08-08-2020, 12:08 PM
2eme ANNEE Septembre : (28 / 70) (Reims) (suite)
A mes dernières paroles, je le sens frissonner une deuxième fois et je ne peux m’empêcher de sourire dans le noir.
Je l’allonge sur le lit au-dessus de la couette et je vérifie déjà qu’il s’est bien mis nu comme je lui avais demandé, le contact de mes doigts sur la peau satinée de sa fesse me confirme que c’est bien le cas.
Je m’allonge alors sur lui en amenant mon visage près du sien et je commence à le picorer de multiples baisers pour finir sur ses lèvres gonflées de sang que je dévore comme une friandise, il commence à gémir doucement pris lui aussi dans les sensations qu’il éprouve et qui lui déclenchent une envie qu’il n’arrive pas et qu’il ne cherche pas à refréner pour me rendre la pareille.
Un long moment passe ainsi à nous bécoter et nous caresser sur tout le corps, mes attouchements sur lui qu’ils soient avec mes lèvres, mon sexe ou mes mains le font se pâmer et geindre de plus en plus fort.
Ma bouche vient se poser partout où il est hyper sensible et sa voix au fur et à mesure de mes investigations sur son corps augmente crescendo.
D’énormes frissons de plaisirs atteignent nos cerveaux et je commence moi aussi à perdre toute notion du temps tant ma libido est forte, de ma gorge sortent des sons feutrés qui font vibrer d’excitation mon Thomas maintenant entièrement en mon pouvoir.
***/***
Frédéric s’éveille, il entend d’étranges bruits dans la chambre mitoyenne où Florian et Thomas ont élu domicile pour la nuit.
Les sons s’amplifient et une étrange chaleur monte au creux de ses reins à entendre ce qui pour lui maintenant ne fait plus aucun doute, les deux garçons sont partis une nouvelle fois à la découverte des plaisirs extrêmes de l’amour et se donnent l’un à l’autre en y prenant un plaisir manifeste.
Frédéric se lève et allume la petite veilleuse sur sa table de nuit et vient coller son oreille contre la cloison de séparation, les gémissements et les râles rauques qui viennent de la chambre des deux garçons lui donnent une irrépressible envie et sa libido s’enclenche de la façon la plus naturelle qui soit pour un homme normalement constitué.
Son sexe prend une dimension des plus glorieuses et son œil s’allume en regardant sa femme dormant toujours à sa place sans se rendre compte de ce qui l’attend car bien sûr Frédéric ne va pas se contenter d’une petite manipulation en solitaire alors qu’Annie resplendissante est à quelques mètres de lui.
Elle doit avoir comme un sixième sens car elle aussi s’éveille, surprise par la lumière qui baigne la chambre elle cherche des yeux son mari et le voit debout avec une énorme protubérance entre les jambes qui la fait sourire.
- Qu’est ce qu’il se passe chéri ?
- (Frédéric à voix basse) Ecoute deux secondes et tu vas comprendre.
Annie se redresse et tend l’oreille, il ne lui faut pas une éternité pour comprendre ce qu’il se passe dans la pièce d’à côté et elle aussi ressent cette envie soudaine d’un petit câlin.
Annie en fixant son mari avec un sourire gourmand.
- C’est communicatif à ce que je vois.
Frédéric en fixant son entrejambe.
- On dirait bien que oui, de les entendre ça me donne des idées Hi ! Hi !
Annie les deux yeux fixés sur la chose en pleine gloire.
- Hum !!! Approche un peu que je vois ça de plus près ?
Frédéric prend une allure à la « Aldo » pour s’approcher d’elle, ce qui excite sa compagne qui le regarde les yeux brillants.
Voyant qu’il fait son petit effet, Frédéric en rajoute et commence à se trémousser des fesses en faisant glisser son slip lentement vers le sol.
Il vient ensuite s’agenouiller sur le lit face à sa femme et commence à lui caresser la poitrine qui durcie aussitôt et c’est avec dextérité qu’il fait sauter l’agrafe et qu’il lui enlève le soutien-gorge dévoilant deux seins bien fermes aux tétons déjà tout érigés.
Les sons dans la chambre d’à côté s’amplifient encore et encore, le couple est maintenant au diapason des deux garçons qui font l’amour et la demi-heure suivante les laisse en sueur après un orgasme peu courant à reprendre leurs souffles.
Enfin les choses se calment de chaque côté de la cloison et les respirations redeviennent régulières, Florian et Thomas après s’être donné un immense plaisir se sont endormis ainsi que Frédéric et Annie et le silence de la nuit reprend ses droits.
***/***
Cinq heures du matin, Aurélien sursaute au bip-bip bip du réveil et met un certain temps avant d’avoir l’esprit suffisamment clair pour se rappeler pourquoi il l’a mis de si bonne heure.
Un sourire illumine son visage et il va secouer son frère avec douceur, Guillaume est plus prompt et se lève aussitôt filant dans un silence absolu dans la chambre de ses deux copains.
Il les voit enlacés nus sur la couette et ne peut s’empêcher de les admirer, comme ce n’est pas le moment de se rincer l’œil, il va les secouer à son tour et les voilà tous quelques minutes à peine après la sonnerie du réveil à préparer la suite de leur projet.
Aurélien rallume son pc pendant que Florian va rechercher le caméscope avec la même maestria que précédemment quand il a été le mettre en place.
Une fois de retour et comme plus tôt dans la soirée, ils transfèrent la cassette dans le disque dur de l’ordinateur.
Aurélien s’occupe du montage et les premières minutes correspondent aux dernières de la précédente bande, montrant Damien dans la pénombre dormant comme un loir, ensuite il recharge la partie se passant dans la chambre de ses parents et arrête la bande pour la repositionner dans la caméra.
Florian repart doucement la remettre à sa place sur l’armoire de Damien qui roupille toujours malgré les liens qui lui entravent les quatre membres, il rallume l’appareil en prenant soin de ne pas être dans le champ de celui-ci et referme la porte sans bruit.
Une fois de retour dans la chambre, ils jettent un œil amusé sur le film qui montre la scène enregistrée dans la chambre des parents.
Aurélien et Guillaume se sentent gênés de regarder leur père et leur mère en plein boum et ils éteignent l’ordinateur après en avoir effacé le fichier ne gardant que celui avec Damien et les siamois.
Chacun regagne son lit en rigolant d’avance de la tête des adultes quand ils vont découvrir que ce sont eux qui se sont fait prendre à leurs propres jeux, les lumières s’éteignent et les garçons repartent pour les quelques heures de sommeil qu’ils leur restent à passer.
2eme ANNEE Septembre : (29 / 70) (Julien) (fin)
Julien après avoir retrouvé son amoureux et passer la nuit de retrouvailles a insisté au réveil pour que Maxime l’accompagne jusque chez ses parents afin de ne pas attendre plus longtemps et leur avouer son amour pour lui.
Maxime n’en mène pas large, l’idée de se retrouver en face de Denis qu’il connaît très bien vu qu’ils ont souvent l’occasion de se rencontrer au CHU et de lui avouer qu’il est en couple avec son fils le stresse à mort.
Ils en ont discuté pendant le petit-déjeuner et il s’est laissé convaincre qu’il ne servait à rien d’attendre et qu’au contraire cela aurait un impact néfaste le jour où ils devront de toute façon le faire.
Malgré tout c’est avec appréhension qu’il entre dans l’appartement des parents de Maxime, ceux-ci sont étonnés de voir arriver leur fils accompagné d’un autre jeune homme alors qu’ils le croyaient au lit.
En effet ils ont remarqué ses affaires en se levant ce matin mais ne se sont pas senti le besoin de vérifier qu’il était bien là, l’évidence leur disant que c’était forcément le cas.
Denis qui bien sûr a reconnu Maxime pense aussitôt qu’il est arrivé quelque chose à son fils pendant la nuit et que celui-ci le raccompagne chez lui après qu’il soit passé aux urgences pour se faire soigner.
- (Denis avec appréhension) Qu’est ce qui se passe ? Tu vas bien « Ju » ?
- (Simone paniquée) Tu as eu un malaise cette nuit ? Tu aurais dû me réveiller !! Qu’est ce qui t’est arrivé ?
Julien surpris car il ne comprend pas leurs réactions.
- Mais rien !! Pourquoi vous vous mettez en panique comme ça ?
Maxime croit comprendre.
- Julien n’a rien, il était avec moi c’est tout.
Denis comprenant son erreur sourit.
- Tant mieux !! J’ai cru un instant que tu avais eu un problème cette nuit, mais dis-moi ? Pourquoi tu es ressorti à une heure pareille ? Tu ne pouvais pas attendre ce matin pour aller voir ton copain ?
Simone qui respire déjà mieux maintenant qu’elle a compris que son garçon n’a rien, prend la parole et interroge son mari.
- Tu as l’air de connaître ce garçon chéri ?
- (Denis en souriant) Bien sûr, c’est Maxime.
- (Simone regarde son fils) Un des amis avec qui tu étais en vacances ?
- Oui m’man !! « Max » fait également parti de l’équipe qui travaille avec Florian.
Simone sourit au jeune homme.
- Ah !! Très bien !! Enchantée de te connaître mon garçon, les amis de mon fils sont toujours les bienvenus dans notre maison.
Denis les yeux plantés dans ceux de son fils.
- Ça ne répond toujours pas à mes questions ?
- Quand je suis rentré cette nuit, je n’arrivais pas à m’endormir alors j’ai eu envie d’aller voir « Maxou » pour lui faire un petit coucou.
- (Denis incrédule) A une heure aussi tardive ? « Max n’a pas dû rentrer avant au moins une heure du matin, il était avec moi au CHU.
- Je sais !! Florian nous a téléphoné dans la voiture pour nous prévenir qu’il avait changé ses plans et qu’’ils venaient à Reims lui et « Thom » pour un truc urgent au sujet d’une vieille dame de ses amis.
Denis écoute son fils d’une oreille, il regarde depuis un moment les yeux de Maxime qui sont fixés d’une étrange façon sur son fils et reconnaît soudainement ce regard pour en avoir vu un plus ou moins identique dans la soirée.
C’était celui que Thomas portait sur Florian pendant que celui-ci opérait Mireille et qui l’avait fait sourire alors, lui démontrant tout l’amour qu’il portait au petit rouquin officiant au-dessous de lui dans le bloc opératoire.
Un long frisson lui parcourt l’échine quand il reporte son regard sur Julien et qu’il voit celui-ci jeter un regard fiévreux sur le jeune infirmier.
Il comprend alors beaucoup de choses et pose ses yeux sur sa femme se demandant comment elle va encaisser ce qu’elle ne va pas tarder à apprendre.
- Tu n’aurais pas quelque chose de spéciale à nous dire par hasard ?
Julien se mord les lèvres en observant son père.
- Qu’est ce qui te fait dire ça p’pa ?
- J’ai vu le même regard que Maxime dans les yeux de Thomas cette nuit quand il regardait Florian.
- Tu as vu « Thom » ? Alors qu’est-ce que tu en penses ? Plutôt surprenant non ?
- J’attends une explication de ta part, nous parlerons de Thomas un peu plus tard si tu le veux bien.
Julien devenant rouge de confusion.
- Tu sais si nous sommes venus ensemble ce matin c’était justement pour vous en parler.
Denis encaissant le coup.
- C’était donc bien ça ? Et toi Maxime ? Depuis que tu es rentré, tu n’aurais pas pu m’en parler ?
Julien ne laissant pas à Maxime le temps de s’expliquer.
- C’était à moi de vous le dire pas à « Maxou »
Simone perdue écoute sans comprendre.
- Mais enfin !! De quoi parlez-vous tous ?
Denis voyant l’embarras de son fils soupire un grand coup avant de répondre à sa femme.
- Dis-toi maman que tu n’auras sans doute jamais de petits enfants mais que tu auras un infirmier à ton service pour t’aider dans tes vieux jours.
- Qu’est-ce que tu racontes ??
- Juste que tu devrais ouvrir les yeux et tu te rendrais vite compte comme moi que ses deux garçons sont ensemble.
Il remarque qu’elle n’a pas encore tout compris et il rajoute d’une voix pleine d’émotion.
- Tu ne vois pas qu’ils s’aiment ??
Il regarde son fils avec le sourire.
- Je te signale quand même que c’était à toi de lui dire tout ça.
- Ah !!! Parce que tu m’en as laissé le temps peut être ?
2eme ANNEE Septembre : (30 / 70) (Nantes)
Les trois garçons sont éclatés de rires sous le regard faussement offusqué de Jean qui se retient avec beaucoup de mal de ne pas rire avec eux, Yvonne arrive sur ces entrefaites et pousse un grand cri de surprise et de joie en voyant Marc.
- Mais regardez donc qui voilà !! Mon petit Marc !! Viens embrasser ta vieille nounou, depuis le temps que je ne t’ai pas vu.
Marc se lève et vient la prendre dans ses bras avec une extrême douceur, le contact de cette brave femme qui l’a élevé lui remet les derniers événements en tête et ses larmes reprennent de plus belle sous l’œil attristé de ses amis.
- Allons !! Qu’est ce qui se passe ? Il ne faut pas te mettre dans des états pareils sinon tu vas me faire pleurer moi aussi. C’est ce que tu veux ?
- (Marc entre deux hoquets) Non nounou !! Tu n’y es pour rien, c’est juste que mes parents viennent de me jeter dehors parce que je leur ai présenté mon ami.
- C’est quoi encore que cette histoire ? Décidément ceux-là ne nous laisseront jamais en paix !!
Jean la fait s’asseoir car il voit bien que sa journée de travail ainsi que ce qu’elle vient d’apprendre lui ont fait perdre beaucoup de son allant, il lui explique ensuite dans les moindres détails l’après-midi que Marc a passé ici et tout ce qui s’est ensuivi.
Yvonne écoute les yeux remplis de tristesse sans émettre un seul son tellement elle est abattue par ce qu’elle apprend.
Quand Jean en arrive aux relations que Marc a avec Aléxie, elle jette un œil encore plus attristé vers son fils.
Aléxie qui ne la quitte pas des yeux depuis tout ce temps sursaute et se tourne vers le garçon qui a les yeux rouges et les joues toutes humides et qui se sentant observé tourne son visage vers lui et esquisse un semblant de sourire en s’essuyant le visage et en reniflant un bon coup.
Yvonne en serrant Marc contre elle.
- Nous serons toujours là pour toi tu le sais bien alors vis ta vie et ne pense plus à eux, ils ont toujours voulu t’imposer leurs choix et jusqu’à maintenant tu as toujours su leur résister alors ce n’est pas aujourd’hui que tu dois craquer.
Elle se relève et va dans sa cuisine où ils entendent bientôt un grand bruit de gamelles que l’on déplace, ils comprennent qu’elle va tenter de guérir son chagrin en cuisinant et ils respectent son besoin de solitude en la laissant tranquille.
- (Jean) Allez !! Haut les cœurs !! Viens avec moi « Marco », je vais te montrer les poulains nés cet été et tu verras, il y en a un qui devrait te plaire.
Marc suit le brave homme. Quand Aléxie voit qu’Arnault s’apprête à en faire autant, il s’avance vers lui et le retient gentiment par la manche.
- Je peux te parler seul à seul une minute ?
- (Arnault surpris) Oui bien sûr !!
- Pas ici !! Tu me montres ta chambre ?
- Heu !! Oui !! Suis-moi !!
Les deux garçons grimpent à l’étage et se retrouvent très vite dans une grande chambre lumineuse peinte en blanc cassé avec d’innombrables photos servant de papier peint.
Pendant qu’Arnault attend ce qu’il a à lui dire, Aléxie fait le tour des photographies et se conforte en les voyant quand à ce qu’il a cru comprendre.
Il se tourne vers le jeune gars et ressent une nouvelle fois tout le charme qu’il dégage, ça le perturbe beaucoup et il doit prendre sur lui-même pour lui poser la question qui lui brûle la langue depuis tout à l’heure.
- Tu l’aimes c’est ça ?
Arnault sursaute surpris par cette question dont il ne s’attendait manifestement pas, son regard capte celui d’Aléxie et pour la première fois l’examine avec intérêt.
Ses cheveux presque blonds (sous l'effet de l'été passé au soleil) en brosse et ses yeux gris qui le fixent intensément le trouble, ce garçon est magnifique pense-t-il et Marc a vraiment de la chance même s’il aurait souhaité que ce soit sur lui Arnault que son cœur se soit arrêté.
- C’est normal tu sais, nous avons été élevés ensemble alors oui c’est sûr que je l’aime beaucoup.
- Pourquoi tu ne veux pas me dire la vérité ? J’ai vu le regard de ta mère sur toi quand Jean lui a parlé de nos sentiments entre moi et Marc, elle avait l’air d’être triste pour toi. En plus toutes ses photos où il n’y a quasiment que vous deux avec les regards que tu poses sur Marc, alors je te repose la question… Tu l’aimes ?
Les yeux noirs d’Arnault deviennent des puits sans fond ce qui donne un long frisson à Aléxie le trouvant ainsi encore plus séduisant.
- Lui ne m’aime pas, du moins pas comme tu penses que je l’aime alors à quoi ça sert que je te réponde ? Tu es fait pour lui, je t’aime déjà aussi beaucoup alors soyons amis et laisse-moi gérer mon cœur.
- Depuis quand ?
Arnault en soupirant car il comprend que le garçon en face de lui n’aura de cesse de tout savoir.
- Depuis toujours je crois !!
- (Aléxie sourit) Ne dis pas de bêtises, tu veux bien ?
Arnault détache enfin son regard de celui d’Aléxie et soupire une seconde fois.
- Bon d’accord puisque tu veux tout savoir, j’aime Marc Antoine depuis que j’ai l’âge de penser à ces choses-là, avant c’était comme mon grand frère et puis un jour j’ai eu un déclic et depuis je suis follement amoureux de lui.
- (Aléxie surpris) Marc Antoine ?
Arnault lui rend son sourire.
- C’est son prénom oui, un peu prétentieux de la part de ses parents de l’avoir prénommé ainsi mais quand tu connaîtras mieux leurs façons de penser, tu comprendras mieux pourquoi ils lui ont donné ce prénom d’empereur romain. Ne t’amuse surtout pas à l’appeler comme ça si tu ne veux pas qu’il te fasse la gueule, il ne le supporte pas tu penses bien.
Aléxie s’approche et le prend par les épaules, il est subitement impressionné par la dureté des muscles qu’il sent rouler sous la peau et le regarde de nouveau intensément.
- Tu ne m’en veux pas ?
Arnault avec un bref sourire.
- De quoi pourrais-je t’en vouloir ? Tu ne savais même pas que j’existais, c’est Marc qui a choisi et si j’avais su qu’il aimait lui aussi les garçons et bien j’aurais moi aussi tenté ma chance. Seulement je l’ai toujours cru hétéro et je n’ai jamais rien essayé de peur de briser notre amitié.
- Tu es malheureux ?
- Oui et non !! Oui parce qu’il n’est pas avec moi et non parce qu’il a trouvé un mec bien.
- (Aléxie ému) Toi aussi tu es un mec bien tu sais, si je n’avais pas connu « Marco » et que je t’avais rencontré et bien je crois bien qu’il aurait pu se passer quelque chose entre nous deux.
- Bah ce n’est pas de chance alors !! Enfin pour moi parce que toi tu as Marc.
- Tu me fais penser à mes amis, Éric était comme toi amoureux de son copain d’enfance et c’est avec son autre copain que Florian s’est mis en couple, il croyait l’avoir perdu et faisait contre mauvaise fortune bon cœur jusqu’à il n’y a pas longtemps où ils en ont parlé tous ensemble et ont décidé d’être plus intimes.
Arnault les yeux remplis d’espoir.
- Et ça a marché ?
- (Aléxie en riant) Oh que oui !! Ils sont en couples mais de temps en temps ils s’éclatent tous les quatre et ça a l’air de beaucoup leur plaire.
- Et tu crois que je... que nous... pourrions...
- Comme pour Éric avec « Flo », il faudra que tu voies ça avec Marc.
- Et toi ?
Aléxie qui lui tient toujours les épaules cherche à percer la noirceur de ses yeux, ce qu’il y voit le fait frissonner et son cœur s’accélère soudainement aussi il le lâche et dans un souffle.
- Je ne crois pas que je serais……
Aléxie voit le visage attentif et les lèvres d’Arnault qui se pincent et sourit, il sait que sa réponse va tout chambouler dans leurs vies.
- …………..contre.
A mes dernières paroles, je le sens frissonner une deuxième fois et je ne peux m’empêcher de sourire dans le noir.
Je l’allonge sur le lit au-dessus de la couette et je vérifie déjà qu’il s’est bien mis nu comme je lui avais demandé, le contact de mes doigts sur la peau satinée de sa fesse me confirme que c’est bien le cas.
Je m’allonge alors sur lui en amenant mon visage près du sien et je commence à le picorer de multiples baisers pour finir sur ses lèvres gonflées de sang que je dévore comme une friandise, il commence à gémir doucement pris lui aussi dans les sensations qu’il éprouve et qui lui déclenchent une envie qu’il n’arrive pas et qu’il ne cherche pas à refréner pour me rendre la pareille.
Un long moment passe ainsi à nous bécoter et nous caresser sur tout le corps, mes attouchements sur lui qu’ils soient avec mes lèvres, mon sexe ou mes mains le font se pâmer et geindre de plus en plus fort.
Ma bouche vient se poser partout où il est hyper sensible et sa voix au fur et à mesure de mes investigations sur son corps augmente crescendo.
D’énormes frissons de plaisirs atteignent nos cerveaux et je commence moi aussi à perdre toute notion du temps tant ma libido est forte, de ma gorge sortent des sons feutrés qui font vibrer d’excitation mon Thomas maintenant entièrement en mon pouvoir.
***/***
Frédéric s’éveille, il entend d’étranges bruits dans la chambre mitoyenne où Florian et Thomas ont élu domicile pour la nuit.
Les sons s’amplifient et une étrange chaleur monte au creux de ses reins à entendre ce qui pour lui maintenant ne fait plus aucun doute, les deux garçons sont partis une nouvelle fois à la découverte des plaisirs extrêmes de l’amour et se donnent l’un à l’autre en y prenant un plaisir manifeste.
Frédéric se lève et allume la petite veilleuse sur sa table de nuit et vient coller son oreille contre la cloison de séparation, les gémissements et les râles rauques qui viennent de la chambre des deux garçons lui donnent une irrépressible envie et sa libido s’enclenche de la façon la plus naturelle qui soit pour un homme normalement constitué.
Son sexe prend une dimension des plus glorieuses et son œil s’allume en regardant sa femme dormant toujours à sa place sans se rendre compte de ce qui l’attend car bien sûr Frédéric ne va pas se contenter d’une petite manipulation en solitaire alors qu’Annie resplendissante est à quelques mètres de lui.
Elle doit avoir comme un sixième sens car elle aussi s’éveille, surprise par la lumière qui baigne la chambre elle cherche des yeux son mari et le voit debout avec une énorme protubérance entre les jambes qui la fait sourire.
- Qu’est ce qu’il se passe chéri ?
- (Frédéric à voix basse) Ecoute deux secondes et tu vas comprendre.
Annie se redresse et tend l’oreille, il ne lui faut pas une éternité pour comprendre ce qu’il se passe dans la pièce d’à côté et elle aussi ressent cette envie soudaine d’un petit câlin.
Annie en fixant son mari avec un sourire gourmand.
- C’est communicatif à ce que je vois.
Frédéric en fixant son entrejambe.
- On dirait bien que oui, de les entendre ça me donne des idées Hi ! Hi !
Annie les deux yeux fixés sur la chose en pleine gloire.
- Hum !!! Approche un peu que je vois ça de plus près ?
Frédéric prend une allure à la « Aldo » pour s’approcher d’elle, ce qui excite sa compagne qui le regarde les yeux brillants.
Voyant qu’il fait son petit effet, Frédéric en rajoute et commence à se trémousser des fesses en faisant glisser son slip lentement vers le sol.
Il vient ensuite s’agenouiller sur le lit face à sa femme et commence à lui caresser la poitrine qui durcie aussitôt et c’est avec dextérité qu’il fait sauter l’agrafe et qu’il lui enlève le soutien-gorge dévoilant deux seins bien fermes aux tétons déjà tout érigés.
Les sons dans la chambre d’à côté s’amplifient encore et encore, le couple est maintenant au diapason des deux garçons qui font l’amour et la demi-heure suivante les laisse en sueur après un orgasme peu courant à reprendre leurs souffles.
Enfin les choses se calment de chaque côté de la cloison et les respirations redeviennent régulières, Florian et Thomas après s’être donné un immense plaisir se sont endormis ainsi que Frédéric et Annie et le silence de la nuit reprend ses droits.
***/***
Cinq heures du matin, Aurélien sursaute au bip-bip bip du réveil et met un certain temps avant d’avoir l’esprit suffisamment clair pour se rappeler pourquoi il l’a mis de si bonne heure.
Un sourire illumine son visage et il va secouer son frère avec douceur, Guillaume est plus prompt et se lève aussitôt filant dans un silence absolu dans la chambre de ses deux copains.
Il les voit enlacés nus sur la couette et ne peut s’empêcher de les admirer, comme ce n’est pas le moment de se rincer l’œil, il va les secouer à son tour et les voilà tous quelques minutes à peine après la sonnerie du réveil à préparer la suite de leur projet.
Aurélien rallume son pc pendant que Florian va rechercher le caméscope avec la même maestria que précédemment quand il a été le mettre en place.
Une fois de retour et comme plus tôt dans la soirée, ils transfèrent la cassette dans le disque dur de l’ordinateur.
Aurélien s’occupe du montage et les premières minutes correspondent aux dernières de la précédente bande, montrant Damien dans la pénombre dormant comme un loir, ensuite il recharge la partie se passant dans la chambre de ses parents et arrête la bande pour la repositionner dans la caméra.
Florian repart doucement la remettre à sa place sur l’armoire de Damien qui roupille toujours malgré les liens qui lui entravent les quatre membres, il rallume l’appareil en prenant soin de ne pas être dans le champ de celui-ci et referme la porte sans bruit.
Une fois de retour dans la chambre, ils jettent un œil amusé sur le film qui montre la scène enregistrée dans la chambre des parents.
Aurélien et Guillaume se sentent gênés de regarder leur père et leur mère en plein boum et ils éteignent l’ordinateur après en avoir effacé le fichier ne gardant que celui avec Damien et les siamois.
Chacun regagne son lit en rigolant d’avance de la tête des adultes quand ils vont découvrir que ce sont eux qui se sont fait prendre à leurs propres jeux, les lumières s’éteignent et les garçons repartent pour les quelques heures de sommeil qu’ils leur restent à passer.
2eme ANNEE Septembre : (29 / 70) (Julien) (fin)
Julien après avoir retrouvé son amoureux et passer la nuit de retrouvailles a insisté au réveil pour que Maxime l’accompagne jusque chez ses parents afin de ne pas attendre plus longtemps et leur avouer son amour pour lui.
Maxime n’en mène pas large, l’idée de se retrouver en face de Denis qu’il connaît très bien vu qu’ils ont souvent l’occasion de se rencontrer au CHU et de lui avouer qu’il est en couple avec son fils le stresse à mort.
Ils en ont discuté pendant le petit-déjeuner et il s’est laissé convaincre qu’il ne servait à rien d’attendre et qu’au contraire cela aurait un impact néfaste le jour où ils devront de toute façon le faire.
Malgré tout c’est avec appréhension qu’il entre dans l’appartement des parents de Maxime, ceux-ci sont étonnés de voir arriver leur fils accompagné d’un autre jeune homme alors qu’ils le croyaient au lit.
En effet ils ont remarqué ses affaires en se levant ce matin mais ne se sont pas senti le besoin de vérifier qu’il était bien là, l’évidence leur disant que c’était forcément le cas.
Denis qui bien sûr a reconnu Maxime pense aussitôt qu’il est arrivé quelque chose à son fils pendant la nuit et que celui-ci le raccompagne chez lui après qu’il soit passé aux urgences pour se faire soigner.
- (Denis avec appréhension) Qu’est ce qui se passe ? Tu vas bien « Ju » ?
- (Simone paniquée) Tu as eu un malaise cette nuit ? Tu aurais dû me réveiller !! Qu’est ce qui t’est arrivé ?
Julien surpris car il ne comprend pas leurs réactions.
- Mais rien !! Pourquoi vous vous mettez en panique comme ça ?
Maxime croit comprendre.
- Julien n’a rien, il était avec moi c’est tout.
Denis comprenant son erreur sourit.
- Tant mieux !! J’ai cru un instant que tu avais eu un problème cette nuit, mais dis-moi ? Pourquoi tu es ressorti à une heure pareille ? Tu ne pouvais pas attendre ce matin pour aller voir ton copain ?
Simone qui respire déjà mieux maintenant qu’elle a compris que son garçon n’a rien, prend la parole et interroge son mari.
- Tu as l’air de connaître ce garçon chéri ?
- (Denis en souriant) Bien sûr, c’est Maxime.
- (Simone regarde son fils) Un des amis avec qui tu étais en vacances ?
- Oui m’man !! « Max » fait également parti de l’équipe qui travaille avec Florian.
Simone sourit au jeune homme.
- Ah !! Très bien !! Enchantée de te connaître mon garçon, les amis de mon fils sont toujours les bienvenus dans notre maison.
Denis les yeux plantés dans ceux de son fils.
- Ça ne répond toujours pas à mes questions ?
- Quand je suis rentré cette nuit, je n’arrivais pas à m’endormir alors j’ai eu envie d’aller voir « Maxou » pour lui faire un petit coucou.
- (Denis incrédule) A une heure aussi tardive ? « Max n’a pas dû rentrer avant au moins une heure du matin, il était avec moi au CHU.
- Je sais !! Florian nous a téléphoné dans la voiture pour nous prévenir qu’il avait changé ses plans et qu’’ils venaient à Reims lui et « Thom » pour un truc urgent au sujet d’une vieille dame de ses amis.
Denis écoute son fils d’une oreille, il regarde depuis un moment les yeux de Maxime qui sont fixés d’une étrange façon sur son fils et reconnaît soudainement ce regard pour en avoir vu un plus ou moins identique dans la soirée.
C’était celui que Thomas portait sur Florian pendant que celui-ci opérait Mireille et qui l’avait fait sourire alors, lui démontrant tout l’amour qu’il portait au petit rouquin officiant au-dessous de lui dans le bloc opératoire.
Un long frisson lui parcourt l’échine quand il reporte son regard sur Julien et qu’il voit celui-ci jeter un regard fiévreux sur le jeune infirmier.
Il comprend alors beaucoup de choses et pose ses yeux sur sa femme se demandant comment elle va encaisser ce qu’elle ne va pas tarder à apprendre.
- Tu n’aurais pas quelque chose de spéciale à nous dire par hasard ?
Julien se mord les lèvres en observant son père.
- Qu’est ce qui te fait dire ça p’pa ?
- J’ai vu le même regard que Maxime dans les yeux de Thomas cette nuit quand il regardait Florian.
- Tu as vu « Thom » ? Alors qu’est-ce que tu en penses ? Plutôt surprenant non ?
- J’attends une explication de ta part, nous parlerons de Thomas un peu plus tard si tu le veux bien.
Julien devenant rouge de confusion.
- Tu sais si nous sommes venus ensemble ce matin c’était justement pour vous en parler.
Denis encaissant le coup.
- C’était donc bien ça ? Et toi Maxime ? Depuis que tu es rentré, tu n’aurais pas pu m’en parler ?
Julien ne laissant pas à Maxime le temps de s’expliquer.
- C’était à moi de vous le dire pas à « Maxou »
Simone perdue écoute sans comprendre.
- Mais enfin !! De quoi parlez-vous tous ?
Denis voyant l’embarras de son fils soupire un grand coup avant de répondre à sa femme.
- Dis-toi maman que tu n’auras sans doute jamais de petits enfants mais que tu auras un infirmier à ton service pour t’aider dans tes vieux jours.
- Qu’est-ce que tu racontes ??
- Juste que tu devrais ouvrir les yeux et tu te rendrais vite compte comme moi que ses deux garçons sont ensemble.
Il remarque qu’elle n’a pas encore tout compris et il rajoute d’une voix pleine d’émotion.
- Tu ne vois pas qu’ils s’aiment ??
Il regarde son fils avec le sourire.
- Je te signale quand même que c’était à toi de lui dire tout ça.
- Ah !!! Parce que tu m’en as laissé le temps peut être ?
2eme ANNEE Septembre : (30 / 70) (Nantes)
Les trois garçons sont éclatés de rires sous le regard faussement offusqué de Jean qui se retient avec beaucoup de mal de ne pas rire avec eux, Yvonne arrive sur ces entrefaites et pousse un grand cri de surprise et de joie en voyant Marc.
- Mais regardez donc qui voilà !! Mon petit Marc !! Viens embrasser ta vieille nounou, depuis le temps que je ne t’ai pas vu.
Marc se lève et vient la prendre dans ses bras avec une extrême douceur, le contact de cette brave femme qui l’a élevé lui remet les derniers événements en tête et ses larmes reprennent de plus belle sous l’œil attristé de ses amis.
- Allons !! Qu’est ce qui se passe ? Il ne faut pas te mettre dans des états pareils sinon tu vas me faire pleurer moi aussi. C’est ce que tu veux ?
- (Marc entre deux hoquets) Non nounou !! Tu n’y es pour rien, c’est juste que mes parents viennent de me jeter dehors parce que je leur ai présenté mon ami.
- C’est quoi encore que cette histoire ? Décidément ceux-là ne nous laisseront jamais en paix !!
Jean la fait s’asseoir car il voit bien que sa journée de travail ainsi que ce qu’elle vient d’apprendre lui ont fait perdre beaucoup de son allant, il lui explique ensuite dans les moindres détails l’après-midi que Marc a passé ici et tout ce qui s’est ensuivi.
Yvonne écoute les yeux remplis de tristesse sans émettre un seul son tellement elle est abattue par ce qu’elle apprend.
Quand Jean en arrive aux relations que Marc a avec Aléxie, elle jette un œil encore plus attristé vers son fils.
Aléxie qui ne la quitte pas des yeux depuis tout ce temps sursaute et se tourne vers le garçon qui a les yeux rouges et les joues toutes humides et qui se sentant observé tourne son visage vers lui et esquisse un semblant de sourire en s’essuyant le visage et en reniflant un bon coup.
Yvonne en serrant Marc contre elle.
- Nous serons toujours là pour toi tu le sais bien alors vis ta vie et ne pense plus à eux, ils ont toujours voulu t’imposer leurs choix et jusqu’à maintenant tu as toujours su leur résister alors ce n’est pas aujourd’hui que tu dois craquer.
Elle se relève et va dans sa cuisine où ils entendent bientôt un grand bruit de gamelles que l’on déplace, ils comprennent qu’elle va tenter de guérir son chagrin en cuisinant et ils respectent son besoin de solitude en la laissant tranquille.
- (Jean) Allez !! Haut les cœurs !! Viens avec moi « Marco », je vais te montrer les poulains nés cet été et tu verras, il y en a un qui devrait te plaire.
Marc suit le brave homme. Quand Aléxie voit qu’Arnault s’apprête à en faire autant, il s’avance vers lui et le retient gentiment par la manche.
- Je peux te parler seul à seul une minute ?
- (Arnault surpris) Oui bien sûr !!
- Pas ici !! Tu me montres ta chambre ?
- Heu !! Oui !! Suis-moi !!
Les deux garçons grimpent à l’étage et se retrouvent très vite dans une grande chambre lumineuse peinte en blanc cassé avec d’innombrables photos servant de papier peint.
Pendant qu’Arnault attend ce qu’il a à lui dire, Aléxie fait le tour des photographies et se conforte en les voyant quand à ce qu’il a cru comprendre.
Il se tourne vers le jeune gars et ressent une nouvelle fois tout le charme qu’il dégage, ça le perturbe beaucoup et il doit prendre sur lui-même pour lui poser la question qui lui brûle la langue depuis tout à l’heure.
- Tu l’aimes c’est ça ?
Arnault sursaute surpris par cette question dont il ne s’attendait manifestement pas, son regard capte celui d’Aléxie et pour la première fois l’examine avec intérêt.
Ses cheveux presque blonds (sous l'effet de l'été passé au soleil) en brosse et ses yeux gris qui le fixent intensément le trouble, ce garçon est magnifique pense-t-il et Marc a vraiment de la chance même s’il aurait souhaité que ce soit sur lui Arnault que son cœur se soit arrêté.
- C’est normal tu sais, nous avons été élevés ensemble alors oui c’est sûr que je l’aime beaucoup.
- Pourquoi tu ne veux pas me dire la vérité ? J’ai vu le regard de ta mère sur toi quand Jean lui a parlé de nos sentiments entre moi et Marc, elle avait l’air d’être triste pour toi. En plus toutes ses photos où il n’y a quasiment que vous deux avec les regards que tu poses sur Marc, alors je te repose la question… Tu l’aimes ?
Les yeux noirs d’Arnault deviennent des puits sans fond ce qui donne un long frisson à Aléxie le trouvant ainsi encore plus séduisant.
- Lui ne m’aime pas, du moins pas comme tu penses que je l’aime alors à quoi ça sert que je te réponde ? Tu es fait pour lui, je t’aime déjà aussi beaucoup alors soyons amis et laisse-moi gérer mon cœur.
- Depuis quand ?
Arnault en soupirant car il comprend que le garçon en face de lui n’aura de cesse de tout savoir.
- Depuis toujours je crois !!
- (Aléxie sourit) Ne dis pas de bêtises, tu veux bien ?
Arnault détache enfin son regard de celui d’Aléxie et soupire une seconde fois.
- Bon d’accord puisque tu veux tout savoir, j’aime Marc Antoine depuis que j’ai l’âge de penser à ces choses-là, avant c’était comme mon grand frère et puis un jour j’ai eu un déclic et depuis je suis follement amoureux de lui.
- (Aléxie surpris) Marc Antoine ?
Arnault lui rend son sourire.
- C’est son prénom oui, un peu prétentieux de la part de ses parents de l’avoir prénommé ainsi mais quand tu connaîtras mieux leurs façons de penser, tu comprendras mieux pourquoi ils lui ont donné ce prénom d’empereur romain. Ne t’amuse surtout pas à l’appeler comme ça si tu ne veux pas qu’il te fasse la gueule, il ne le supporte pas tu penses bien.
Aléxie s’approche et le prend par les épaules, il est subitement impressionné par la dureté des muscles qu’il sent rouler sous la peau et le regarde de nouveau intensément.
- Tu ne m’en veux pas ?
Arnault avec un bref sourire.
- De quoi pourrais-je t’en vouloir ? Tu ne savais même pas que j’existais, c’est Marc qui a choisi et si j’avais su qu’il aimait lui aussi les garçons et bien j’aurais moi aussi tenté ma chance. Seulement je l’ai toujours cru hétéro et je n’ai jamais rien essayé de peur de briser notre amitié.
- Tu es malheureux ?
- Oui et non !! Oui parce qu’il n’est pas avec moi et non parce qu’il a trouvé un mec bien.
- (Aléxie ému) Toi aussi tu es un mec bien tu sais, si je n’avais pas connu « Marco » et que je t’avais rencontré et bien je crois bien qu’il aurait pu se passer quelque chose entre nous deux.
- Bah ce n’est pas de chance alors !! Enfin pour moi parce que toi tu as Marc.
- Tu me fais penser à mes amis, Éric était comme toi amoureux de son copain d’enfance et c’est avec son autre copain que Florian s’est mis en couple, il croyait l’avoir perdu et faisait contre mauvaise fortune bon cœur jusqu’à il n’y a pas longtemps où ils en ont parlé tous ensemble et ont décidé d’être plus intimes.
Arnault les yeux remplis d’espoir.
- Et ça a marché ?
- (Aléxie en riant) Oh que oui !! Ils sont en couples mais de temps en temps ils s’éclatent tous les quatre et ça a l’air de beaucoup leur plaire.
- Et tu crois que je... que nous... pourrions...
- Comme pour Éric avec « Flo », il faudra que tu voies ça avec Marc.
- Et toi ?
Aléxie qui lui tient toujours les épaules cherche à percer la noirceur de ses yeux, ce qu’il y voit le fait frissonner et son cœur s’accélère soudainement aussi il le lâche et dans un souffle.
- Je ne crois pas que je serais……
Aléxie voit le visage attentif et les lèvres d’Arnault qui se pincent et sourit, il sait que sa réponse va tout chambouler dans leurs vies.
- …………..contre.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li