Kaleb, je l'aime bien et tu sais qu'il a un zoo chez lui Jeanne ? Il a des poules, des lapins, des canards, des oies et c'est lui qui garde Susie. Hein Bé !

- Oui il est gentil mais il est malheureux, enfin un peu.
Il voudrait que ton tonton Adam et toi vous alliez habiter chez lui.
Mais lui et ton tonton ne savent pas que tu les as vu s’embrasser.
Alors ton tonton Adam n'ose pas te demander d'aller vivre chez Kaleb et lui aussi doit être un peu triste de ne pas pouvoir le faire. Tu devrais lui parler de ce que tu as vu et lui dire que tu es au courant.

- … Oui, mais si on va chez Kaleb, on ne se verra plus ! Je vous aime bien, vous aussi.

- Mais tu pourras venir nous voir quand tu voudras. Et puis les après-midi on ira se baigner à la rivière.

- Oui mais si on va chez Kaleb, je vais être tout seul dans une chambre et je vais avoir un peu peur.

- Pourquoi tu dis ça Jimmy ?

- Je sais bien que mon tonton Adam ira dormir dans la chambre de Kaleb. Les grands ils se font des câlins et des bisous d'amour avant de dormir. C'est mon papa et ma maman qui me l'ont dit.

- Susie pourrait peut-être aller dormir avec toi dans ta chambre. Comme ça tu ne seras pas tout seul !

- Ah oui, c’est une bonne idée. Quand il se lève je lui en parle.

- Tu lui laisses d'abord boire son café avant quand même. C’est mieux !

- D’accord.

434

[bech]

Toujours amusant le petit Jimmy et il aime se rendre utile en travaillant avec les grands.

La remise est bourrée d'antiquités en bon état. S'ils arrivent à vendre tout ça, ils peuvent en tirer beaucoup d'argent.

Ça se passe bien entre Adam et Kaleb. Ils pourrait aller vivre ensemble, mais dans ce cas, Jimmy pense qu'il aurait une chambre pour lui tout seul, ce qui ne lui convient pas. Mais si Susie dort avec lui, ça lui va.

[KLO7514]

Allez, après la "razzia"dans la remise, on va avoir une autre "remise"à jour : celle de deux garçons qui désirent effectuer un long bout de chemin ensemble et ce sera très profitable pour eux. Qu'en sera-t-il pour Bé et Liam? Un autre long chemin commun ou...une petite section de route? Que peut-on espérer? Patience et longueur de temps...

[gaetanbg]

Kaleb revint avant que les autres soient descendus. On alla tous les quatre, pardon tous les cinq, j'avais oublié Susie, voir si on trouvait des truffes.
Susie se montra très efficace et Kaleb remplit vite le petit panier qu'il avait apporté avec lui.

- Je ne pensais pas qu'il y en avait autant ! Si c'est pareil pour les truffes noires cet hivers, on va vite devenir riches, toi et moi, Kaleb !

Susie jouait avec Jimmy. Elle lui faisait des bisous et lui, lui faisait de gros câlins.
De retour en cuisine :

- Ha quand même, vous êtes tous réveillés ? J'ai bien cru que j'allais partir sans vous dire au revoir !

Liam vint me faire un bisou et je fis discrètement un clin d'œil à Jimmy. Il alla s'assoir sur les genoux d’Adam, lui fit un gros câlin et dit quelque chose à son oreille.
Adam rougit instantanément et eut un sourire crispé. Jimmy descendit de ses genoux, Adam se leva, Jimmy lui prit la main et dit :

- Tu viens avec nous, tonton Kaleb ?

Ils sortirent tous les trois et une fois dehors Jimmy prit la main de Kaleb dans la sienne, tirant les deux adultes à sa suite.

(La suite m'a été racontée par Kaleb pendant qu'on ramassait les ballots l'après-midi :

On marchait tous les trois en se tenant par la main quand Jimmy nous demanda :

- Vous vous aimez pour de vrai tous les deux ?

On répondit oui en même temps.
Puis il nous raconta qu'il nous avait surpris alors qu'on s’embrassait. (Il avait utilisé le terme anglais french kiss).
Et s'adressant directement à moi, il m'a demandé si c'était vrai que je voulais qu'ils viennent habiter chez moi. Je répondis oui à nouveau.
Puis il demanda à Adam si lui aussi voulait venir chez moi. Lui aussi répondit oui.
Et là, il s'est mis à marchander sa venue ! Dormir avec Susie pour ne pas être seul, venir vous voir quand il le voulait et aller à la rivière tous les après-midi… un vrai boutiquier !
ça nous a soufflé Adam et moi. Mais bon, ses demandes étaient "acceptables" alors on a cédé en gardant notre sérieux au maximum.)

Pendant ce temps à la ferme.

- Heuu… ‘Tonton Kaleb’ ? c'est un lapsus ?

- Non juste que vous avez sauté une ou deux étapes. D'après Jimmy, le weekend dernier Adam et Kaleb se sont trèèès rapproché si vous voyez ce que je veux dire. Jimmy les a surpris mais il ne leur a rien dit, jusqu’ici. Ce matin, J'en ai parlé avec Kaleb qui m'a avoué avoir demandé à Adam d'aller vivre avec lui à la ferme.
Adam avait des scrupules vis à vis de nous et de Jimmy. Je pense que, vous comme moi, sommes pour qu'ils puissent faire épanouir leur amour. Alors j'ai dit à Kaleb qu'on était tous d'accord pour qu'ils vivent leur vie. Après, j'ai coaché Jimmy pour qu'il négocie, au mieux, sa venue chez Kaleb.

Ils revinrent une demie heure après. Jimmy se balançait entre ses tontons. Et tous les trois riaient. Jeanne attendit qu'ils soient là pour dire au revoir à tout le monde et partit.
Adam et Kaleb, se tenant par la main, nous avouèrent officiellement leur amour naissant et la décision qu'ils venaient de prendre.
Adam monta faire les sacs tandis que Jimmy sortait jouer avec Susie et que Kaleb souriait niaisement !
Adam appela Kaleb à l'aide et ils descendirent plusieurs sacs qu'ils chargèrent dans le pic up de Kaleb. Ils ne voulurent pas rester manger avec nous et Jimmy nous fit un câlin à chacun comme s'il n'allait plus jamais nous revoir.
La conversation du repas de midi porta sur le départ de nos amis qui nous peinait par leur absence mais qui nous rendait heureux pour leur avenir.

Le reste de la semaine se passa tranquillement. N'ayant plus rien à faire, j'avais recommencé à courir les matins après le passage de Kaleb. Puis j'allais réveiller agréablement Liam qui me le rendait bien et on préparait le repas en attendant d'aller à la rivière où Adam et Jimmy venaient nous rejoindre et, parfois, il y avait même Kaleb qui se joignait à nous.
J'avais la pleine forme et tous les soirs, tout l'étage était chaud bouillant !
Les deux nuits que Joé et sa copine passèrent avec nous furent pour eux aussi l'occasion d'assouvir certains fantasmes… forts bruyants.

Qui plus est, avec la bénédiction de Kaleb, Joé avait fait des découvertes sensationnelles dans les affaires de son arrière-grand-père , ce qui allait lui permettre de bien étoffer son mémoire.
Joé partit le jeudi et le reste de la troupe partit le vendredi juste après manger, nous laissant seul Liam et moi.
On avait profité de la présence de tout le monde pour remonter les voitures à la ferme et, là, j'avais mis les batteries en charge.
Début d'après-midi Kaleb arriva accompagné de Jimmy et d'Adam, mais aussi d'un jeune mec, dans nos âges, plus ou moins.

- Je vous présente Will, c'est lui qui a aidé le Français à remettre en état les voitures.

On se serra la main et on alla jusqu'aux véhicules. Il avait apporté ses outils Il bricola un peu sur la première qu’il ne démarra pas au démarreur mais à la manivelle !
La deuxième se montra plus récalcitrante. Et un coup de star pilot plus tard elle se mit à ronronner elle aussi. Il nous expliqua comment ça se conduisait et on alla faire un tour.
Puis on rentra. Quand on demanda à Will ce qu'on lui devait il ne voulut pas de notre argent.
On leur demanda de nous accompagner jusqu'à la remise et on parla du testament du Français et on donna les trois cadres qu'il y avait à Will, qui sautait de joie.
Kaleb nous invita à manger avec eux mais on refusa.
Avec Liam on avait prévu de se faire un repas en amoureux. Mais le repas serait juste les prémices d'une soirée plus que coquine.
Pour la commencer chacun alla dans la salle de bain à tour de rôle pour se nettoyer en profondeur.
Après on cuisina le repas tous les deux, qu'on prit à la lueur des chandelles.
Puis on fit rapidement la vaisselle et on monta à la chambre.
On se déshabillait à tour de rôle, vêtement par vêtement, tout en nous embrassant et quand il ne nous resta plus que nos boxers, on s'allongea sur le lit. Ce fut la course à qui enlèverait le premier celui de l'autre et on gagna tous les deux.
On laissa libre court à notre imagination, autant Liam que moi, pour procurer le plus de jouissance à son alter égo.
(Et je vous laisse faire de même, bande de petits cochons !)
Je me levais en retard le lendemain matin et je pensais trouver le lait devant la porte, mais non, il n'y avait rien.
Kaleb arriva enfin. Et, à voir sa tête, lui non plus n'avait pas du dormir beaucoup. La chose qui me fit le plus rire c'est quand il me dit l’air sérieux :

- Les vaches aussi ont attendu, mais elles m’ont pardonné !

Il partit presque aussitôt, son chéri lui manquait déjà.

Liam arriva nu. Il se colla à moi et on s’embrassa. Puis il me demanda de but en blanc :

- Si au lieu de rentrer avec ma voiture on rentrait avec les Ford T ?

- Mais j'ai pas le permis moi !

- Je ne pense pas qu'on se fasse arrêter et si c'est le cas, ça sera pour les voitures et pas pour nous.
Il va nous falloir quatre à cinq heures pour rentrer, au lieu des deux avec ma voiture, mais bon, si on part pour dix heures et qu'on s'arrête une heure pour manger, on arrivera vers quinze ou seize heures.

- Mais ta voiture ?

- Lundi, Tony ou Méli, nous accompagnera la récupérer.

On monta faire nos sacs, on ferma la maison et on partit. On s'arrêta chez Kaleb pour dire au revoir et on prit la route.
Liam était devant moi et je le suivais. On avançait tranquillement. De temps à autre une voiture qui nous doublait klaxonnait et ce n'est qu'après une heure de route qu'on se fit arrêter dans une petite ville où, emmenés au poste, le shérif local nous offrit de boire le café, pendant qu'il faisait des photos des voitures.
On repartit. On s'arrêta pour faire le plein et on mangea dans un fastfood qui avait pour déco les années 50. Le patron échangea nos repas contre un tour de voiture.
Et c'est à seize heures qu'on se gara devant le magasin de Jeanne. elle sortit toute heureuse et fort agréablement surprise de notre initiative.

- Les garçons ! Si je m'attendais à ça ! Entrez et racontez-moi le voyage.

On discuta une bonne heure et on repartit jusqu'à chez Liam. Mon oncle et ma tante étaient là ! On partit faire des tours du quartier en voiture.
On était arrêté à un feu rouge quand un gars sortit d'une limousine qui attendait que le feu passe au vert et il me tendit une carte en me disant de l'appeler le lendemain. Il retourna vite à sa voiture et le feu changea de couleur.
Chacun poursuivit son chemin.

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[gaetanbg]

Les voisins, nous ayant entendu faire des tours du quartier, en profitèrent pour gratter la possibilité d’un voyage.
Jeanne arriva. Je lui tendis la carte que le gars à la limousine m'avait donnée et je lui dis qu'il fallait l'appeler le lendemain.
Elle lut le nom et elle tiqua dessus.

- Bé, il ressemblait à quoi ce mec.

- Cheveux mi longs poivre et sel, des rides, des lunettes plus ou moins rondes et un bouc, poivre et sel aussi. Je dirais dans les 70 ans.

- C'est ça, c'est bien lui !

- Mais de qui tu parles, Mam ?

- La carte que Bé m'a donné sans la lire, c'est le numéro privé de Steven Spielberg, Méli !

- Quoi ? Quand ? Comment ? bé ! Tu as rencontré Spielberg ?

- Bin j'en sais rien moi ! Y'a un gars qui est descendu d'une limousine et qui m'a tendu une carte en me disant de lui téléphoner demain au sujet des voitures. Je sais pas qui c'est ce mec moi !

- Indiana Jones, ça te dit quelque chose ?

- Bin oui, les films.

- C'est lui qui les a réalisé !

- Ha d'accord ! je ne savais pas. Au fait vous avez prévu quoi pour ce soir ?

- Tu n'as pas regardé tes mails ? Il y a une soirée ce soir au Star, on est invité.

Je demandais à Liam de me prêter son ordi et j'avais des dizaines de mails ! Le dress code c'était fringues de sport ! Enfin une tenue qui me convenait !
On mangea un barbecue et des salades puis on alla se préparer. Tony et Gaële avaient opté pour une tenue de cycliste, Cuissard et maillot de l'équipe de vélo du lycée de Tony.
Mika avait mis un short et un teeshirt de basket. Méli, elle, avait mis une tenue que jeanne lui avait prêté. Un polo blanc au ‘crocodile’ et une mini jupette sur un petit short de la même couleur. La tennis woman dans toute sa splendeur !
Liam avait mis une tenue de surfer moulante à souhait ! Le père de Liam me dénicha un vieux pantalon de foot américain que je mis avec le teeshirt reçu de l’équipe.
Liam me demanda de mettre mon sexe sur mes couilles pour que ça fasse l'effet du port d'une coquille, sur le côté, c’était un pousse au crime selon lui.
Je le fis mais ça me gênait un peu. Il insista, alors je le laissais comme ça !
Grâce à la super carte, on entra sans faire la queue et on tomba sur les quatre militaires de l'autre fois. Eux avaient des tenues de sport réglementaires de l’armée.
La soirée se passa bien et mon teeshirt fit bien des envieux !
deux ou trois fois des filles, plutôt délurées, vinrent voir si j'avais une coquille ou pas et Liam chaque fois disait de ne pas toucher que ça lui était réservé ! Je riais trop en voyant la tête des filles qui ne savaient pas si c'était du lard ou du cochon !
Les militaires partaient lundi et, ce soir, ils étaient plutôt les deux pieds dans la vigne.
Il rigolaient pour un rien. Et il fallut retenir le frère du patron qui, lors d'un slow, commença à nous faire un striptease !
On riait tellement qu'on eut du mal à l'empêcher d’arriver à l’intégral ! Proche de quitter son jockstrap, il fallut toute l'autorité de son grand frère pour qu'il se rhabille. Il avait un beau cul, ce trouffion !
On rentra, la tenue de Liam m'avait excité toute la soirée et la mienne avait dû faire de même sur lui. On se sauta dessus et après de chauds préliminaires on se sodomisa à tour de rôle !
Puis on s’endormit épuisé.
C'est Liam qui me réveilla en me faisant une fellation. Qui se transforma vite en 69. Puis on alla se doucher et je n'enfilais qu'un short de bain pour descendre.
Tout le monde était déjà autour de la table et avait commencé le brunch. Mon oncle et ma tante ainsi que les parents de Liam étaient allés chez des amis communs à une soirée.
Mine de rien, j'avais faim, très faim. Et c'était bon.
Pour le dessert la mère de Liam apporta des glaces ! mon pêché mignon ! Puis le père de Liam nous fit gouter la gnole du père de Jeanne.

- Wow ! Elle arrache !

Jeanne se leva et revint avec un plateau sur lequel il y avait des cadeaux bien emballés.
Elle en donna un à Méli et un autre à Gaële. Puis un, un peu plus gros, à Tony et à Mika.
Le mien et celui de Liam étaient plutôt plats, du style enveloppes.

- Vous pouvez les ouvrir, c'est la paye pour les deux semaines.
Les filles ouvrirent leurs boites. et en sortirent une magnifique bague chacune ornée d'une grosse pierre de couleur au centre et de petits diamants autour !
Les garçons déballèrent les leurs et ils contenaient des montres de valeur. Tony eut droit à la même que son grand-père avait offert à Liam. Et Mika, lui, eu une Rolex plus courante !
Quand on ouvrit nos ‘enveloppes’ on eut la surprise d'en sortir une clef ! Moi c'était la clef du pic up et Liam celle de la Ford T !

- Mais c'est trop, beaucoup trop, je peux pas accepter !

- Ah, Bé ! ça m'aurait étonné que tu ne râles pas ! C'est comme ça et pas autrement ! Et pour tous les six, je vous ai réservé pour le weekend prochain quelques jours à Las Vegas ! Du vendredi au mardi. Et j'y ajoute aussi une petite enveloppe pour chacun qui en fera ce qu'il voudra.
Le travail que vous avez fait à la ferme est fantastique et les trouvailles dans la remise sont inestimables ! D’ailleurs, Chéri, il faudra qu'on discute de deux ou trois choses ensemble.

On zona le reste de l'après-midi au bord de la piscine. Méli et Mika nous avaient proposé de nous raccompagner à la ferme dès le lundi.
Tony et Gaële étaient partis chez mon oncle et ma tante. Ils avaient prévu d'aller à la plage.
Le lundi on partit sur le coup des dix heures et on mangea en route. On s'arrêta chez Kaleb pour lui dire qu'on était là. Adam et Jimmy étaient partis à la rivière.
Mika et Méli nous déposèrent et repartirent assez vite. On alla à la rivière où, en s’approchant, on vit Jimmy qui pleurnichait dans les bras d'Adam qui le berçait. Il finit par s’endormir.
On se montra, enfin. Il nous fit un sourire triste. On parla à voix basse.

- Il languit de ses parents, ça commence à lui peser, si je savais comment faire pour qu'il y retourne, je le ferai volontiers.

- On repart après demain, si tu veux on le ramène chez eux. On utilisera le même moyen que pour les valises.
je crois que c'est la meilleure solution. Tu veux rentrer aussi ?

- Non je reste encore un peu ici, bien que ça se calme pour moi. Les médias ont trouvé quelqu'un d'autre à pourrir, une histoire finit et une autre commence…

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Ah, les choses semblent s'arranger pour "Tonton Adam". Il voudrait essayer de retrouver ses pénates à "Notre-Dame des Anges", me semble-t-il. Mais ce serait, je présume, pour s'en aller retrouver "SON" Kaleb dans sa tranquille campagne pour...un certain temps (Comme le fut du canon de Fernand Reynaud). Jimmy doit sans doute retrouver papa et maman, ce qui est donc  normal : les meilleures choses ont une fin! Quant à nos deux nouveaux héros, pourront-ils revenir en France avec leurs deux véhicules de collection qui ne devraient pas manquer de faire sensation...?

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- Et toi, si ce n'est pas indiscret, ça se passe bien avec Kaleb ?

- Mais Liam, ça ne te regarde pas, c’est la vie d’Adam !

- Quoi Bé, je me renseigne juste ! Par amitié, pas par curiosité !

- Tu en as déjà marre de moi ? Tu veux me remplacer ?

- Rho ! Mais n'importe quoi Bé ! Je t'ai et je te garde !

- Ah ! Tu veux te créer un harem alors !

- Pas vraiment non ! Tu me suffis amplement !

- Ha, ha, ha ! Ne vous disputez pas, avec Kaleb notre relation avance et se construit doucement sur de bonnes bases. Je ne m'étais jamais si bien senti avec quelqu’un. Il a un peu ton caractère Bé, et si j'en crois ce qu'en dit Liam, comme toi, c'est un volcan au lit !

- Mais, qu'est-ce que tu vas raconter toi !

- La vérité, Bé, juste la vérité ! Tout comme Tony et Mika qui sont aussi chauds que nous ! Mais tu sais les filles ne valent pas mieux ! Elles sont aussi coquines et demandeuses que nous.. et pas avare de détails ! Tu n'as qu'à en parler à Tony ou à Mika, si tu ne me crois pas.

- Mais vous êtes de vraies pipelettes !

- Si vous repartez demain, je vais téléphoner à mon frère pour lui dire que vous allez revenir avec Jimmy. Eux aussi le languissent. Et ils vont être contents. Jimmy va me manquer mais Kaleb compensera. Je vais rester ici le temps que l'affaire se tasse complètement. Surtout depuis que mes avocats ont obtenu des sommes faramineuses pour chaque photos qu'il a posté sans mon accord et pareil pour toutes celles publiées dans la presse à sensation ou classique.

Il s'éloigna un peu et appela son frère. Ils discutèrent un moment. Puis il revint vers nous.

- Mon frère est tout heureux de revoir Jimmy. Il m'a dit qu'il n'y avait plus de journalistes devant chez eux. Au fait Bé, Tu sais qu'il y a une cagnotte à ton nom !

- Une cagnotte à mon nom ? ça veut dire quoi ?

- Que tu as des fans sur le net qui ont créé une cagnotte pour te payer des avocats quand tu vas passer en procès pour la plainte que le journaliste a déposé contre toi. ça se passera la semaine prochaine le vendredi à neuf heures.
Il y a déjà quatre des plus grands avocats de Los Angeles qui te défendent bénévolement, parce que ce même journaliste a entaché leur probité. Alors tu n'auras pas besoin de la cagnotte je pense. Il y a plusieurs milliers de dollars dessus.

- Je ne savais pas que ça existait des cagnottes comme ça.

- Bé ! Liam ! Vous êtes là ! COOOOOL !

Jimmy nous sauta dans les bras et nous fit plein de bisous. Puis Adam lui dit :

- Jimmy, demain Bé et Liam rentrent à Los Angeles. J'ai téléphoné à ton papa et il a dit que lui et ta maman te languissent, sans parler de tes nounours, et qu'ils voudraient que tu rentres. Mais la décision ne dépend que de toi. Alors c'est à toi de décider.

- Mais si je m'en vais, il n'y aura personne pour vous aider Kaleb et toi ! Puis, c'est vrai que maman et papa me manquent. Mais, je sais pas… si je rentre, je pourrais revenir vous voir Kaleb et toi ?

- Mais bien sûr Jimmy ! tu sais bien que Kaleb t'aime beaucoup. Et puis, c'est ton tonton aussi maintenant. Tu seras toujours le bienvenu ici.

- Alors d’accord, je veux bien rentrer avec Liam et Bé. Mais je reviendrai parce que Susie va me languir. On va se baigner ?

- Le dernier à l'eau est une poule mouillée !

En quelques secondes, Jimmy quitta son teeshirt et son short et riant, voulu courir le premier vers l’eau. Je le chopais et le mis sur mes épaules comme un sac de patate, du coup on entrait les derniers dans l’eau.

- Bééééééé tu triches ! T'as pas le droit !

- D'accord !

Et je le jetais loin dans l'eau ! Il ressortit sa tête et éclata de rire. Puis, avec un air coquin, il descendit un peu en aval et il ne bougea plus.
Et là, il éclata de rire à nouveau.

- Pourquoi tu ris Jimmy ?

- Je fais pipi dans l'eau ! Et pourtant j’ai mon boxer !

- Rho le bébé qui fait pipi dans sa culotte !

- T'as jamais fait pipi dans l'eau, toi, Bé ?

Pendant qu'il me demandait ça, j'avais reculé au fond d’un trou d’eau et j'avais quitté mon short de bain discrètement.

- Si, ça m'arrive également et là je suis en train de faire pipi aussi !

- Ho le gros bébé, Il fait pipi dans son short !

Et le brandissant au-dessus de ma tête :

- Et non, moi, je l'ai quitté avant !

- Tu vois Tonton Adam, y'a pas que nous qui nous baignons tout nu ! Bé aussi ! Et toi Liam, tu te baignes tout nu aussi ?

- Oui, ça m'est arrivé mais je préfère garder mon maillot pour ne pas attraper de coup de soleil sur mes fesses.

Je remis mon maillot avant de sortir. On se posa à l'ombre parce que le soleil tapait fort.
On fit des ricochets pour s’amuser.

- Là, regardez, il y a un gros poisson.

Je vis un poisson chat rentrer sous une pierre. Souvent à la rivière chez nous avec Tim on avait pêché des truites à la main ! J'allais dans l'eau et j'enfilais la main dans le trou.
Mais putain ! Il était con ce poisson ou quoi ! Il m'avait mordu la main et il ne lâchait pas !
Je réussis à passer le pouce dans une de ses ouïes et le sortis de son trou, enfin je l'apportais jusqu'à la berge.
Ils étaient tous surpris de ma prise. Jimmy le touchait du bout des doigts et le poisson grognait en gigotant. ça le faisait rire.
(https://www.lefigaro.fr/sciences/2011/05...issons.php)

- On va le manger ?

- Pourquoi, tu aimes le poisson ?

- Oui mais pas celui-là ! J'aime mieux celui en carré. Hé, y'a Kaleb qui arrive. Attends avant de le remettre dans l’eau, on va lui montrer.
Kaleb, viens vite ! y'a Bé qui nous a attrapé un tout gros poisson !

- Wow, on va se régaler ce soir ! Vous restez manger avec nous ?

- Si tu le cuisines oui. Comment tu vas le faire ?

- Je vais tirer les filets et je les ferai à la vapeur avec des pommes de terre bouillies vous aimez ?

- Oui, bien sûr. Tu as de l'ail chez toi ?

- Oui, j’en cultive un peu.

- Alors je te ferai gouter une de mes spécialités.

Kaleb se mit en boxer et on retourna se baigner. Avant, pendant que Jimmy ne regardait pas, je cassais la colonne vertébrale du poisson chat pour qu'il ne souffre plus, hors de l’eau.
On resta un grand moment à barboter et on rentra chez Kaleb.
Il s'occupa du poisson pendant que j'épluchais l’ail. Kaleb avait une sorte de pilon et un solide saladier fit office de mortier. Jimmy m'aida à monter l'aïoli en versant l’huile.
Liam et Adam étaient de corvée de patates !
La seule chose à laquelle je ne m'étais pas habitué ici c'était à leur pain, véritable éponge d’aspect en bouche ! Et, évidemment, pas ou très peu de fromage digne de ce nom !
On se régala et tout y passa. Puis on rentra après s'être donné rendez-vous pour neuf heures le lendemain.

On se doucha et on monta dormir. Le lendemain on se leva de bonne heure et après avoir bu un café, on hiverna la maison.
On arriva chez Kaleb qui faisait des gros bisous à un Jimmy en pleurs.

- Jimmy, tu n'es plus un bébé, tu sais bien que je ne pourrais pas aller te voir en laissant les animaux seuls, mais toi tu pourras venir chaque fois que tu le voudras.

- Ben oui je sais, mais je t'aime très beaucoup aussi, tonton Kaleb, tu vas me manquer !

Ils se firent un gros, gros câlin puis on chargea les affaires de Jimmy dans la voiture et après avoir fait des câlins et bisous à Kaleb et à Adam, on partit.
J'étais monté derrière avec lui jusqu'à ce qu'il s'endorme quelques kilomètres plus loin. Et il ne se réveilla qu'une fois arrivés dans le parking souterrain où on avait rendez-vous avec ses parents.

- On est arrivé ?

- Oui, regarde qui est là.

Il tourna la tête, suivant la direction de mon doigt et vit ses parents. Il quitta sa ceinture et courut vers eux. Leurs retrouvailles furent très émouvantes, pleines de tendresse et d’amour.
On se sépara et on rentra.
On ne fit pas grand-chose de spécial le reste de la semaine et le jeudi on était prêt pour Las Vegas !
Sa mère avait fait les choses en grand !
On y alla en avion et un mini bus de l'hôtel nous attendait à l’arrivée.

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Quand je parle d'un mini bus venu nous chercher, c'était en fait une longue limousine qui nous conduisit au Waldorf Astoria Las Vegas !!!
On nous conduisit dans une suite qui contenait quatre chambres avec salle de bain privative, un grand salon et un balcon.
Le groom nous indiqua nos chambres respectives et à chaque fois il recevait un pourboire !
ça aussi ça m'avait surpris aux USA ! Les "tips" à gogos ! Mais bon, c'était la tradition !
On défit nos valises et on décida de prendre un bus touristique qui nous fit découvrir les endroits les plus célèbres de La ville .
On rentra assez tard et on se doucha et après s'être "bien habillé", on descendit au restaurant et de là au casino.
Jeanne nous avait donné 1000 $ chacun, pour nos faux frais comme elle avait dit.
Avec Liam on fit le tour des jeux. Il m'expliquait les règles. Les gens qui jouaient dépensaient des fortunes !
Normalement Tony et Gaële n'auraient pas du pouvoir jouer, mais le casino n'était pas très regardant sur l'âge de ses joueurs surtout s'ils perdaient !
Une autre chose qui me frappa c'est le bruit ! Entre la musique des machines à sous, des gens qui criaient quand ils gagnaient ou perdaient, plus le brouhaha ambiant ! ça faisait trop de vacarme pour moi !
Et toute cette foule qui m'oppressait ! Liam vit que je n'étais pas bien.

- Tu veux qu'on remonte ou on va faire un tour dehors et marcher un peu ?

- ça me dirait bien de prendre l’air, on a été enfermé dans le bus tout le jour, viens on va marcher un peu.

On marcha un peu plus d'une heure avant de rentrer. On monta dans notre suite et après une bonne douche réparatrice on exprima physiquement notre amour avant de nous endormir.
C'est le lever de soleil qui me réveilla. Je m'habillais silencieusement et j'allais courir. Je croisais d’autres joggeurs matinaux et, dans cette ville de contraste, des gens en smoking qui finissaient leur nuit de débauche.
Il faisait déjà chaud de bon matin.
C'est vrai que Las Vegas est située dans un désert ! Je rentrais , Liam dormait encore. Je prenais ma douche en tournant le dos à la porte. Je me lavais les pieds et j'étais penché quand je sentis une raideur coulisser entre mes fesses. Loin de me relever je frictionnais mes pieds avec plus de soins encore.
Un premier doigt fureteur trouva mon entrée secrète, qu’il avait déjà sollicitée la veille au soir et, celle-ci, céda vite au savoir-faire des doigts de Liam. Ses phalanges furent vite remplacé par son sexe.
Je me redressais et je me cambrais bien. Je sentais des frissons de plaisir qui remontaient tout au long de ma colonne vertébrale. Je commençais à gémir et Liam avait accéléré son rythme. Maintenant son pubis tapait fort sur mes fesses et dans un ultime râle de plaisir il se déversa en moi.
Il m'embrassa dans le cou et se releva. Il se positionna comme je l'étais mais je le redressais et le retournais, il s'agenouilla devant moi et commença à me sucer.
Il profita que mes fesses étaient bien lubrifiées par sa semence pour m’enfiler directement deux doigts et il joua avec ma prostate.
Avec un tel traitement je ne résistais pas longtemps. Il avala tout en me faisant un grand sourire.
On se doucha, normalement cette fois et on s’habilla. On aurait pu sonner le service d'étage pour avoir notre petit déjeuner mais on préféra aller en ville, trouver un petit truc sympa et plus typique.
On marchait déjà depuis un petit moment quand je trouvais un billet de 5 $ sur le trottoir.
Liam sourit en me voyant le ramasser.

- Tu as de la chance Bé ! Bon après c'est que 5 $ !

Plus loin, assis sur le trottoir il y avait un homme qui avait devant lui une pancarte. Elle me fit rire. Elle disait :
"Donnez-moi une pièce et on partage les gains"
Je lui tendis le billet de 5 $. On repartait quand il nous rappela.

- Attendez, comme ça vous verrez si je gagne ou pas.

On fit demi-tour et il était déjà devant une machine à sous.

- Pourquoi tu lui as donné le billet que tu as trouvé ?

- Chez nous il y a un dicton qui dit "argent trouvé, faut pas le garder, ça porte malheur" !
Alors je le lui ai donné.

Pendant notre discussion, le gars à qui j'avais donné le billet jouait frénétiquement.
Il se tourna vers nous et dit :

- Last chance !

Et il appuya sur un bouton. Tout d'un coup la machine se mit à clignoter. Le mec et Liam se mirent à hurler de joie !

- Vous avez gagné le jack pot, Bé ! 10 000 $

Le mec vint vers moi et me prit dans ses bras et me tapa le dos.

- On a gagné mec ! on a gagné !

Le gérant tirait une drôle de gueule et le mec se montra honnête en parole, il me donna une liasse de 50 billets de 100 $ et en plus il nous invita à prendre le petit déjeuner !
Je voulus payer notre part mais il insista.
Un téléphone sonna, le gars sortit pour répondre. Liam en profita pour me dire :

- Ce mec, il y a quelque chose qui va pas avec lui ! Son look est très modeste mais son parfum coute un bras et le téléphone qu’il utilise c'est le dernier modèle d 'iPhone qui vaut une fortune !

Il ne put en dire plus car celui-ci revenait.
Le mec nous donna la carte d'une boite de nuit au dos de laquelle il inscrivit « des amis à moi » et il signa.

- Je vous attends ce soir vers minuit, si vous êtes venus avec des amis, emmenez-les avec vous, c'est moi qui régale !

Une limousine arriva à notre niveau et stoppa. Avant de monter dedans le gars se retourna et nous dit :

- Je compte sur vous ! Ne me faites pas faux bon !

Il monta dans la limousine et partit.

- C'était qui ce type ?

- Aucune idée, Bé ! Mais dorénavant quand je trouverai de l’argent, je le donnerais, tu as multiplié ton capital par 1000 en moins d'une heure ! Tu devrais faire financier !

On arrivait à l'hôtel quand Un taxi se gara devant l'entrée, Jeanne et son mari en descendirent.

- Bé, Liam !

- Man, Pa !

On se fit la bise.

- Mais qu'est-ce que vous faites là ?

- Tu ne crois pas qu'on allait vous laisser vous amuser seuls ! Et vous alors, vous avez fait fortune ou vous avez tout perdu ?

- On n'a pas dépensé un cent et Bé c'est fait 5000 $ sans toucher une machine !

Il fallut leur expliquer ce qu'il s'était passé et après s'être fait enregistrer à la réception on monta. Gaële, Tony, Méli et Mika s'étaient fait monter le petit déjeuner.
En voyant leurs parents, Méli et Tony furent aussi surpris, et Tony tout fier secoua une liasse.

- J'ai gagné 300 $. C'est moi le plus fort !

Je sortis la grosse liasse de billets de ma poche et la secouais à mon tour. Je me tournais vers lui et je lui dis :

- Petit joueur, va !

- Putain tu sors ça d'où ? Tu les a gagné quand ?

Il fallut une fois de plus raconter l’histoire.
Pendant que les parents de Liam s'enregistraient à la réception j'avais pris un prospectus pour aller visiter le Grand Canyon.
Départ en hélicoptère, dépose au fond du canyon et excursion en bateau puis barbecue sur une petite ile et retour.
Je demandais à Jeanne :

- Vous rester jusqu'à quand ?

- On repart dimanche soir.

On passa la journée à visiter, à faire les antiquaires et les pawn shop’s. (prêteurs sur gages) Et on en visita un où je reconnaissais les gens. ça passait à la télé en France !
Le soir il fallut se faire beaux ! On mangea au restaurant de l'hôtel puis on assista à la revue et on partit en taxi en boite.
J'allais directement voir les vigiles qui voulurent me refouler mais je leur montrai la carte que le mec nous avait donné, il la retourna, la lut et nous laissa entrer, le ton avait directement changé. Je montrais la carte à un gars qui nous conduisit au carré VIP !
Le mec qui nous avait invité n'était pas là et le mystère s'épaississait de plus en plus sur qui il était !
On alla danser et quand on revint pour souffler, je reçus une claque dans le dos.

- Jeff ! Qu'est-ce que tu fais ici à Vegas ?

Je me retournais et je tombais sur le patron de la boite de Los Angeles. Il était accompagné du fameux gars.

- Comment ça se fait que tu connaisses ce mec toi ?

- C'est de lui dont je t'ai parlé tout à l'heure et toi ?

- C'est aussi de lui dont je t'ai parlé tout à l’heure.

Ils éclatèrent de rire devant leurs réponses respectives.

- Alors c'est toi qui a mis cette pourriture dans une poubelle !

Il leva le bras et presque aussitôt une serveuse arriva avec un magnum de champagne français et des coupes. Je fis l'effort d'en boire un peu. Puis le gars qui n’était autre que le patron de la boite me demanda de lui faire la démonstration avec un gars qu'il appela.
Je le fis et tout le monde m’applaudit.
Puis les deux boss repartirent et on finit la soirée tranquillement.

On se leva sur le coup de midi et il y avait un petit mot des parents :

« On est au casino. »

On "bruncha" et on descendit les rejoindre. Tony joua et perdit les 300 $ qu'il avait gagné deux jours avant. Les filles étaient parties faire des trucs de filles ! C'est à dire du shopping !
Liam s'essaya au black jack et il perdit, puis gagna, reperdit, regagna et bilan de l'histoire il était perdant de 200 $ en une heure !

Jeanne et son mari n'étaient pas mieux loti ! Heureusement que l'heure de leur avion approchait parce que les pertes commençaient à s'accumuler ! Mais ça les faisait rire. Ils n’avaient pas atteint le plafond qu’ils s’étaient autorisé !
Dans l'après-midi, j'étais allé réserver pour nous six la visite du Grand Canyon. ça m'avait couté un bras, presque 2000 $ !
Ce soir-là, lors du repas je leur en fis la surprise. On ne sortit pas du coup. Mais on en profita avec Liam pour faire longuement et tendrement l’amour.
La visite du Grand Canyon nous émerveilla. Le soir quand on rentra, on était crevés !
On se coucha de bonne heure et on se leva tard.
On fit nos bagages, on mangea un bout puis la limousine nous raccompagna à l'aéroport et on regagna Los Angeles.

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