Bonjour à toutes et à tous .
J'avais commencé sur Docti un texte ''Bébé'' .
Suite à leur changement de politique je l'avais arrêté et depuis , à part quelques textes dans "à chacun son histoire", je n'ai plus écrit officiellement on dira .
Pour rappel Bébé est l'histoire d'un garçon du sud de la France . Il y a dans le texte des scènes sexuelles hétéro , bisexuelles mais surtout homosexuelles . Je préfère en avertir les lecteurs .
J'espère qu'il vous plaira autant que les autres .
Je lance aussi une bouteille à la mer suite à diverses avaries informatiques d'abord le disque dur de mon ordi qui me lâche et une clef USB qui passe à la machine à laver . Je recherche les anciens textes que j'avais posté sur Docti . Si quelqu'un a ça dans ses archives je suis preneur .
merci et bonne lecture .
Bébé
Le récit se situe de nos jours sans tenir compte du confinement. Elle aurait pu se passer avant ou après quand tout sera rentré dans "l'ordre". Dans tous les cas le covid n’en fait pas partie !
L'histoire se déroule dans les Alpilles. Pour les nordistes, c'est une petite chaine de montagnes dont les Baux de Provence est la ville principale. C'est un peu au nord de la ville d’Arles.
Bébé et Timéo attendent le car qui va les conduire pour la dernière fois au lycée d’Arles. C'est enfin les vacances ! Vacances qu'ils vont passer en grosse partie dans leur petit hameau, d'une quinzaine d’âmes, perdu au milieu de nulle part.
Bébé et Timéo se connaissent depuis toujours. Ils sont les deux seuls ados de ce trou perdu où leurs familles vivent depuis des générations.
Timéo, dit aussi Tim mais aussi Titou est un garçon de 18 ans depuis peu. Du haut de son mètre quatre-vingt, de son corps fin mais musclé, de ses cheveux blonds en bataille et de ses yeux pervenche il serait le tombeur de ces dames, s'il y en avait !
Enfin, si il y en avait au hameau mais à part sa mère et celle de Bébé la plus jeune doit avoir facilement 70 ans passés !
Bébé, dit Bé mais aussi Jeff (prononcez d’Jef) de son vrai prénom Jean-François allait avoir 18 ans dans quelques jours.
Pourquoi Bébé me direz-vous ? C'est tout simple, quand il est né son frère ainé avait dix ans et sa sœur sept. Du coup ils l'avaient appelé Bébé et ça lui était resté.
Bébé c'était un peu un melting-pot de l’Europe, un condensé des gènes de la population européenne. Son arrière-grand-père était né d'un père polonais et d'une mère russe et il avait épousé en France une femme dont la mère était hollandaise et le père belge.
Ils avaient eu trois garçons. Mais le malheur a voulu que le père et les deux ainés meurent dans un accident qui eut lieu dans la mine où ils travaillaient tous les trois. Le grand père de Bébé épousa lui une femme que tout le monde surnommait la bâtarde ou la boche. Elle était née des amours illégitimes d’une française, dont le mari était prisonnier en Allemagne, qui avait cédé aux charmes d'un soldat allemand. Et son père, lui, avait épousé une fille de rapatrié aux origines italo-espagnoles. Tout ça pour dire que ça avait fait de lui un garçon "hors normes". Un beau brun aux yeux vert.
Du haut de son mètre quatre-vingt-quinze et de ses cent kilos de muscles Bébé était vraiment impressionnant !
Et pourtant il n'avait pas toujours été comme ça ! Jusqu'à sa puberté il avait été le petit gros de la classe, celui de qui on se moque tout le temps et Timéo le défendait.
Mais la puberté arriva et il se mit à grandir tellement que ses parents devaient lui acheter des affaires plus grandes deux fois par an !
En plus de sa robuste constitution Bébé avait bien d'autres talents cachés :
Un lui venait de son frère, Antho, qui pratiquait le Karaté. Et dès leur plus jeune âge Tim et lui répétaient les katas que faisaient le grand frère de Bébé. Celui-ci en rigolait et les corrigeait. Si bien que dès qu'ils eurent l'âge de s'inscrire aux cours ils y allèrent.
Le second, lui venait de sa sœur, Audrey, qui faisait de la danse classique. Il l'imitait aussi et il acquit ainsi une souplesse incroyable ! Il arrivait à faire le grand écart sans effort au sol mais aussi droit sur un pied ! Il arrivait à passer ses deux pieds derrière sa tête et à marcher sur les mains ! Son père, se moquant gentiment de lui, disait qu'il finirait dans un cirque.
Et le dernier et pas le moindre était que Bébé avait une intelligence et une mémoire phénoménale ! Sans jamais avoir réellement bossé en cours durant toute sa scolarité, il avait eu le bac avec plus de 20 de moyenne ! Il aurait pu intégrer n'importe quelle grande école mais depuis tout petit il voulait faire infirmier ! Et ce n'est pas que ses parents, son frère ou sa sœur n'aient pas insisté pour qu'il fasse médecine avec les facilités qu'il avait ! Mais il ne changea pas d’avis.
Timéo, lui, avait opté pour un BTS agricole. Il voulait reprendre l'exploitation des terres familiales et passer au bio. Et pour la première fois, depuis une quinzaine d’années, ils ne seraient plus en classe ensemble ! Mais ils avaient réussi à aller dans la même ville pour étudier aussi les familles leur louèrent un petit appartement commun pour qu'ils ne soient pas trop dépaysés car ils remontaient dans le nord, à Valence.
Avec le choix de leurs études, ça faisait la deuxième choses qui les différenciaient, l'autre étant leur sexualité !
Timéo est un hétéro qui fut curieux à l'époque de son adolescence tandis que Bébé est gay même s'il a eu quelques aventures avec des filles, d'abord pour essayer d’être comme tout le monde, et ensuite pour confirmer son choix, après avoir essayé avec des garçons.
Ils n'étaient plus puceaux depuis leurs 15 ans. C’était au moment où ils avaient eu leur brevet des collèges et Antho, qui à l’époque avait quitté la maison, trouvé un boulot et une copine, leur avait proposé de venir deux semaines en vacances avec eux, en camping à la mer. Bien sûr ils avaient accepté et la veille du départ Antho était allé les récupérer au hameau. C'est en cours de route qu'il leur dit :
- Au fait j'ai zappé un truc pour le camping. On a réservé au Cap d’Agde.
- C'est cool, mais il est loin de la mer ?
- Non, pas du tout, le truc que j'ai oublié de vous dire que c'est un camping naturiste.
- Tu veux dire qu'il va falloir qu'on se balade la queue à l'air tout le temps ?
- Oui c'est ça.
- Mais… mais, si on bande, on fait comment nous ?
- Vous serez pas les premiers ados à bander et les gens feront ceux qui ne voient pas ! Vous verrez, c'est super !
- Pff ! Je voudrais bien t'y voir toi !
- Mais tu m'y verras Bé ! Et, à poil, comme vous en prime ! Ma copine aussi ! Puis je suppose que de vous voir à poil tous les deux ça doit pas vous déranger, ça a dû arriver plusieurs fois, à la rivière où aux douches après les cours de karaté.
- Oui mais c'est pas pareil, là, y'aura des gens qu'on connaît pas !
- Justement qu'est-ce que tu t'en fous des gens que tu ne connais pas ? Et puis beaux gosses comme vous êtes je suis sûr que vous allez pécho direct le premier jour !
- Non mais de quoi tu te mêles toi !
- Ho ça va les petits puceaux ! Vous verrez, on en rediscutera quand vous aurez trempé le biscuit !
- Tu en sais quoi toi d'abord si on est puceau ou pas ?
- Laisse tomber Bé, oui on est encore puceau ! Tu crois vraiment qu'on pourra pécho ?
- Tim, si deux beaux gosses comme vous ne se font pas alpaguer dès le premier soir, c'est que les filles du camping sont toutes lesbiennes ou aveugles !
On éclata de rire à sa comparaison. Il nous décrivit le camping où ils étaient allé la première fois en mai et c'est vrai que ça avait l'air sympa. On verra bien !
Le soir on mangea des pizzas et on se coucha de bonne heure. On dormit sur le clic-clac du salon et c'est un Antho en boxer et se marrant comme un bossu qui nous réveilla.
- Debout les gosses ! ça promet au camping !
- Hein ? Quoi ? De quoi tu parles ?
- De vos érections matinales voyons ! Allez, à la douche pendant que le café passe et on y va.
On alla jusqu'à la douche avec nos queues raides dans nos boxers quand la porte s'ouvrit sur la copine d'Antho à poil qui se séchait la tête !
On rougit et on réussit à marmonner un "bonjour"
- Allez vite vous doucher à l'eau froide car si vous rougissez un peu plus vous allez prendre feu ! Je plaisante, vous vous y ferez vite, vous verrez et ça passera.
On alla dans la salle de bain et on se doucha vite fait ensemble dans la douche italienne.
Mon frère entra alors qu'on en sortait et pendant qu'on se séchait il quitta son boxer et entra dans la douche à son tour.
- Au fait au camping on a loué une grande tente, Il y a deux chambres, de quoi cuisiner une espèce de salon mais pour les sanitaires et les douches il faut aller au bloc sanitaire.
On but le café, puis on ferma la maison après avoir chargé les sacs et quelques provisions dans le coffre.
Mon frère prit le volant et on partit. On devait avoir fait une dizaine de kilomètres que Tim et moi on s’endormit. C'est la voiture qui stoppait qui nous réveilla.
Encore à moitié endormis Tim demanda :
- ça y est on est arrivé ?
Antho et sa copine éclatèrent de rire.
- Non, on a fait un peu plus de la moitié du chemin, mais là, on va se boire un café vous nous accompagnez ?
- ça tombe bien j'ai envie de pisser. Pas toi Tim ?
- Si aussi. On vous rejoint aux machines.
- Vous faites vraiment tout ensemble, tous les deux !
- Oui même ça, ça nous arrive de le faire ensemble !
On s'installa aux urinoirs, deux places côte à côte bien sûr et on commença à pisser. Un jeune de notre âge vint se mettre à côté de moi et dégrafa sa ceinture, déboutonna son bermuda et sortit sa queue qui, comme la nôtre le matin au réveil, avait une forte propension à relever la tête.
Justement Tim me disait :
- Fait chier putain ! J'aime pas pisser debout quand je bande ! ça gicle partout. Tu bandes toi ?
- Bin oui mais y'a pas que nous. Putain fait chier ! j'en fous de partout.
Je me reculais un peu et je réussis ainsi à pisser dans l'urinoir sans m’éclabousser. Tim et mon voisin firent de même. Et on rigola parce que notre voisin recula encore plus et s'amusait à pisser à au moins 50 cm de l’urinoir. On allait faire pareil quand on entendit la porte s'ouvrir et on se recolla vite contre, morts de rire. Le papy qui entra devait bien se demander pourquoi on riait comme ça tous les trois.
On se lava les mains et on alla boire un café avant de repartir. C'est Léa, la copine de mon frangin qui prit le volant.
Deux heures après on arrivait. Ils allèrent faire les démarches administratives et c'est muni d'un plan qu'on trouva notre emplacement.
Il y avait peu de gens à cette heure-là dans les allées, tout le monde devait être à la plage ou encore faire la sieste. Mais le peu de personnes qu'on croisait, était nues !
On arriva à l'emplacement où un mec du staff, petite vingtaine, nous attendait. Il était à poil, évidemment ! On descendit, il nous salua et il fit l'inventaire avec Léa avant de partir.
Mon frère et Léa allèrent vers une chambre et nous vers l’autre.
Mon frère nous cria :
- Les jeunes, quand faut y aller faut y aller ! Allez, maintenant tout le monde à poil !
J'avais commencé sur Docti un texte ''Bébé'' .
Suite à leur changement de politique je l'avais arrêté et depuis , à part quelques textes dans "à chacun son histoire", je n'ai plus écrit officiellement on dira .
Pour rappel Bébé est l'histoire d'un garçon du sud de la France . Il y a dans le texte des scènes sexuelles hétéro , bisexuelles mais surtout homosexuelles . Je préfère en avertir les lecteurs .
J'espère qu'il vous plaira autant que les autres .
Je lance aussi une bouteille à la mer suite à diverses avaries informatiques d'abord le disque dur de mon ordi qui me lâche et une clef USB qui passe à la machine à laver . Je recherche les anciens textes que j'avais posté sur Docti . Si quelqu'un a ça dans ses archives je suis preneur .
merci et bonne lecture .
Bébé
Le récit se situe de nos jours sans tenir compte du confinement. Elle aurait pu se passer avant ou après quand tout sera rentré dans "l'ordre". Dans tous les cas le covid n’en fait pas partie !
L'histoire se déroule dans les Alpilles. Pour les nordistes, c'est une petite chaine de montagnes dont les Baux de Provence est la ville principale. C'est un peu au nord de la ville d’Arles.
Bébé et Timéo attendent le car qui va les conduire pour la dernière fois au lycée d’Arles. C'est enfin les vacances ! Vacances qu'ils vont passer en grosse partie dans leur petit hameau, d'une quinzaine d’âmes, perdu au milieu de nulle part.
Bébé et Timéo se connaissent depuis toujours. Ils sont les deux seuls ados de ce trou perdu où leurs familles vivent depuis des générations.
Timéo, dit aussi Tim mais aussi Titou est un garçon de 18 ans depuis peu. Du haut de son mètre quatre-vingt, de son corps fin mais musclé, de ses cheveux blonds en bataille et de ses yeux pervenche il serait le tombeur de ces dames, s'il y en avait !
Enfin, si il y en avait au hameau mais à part sa mère et celle de Bébé la plus jeune doit avoir facilement 70 ans passés !
Bébé, dit Bé mais aussi Jeff (prononcez d’Jef) de son vrai prénom Jean-François allait avoir 18 ans dans quelques jours.
Pourquoi Bébé me direz-vous ? C'est tout simple, quand il est né son frère ainé avait dix ans et sa sœur sept. Du coup ils l'avaient appelé Bébé et ça lui était resté.
Bébé c'était un peu un melting-pot de l’Europe, un condensé des gènes de la population européenne. Son arrière-grand-père était né d'un père polonais et d'une mère russe et il avait épousé en France une femme dont la mère était hollandaise et le père belge.
Ils avaient eu trois garçons. Mais le malheur a voulu que le père et les deux ainés meurent dans un accident qui eut lieu dans la mine où ils travaillaient tous les trois. Le grand père de Bébé épousa lui une femme que tout le monde surnommait la bâtarde ou la boche. Elle était née des amours illégitimes d’une française, dont le mari était prisonnier en Allemagne, qui avait cédé aux charmes d'un soldat allemand. Et son père, lui, avait épousé une fille de rapatrié aux origines italo-espagnoles. Tout ça pour dire que ça avait fait de lui un garçon "hors normes". Un beau brun aux yeux vert.
Du haut de son mètre quatre-vingt-quinze et de ses cent kilos de muscles Bébé était vraiment impressionnant !
Et pourtant il n'avait pas toujours été comme ça ! Jusqu'à sa puberté il avait été le petit gros de la classe, celui de qui on se moque tout le temps et Timéo le défendait.
Mais la puberté arriva et il se mit à grandir tellement que ses parents devaient lui acheter des affaires plus grandes deux fois par an !
En plus de sa robuste constitution Bébé avait bien d'autres talents cachés :
Un lui venait de son frère, Antho, qui pratiquait le Karaté. Et dès leur plus jeune âge Tim et lui répétaient les katas que faisaient le grand frère de Bébé. Celui-ci en rigolait et les corrigeait. Si bien que dès qu'ils eurent l'âge de s'inscrire aux cours ils y allèrent.
Le second, lui venait de sa sœur, Audrey, qui faisait de la danse classique. Il l'imitait aussi et il acquit ainsi une souplesse incroyable ! Il arrivait à faire le grand écart sans effort au sol mais aussi droit sur un pied ! Il arrivait à passer ses deux pieds derrière sa tête et à marcher sur les mains ! Son père, se moquant gentiment de lui, disait qu'il finirait dans un cirque.
Et le dernier et pas le moindre était que Bébé avait une intelligence et une mémoire phénoménale ! Sans jamais avoir réellement bossé en cours durant toute sa scolarité, il avait eu le bac avec plus de 20 de moyenne ! Il aurait pu intégrer n'importe quelle grande école mais depuis tout petit il voulait faire infirmier ! Et ce n'est pas que ses parents, son frère ou sa sœur n'aient pas insisté pour qu'il fasse médecine avec les facilités qu'il avait ! Mais il ne changea pas d’avis.
Timéo, lui, avait opté pour un BTS agricole. Il voulait reprendre l'exploitation des terres familiales et passer au bio. Et pour la première fois, depuis une quinzaine d’années, ils ne seraient plus en classe ensemble ! Mais ils avaient réussi à aller dans la même ville pour étudier aussi les familles leur louèrent un petit appartement commun pour qu'ils ne soient pas trop dépaysés car ils remontaient dans le nord, à Valence.
Avec le choix de leurs études, ça faisait la deuxième choses qui les différenciaient, l'autre étant leur sexualité !
Timéo est un hétéro qui fut curieux à l'époque de son adolescence tandis que Bébé est gay même s'il a eu quelques aventures avec des filles, d'abord pour essayer d’être comme tout le monde, et ensuite pour confirmer son choix, après avoir essayé avec des garçons.
Ils n'étaient plus puceaux depuis leurs 15 ans. C’était au moment où ils avaient eu leur brevet des collèges et Antho, qui à l’époque avait quitté la maison, trouvé un boulot et une copine, leur avait proposé de venir deux semaines en vacances avec eux, en camping à la mer. Bien sûr ils avaient accepté et la veille du départ Antho était allé les récupérer au hameau. C'est en cours de route qu'il leur dit :
- Au fait j'ai zappé un truc pour le camping. On a réservé au Cap d’Agde.
- C'est cool, mais il est loin de la mer ?
- Non, pas du tout, le truc que j'ai oublié de vous dire que c'est un camping naturiste.
- Tu veux dire qu'il va falloir qu'on se balade la queue à l'air tout le temps ?
- Oui c'est ça.
- Mais… mais, si on bande, on fait comment nous ?
- Vous serez pas les premiers ados à bander et les gens feront ceux qui ne voient pas ! Vous verrez, c'est super !
- Pff ! Je voudrais bien t'y voir toi !
- Mais tu m'y verras Bé ! Et, à poil, comme vous en prime ! Ma copine aussi ! Puis je suppose que de vous voir à poil tous les deux ça doit pas vous déranger, ça a dû arriver plusieurs fois, à la rivière où aux douches après les cours de karaté.
- Oui mais c'est pas pareil, là, y'aura des gens qu'on connaît pas !
- Justement qu'est-ce que tu t'en fous des gens que tu ne connais pas ? Et puis beaux gosses comme vous êtes je suis sûr que vous allez pécho direct le premier jour !
- Non mais de quoi tu te mêles toi !
- Ho ça va les petits puceaux ! Vous verrez, on en rediscutera quand vous aurez trempé le biscuit !
- Tu en sais quoi toi d'abord si on est puceau ou pas ?
- Laisse tomber Bé, oui on est encore puceau ! Tu crois vraiment qu'on pourra pécho ?
- Tim, si deux beaux gosses comme vous ne se font pas alpaguer dès le premier soir, c'est que les filles du camping sont toutes lesbiennes ou aveugles !
On éclata de rire à sa comparaison. Il nous décrivit le camping où ils étaient allé la première fois en mai et c'est vrai que ça avait l'air sympa. On verra bien !
Le soir on mangea des pizzas et on se coucha de bonne heure. On dormit sur le clic-clac du salon et c'est un Antho en boxer et se marrant comme un bossu qui nous réveilla.
- Debout les gosses ! ça promet au camping !
- Hein ? Quoi ? De quoi tu parles ?
- De vos érections matinales voyons ! Allez, à la douche pendant que le café passe et on y va.
On alla jusqu'à la douche avec nos queues raides dans nos boxers quand la porte s'ouvrit sur la copine d'Antho à poil qui se séchait la tête !
On rougit et on réussit à marmonner un "bonjour"
- Allez vite vous doucher à l'eau froide car si vous rougissez un peu plus vous allez prendre feu ! Je plaisante, vous vous y ferez vite, vous verrez et ça passera.
On alla dans la salle de bain et on se doucha vite fait ensemble dans la douche italienne.
Mon frère entra alors qu'on en sortait et pendant qu'on se séchait il quitta son boxer et entra dans la douche à son tour.
- Au fait au camping on a loué une grande tente, Il y a deux chambres, de quoi cuisiner une espèce de salon mais pour les sanitaires et les douches il faut aller au bloc sanitaire.
On but le café, puis on ferma la maison après avoir chargé les sacs et quelques provisions dans le coffre.
Mon frère prit le volant et on partit. On devait avoir fait une dizaine de kilomètres que Tim et moi on s’endormit. C'est la voiture qui stoppait qui nous réveilla.
Encore à moitié endormis Tim demanda :
- ça y est on est arrivé ?
Antho et sa copine éclatèrent de rire.
- Non, on a fait un peu plus de la moitié du chemin, mais là, on va se boire un café vous nous accompagnez ?
- ça tombe bien j'ai envie de pisser. Pas toi Tim ?
- Si aussi. On vous rejoint aux machines.
- Vous faites vraiment tout ensemble, tous les deux !
- Oui même ça, ça nous arrive de le faire ensemble !
On s'installa aux urinoirs, deux places côte à côte bien sûr et on commença à pisser. Un jeune de notre âge vint se mettre à côté de moi et dégrafa sa ceinture, déboutonna son bermuda et sortit sa queue qui, comme la nôtre le matin au réveil, avait une forte propension à relever la tête.
Justement Tim me disait :
- Fait chier putain ! J'aime pas pisser debout quand je bande ! ça gicle partout. Tu bandes toi ?
- Bin oui mais y'a pas que nous. Putain fait chier ! j'en fous de partout.
Je me reculais un peu et je réussis ainsi à pisser dans l'urinoir sans m’éclabousser. Tim et mon voisin firent de même. Et on rigola parce que notre voisin recula encore plus et s'amusait à pisser à au moins 50 cm de l’urinoir. On allait faire pareil quand on entendit la porte s'ouvrir et on se recolla vite contre, morts de rire. Le papy qui entra devait bien se demander pourquoi on riait comme ça tous les trois.
On se lava les mains et on alla boire un café avant de repartir. C'est Léa, la copine de mon frangin qui prit le volant.
Deux heures après on arrivait. Ils allèrent faire les démarches administratives et c'est muni d'un plan qu'on trouva notre emplacement.
Il y avait peu de gens à cette heure-là dans les allées, tout le monde devait être à la plage ou encore faire la sieste. Mais le peu de personnes qu'on croisait, était nues !
On arriva à l'emplacement où un mec du staff, petite vingtaine, nous attendait. Il était à poil, évidemment ! On descendit, il nous salua et il fit l'inventaire avec Léa avant de partir.
Mon frère et Léa allèrent vers une chambre et nous vers l’autre.
Mon frère nous cria :
- Les jeunes, quand faut y aller faut y aller ! Allez, maintenant tout le monde à poil !