20-03-2023, 12:44 PM
Chers amis lecteurs, voici le début d'un nouveau récit qui, je l'espère, vous plaira. Comme pour chaque nouvelle histoire, l'écrivain (que je ne suis absolument pas !) ressent toujours une inquiétude quand au sort qui va être réservé à son texte. J'attends donc avec impatience vos commentaires, quels qu'ils soient, et que j'espère nombreux.
On ne croirait pas, et moi le tout premier, cela fait près de dix ans que mon dernier amant m'a quitté. Entendons-nous bien, cela ne signifie pas que depuis dix ans je n'ai pas eu de relations sexuelles mais effectivement depuis dix ans je n'ai plus cohabité avec quelqu'un qui vive et habite avec moi. Je me contente de mecs rencontrés au hasard d'une promenade, d'un sauna ou d'une recherche sur internet. Au fond, toutes les occasions sont bonnes pour passer un moment en principe agréable mais sans aucun sentiment de ma part, de quelques sortes que ce soit, et donc uniquement pour permettre la vidange indispensable au maintien d'un bon équilibre tant physique que psychique. Dès que je ressens qu'un lien pourrait éventuellement s'installer entre mon partenaire et moi, je change brutalement de régime en passant de la douceur qui est le fond de ma nature à une sorte de brutalité presque bestiale qui généralement dégoûte ma victime. Autre principe de base, un seul soir, éventuellement une nuit mais jamais plus et, généralement, le départ de mon visiteur se fait à l'aube : pas question de petit-déjeuner ensemble, cela pourrait faciliter une intimité que je ne veux ni ne souhaite.
Cette méthode, outre son but financier, présente l'avantage de me donner une vaste connaissance de la mentalité et des mœurs des humains de sexe masculin, de leurs aspirations et de leurs fantasmes, honorables ou non, de leurs faiblesses pour lesquelles ils sont bien souvent prêts à tout risquer, à tout sacrifier quitte à le regretter plus tard alors qu'il est généralement impossible de faire marche arrière. Un désir exprimé, quel qu'il puisse être, je peux le satisfaire pour autant que j'en aie envie et, fréquemment, en allant au-delà des attentes de mon commanditaire. Vous allez penser que je suis un dépravé, un horrible bonhomme mais ce n'est absolument pas le cas. Il y a des actes, des demandes que je n'accepterais jamais, en particulier lorsque c'est exprimé par des jeunes : je chercherai par tous les moyens à les dissuader de se lancer dans cette expérience et j'irai jusqu'à leur faire découvrir la beauté et le plaisir qu'une sexualité honnête et équilibrée apporte. Pour cela, je déploie des prodiges de tendresse et de volupté. Par contre, plus mes clients sont âgés plus je donne suite à leurs demandes, quelles qu'elles soient ou presque. Il m'est arrivé de pisser sur un "vieux" (ce qui me dégoûte et où je ne comprends pas le plaisir qu'on peut y trouver, vous voyez que ma débauche a des limites malgré tout !), ce que je ne ferais en aucun cas avec un ado ou même un plus vraiment jeune.
Ce mode de vie que j'ai adopté me laisse une grande liberté, je suis mon propre patron, je dispose de mon temps comme je le désire d'autant que je n'ai jamais qu'une relation par nuit et encore pas toutes car ce serait épuisant et j'entends profiter des bons moments qu'offre le vie. Et comme le dit le proverbe, "on n'emmène pas son compte en banque au paradis" autant en profiter pendant qu'on en a les moyens.
Mais si vous êtes un lecteur normal, vous allez forcément vous demander quelles sont les raisons qui m'ont incité à adopter cette règle de vie, de vie sexuelle en tous cas.
C'est très simple: je suis écœuré des longues relations que j'ai entretenues il y a bien longtemps avec un homme d'âge mûr alors que j'étais un adolescent ignorant de tout mais d'une confiance naïve absolue alors que je m'ouvrais, grâce à lui, au plaisir des jeux et du plaisir masculin et que, de fait, j'étais amoureux de sa personne. Un jour, il voulut me pénétrer avec sa grosse queue dans mon petit anus, chose que je lui refusais depuis le début de notre relation en prétextant que je n'étais pas encore mûr pour cet acte d'une grande intimité. Ce soir-là il décida de me contraindre en devenant violent, il était sur le point de parvenir à ses fins, son gland visqueux et brillant était non seulement à l'entrée de ma rondelle mais était en train de commencer à me défleurir. C'est alors que dans un effort ultime, je lui envoyais un violent coup de genou dans les testicules ce qui le fit gémir de rage et de douleurs. Quelques minutes plus tard, il était parti, définitivement, je ne l'ai plus jamais revu. J'avais beau me refuser à lui, je l'aimais cet homme à qui je devais tant de découvertes, je l'aimais même beaucoup au point que s'il était revenu je lui aurais probablement offert ma virginité.
Pendant plusieurs semaines je fus inconsolable, pensant à tout le plaisir que m'avait offert N° 1.
Mais le chagrin est une chose, les besoins de la nature en sont une autre. L'occasion se présenta de renouer avec le plaisir lorsqu'un jeune assistant, bien fait de sa personne et donc attrayant, accepta sans problème une invitation à boire un verre chez moi et, de fil en aiguilles, nous nous sommes rapidement retrouvés en slip, un peu gênés car tout avait été assez rapide. Si le dépouillement vestimentaire avait été rapide, le volume de nos sexes avait lui aussi augmenté dans la même proportion en déformant nos slips qui ne cachaient plus grand-chose, surtout sur les côtés, laissant clairement voir des testicules bien remplis. Quelques heures plus tard, nos corps n'avaient plus de secrets et si ce premier soir nous ne sommes pas allés jusqu'au stade ultime, c'est dû au fait que nous ne parvînmes pas à maitriser le flot de nos spermatozoïdes qui se perdirent corps et bien dans les draps de mon lit.
Si un beau jour N° 1 avait voulu contre mon gré me posséder totalement, je dois reconnaître qu'il avait une grande qualité : il était d'une très grande douceur dans les caresses qu'il m'octroyait généreusement au point qu'il m'arrive encore aujourd'hui d'avoir la chair de poule en y pensant. N° 2, lui, était brutal mais il savait avec une science consommée s'arrêter au moment où il sentait que je n'allais plus pouvoir résister, me retenir. C'était alors pour moi une énorme frustration qui m'incitait à me relivrer à lui en espérant que cette fois je pourrais aller jusqu'à l'extase, cette extase que m'avait fait aimer son prédécesseur… J'aimais la brutalité de N° 2 pour le plaisir bestial qu'elle me procurait, mais je détestais cette même brutalité qui ne m'apportait aucune satisfaction sensuelle. Je savais donc dès le premier réveil après la première nuit que je ne m'offrirais pas plus à lui qu'à N° 1 et que notre relation ne saurait qu'être très temporaire. Alors qu'il m'avait trituré le téton gauche, il le tordit avec une telle violence que je hurlais de douleur. Quelques minutes plus tard, il était parti, définitivement, je ne l'ai plus jamais revu. Je ne l'ai pas regretté. Mais je me retrouvais à nouveau seul avec comme unique solution, celle de me masturber ce qui n'est quand même pas très enthousiasmant !
J'ai gardé un souvenir éblouissant de N° 3 au point que j'ai entretenu avec lui une relation de plusieurs semaines. Il faut dire qu'il avait un charme fou auquel je cédais dès notre première rencontre dans un sauna gay où j'aimais volontiers me rendre. Ce jour-là, il y avait très peu de monde au point que j'étais seul dans le hammam et que j'étais sur le point de rentrer chez moi lorsque soudain la porte s'ouvrit et, au travers de la buée, j'entrevis une fine silhouette qui vint s'asseoir à côté de moi alors qu'il y avait toutes les places disponibles ailleurs. Un peu agacé, je levais les yeux sur mon voisin, mon cœur accéléra brusquement lorsque je vis un visage presque enfantin qui me regardait avec un air suppliant. Intérieurement, je ronchonnais en me disant qu'un fois de plus, Carlo avait laissé entrer un adolescent de moins de seize ans. Alors que je l'apostrophais en lui demandant son âge, parfaitement réglementaire, je sentis sa jambe droite qui était venue se plaquer contre la mienne. Contre toute attente, car je ne veux pas me compromettre avec des mineurs, ce contact provoqua comme une secousse électrique, je le regardais attentivement alors que je sentais mon sexe durcir et je découvris un sourire tellement enchanteur que je me déplaçais légèrement pour accentuer le contact.
J'étais en pleine confusion, je me levais en murmurant que j'allais me doucher. Je gardais la porte du sauna ouverte quelques secondes de plus que strictement nécessaire et il comprit l'invitation. Quelques instants plus tard, nous étions tous les deux sous la douche, je le regardais, fasciné par la sveltesse de son corps et par un membre qui partait à l'horizontale, un membre qui frisait la perfection. En suivant son regard, je ne pus que constater que j'étais moi-même dans le même état.
Je sortis et m'installai dans une grande cabine où il me suivit quelques instants plus tard. Je m'assis en m'appuyant contre le mur, j'avais les jambes légèrement écartées. Il s'assit sur la paroi opposée, dans la même position que moi, les jambes formant un angle légèrement plus ouvert que les miennes. Une lumière blafarde éclairait la cabine où nous nous trouvions. Par moment on entendait les remous de la petite piscine et une musique douce animait le silence. Je le regardais en portant doucement mon regard sur ses jambes pour arriver à son sexe toujours plus excitant par sa raideur, par l'impression qu'une goutte perlée émanait de son méat. Je plongeais mon regard sur les profondeurs de sa raie où j'imaginais la douceur que rencontreraient mes mains si jamais, d'aventure, celles-ci devaient une fois se glisser dans cette intimité. Je vis son regard qui suivait la même trajectoire que moi, mais c'était alors mon intimité à moi qui se livrait à lui sans aucune pudeur.
Il s'était établi entre nous, sans que nous prononcions une seule parole, une intensité sexuelle comme je n'en avais jamais vécue. Nos jambes étaient maintenant franchement ouvertes, sans que nous l'ayons véritablement voulu, cela s'était fait tout seul. La vue plongeante nous dévoilait des zones nouvelles, excitantes sans que nos mains participent à quoi que ce soit, sans un mouvement. Pourtant je sentais l'excitation qui s'emparait de moi, je sentais sa propre envie qui se manifestait par de petits soubresauts de son sexe dont l'extrémité était brillante de ses secrétions. J'étais dans le même état. Il poussa soudain un léger cri auquel je répondis sans le vouloir, nos regards ne se quittaient plus, figés l'un dans l'autre. Nos visages, soudain, se crispèrent dans un même sentiment de jouissance et, quelques secondes avant qu'il n'éjacule, il se précipita dans mes bras, sa poitrine contre la mienne, ses lèvres proches des miennes alors que nos spermes se répandaient entre nos deux ventres.
L'un comme l'autre, nous étions comme assommés par ce que nous venions d'éprouver en éjectant simultanément nos semences alors même que nous ne nous étions pas touchés. Son jeune sperme était plus liquide que le mien de sorte que le mélange des deux nectars donnait une consistance parfaite dans laquelle je plongeais avec délice mes doigts que je portais à mes lèvres. Alors que je m'apprêtais à déguster une nouvelle fois cet assemblage, il me saisit la main et la porta à sa bouche et sembla se régaler. Toujours sans échanger la moindre parole, nous nous mîmes en position pour un 69 qui nous permit de nous nettoyer réciproquement tout en ayant une vue plongeante sur nos petits trous.
La porte de la cabine était restée ouverte et un petit groupe d'hommes nous regardaient depuis le seuil avec un air concupiscent. Un adolescent se branlait avec entrain, deux hommes d'âge mûr se paluchaient, un petit vieux qui ne devait pas être loin du quatrième âge se caressait très doucement, son sexe pantelant était en train d'afficher un début d'érection dont je voyais à son regard qu'il n'en revenait pas. Je lui fis un sourire et d'un petit geste je l'invitais à s'approcher. Il se laissa tomber à proximité de moi, je pris sa main pour la poser sur mon sexe qui avait repris toute sa rigidité. C'est à ce moment que je remarquais que mon éphèbe avait disparu, j'étais seul avec mon petit vieux et je notais qu'il sentait bon. Sa main sur mon chibre exerçait un mouvement presque insaisissable qui n'était peut-être que l'expression du tremblement dû à l'émotion qu'il ressentait. Il était ému, cela se voyait mais je l'étais autant que lui, j'avais l'impression de commettre une bonne action, sans me forcer et même, me semble-t-il, d'y prendre un certain plaisir. Son sexe avait une forme suffisante pour que je puisse le prendre en bouche, il était d'une propreté impeccable et je retrouvais l'odeur de son parfum. Quelques instants plus tard, il fut pris d'un orgasme impressionnant qui dura de très longues secondes, mais rien ne sortit de son méat, c'était un orgasme sec. Je l'aidais à se relever, il avait les jambes flageolantes et je dus presque le rhabiller. Il voulut m'inviter à boire un verre que je refusais et je le ramenais en voiture au pied de son immeuble. Je sentais qu'il avait quelque chose à me dire "Merci, je ne pensais pas revivre un tel instant, je sais que c'est la dernière fois, je ne l'oublierai jamais".
J'étais content de moi mais le lendemain matin je me réveillais seul dans mon lit, l'espoir que j'avais brièvement entretenu avec N° 3 s'était évanoui sans dire un mot, rien. Je me suis masturbé, sans plaisir ni joie. Trois jours plus tard, je passais par hasard devant un immeuble qu'il me semblât reconnaître et au pied duquel il y avait un corbillard… Je me suis arrêté, ému en pensant que j'avais été sa dernière joie sur cette Terre, je ne pus m'empêcher de retenir mes larmes, je l'avais en quelque sorte aimé et lui me l'avait bien rendu avec cette petite phrase, les ultimes paroles qui ont franchi ses lèvres. Lorsque son âme a quitté son corps, je suis certain qu'il a pensé à moi. Moi non plus, je ne l'oublierai jamais.
Ces derniers événements m'ont beaucoup fait réfléchir et petit à petit j'arrivais à la conclusion qu'il était parfaitement illusoire de chercher et encore plus de trouver la personne avec qui je pourrais passer toute ma vie ou tout au moins partager une longue période. C'est ainsi que j'ai mis au point la méthode de vie que j'applique aujourd'hui : n'avoir aucun sentiment et donc ne jamais se lier, ne jamais sortir avec le même homme une deuxième fois et ne jamais amener quelqu'un chez moi. Dans ce cadre je m'autorisais à faire tout ce dont j'avais envie tout en respectant un minimum d'éthique dont le caractère très flou, mais j'en connaissais intuitivement le cadre, me laissait toute liberté pour satisfaire ma curiosité. C'est de cette manière que j'en ai connu des bites de tout format et de toutes odeurs, que j'ai aimé me délecter des petites rondelles cachées dans la plus grande intimité pourvu que la peau soit très claire et sans poils. J'ai horreur des poils, où qu'ils se trouvent sauf lorsqu'ils entourent délicatement la base du pénis comme les fleurs entourant un monument pour le mettre en valeur. Ces poils deviennent même attendrissants lorsque quelques gouttes de sperme s'accrochent à eux, comme des tableaux que l'on veut admirer. Parlez-moi des fesses, il y en a pour tous les goûts, rondes ou plates, dodues ou maigrichonnes, avec deux lobes que l'on peut malaxer, caresser, embrasser, écarter pour dévoiler ce petit trou si délicat, si mystérieux qu'on ne peut pas s'empêcher de le caresser, de le bichonner, de le préparer avec amour à sa destination ultime. Lorsque l'on prend son temps, beaucoup de temps, ce n'est plus le dernier rempart de la virginité, c'est une terre d'accueil bienveillante, un étui de velours pour que le sexe masculin puisse s'accomplir dans la jouissance.
Cela fait plus dix ans que je mène deux existences, celle de jour où je promène mon étal de sandwichs et de boissons sur les plages bretonnes et celle de nuit qui me permet de vivre confortablement. La première de ces activités est un véritable plaisir car avec ses marées le paysage n'est que rarement le même. Mais ce qui me plait particulièrement c'est la possibilité d'admirer les corps étalés sur le sable ou jouant aux jeux à la mode, de profiter des facéties d'un costume de bain qui dessine un sexe sous le tissu et même, parfois, un testicules qui prend le large d'un maillot mal ajusté. Qu'ils sont beaux ces corps d'adolescents et de jeunes hommes qui me préparent à mes activités nocturnes ! Le soir, au coucher du soleil, lorsqu'il y a moins de monde, il arrive que je croise un acheteur de sandwich qui avait alors attiré mon attention. Il arrive que ce même client m'ait regardé avec une attention un peu trop soutenue pour être totalement innocente et que je le croise sur la jetée. Il me reconnaît, me regarde, va faire demi-tour une première fois, une deuxième fois, je me retourne, nous nous arrêtons, je lui demande si mon jambon-beurre lui a plu. Le premier contact est établi, nous bavardons de tout et de rien, nous buvons peut-être une bière, éventuellement une seconde voire une troisième. La nuit est tombée, il n'y a plus que des ombres sur la plage et le bruit des vagues. Une cabine de plage offre un abri contre le vent éventuel, nous sommes assis l'un à côté de l'autre, nos jambes nues se touchent, les pantalons d'été ne cachent pas grand-chose et en tout cas pas la bosse qui s'installe. Un baiser furtif, une main aventureuse, l'histoire vieille comme l'humanité se met en route, pendant une heure, au mieux une nuit. Le matin, à l'aube, je retrouve mes draps froids. Il arrive que je n'aime pas ma solitude, que j'aspire à quelque chose de plus solide. Mais qui voudrait de moi, petit marchand ambulant ? Prostitué ou, au mieux, Escort boy à ses heures ?
On ne croirait pas, et moi le tout premier, cela fait près de dix ans que mon dernier amant m'a quitté. Entendons-nous bien, cela ne signifie pas que depuis dix ans je n'ai pas eu de relations sexuelles mais effectivement depuis dix ans je n'ai plus cohabité avec quelqu'un qui vive et habite avec moi. Je me contente de mecs rencontrés au hasard d'une promenade, d'un sauna ou d'une recherche sur internet. Au fond, toutes les occasions sont bonnes pour passer un moment en principe agréable mais sans aucun sentiment de ma part, de quelques sortes que ce soit, et donc uniquement pour permettre la vidange indispensable au maintien d'un bon équilibre tant physique que psychique. Dès que je ressens qu'un lien pourrait éventuellement s'installer entre mon partenaire et moi, je change brutalement de régime en passant de la douceur qui est le fond de ma nature à une sorte de brutalité presque bestiale qui généralement dégoûte ma victime. Autre principe de base, un seul soir, éventuellement une nuit mais jamais plus et, généralement, le départ de mon visiteur se fait à l'aube : pas question de petit-déjeuner ensemble, cela pourrait faciliter une intimité que je ne veux ni ne souhaite.
Cette méthode, outre son but financier, présente l'avantage de me donner une vaste connaissance de la mentalité et des mœurs des humains de sexe masculin, de leurs aspirations et de leurs fantasmes, honorables ou non, de leurs faiblesses pour lesquelles ils sont bien souvent prêts à tout risquer, à tout sacrifier quitte à le regretter plus tard alors qu'il est généralement impossible de faire marche arrière. Un désir exprimé, quel qu'il puisse être, je peux le satisfaire pour autant que j'en aie envie et, fréquemment, en allant au-delà des attentes de mon commanditaire. Vous allez penser que je suis un dépravé, un horrible bonhomme mais ce n'est absolument pas le cas. Il y a des actes, des demandes que je n'accepterais jamais, en particulier lorsque c'est exprimé par des jeunes : je chercherai par tous les moyens à les dissuader de se lancer dans cette expérience et j'irai jusqu'à leur faire découvrir la beauté et le plaisir qu'une sexualité honnête et équilibrée apporte. Pour cela, je déploie des prodiges de tendresse et de volupté. Par contre, plus mes clients sont âgés plus je donne suite à leurs demandes, quelles qu'elles soient ou presque. Il m'est arrivé de pisser sur un "vieux" (ce qui me dégoûte et où je ne comprends pas le plaisir qu'on peut y trouver, vous voyez que ma débauche a des limites malgré tout !), ce que je ne ferais en aucun cas avec un ado ou même un plus vraiment jeune.
Ce mode de vie que j'ai adopté me laisse une grande liberté, je suis mon propre patron, je dispose de mon temps comme je le désire d'autant que je n'ai jamais qu'une relation par nuit et encore pas toutes car ce serait épuisant et j'entends profiter des bons moments qu'offre le vie. Et comme le dit le proverbe, "on n'emmène pas son compte en banque au paradis" autant en profiter pendant qu'on en a les moyens.
Mais si vous êtes un lecteur normal, vous allez forcément vous demander quelles sont les raisons qui m'ont incité à adopter cette règle de vie, de vie sexuelle en tous cas.
C'est très simple: je suis écœuré des longues relations que j'ai entretenues il y a bien longtemps avec un homme d'âge mûr alors que j'étais un adolescent ignorant de tout mais d'une confiance naïve absolue alors que je m'ouvrais, grâce à lui, au plaisir des jeux et du plaisir masculin et que, de fait, j'étais amoureux de sa personne. Un jour, il voulut me pénétrer avec sa grosse queue dans mon petit anus, chose que je lui refusais depuis le début de notre relation en prétextant que je n'étais pas encore mûr pour cet acte d'une grande intimité. Ce soir-là il décida de me contraindre en devenant violent, il était sur le point de parvenir à ses fins, son gland visqueux et brillant était non seulement à l'entrée de ma rondelle mais était en train de commencer à me défleurir. C'est alors que dans un effort ultime, je lui envoyais un violent coup de genou dans les testicules ce qui le fit gémir de rage et de douleurs. Quelques minutes plus tard, il était parti, définitivement, je ne l'ai plus jamais revu. J'avais beau me refuser à lui, je l'aimais cet homme à qui je devais tant de découvertes, je l'aimais même beaucoup au point que s'il était revenu je lui aurais probablement offert ma virginité.
Pendant plusieurs semaines je fus inconsolable, pensant à tout le plaisir que m'avait offert N° 1.
Mais le chagrin est une chose, les besoins de la nature en sont une autre. L'occasion se présenta de renouer avec le plaisir lorsqu'un jeune assistant, bien fait de sa personne et donc attrayant, accepta sans problème une invitation à boire un verre chez moi et, de fil en aiguilles, nous nous sommes rapidement retrouvés en slip, un peu gênés car tout avait été assez rapide. Si le dépouillement vestimentaire avait été rapide, le volume de nos sexes avait lui aussi augmenté dans la même proportion en déformant nos slips qui ne cachaient plus grand-chose, surtout sur les côtés, laissant clairement voir des testicules bien remplis. Quelques heures plus tard, nos corps n'avaient plus de secrets et si ce premier soir nous ne sommes pas allés jusqu'au stade ultime, c'est dû au fait que nous ne parvînmes pas à maitriser le flot de nos spermatozoïdes qui se perdirent corps et bien dans les draps de mon lit.
Si un beau jour N° 1 avait voulu contre mon gré me posséder totalement, je dois reconnaître qu'il avait une grande qualité : il était d'une très grande douceur dans les caresses qu'il m'octroyait généreusement au point qu'il m'arrive encore aujourd'hui d'avoir la chair de poule en y pensant. N° 2, lui, était brutal mais il savait avec une science consommée s'arrêter au moment où il sentait que je n'allais plus pouvoir résister, me retenir. C'était alors pour moi une énorme frustration qui m'incitait à me relivrer à lui en espérant que cette fois je pourrais aller jusqu'à l'extase, cette extase que m'avait fait aimer son prédécesseur… J'aimais la brutalité de N° 2 pour le plaisir bestial qu'elle me procurait, mais je détestais cette même brutalité qui ne m'apportait aucune satisfaction sensuelle. Je savais donc dès le premier réveil après la première nuit que je ne m'offrirais pas plus à lui qu'à N° 1 et que notre relation ne saurait qu'être très temporaire. Alors qu'il m'avait trituré le téton gauche, il le tordit avec une telle violence que je hurlais de douleur. Quelques minutes plus tard, il était parti, définitivement, je ne l'ai plus jamais revu. Je ne l'ai pas regretté. Mais je me retrouvais à nouveau seul avec comme unique solution, celle de me masturber ce qui n'est quand même pas très enthousiasmant !
J'ai gardé un souvenir éblouissant de N° 3 au point que j'ai entretenu avec lui une relation de plusieurs semaines. Il faut dire qu'il avait un charme fou auquel je cédais dès notre première rencontre dans un sauna gay où j'aimais volontiers me rendre. Ce jour-là, il y avait très peu de monde au point que j'étais seul dans le hammam et que j'étais sur le point de rentrer chez moi lorsque soudain la porte s'ouvrit et, au travers de la buée, j'entrevis une fine silhouette qui vint s'asseoir à côté de moi alors qu'il y avait toutes les places disponibles ailleurs. Un peu agacé, je levais les yeux sur mon voisin, mon cœur accéléra brusquement lorsque je vis un visage presque enfantin qui me regardait avec un air suppliant. Intérieurement, je ronchonnais en me disant qu'un fois de plus, Carlo avait laissé entrer un adolescent de moins de seize ans. Alors que je l'apostrophais en lui demandant son âge, parfaitement réglementaire, je sentis sa jambe droite qui était venue se plaquer contre la mienne. Contre toute attente, car je ne veux pas me compromettre avec des mineurs, ce contact provoqua comme une secousse électrique, je le regardais attentivement alors que je sentais mon sexe durcir et je découvris un sourire tellement enchanteur que je me déplaçais légèrement pour accentuer le contact.
J'étais en pleine confusion, je me levais en murmurant que j'allais me doucher. Je gardais la porte du sauna ouverte quelques secondes de plus que strictement nécessaire et il comprit l'invitation. Quelques instants plus tard, nous étions tous les deux sous la douche, je le regardais, fasciné par la sveltesse de son corps et par un membre qui partait à l'horizontale, un membre qui frisait la perfection. En suivant son regard, je ne pus que constater que j'étais moi-même dans le même état.
Je sortis et m'installai dans une grande cabine où il me suivit quelques instants plus tard. Je m'assis en m'appuyant contre le mur, j'avais les jambes légèrement écartées. Il s'assit sur la paroi opposée, dans la même position que moi, les jambes formant un angle légèrement plus ouvert que les miennes. Une lumière blafarde éclairait la cabine où nous nous trouvions. Par moment on entendait les remous de la petite piscine et une musique douce animait le silence. Je le regardais en portant doucement mon regard sur ses jambes pour arriver à son sexe toujours plus excitant par sa raideur, par l'impression qu'une goutte perlée émanait de son méat. Je plongeais mon regard sur les profondeurs de sa raie où j'imaginais la douceur que rencontreraient mes mains si jamais, d'aventure, celles-ci devaient une fois se glisser dans cette intimité. Je vis son regard qui suivait la même trajectoire que moi, mais c'était alors mon intimité à moi qui se livrait à lui sans aucune pudeur.
Il s'était établi entre nous, sans que nous prononcions une seule parole, une intensité sexuelle comme je n'en avais jamais vécue. Nos jambes étaient maintenant franchement ouvertes, sans que nous l'ayons véritablement voulu, cela s'était fait tout seul. La vue plongeante nous dévoilait des zones nouvelles, excitantes sans que nos mains participent à quoi que ce soit, sans un mouvement. Pourtant je sentais l'excitation qui s'emparait de moi, je sentais sa propre envie qui se manifestait par de petits soubresauts de son sexe dont l'extrémité était brillante de ses secrétions. J'étais dans le même état. Il poussa soudain un léger cri auquel je répondis sans le vouloir, nos regards ne se quittaient plus, figés l'un dans l'autre. Nos visages, soudain, se crispèrent dans un même sentiment de jouissance et, quelques secondes avant qu'il n'éjacule, il se précipita dans mes bras, sa poitrine contre la mienne, ses lèvres proches des miennes alors que nos spermes se répandaient entre nos deux ventres.
L'un comme l'autre, nous étions comme assommés par ce que nous venions d'éprouver en éjectant simultanément nos semences alors même que nous ne nous étions pas touchés. Son jeune sperme était plus liquide que le mien de sorte que le mélange des deux nectars donnait une consistance parfaite dans laquelle je plongeais avec délice mes doigts que je portais à mes lèvres. Alors que je m'apprêtais à déguster une nouvelle fois cet assemblage, il me saisit la main et la porta à sa bouche et sembla se régaler. Toujours sans échanger la moindre parole, nous nous mîmes en position pour un 69 qui nous permit de nous nettoyer réciproquement tout en ayant une vue plongeante sur nos petits trous.
La porte de la cabine était restée ouverte et un petit groupe d'hommes nous regardaient depuis le seuil avec un air concupiscent. Un adolescent se branlait avec entrain, deux hommes d'âge mûr se paluchaient, un petit vieux qui ne devait pas être loin du quatrième âge se caressait très doucement, son sexe pantelant était en train d'afficher un début d'érection dont je voyais à son regard qu'il n'en revenait pas. Je lui fis un sourire et d'un petit geste je l'invitais à s'approcher. Il se laissa tomber à proximité de moi, je pris sa main pour la poser sur mon sexe qui avait repris toute sa rigidité. C'est à ce moment que je remarquais que mon éphèbe avait disparu, j'étais seul avec mon petit vieux et je notais qu'il sentait bon. Sa main sur mon chibre exerçait un mouvement presque insaisissable qui n'était peut-être que l'expression du tremblement dû à l'émotion qu'il ressentait. Il était ému, cela se voyait mais je l'étais autant que lui, j'avais l'impression de commettre une bonne action, sans me forcer et même, me semble-t-il, d'y prendre un certain plaisir. Son sexe avait une forme suffisante pour que je puisse le prendre en bouche, il était d'une propreté impeccable et je retrouvais l'odeur de son parfum. Quelques instants plus tard, il fut pris d'un orgasme impressionnant qui dura de très longues secondes, mais rien ne sortit de son méat, c'était un orgasme sec. Je l'aidais à se relever, il avait les jambes flageolantes et je dus presque le rhabiller. Il voulut m'inviter à boire un verre que je refusais et je le ramenais en voiture au pied de son immeuble. Je sentais qu'il avait quelque chose à me dire "Merci, je ne pensais pas revivre un tel instant, je sais que c'est la dernière fois, je ne l'oublierai jamais".
J'étais content de moi mais le lendemain matin je me réveillais seul dans mon lit, l'espoir que j'avais brièvement entretenu avec N° 3 s'était évanoui sans dire un mot, rien. Je me suis masturbé, sans plaisir ni joie. Trois jours plus tard, je passais par hasard devant un immeuble qu'il me semblât reconnaître et au pied duquel il y avait un corbillard… Je me suis arrêté, ému en pensant que j'avais été sa dernière joie sur cette Terre, je ne pus m'empêcher de retenir mes larmes, je l'avais en quelque sorte aimé et lui me l'avait bien rendu avec cette petite phrase, les ultimes paroles qui ont franchi ses lèvres. Lorsque son âme a quitté son corps, je suis certain qu'il a pensé à moi. Moi non plus, je ne l'oublierai jamais.
Ces derniers événements m'ont beaucoup fait réfléchir et petit à petit j'arrivais à la conclusion qu'il était parfaitement illusoire de chercher et encore plus de trouver la personne avec qui je pourrais passer toute ma vie ou tout au moins partager une longue période. C'est ainsi que j'ai mis au point la méthode de vie que j'applique aujourd'hui : n'avoir aucun sentiment et donc ne jamais se lier, ne jamais sortir avec le même homme une deuxième fois et ne jamais amener quelqu'un chez moi. Dans ce cadre je m'autorisais à faire tout ce dont j'avais envie tout en respectant un minimum d'éthique dont le caractère très flou, mais j'en connaissais intuitivement le cadre, me laissait toute liberté pour satisfaire ma curiosité. C'est de cette manière que j'en ai connu des bites de tout format et de toutes odeurs, que j'ai aimé me délecter des petites rondelles cachées dans la plus grande intimité pourvu que la peau soit très claire et sans poils. J'ai horreur des poils, où qu'ils se trouvent sauf lorsqu'ils entourent délicatement la base du pénis comme les fleurs entourant un monument pour le mettre en valeur. Ces poils deviennent même attendrissants lorsque quelques gouttes de sperme s'accrochent à eux, comme des tableaux que l'on veut admirer. Parlez-moi des fesses, il y en a pour tous les goûts, rondes ou plates, dodues ou maigrichonnes, avec deux lobes que l'on peut malaxer, caresser, embrasser, écarter pour dévoiler ce petit trou si délicat, si mystérieux qu'on ne peut pas s'empêcher de le caresser, de le bichonner, de le préparer avec amour à sa destination ultime. Lorsque l'on prend son temps, beaucoup de temps, ce n'est plus le dernier rempart de la virginité, c'est une terre d'accueil bienveillante, un étui de velours pour que le sexe masculin puisse s'accomplir dans la jouissance.
Cela fait plus dix ans que je mène deux existences, celle de jour où je promène mon étal de sandwichs et de boissons sur les plages bretonnes et celle de nuit qui me permet de vivre confortablement. La première de ces activités est un véritable plaisir car avec ses marées le paysage n'est que rarement le même. Mais ce qui me plait particulièrement c'est la possibilité d'admirer les corps étalés sur le sable ou jouant aux jeux à la mode, de profiter des facéties d'un costume de bain qui dessine un sexe sous le tissu et même, parfois, un testicules qui prend le large d'un maillot mal ajusté. Qu'ils sont beaux ces corps d'adolescents et de jeunes hommes qui me préparent à mes activités nocturnes ! Le soir, au coucher du soleil, lorsqu'il y a moins de monde, il arrive que je croise un acheteur de sandwich qui avait alors attiré mon attention. Il arrive que ce même client m'ait regardé avec une attention un peu trop soutenue pour être totalement innocente et que je le croise sur la jetée. Il me reconnaît, me regarde, va faire demi-tour une première fois, une deuxième fois, je me retourne, nous nous arrêtons, je lui demande si mon jambon-beurre lui a plu. Le premier contact est établi, nous bavardons de tout et de rien, nous buvons peut-être une bière, éventuellement une seconde voire une troisième. La nuit est tombée, il n'y a plus que des ombres sur la plage et le bruit des vagues. Une cabine de plage offre un abri contre le vent éventuel, nous sommes assis l'un à côté de l'autre, nos jambes nues se touchent, les pantalons d'été ne cachent pas grand-chose et en tout cas pas la bosse qui s'installe. Un baiser furtif, une main aventureuse, l'histoire vieille comme l'humanité se met en route, pendant une heure, au mieux une nuit. Le matin, à l'aube, je retrouve mes draps froids. Il arrive que je n'aime pas ma solitude, que j'aspire à quelque chose de plus solide. Mais qui voudrait de moi, petit marchand ambulant ? Prostitué ou, au mieux, Escort boy à ses heures ?