22-05-2022, 04:04 PM
Elle n'avait sorti qu'une infime partie de ce qui était prévu et quand elle apporta le gâteau, enfin un des gâteaux, le plus petit, il était énorme !
On chanta "happy birthday" bien sûr et avec Liam on s'éclipsa pour aller chercher ses cadeaux dans sa voiture. Ses parents et son oncle firent de même.
Ses parents lui avaient offert un vélo de cross toutes options. Son oncle l'équipement qui allait avec. Et quand il ouvrit les nôtres il avait les yeux qui lui sortaient de la tête !
- Merci, comme ça j'ai toute la famille d’ours blanc !
- Et plus de place pour dormir dans ton lit si tu les y mets tous !
On était gavés. On discutait tranquillement en buvant le café. Jimmy s'était calé contre la maman ours et s'était endormi. Son père le prit délicatement dans ses bras et monta le coucher. La mère regardant tout ce qui restait à manger :
- Si c'est pas dommage toute cette nourriture qui va se gaspiller !
- Pourquoi vous ne la donnez pas ?
- Mais à qui ?
- Je suppose qu'il doit y avoir des associations de sans-abris qui seraient ravis de pouvoir améliorer l’ordinaire. Ou téléphonez à la paroisse, ils doivent bien avoir aussi des gens qui seraient heureux d'avoir une bonne part de gâteau eux aussi.
- Tu as raison Liam, je vais le faire de suite.
Le père d'Adam nous avait rejoint et son téléphone sonna. Il répondit et mit la télé en route.
Un expert agréé auprès des tribunaux lisait sur mes lèvres ce que je disais et il le faisait mot pour mots.
- Alors voilà ce que ce jeune homme dit : Monsieur je vous demande de sortir de la propriété de nos amis. Puis vous avez la réponse du journaliste qui refuse. Là le monsieur lui demande une nouvelle fois de sortir, et il rajoute : si vous ne sortez pas de votre plein gré c'est moi qui vais vous aider à le faire. je vous laisse apprécier la réponse du journaliste et là le jeune homme lui dit : Je vous laisse une dernière chance de sortir tout seul et le journaliste lui répond vulgairement. Là le jeune homme lui dit : tu l'auras voulu et vous connaissez la suite.
La deuxième fois le jeune homme est plus bref et plus sec. Il lui redemande de sortir poliment et comme le journaliste l'insulte il le sort un peu moins gentiment.
La troisième fois le jeune homme lui dit simplement : tu es dur à comprendre que tu n'es pas le bienvenu ici ; la suite tout le monde la connaît.
- Mais que pensez-vous de ce qu'il a fait ?
- Je n'ai pas à juger les actes de ce jeune homme, ce n'est pas mon domaine d’expertise. Je suis agréé pour lire sur les lèvres des gens ! rien de plus.
Le journaliste montra la capacité que l'expert avait à lire sur les lèvres et il ne se trompa jamais une seule fois.
Puis ce fut au tour d'avocats et de législateurs de parler et il y avait les "pro" jeune homme et les "contre". Il y eut même un juge de la cour suprême qui parla.
- On ne peut rien reprocher à ce jeune homme qui était dans son droit à défendre la propriété de ses amis. Il aurait pu être bien plus violent que ça sans être dans son tort !
- Mais monsieur le juge vous dédaignez le droit à l'information et à la vérité si vous acceptez de telles façons de faire vis à vis de la presse !
- De quelle presse parlez-vous ? De la presse à sensation qui s'occupe de l'histoire privée d'un couple. Vous pensez vraiment que les histoires de fesses des gens c'est de l'information primordiale et vitale pour le pays ? Si c'est le cas, je ne suis pas d'accord avec vous !
l'écran changea brusquement et, sur les marches d'un poste de police, le con que j'avais jeté à la poubelle sortait en brandissant une feuille.
- ça y est je viens de déposer plainte contre celui qui m'a humilié devant la nation ! Les policiers n'auront qu'à faire leur devoir quand il sortira de la résidence où il se trouve.
Le téléphone du père de Jimmy sonna à nouveau. Il s'éloigna pour répondre.
- C'est une de mes relations qui travaille dans la police. A ta sortie tu vas être arrêté et conduit au poste de police pour interrogatoire.
- Je crois que le mieux pour moi c'est qu'on y aille Liam, plus vite ça sera fait, mieux ce sera. Vous ferez un bisou de notre part à Jimmy en lui expliquant pourquoi on est parti si tôt.
On alla se changer et on partit. Un peu avant le portail je descendis de voiture, le portail s'ouvrit et je sortis en marchant.
Des policiers vinrent à ma rencontre et m'expliquèrent qu'il devaient me menotter, c'était la procédure et en étaient désolé.
Je me laissais faire et ils me conduisirent au poste où m'attendaient une dizaine d'avocats pour me défendre. Des avocats tous bénévoles en plus !
Les policiers m'enlevèrent les menottes qui ne me serraient pas du tout et on alla en salle de réunion pour mon interrogatoire qui dura un bon moment. Liam avait été autorisé à venir aussi à ma demande car si je comprenais bien l'anglais certaines nuances de langage pouvaient m’échapper. Alors quand la question des policiers pouvait porter à confusion il me la traduisait en français et quand je voulais être plus précis dans une de mes réponses je le disais en français et Liam retraduisait.
Mon interrogatoire était fini et les policiers allaient demander à un juge quoi faire de moi.
Un policier accompagné d'un gars entra. Le gars donna à un des avocats une clef USB en lui parlant à l’oreille.
L'avocat demanda à ce que le contenu de la clef soit joint au dossier.
C'était l'enregistrement des caméras de l'entrée de la maison des Smith. Il y avait aussi le son et on entendait tout ce que je disais au mec.
Un assistant du procureur fut appelé, il entra et visionna le contenu de la clef à son tour.
- Jeune homme vous êtes libre, l'état ne retient aucune charge contre vous.
Il fit éteindre les caméras qui filmaient mon interrogatoire. Puis il ajouta :
- Par contre tant que vous êtes là, vous êtes en droit de déposer plainte à votre tour contre ce monsieur.
Il énuméra les motifs de plaintes qu'il avait relevé, certains étaient tirés par les cheveux mais ça pourrait passer, les policiers présents en donnèrent d'autres et tous les avocats présents en rajoutèrent.
On fit ça dans les règles ! Si lui n'avait qu'une page en sortant j'en avais au moins cinq de plus. Et un avocat spécialisé dans ce genre d'affaire fut coopté par ses pairs pour suivre mon affaire. On réclamerait un million de dommages et intérêts ! Plus un mea culpa et des excuses publiques.
- Libre ! Il ressort libre ! C'est une parodie de justice !
Vous l'aurez deviné c'est le gars que j'avais mis dans la poubelle qui criait ça sous l'œil de plusieurs caméras qui filmaient la scène. Mais il n'était pas venu seul. Il y avait deux gros malabar avec lui. Je m'approchais de la voiture de Liam mais il s'interposa entre la portière et moi. Très poliment, mon avocat sur mes talons, je lui demandais de me laisser passer. Il me répondit qu'il était bien où il était. Je fis le tour pour grimper côté conducteur mais il me précéda. Je passais par-dessus le toit de la voiture de Liam et j'ouvris la porte. Il se précipita pour la refermer d'un coup de pied. Je n'eus que le temps d'enlever ma main pour ne pas avoir les doigts coincés.
Je me retournais vers mon avocat et lui demandais :
- Il y a agression là ou pas ?
- Oui agression et harcèlement aussi. Vous êtes en droit de vous défendre.
Je m'approchais de lui et lui redemandais de me laisser monter dans la voiture et que s'il ne me laissait pas faire il allait finir dans une poubelle une fois de plus.
Un de ses gardes du corps me ceintura.
L'autre s'en prit à Liam. Avant que les policiers ne puissent intervenir je m'étais débarrassé du mien et je fonçais défendre Liam qui me cria "derrière toi fais gaffe".
L'autre garde du corps s'était relevé et me fonçait dessus. je le stoppais net d'un coup de pied retourné qui le sécha.
Entre temps les policiers étaient intervenus et Liam était libre et le garde du corps menotté !
On retourna au poste et la plainte contre le journaliste – y compris les gardes du corps - passa de six à huit feuilles et mon avocat monta les dommages et intérêts à cinq millions !
Ensuite on put partir ! Les journalistes avaient disparu !
On rentra enfin !
Mon oncle et ma tante étaient chez les parents de Liam ! Et c'était pas pour m'engueuler mais me réconforter.
- Tu sais Bé, il y a beaucoup de monde qui te soutient et tous se demandent pourquoi tu ne lui a pas cassé la gueule ! Mais tu as bien fait de rester plus ou moins Zen comme tu l'as fait ! Ah, encore un truc, avec le lancer que tu as fait sur le drone, c'est au baseball que tu aurais dû jouer et pas au foot !
On mangea tous ensemble puis mon oncle et ma tante partirent. On alla se coucher et on se fit des câlins mais on n'avait pas gout à aller plus loin ce soir.
Le réveil nous tira du lit et c'est encore endormit que certains montèrent en voiture.
On ne fit pas de pause en route et deux bonnes heures après on stoppa devant une vieille ferme, perdue au milieu de nulle part, qui avait connu de meilleurs jours.
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On chanta "happy birthday" bien sûr et avec Liam on s'éclipsa pour aller chercher ses cadeaux dans sa voiture. Ses parents et son oncle firent de même.
Ses parents lui avaient offert un vélo de cross toutes options. Son oncle l'équipement qui allait avec. Et quand il ouvrit les nôtres il avait les yeux qui lui sortaient de la tête !
- Merci, comme ça j'ai toute la famille d’ours blanc !
- Et plus de place pour dormir dans ton lit si tu les y mets tous !
On était gavés. On discutait tranquillement en buvant le café. Jimmy s'était calé contre la maman ours et s'était endormi. Son père le prit délicatement dans ses bras et monta le coucher. La mère regardant tout ce qui restait à manger :
- Si c'est pas dommage toute cette nourriture qui va se gaspiller !
- Pourquoi vous ne la donnez pas ?
- Mais à qui ?
- Je suppose qu'il doit y avoir des associations de sans-abris qui seraient ravis de pouvoir améliorer l’ordinaire. Ou téléphonez à la paroisse, ils doivent bien avoir aussi des gens qui seraient heureux d'avoir une bonne part de gâteau eux aussi.
- Tu as raison Liam, je vais le faire de suite.
Le père d'Adam nous avait rejoint et son téléphone sonna. Il répondit et mit la télé en route.
Un expert agréé auprès des tribunaux lisait sur mes lèvres ce que je disais et il le faisait mot pour mots.
- Alors voilà ce que ce jeune homme dit : Monsieur je vous demande de sortir de la propriété de nos amis. Puis vous avez la réponse du journaliste qui refuse. Là le monsieur lui demande une nouvelle fois de sortir, et il rajoute : si vous ne sortez pas de votre plein gré c'est moi qui vais vous aider à le faire. je vous laisse apprécier la réponse du journaliste et là le jeune homme lui dit : Je vous laisse une dernière chance de sortir tout seul et le journaliste lui répond vulgairement. Là le jeune homme lui dit : tu l'auras voulu et vous connaissez la suite.
La deuxième fois le jeune homme est plus bref et plus sec. Il lui redemande de sortir poliment et comme le journaliste l'insulte il le sort un peu moins gentiment.
La troisième fois le jeune homme lui dit simplement : tu es dur à comprendre que tu n'es pas le bienvenu ici ; la suite tout le monde la connaît.
- Mais que pensez-vous de ce qu'il a fait ?
- Je n'ai pas à juger les actes de ce jeune homme, ce n'est pas mon domaine d’expertise. Je suis agréé pour lire sur les lèvres des gens ! rien de plus.
Le journaliste montra la capacité que l'expert avait à lire sur les lèvres et il ne se trompa jamais une seule fois.
Puis ce fut au tour d'avocats et de législateurs de parler et il y avait les "pro" jeune homme et les "contre". Il y eut même un juge de la cour suprême qui parla.
- On ne peut rien reprocher à ce jeune homme qui était dans son droit à défendre la propriété de ses amis. Il aurait pu être bien plus violent que ça sans être dans son tort !
- Mais monsieur le juge vous dédaignez le droit à l'information et à la vérité si vous acceptez de telles façons de faire vis à vis de la presse !
- De quelle presse parlez-vous ? De la presse à sensation qui s'occupe de l'histoire privée d'un couple. Vous pensez vraiment que les histoires de fesses des gens c'est de l'information primordiale et vitale pour le pays ? Si c'est le cas, je ne suis pas d'accord avec vous !
l'écran changea brusquement et, sur les marches d'un poste de police, le con que j'avais jeté à la poubelle sortait en brandissant une feuille.
- ça y est je viens de déposer plainte contre celui qui m'a humilié devant la nation ! Les policiers n'auront qu'à faire leur devoir quand il sortira de la résidence où il se trouve.
Le téléphone du père de Jimmy sonna à nouveau. Il s'éloigna pour répondre.
- C'est une de mes relations qui travaille dans la police. A ta sortie tu vas être arrêté et conduit au poste de police pour interrogatoire.
- Je crois que le mieux pour moi c'est qu'on y aille Liam, plus vite ça sera fait, mieux ce sera. Vous ferez un bisou de notre part à Jimmy en lui expliquant pourquoi on est parti si tôt.
On alla se changer et on partit. Un peu avant le portail je descendis de voiture, le portail s'ouvrit et je sortis en marchant.
Des policiers vinrent à ma rencontre et m'expliquèrent qu'il devaient me menotter, c'était la procédure et en étaient désolé.
Je me laissais faire et ils me conduisirent au poste où m'attendaient une dizaine d'avocats pour me défendre. Des avocats tous bénévoles en plus !
Les policiers m'enlevèrent les menottes qui ne me serraient pas du tout et on alla en salle de réunion pour mon interrogatoire qui dura un bon moment. Liam avait été autorisé à venir aussi à ma demande car si je comprenais bien l'anglais certaines nuances de langage pouvaient m’échapper. Alors quand la question des policiers pouvait porter à confusion il me la traduisait en français et quand je voulais être plus précis dans une de mes réponses je le disais en français et Liam retraduisait.
Mon interrogatoire était fini et les policiers allaient demander à un juge quoi faire de moi.
Un policier accompagné d'un gars entra. Le gars donna à un des avocats une clef USB en lui parlant à l’oreille.
L'avocat demanda à ce que le contenu de la clef soit joint au dossier.
C'était l'enregistrement des caméras de l'entrée de la maison des Smith. Il y avait aussi le son et on entendait tout ce que je disais au mec.
Un assistant du procureur fut appelé, il entra et visionna le contenu de la clef à son tour.
- Jeune homme vous êtes libre, l'état ne retient aucune charge contre vous.
Il fit éteindre les caméras qui filmaient mon interrogatoire. Puis il ajouta :
- Par contre tant que vous êtes là, vous êtes en droit de déposer plainte à votre tour contre ce monsieur.
Il énuméra les motifs de plaintes qu'il avait relevé, certains étaient tirés par les cheveux mais ça pourrait passer, les policiers présents en donnèrent d'autres et tous les avocats présents en rajoutèrent.
On fit ça dans les règles ! Si lui n'avait qu'une page en sortant j'en avais au moins cinq de plus. Et un avocat spécialisé dans ce genre d'affaire fut coopté par ses pairs pour suivre mon affaire. On réclamerait un million de dommages et intérêts ! Plus un mea culpa et des excuses publiques.
- Libre ! Il ressort libre ! C'est une parodie de justice !
Vous l'aurez deviné c'est le gars que j'avais mis dans la poubelle qui criait ça sous l'œil de plusieurs caméras qui filmaient la scène. Mais il n'était pas venu seul. Il y avait deux gros malabar avec lui. Je m'approchais de la voiture de Liam mais il s'interposa entre la portière et moi. Très poliment, mon avocat sur mes talons, je lui demandais de me laisser passer. Il me répondit qu'il était bien où il était. Je fis le tour pour grimper côté conducteur mais il me précéda. Je passais par-dessus le toit de la voiture de Liam et j'ouvris la porte. Il se précipita pour la refermer d'un coup de pied. Je n'eus que le temps d'enlever ma main pour ne pas avoir les doigts coincés.
Je me retournais vers mon avocat et lui demandais :
- Il y a agression là ou pas ?
- Oui agression et harcèlement aussi. Vous êtes en droit de vous défendre.
Je m'approchais de lui et lui redemandais de me laisser monter dans la voiture et que s'il ne me laissait pas faire il allait finir dans une poubelle une fois de plus.
Un de ses gardes du corps me ceintura.
L'autre s'en prit à Liam. Avant que les policiers ne puissent intervenir je m'étais débarrassé du mien et je fonçais défendre Liam qui me cria "derrière toi fais gaffe".
L'autre garde du corps s'était relevé et me fonçait dessus. je le stoppais net d'un coup de pied retourné qui le sécha.
Entre temps les policiers étaient intervenus et Liam était libre et le garde du corps menotté !
On retourna au poste et la plainte contre le journaliste – y compris les gardes du corps - passa de six à huit feuilles et mon avocat monta les dommages et intérêts à cinq millions !
Ensuite on put partir ! Les journalistes avaient disparu !
On rentra enfin !
Mon oncle et ma tante étaient chez les parents de Liam ! Et c'était pas pour m'engueuler mais me réconforter.
- Tu sais Bé, il y a beaucoup de monde qui te soutient et tous se demandent pourquoi tu ne lui a pas cassé la gueule ! Mais tu as bien fait de rester plus ou moins Zen comme tu l'as fait ! Ah, encore un truc, avec le lancer que tu as fait sur le drone, c'est au baseball que tu aurais dû jouer et pas au foot !
On mangea tous ensemble puis mon oncle et ma tante partirent. On alla se coucher et on se fit des câlins mais on n'avait pas gout à aller plus loin ce soir.
Le réveil nous tira du lit et c'est encore endormit que certains montèrent en voiture.
On ne fit pas de pause en route et deux bonnes heures après on stoppa devant une vieille ferme, perdue au milieu de nulle part, qui avait connu de meilleurs jours.
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