La Bergerie

[Louklouk]

Voilà un narrateur qui va se retrouver bien triste...
J'ai peine à croire qu'il n'y avait pas d'autre solution... surtout pendant une tempête de neige !
Mais la vie n'est pas finie, et si ces jeunes gens vont grandir... on peut penser que le narrateur aussi.
Merci, Nostalgique, belle histoire !

[Lange128]

Merci @Nostalgique pour la fin de ce récit.

Ils auraient pu rester ensemble, ils se sont quittés. Cela n’a finalement pas beaucoup d’importance, tu as décrit cette scène que tu qualifies de « mystique » et c’est l’essentiel. Aurais-tu essayé de dépasser des limites que tu t’étais fixées, consciemment ou inconsciemment ? Je parle de limites littéraires, de ce que tu pouvais/voulais écrire et de ce que tu ne pouvais/voulais pas écrire, autrement dit surmonter le tabou de l’inceste entre frères dans l’imaginaire.

Pour moi, la question est souvent de déterminer quels fantasmes je peux « imposer » à mes lecteurs et ce qu’il est préférable de garder pour moi.

Je t’embrasse.
Daniel

[Philou0033]

Bonjour mon cher @Nostalgique ,

très belle fin. Les derniers moment partagés avec les jumeaux ont été intenses.
Très belle description de cette montée en sensation presque palpable pour le lecteur.
On a l'impression de se retrouver dans le corps d'Antoine dont les pensées allaient et fusaient de partout.
Quel super beau moment. Bien entendu les jumeaux ne pouvaient pas aller plus lion avec leur ôte, ils devaient garder leur lien intact. Antoine l'a d'ailleurs très bien compris malgré son envie de revivre ne fusse qu'une fois ce qui s'est passé avec les deux garçons.

Merci pour ce très beau récit et ces bons moments de lecture!

Très bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou

[Nostalgique]

Cher Daniel
L'une des raisons du temps mis à terminer ce récit était justement le problème que m'a posé l'inceste des jumeaux qui à un certain moment s'est insidieusement introduit dans cette histoire. Oui, le tabou de l'inceste est présent chez moi et je n'entends pas fondamentalement le transgresser. J'étais coincé car je ne voulais pas le régulariser ce qui n'aurait pas coïncidé avec ce que j'en pense ni l'imposer à mes lecteurs. Je me suis beaucoup impliqué dans ce récit et j'en suis arrivé à véritablement aimer Cedric et Blaise et l'amour qu'ils se portaient réciproquement, même charnel, était en réalité une exception, une réalité hors du commun. Au fond, ils ne pouvaient pas ne pas s'aimer. La justice des humains ne pourrait que les absoudre, la justice divine, ce n'est pas à moi de trancher.
Je t'embrasse cher ami.
Nostalgique

[Nostalgique]

Merci cher Philou de ta fidélité à commenter mes récits et en particulier le dernier. Je suis content de voir que tu as parfaitement compris le problème qui s'est présenté à moi et je crois l'avoir résolu cette question de l'inceste consenti de manière convenable !
À mon tour de te souhaiter un excellent weekend que tu pourras débuter avec les nombreux bisous que je t'envoie et que tu pourras faire aboutir là où cela te plaira !
Nostalgique

[Tonton Tim]

A la faveur de la découverte d’une suite à ce récit, je m’y suis plongé d’un trait et j’ai découvert la plume d’auteur que je ne connaissais qu’à travers ses commentaires. Je découvre un art de décrire les relations qui s’installent, où les interrogations des protagonistes sont très sérieuses ( marquées probablement d’une éducation d’un autre temps et d’un autre milieu que le mien) mais finalement assez proches de ce que j’ai pu vivre à l’époque de mes débuts (mais avec bien moins d’intensité et surtout moins de beaux garcons consentants)
Mais c’est le propre des récits de permettre à nos fantasmes de s’y épanouir et l’on découvre parfois des personnages que l’on peut aimer au delà de ce que la raison nous autorise…
Merci donc pour ce beau récit où la tension est souvent si forte que les éjaculations ( souvent généreuses et quasi synchrones ) surviennent avant que les choses sérieuses ne s’engagent.
La fin témoigne de ce que à cet âge, nous avions l’énergie de remettre le couvert plusieurs fois de suite sur une même nuit, mais sans s’appesantir sur le récit de ses imbrications.
Une dernière chose qui est bien décrite est le moment du retour à la réalité où le jugement moral et la culpabilité s’installent pour condamner les actes commis dans un consentement des corps à répondre à l’appel de nos pulsions.
Tonton Tim