18-08-2020, 10:35 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (90 / 100) (Chez Mireille)
Carole est installée dans le salon. Comme elle n’a pas cours ce matin, elle a décidé de faire un peu de repassage et en profite pour ratisser large car elle a pitié de Marc ainsi que de Dorian et Gérôme qui la font bien rire à chaque fois qu’ils s’y collent.
En fait elle aime bien le faire et ça la détend tout aussi bien qu’un bon bouquin.
Elle trie les vêtements par catégorie et s’amuse à chaque fois de la différence qu’il y a entre les garçons et surtout son Flavien, en riant elle étale sur la table à repasser un boxer de son homme et met par-dessus un de chacun des trois autres garçons.
Bien sûr celui de Flavien déborde de chaque côté et elle pouffe comme une gamine à ce constat.
Comme à chaque fois qu’elle pense à lui, son esprit part loin dans des pensées en tout genre mais la vision de son boxer lui amène aussitôt celle de ce qu’il contient quand il le porte.
C’est dans cet état d’esprit que la trouve Mireille quand elle sort de sa cuisine pour venir discuter un peu avec la jeune fille avec laquelle elle s’entend bien, ainsi d’ailleurs qu’avec tous ceux qui ont pris pension chez elle.
- Ne me dis pas à quoi tu penses surtout Hi ! Hi !
Carole relève la tête et sourit.
- Il ne vaut mieux pas non ! Hi ! Hi !
- J’aurais eu peur de sortir avec un garçon aussi impressionnant.
- Au début je me disais ça aussi et puis en fait ça se passe très bien, il est conscient de son physique et n’est jamais brusque avec moi.
- (Mireille curieuse) Même pendant... Heu ! La chose ?
- (Carole amusée) Surtout pendant la chose comme tu dis Hi ! Hi !
- C’est un très beau garçon et tu as gagné le jackpot avec lui, je sais qu’il t’aime beaucoup et je ne vous souhaite que du bonheur à vous deux
- C’est gentil ! Il t’aime beaucoup aussi comme tout le monde ici d’ailleurs.
- (Mireille) Ma vie a changé depuis que vous êtes là et je ne me souviens même plus comment c’était avant.
La jeune fille et la vieille femme discutent un long moment, jusqu’à ce que le téléphone sonne et que Mireille décroche.
- Allô !!
- …………..
- Oui c’est ici ! Mais ils sont au travail là ! Je peux leur laisser un message si vous voulez ?
- ……………..
- Bien entendu si vous préférez, maintenant je ne sais jamais à quelle heure ils rentrent.
- ………………..
- Attendez ! Je prends un stylo pour noter.
Mireille fouille un instant dans le tiroir et en tire un calepin et de quoi écrire.
- C’est bon ! Vous pouvez y aller !
- ……………..
Mireille note et à la fin elle demande :
- S’ils me demandent de la part de qui ?
- …………….
Mireille termine de noter.
- C’est parfait mademoiselle, je ferais la commission dès qu’ils rentreront.
- ………….
- Entendu, je n’y manquerai pas ! Au revoir mademoiselle.
Mireille raccroche et repose le stylo sur le calepin, elle reste un instant devant le téléphone puis elle rejoint Carole en soupirant.
- Je ne sais pas ce qu’elle voulait mais ça avait l’air important.
Carole relève son fer à repasser et demande :
- Elle voulait joindre qui ?
- Dorian et Gérôme ! Sa voix était bizarre, comme si elle ne savait pas si elle devait me parler ou pas.
- Bah ! C’est peut-être une amoureuse qui n’ose pas se déclarer, remarque sachant pour « Do » et « Gé » elle ne devrait pas se faire d’illusion non plus Hi ! Hi !
- Ne ris pas ma grande, je pense que c’est plus grave que ça. J’espère me tromper mais sa voix était vraiment bizarre.
- Qu’est-ce qu’elle t’a fait noter ?
- Un numéro de téléphone et son nom en disant qu’ils sauraient qui elle est.
- Ah oui ? Et c’est quoi son nom ? Peut-être que je la connais !
- Jaquemin ! Léonie Jaquemin.
Mireille voit Carole devenir toute blanche, elle se précipite vers elle et la prend dans ses bras.
- Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu la connais ?
Carole d’une voix blanche :
- Hélas oui ! Et je te jure que j’aurais préféré ne plus jamais entendre ce nom.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (91 / 100) (Aix)
Franck est à son bureau et lit les derniers rapports liés à la recherche de ses hommes disparus.
Ceux-ci sont désespérants de platitudes, mais surtout n’apportent rien de nouveau et il va devoir faire stopper les équipes toujours à tenter de collecter des informations.
Trop de temps maintenant est passé depuis leurs disparitions et les chances s’amenuisent de jour en jour de les retrouver vivants.
Aussi préfère-t-il passer l’éponge et laisser les autorités du cru terminer de mener les recherches en continuant comme ils le font à interroger les indigènes.
C’est néanmoins avec regret qu’il clôt le dossier et signe les folios d’assurances qui permettront aux familles de toucher les indemnités incluses dans le contrat pris par l’entreprise en prévoyance d’incidents de ce genre.
C’est dans cet état d’esprit que le trouve Michel quand il se fait annoncer au secrétariat et qu’il entre dans le bureau quelques instants plus tard.
- Eh bien !! Ce n’est pas la grande forme on dirait !
- Tu peux le dire oui !
- Toujours pas de nouvelles ?
- Non !! C’est mort maintenant, rends-toi compte depuis le temps nous aurions dû les retrouver ou au minimum en entendre parler.
Michel hoche la tête en accord avec les paroles de son ami.
- C’est bien malheureux tout ça !
Il voit les feuilles à l’en-tête de l’assurance.
- Tu ne les as pas encore envoyés ?
- Justement j’allais le faire !
- Heureusement que Pierre à l’époque avait négocié ce contrat sinon ça aurait coûté une fortune en indemnisation.
Franck tristement comme à chaque fois qu’il entend parler de son ami.
- Il était comme ça, toujours prévenant sur tout.
Michel regrette ses paroles quand il voit combien elles ont attristé Franck.
- Tu comptes faire un geste supplémentaire pour les familles ?
- J’aurais bien voulu oui mais tu sais bien que cette décision doit être validée par le conseil d’administration et que depuis quelques mois c’est Florian qui en est l’actionnaire majoritaire. Alors si tu veux toujours le garder en dehors du coup, je ne sais pas comment faire. De plus je commence également à avoir des difficultés avec le comité d’entreprise qui demande justement la réunion annuelle du conseil et qui s’étonne qu’elle ne soit pas déjà programmée.
Michel fait une grimace.
- De toute façon il faudra bien qu’il l’apprenne un jour et d’ailleurs c’est un peu pour ça que je suis venu te voir.
- (Franck intéressé) Ah ! Quand même !
- Oui ! Je voulais voir avec toi de combien l’entreprise pourrait se passer de liquidités sans que ça nuise à son développement.
- (Franck étonné) Faudra voir ça avec la compta, mais pourquoi as-tu besoin d’autant d’argent ?
- Thomas m’a parlé d’un projet que Florian voudrait mettre en œuvre et d’après l’ampleur qu’il m’en a rapportée, il n’aura certainement pas assez de sa fortune personnelle pour le mener à bien.
- Hein !!! Mais c’est quoi ce projet ? Il veut construire une pyramide ou quoi ?
- (Michel amusé) Quand même pas Hi ! Hi !
Il raconte alors la conversation qu’il a eue avec Thomas, il continue ensuite avec la demande d’aide du père Antoine et l’idée qui lui est venue de concilier les deux.
- Seulement il y a un hic dans tout ça, Florian et l’Afrique !! Tu connais tout autant que moi ce rejet qu’il a de tout ce qui concerne cette région.
- Et comment tu penses faire ?
Thomas m’a dit que Florian lui a fait promettre de ne pas aller là-bas sans lui, alors je pensais que tu pourrais organiser une visite à notre agence là-bas pendant les prochaines vacances de « Flo ».
- Pourquoi pas ! Même si au vu de ce qui vient de se passer, je ne suis pas très chaud pour les envoyer dans le secteur. Quant à son projet, je le trouve plutôt démesuré venant d’un garçon qui ignorerait tout de sa fortune. Pas toi ? J’ai idée qu’il doit en savoir beaucoup plus qu’il te le laisse à penser et ça ne m’étonnerait pas de lui, vu tout ce que j’ai appris dernièrement.
Michel réfléchit avant de répondre.
- C’est une éventualité à ne pas négliger en effet, mais je le crois capable d’en venir à bout de lui-même. Déjà qu’il gagne bien sa vie sans rien demander alors imagine s’il voulait vraiment gagner beaucoup d’argent, les possibilités qu’il a pour le faire sont à la hauteur de son intelligence et crois-moi il n’en manque pas.
- Alors pourquoi veux-tu t’en mêler ?
Tout simplement parce que j’aime beaucoup le père Antoine et un projet comme celui-là demande déjà pas mal d’années rien que pour le mettre en place avant qu’il ne soit opérationnel.
- Écoute Michel !! Laisse-moi un peu de temps pour réfléchir à tout ça et nous en reparlerons, d’accord ? En attendant je vais quand même voir à organiser cette visite à notre agence mais sans rien dire sur tout le reste. Thomas croira que c’est dans le cadre de ce que je lui ai dit, il préviendra lui-même Florian s’il tient à tenir sa promesse qu’il lui a fait.
- (Michel sourit) Pour ça aucune inquiétude, tu connais notre Thomas.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (92 / 100) (Reims) (Dorian & Gérôme)
***/***
Quelques jours plus tard
***/***
Gérôme repose sa tasse en la claquant énervé sur la table, Dorian le regarde et comprend son impatience.
Ils sont place d’Erlon le centre-ville de Reims dans un café où ils attendent Léonie qui doit les y rejoindre.
Quand ils sont rentrés chez Mireille le fameux jour où elle a téléphoné, ils ont trouvé celle-ci assise dans le salon avec tous les autres pensionnaires et le silence ambiant leur a mis tout de suite la puce à l’oreille sur un événement spécial qui se serait passé dans la journée.
Aussitôt mis au courant, Gérôme a rappelé et n’a pu rien en tirer de plus que ce rendez-vous dans ce bar, ce vendredi après-midi.
Dorian en regardant sa montre.
- Relax !! C’est nous qui sommes en avance !
- (Gérôme sur les nerfs) Pourquoi n’a-t-elle rien voulu dire au téléphone ?
- Bah !! Elle a eu sans doute peur d’être sur écoute !
- Justement !! C’est ça qui me rend nerveux figure toi ! Imagine un peu ce qu’elle a à nous dire pour prendre autant de précautions.
- Je ne comprends pas moi non plus, je croyais qu’elle avait démissionné ?
- Elle l’a fait !! Du moins de la DST, j’en ai eu la confirmation hier quand j’en ai parlé à Patrice.
- Tu l’as appelé ? Tu aurais pu me le dire quand même !
- Ça me perturbe tellement cette histoire que j’ai oubliée, excuse-moi.
- Et qu’est-ce qu’il t’a dit au juste ?
- Pas grand-chose en fait, juste qu’elle avait bien quitté l’agence et qu’elle n’avait plus fait parler d’elle depuis. Patrice fait des recherches et nous tiendra au courant s’il apprend quelque chose d’intéressant.
- Si Maurice est mis dans le coup ça ira très vite.
- Je pense oui !
La porte du bar s’ouvre et une femme entre, les deux garçons y jettent un œil vite fait et reprennent leurs conversations quand ils sont étonnés de la voir s’asseoir à leur table.
- Ça va vous deux ?
Dorian ouvre de grands yeux étonnés car s’il reconnaît tout de suite la voix, pour le reste il tombe sur le cul car la femme qui est près d’eux ne ressemble pas vraiment à la Léonie qu’il se rappelle.
- Léonie !!!
- Plus bas s’il te plaît !! Écoutez-moi et ne dites rien, je ne vais pas pouvoir rester bien longtemps et je risque gros rien qu’à être ici à vous parler. Florian est en danger ! Des personnes dont je ne dirai pas le nom veulent le faire enlever et l’emmener loin d’ici pour l’utiliser à leurs fins.
- (Gérôme) Comment ???
- Silence !! Je n’ai pas fini ! Ils en ont appris beaucoup sur lui et sur ses possibilités, je travaille pour eux mais je n’ai pas voulu le trahir une deuxième fois mais s’ils apprennent ce que je vous ai dit !! Je crains pour ma vie vous comprenez ? Ils sont prêts à tout pour utiliser son secret.
- (Dorian) Dis-nous au moins un nom ?
- (Léonie hésite) Maurice le connaît, il saura de qui il s’agit !! Bonne chance et faites attention à Florian, dites-lui que je m’excuse pour ce que je lui ai fait et que j’aimerais qu’il me pardonne.
Elle se lève au moment où le serveur arrive pour prendre sa commande et sort du bar avec un dernier sourire empli de tristesse adressé aux deux garçons puis disparaît à leurs yeux.
- (Dorian incrédule) Qu’est-ce que tu en penses ?
- Qu’on est dans la merde !! Une sacrée merde même !!
Il prend son portable et explique tout ce qu’il vient de se passer à Patrice puis raccroche et sort son porte-monnaie pour payer l’addition.
- Allez ! Viens ! Nous avons du boulot.
Les deux policiers sortent du bar et prennent le chemin du commissariat tout proche.
Un homme assis à l’opposé dans le même bar se lève lui aussi et paye à son tour sa consommation, il lance un appel sur son téléphone et pendant que le serveur lui rend la monnaie discute avec la personne à l’autre bout.
- Vous aviez raison chef ! Elle vient de les prévenir !
- ……..
- Entendu ! Ce sera fait !
Il rempoche sa monnaie et quitte à son tour le bar, il prend alors le chemin qu’a pris Léonie comme s’il savait où la trouver et pose la main sur sa veste à la hauteur de sa poitrine pour y tapoter doucement son arme.
- C’est bien ma vieille ! Nous avons du boulot tous les deux ce soir !
Un rictus mauvais orne alors son visage, apparemment il est habitué à ce genre de mission et en trouve un plaisir manifeste.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (93 / 100) (Paris) (Yuan) (suite)
Les deux sacs à dos sont posés dans le couloir et Yuan vérifie qu’il n’a rien oublié.
Florian va bientôt arriver et il n’aura juste le temps que de prendre sa douche avant qu’ils ne repartent pour prendre leur train.
Yuan sourit car il a passé une merveilleuse semaine avec son ami entièrement à lui, leurs discussions et leurs fous rires aux histoires que lui a racontées « Flo » sur ses premiers jours passés dans sa caserne lui ont redonné une pêche incroyable et son état dépressif est passé aux oubliettes.
Apparemment son intégration s’est faite sans trop de mal ne serait-ce la discussion houleuse sur le respect qu’il doit à son chef de service au nom sujet à la plaisanterie sans méchanceté de Florian mais que l’homme a de toute évidence mal prise car ça s’est terminé dans le bureau du général où « Flo » s’est fait taper sur les doigts.
Une certaine froideur reste depuis ça entre l’homme et Florian qui malgré ses excuses n’a pas réussi à se faire réellement pardonner, juste une espèce de statu quo entre eux leur permettant de travailler ensemble sans trop de problèmes de part et d’autre.
Yuan est le nez dans son frigo afin de mettre à la poubelle les quelques aliments dont la date de péremption ne passera pas le week-end quand son ami rentre et va direct sous la douche avec juste un.
- C’est moi « Yu » je me douche et on y go !!
Yuan referme le sac-poubelle qu’il descendra en quittant l’appartement et entre dans la salle de bains avec des affaires propres sous le bras pour que Florian puisse se changer.
Il admire le corps nu de son ami en ombre chinoise à cause de la buée qui couvre la vitre de la porte de douche, il sourit quand Florian se met de profil et que son sexe semi-bandé se porte à sa vue.
Il détourne pudiquement les yeux pour respecter la pudeur de son ami en songeant malgré tout qu’il aimerait en avoir une pareille.
L’eau s’arrête et Florian sort de la douche en voyant son copain le visage tourné vers le mur, il sourit amusé.
- Je t’ai vu mater ma queue tu sais ?
- Excuse-moi mais c’était plus fort que moi, je suis désolé.
- Bah !! Après ce qu’on a déjà fait ensemble tu n’as pas à y être, tu sais ?
- (Yuan sourit) Justement ! Hi ! Hi ! J’ai pas besoin de ça, c’est déjà bien assez difficile de ne pas faire que d’y penser.
- Tu peux regarder maintenant je suis présentable Hi ! Hi !
Yuan soupire et se tourne vers son ami, ses yeux s’arrondissent de stupeur quand il le voit nu en remuant des fesses, le sexe faisant de grands cercles.
- Hélicoptère!!!! Hi ! Hi !
- Florian !! T’es vraiment qu’un sale gosse Hi ! Hi !
C’est mort de rire qu’ils sortent de l’appartement et prennent le chemin de la gare de l’Est tout près.
Le trajet qu’ils connaissent maintenant par cœur, passe très vite car ils ont toujours quelque chose à se dire.
Arrivés à Reims, ils vont poser leurs affaires à l’appartement et récupèrent Damien et Guillaume au passage pour s’en retourner rapidement jusqu’au CHU où ils veulent passer voir Patricia.
Ils apprennent les dernières nouvelles de la semaine et bien sûr sont heureux du rapprochement d’Anthony avec Alice.
- (Guillaume) Au fait « Flo » !! J’aurai le dossier médical d’Anthony la semaine prochaine au plus tard, Baptiste a réussi à le trouver dans les papiers de sa mère et va t’en faire une copie.
- Cool !!
- (Damien) Ça serait bien si tu pouvais faire quelque chose.
- Je me demande en fait !!
Yuan surpris de ma réponse.
- Pourquoi tu dis ça ? Je serai à sa place j’en rêverais tout le temps.
- Tu dis ça parce que tu sais ce que c’est de voir, pour « Antho » ce n’est pas pareil, il n’en a pas la moindre idée et ce sera très compliqué pour lui. Son cerveau n’est pas formé comme nous depuis notre naissance pour assimiler les formes et les couleurs et leur donner un nom.
- (Guillaume) Il lui faudra juste du temps pour réapprendre tout ça.
- Pas certain que ce soit aussi simple pour lui, de toute façon attendons déjà de voir si c’est réalisable et après nous en discuterons avec lui et sa mère. Je ne ferai rien sans qu’ils soient conscients des implications et qu’ils ne le veuillent réellement.
- (Guillaume) Pourquoi sa mère ? Anthony est majeur ?
- Parce que c’est elle qui connaît le mieux son fils et elle saura instinctivement si c’est une solution à retenir, maintenant n’allez pas lui mettre ces choses-là dans le crâne pour l’instant.
- (Damien) Attends !! On n’est plus des gamins !!
- (Je le regarde amusé) Ah oui ? C’est qui le bébé à sa "moman" ??
- (Damien en rougissant) Pffttt ! Ça fait longtemps qu’elle ne m’appelle plus comme ça !!
- (Guillaume moqueur) Pourtant ce matin encore je l’ai bien entendu, ou alors j’entends des voix Hi ! Hi !
- (Damien rouge vif) Mais arrête !!! Tiens !! Regarde le maintenant comment il se fout de moi !!
Je me retiens de rire.
- Meu non !!! Tu te fais des idées là.
Je lui mets une petite tape sur les fesses et lui dis surpris :
- Tiens !! Tu n’as pas mis ta couche ??
Nous détalons tous en riant avec « Dami » au cul qui nous poursuit pour de toute évidence nous faire payer à sa façon ses moqueries contre lui.
- Bande de salops !! Vous allez voir qui va bientôt avoir besoin de mettre des couches !! Pour pouvoir s’asseoir après ce que je vais vous mettre comme coups de pied aux culs !!
Carole est installée dans le salon. Comme elle n’a pas cours ce matin, elle a décidé de faire un peu de repassage et en profite pour ratisser large car elle a pitié de Marc ainsi que de Dorian et Gérôme qui la font bien rire à chaque fois qu’ils s’y collent.
En fait elle aime bien le faire et ça la détend tout aussi bien qu’un bon bouquin.
Elle trie les vêtements par catégorie et s’amuse à chaque fois de la différence qu’il y a entre les garçons et surtout son Flavien, en riant elle étale sur la table à repasser un boxer de son homme et met par-dessus un de chacun des trois autres garçons.
Bien sûr celui de Flavien déborde de chaque côté et elle pouffe comme une gamine à ce constat.
Comme à chaque fois qu’elle pense à lui, son esprit part loin dans des pensées en tout genre mais la vision de son boxer lui amène aussitôt celle de ce qu’il contient quand il le porte.
C’est dans cet état d’esprit que la trouve Mireille quand elle sort de sa cuisine pour venir discuter un peu avec la jeune fille avec laquelle elle s’entend bien, ainsi d’ailleurs qu’avec tous ceux qui ont pris pension chez elle.
- Ne me dis pas à quoi tu penses surtout Hi ! Hi !
Carole relève la tête et sourit.
- Il ne vaut mieux pas non ! Hi ! Hi !
- J’aurais eu peur de sortir avec un garçon aussi impressionnant.
- Au début je me disais ça aussi et puis en fait ça se passe très bien, il est conscient de son physique et n’est jamais brusque avec moi.
- (Mireille curieuse) Même pendant... Heu ! La chose ?
- (Carole amusée) Surtout pendant la chose comme tu dis Hi ! Hi !
- C’est un très beau garçon et tu as gagné le jackpot avec lui, je sais qu’il t’aime beaucoup et je ne vous souhaite que du bonheur à vous deux
- C’est gentil ! Il t’aime beaucoup aussi comme tout le monde ici d’ailleurs.
- (Mireille) Ma vie a changé depuis que vous êtes là et je ne me souviens même plus comment c’était avant.
La jeune fille et la vieille femme discutent un long moment, jusqu’à ce que le téléphone sonne et que Mireille décroche.
- Allô !!
- …………..
- Oui c’est ici ! Mais ils sont au travail là ! Je peux leur laisser un message si vous voulez ?
- ……………..
- Bien entendu si vous préférez, maintenant je ne sais jamais à quelle heure ils rentrent.
- ………………..
- Attendez ! Je prends un stylo pour noter.
Mireille fouille un instant dans le tiroir et en tire un calepin et de quoi écrire.
- C’est bon ! Vous pouvez y aller !
- ……………..
Mireille note et à la fin elle demande :
- S’ils me demandent de la part de qui ?
- …………….
Mireille termine de noter.
- C’est parfait mademoiselle, je ferais la commission dès qu’ils rentreront.
- ………….
- Entendu, je n’y manquerai pas ! Au revoir mademoiselle.
Mireille raccroche et repose le stylo sur le calepin, elle reste un instant devant le téléphone puis elle rejoint Carole en soupirant.
- Je ne sais pas ce qu’elle voulait mais ça avait l’air important.
Carole relève son fer à repasser et demande :
- Elle voulait joindre qui ?
- Dorian et Gérôme ! Sa voix était bizarre, comme si elle ne savait pas si elle devait me parler ou pas.
- Bah ! C’est peut-être une amoureuse qui n’ose pas se déclarer, remarque sachant pour « Do » et « Gé » elle ne devrait pas se faire d’illusion non plus Hi ! Hi !
- Ne ris pas ma grande, je pense que c’est plus grave que ça. J’espère me tromper mais sa voix était vraiment bizarre.
- Qu’est-ce qu’elle t’a fait noter ?
- Un numéro de téléphone et son nom en disant qu’ils sauraient qui elle est.
- Ah oui ? Et c’est quoi son nom ? Peut-être que je la connais !
- Jaquemin ! Léonie Jaquemin.
Mireille voit Carole devenir toute blanche, elle se précipite vers elle et la prend dans ses bras.
- Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu la connais ?
Carole d’une voix blanche :
- Hélas oui ! Et je te jure que j’aurais préféré ne plus jamais entendre ce nom.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (91 / 100) (Aix)
Franck est à son bureau et lit les derniers rapports liés à la recherche de ses hommes disparus.
Ceux-ci sont désespérants de platitudes, mais surtout n’apportent rien de nouveau et il va devoir faire stopper les équipes toujours à tenter de collecter des informations.
Trop de temps maintenant est passé depuis leurs disparitions et les chances s’amenuisent de jour en jour de les retrouver vivants.
Aussi préfère-t-il passer l’éponge et laisser les autorités du cru terminer de mener les recherches en continuant comme ils le font à interroger les indigènes.
C’est néanmoins avec regret qu’il clôt le dossier et signe les folios d’assurances qui permettront aux familles de toucher les indemnités incluses dans le contrat pris par l’entreprise en prévoyance d’incidents de ce genre.
C’est dans cet état d’esprit que le trouve Michel quand il se fait annoncer au secrétariat et qu’il entre dans le bureau quelques instants plus tard.
- Eh bien !! Ce n’est pas la grande forme on dirait !
- Tu peux le dire oui !
- Toujours pas de nouvelles ?
- Non !! C’est mort maintenant, rends-toi compte depuis le temps nous aurions dû les retrouver ou au minimum en entendre parler.
Michel hoche la tête en accord avec les paroles de son ami.
- C’est bien malheureux tout ça !
Il voit les feuilles à l’en-tête de l’assurance.
- Tu ne les as pas encore envoyés ?
- Justement j’allais le faire !
- Heureusement que Pierre à l’époque avait négocié ce contrat sinon ça aurait coûté une fortune en indemnisation.
Franck tristement comme à chaque fois qu’il entend parler de son ami.
- Il était comme ça, toujours prévenant sur tout.
Michel regrette ses paroles quand il voit combien elles ont attristé Franck.
- Tu comptes faire un geste supplémentaire pour les familles ?
- J’aurais bien voulu oui mais tu sais bien que cette décision doit être validée par le conseil d’administration et que depuis quelques mois c’est Florian qui en est l’actionnaire majoritaire. Alors si tu veux toujours le garder en dehors du coup, je ne sais pas comment faire. De plus je commence également à avoir des difficultés avec le comité d’entreprise qui demande justement la réunion annuelle du conseil et qui s’étonne qu’elle ne soit pas déjà programmée.
Michel fait une grimace.
- De toute façon il faudra bien qu’il l’apprenne un jour et d’ailleurs c’est un peu pour ça que je suis venu te voir.
- (Franck intéressé) Ah ! Quand même !
- Oui ! Je voulais voir avec toi de combien l’entreprise pourrait se passer de liquidités sans que ça nuise à son développement.
- (Franck étonné) Faudra voir ça avec la compta, mais pourquoi as-tu besoin d’autant d’argent ?
- Thomas m’a parlé d’un projet que Florian voudrait mettre en œuvre et d’après l’ampleur qu’il m’en a rapportée, il n’aura certainement pas assez de sa fortune personnelle pour le mener à bien.
- Hein !!! Mais c’est quoi ce projet ? Il veut construire une pyramide ou quoi ?
- (Michel amusé) Quand même pas Hi ! Hi !
Il raconte alors la conversation qu’il a eue avec Thomas, il continue ensuite avec la demande d’aide du père Antoine et l’idée qui lui est venue de concilier les deux.
- Seulement il y a un hic dans tout ça, Florian et l’Afrique !! Tu connais tout autant que moi ce rejet qu’il a de tout ce qui concerne cette région.
- Et comment tu penses faire ?
Thomas m’a dit que Florian lui a fait promettre de ne pas aller là-bas sans lui, alors je pensais que tu pourrais organiser une visite à notre agence là-bas pendant les prochaines vacances de « Flo ».
- Pourquoi pas ! Même si au vu de ce qui vient de se passer, je ne suis pas très chaud pour les envoyer dans le secteur. Quant à son projet, je le trouve plutôt démesuré venant d’un garçon qui ignorerait tout de sa fortune. Pas toi ? J’ai idée qu’il doit en savoir beaucoup plus qu’il te le laisse à penser et ça ne m’étonnerait pas de lui, vu tout ce que j’ai appris dernièrement.
Michel réfléchit avant de répondre.
- C’est une éventualité à ne pas négliger en effet, mais je le crois capable d’en venir à bout de lui-même. Déjà qu’il gagne bien sa vie sans rien demander alors imagine s’il voulait vraiment gagner beaucoup d’argent, les possibilités qu’il a pour le faire sont à la hauteur de son intelligence et crois-moi il n’en manque pas.
- Alors pourquoi veux-tu t’en mêler ?
Tout simplement parce que j’aime beaucoup le père Antoine et un projet comme celui-là demande déjà pas mal d’années rien que pour le mettre en place avant qu’il ne soit opérationnel.
- Écoute Michel !! Laisse-moi un peu de temps pour réfléchir à tout ça et nous en reparlerons, d’accord ? En attendant je vais quand même voir à organiser cette visite à notre agence mais sans rien dire sur tout le reste. Thomas croira que c’est dans le cadre de ce que je lui ai dit, il préviendra lui-même Florian s’il tient à tenir sa promesse qu’il lui a fait.
- (Michel sourit) Pour ça aucune inquiétude, tu connais notre Thomas.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (92 / 100) (Reims) (Dorian & Gérôme)
***/***
Quelques jours plus tard
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Gérôme repose sa tasse en la claquant énervé sur la table, Dorian le regarde et comprend son impatience.
Ils sont place d’Erlon le centre-ville de Reims dans un café où ils attendent Léonie qui doit les y rejoindre.
Quand ils sont rentrés chez Mireille le fameux jour où elle a téléphoné, ils ont trouvé celle-ci assise dans le salon avec tous les autres pensionnaires et le silence ambiant leur a mis tout de suite la puce à l’oreille sur un événement spécial qui se serait passé dans la journée.
Aussitôt mis au courant, Gérôme a rappelé et n’a pu rien en tirer de plus que ce rendez-vous dans ce bar, ce vendredi après-midi.
Dorian en regardant sa montre.
- Relax !! C’est nous qui sommes en avance !
- (Gérôme sur les nerfs) Pourquoi n’a-t-elle rien voulu dire au téléphone ?
- Bah !! Elle a eu sans doute peur d’être sur écoute !
- Justement !! C’est ça qui me rend nerveux figure toi ! Imagine un peu ce qu’elle a à nous dire pour prendre autant de précautions.
- Je ne comprends pas moi non plus, je croyais qu’elle avait démissionné ?
- Elle l’a fait !! Du moins de la DST, j’en ai eu la confirmation hier quand j’en ai parlé à Patrice.
- Tu l’as appelé ? Tu aurais pu me le dire quand même !
- Ça me perturbe tellement cette histoire que j’ai oubliée, excuse-moi.
- Et qu’est-ce qu’il t’a dit au juste ?
- Pas grand-chose en fait, juste qu’elle avait bien quitté l’agence et qu’elle n’avait plus fait parler d’elle depuis. Patrice fait des recherches et nous tiendra au courant s’il apprend quelque chose d’intéressant.
- Si Maurice est mis dans le coup ça ira très vite.
- Je pense oui !
La porte du bar s’ouvre et une femme entre, les deux garçons y jettent un œil vite fait et reprennent leurs conversations quand ils sont étonnés de la voir s’asseoir à leur table.
- Ça va vous deux ?
Dorian ouvre de grands yeux étonnés car s’il reconnaît tout de suite la voix, pour le reste il tombe sur le cul car la femme qui est près d’eux ne ressemble pas vraiment à la Léonie qu’il se rappelle.
- Léonie !!!
- Plus bas s’il te plaît !! Écoutez-moi et ne dites rien, je ne vais pas pouvoir rester bien longtemps et je risque gros rien qu’à être ici à vous parler. Florian est en danger ! Des personnes dont je ne dirai pas le nom veulent le faire enlever et l’emmener loin d’ici pour l’utiliser à leurs fins.
- (Gérôme) Comment ???
- Silence !! Je n’ai pas fini ! Ils en ont appris beaucoup sur lui et sur ses possibilités, je travaille pour eux mais je n’ai pas voulu le trahir une deuxième fois mais s’ils apprennent ce que je vous ai dit !! Je crains pour ma vie vous comprenez ? Ils sont prêts à tout pour utiliser son secret.
- (Dorian) Dis-nous au moins un nom ?
- (Léonie hésite) Maurice le connaît, il saura de qui il s’agit !! Bonne chance et faites attention à Florian, dites-lui que je m’excuse pour ce que je lui ai fait et que j’aimerais qu’il me pardonne.
Elle se lève au moment où le serveur arrive pour prendre sa commande et sort du bar avec un dernier sourire empli de tristesse adressé aux deux garçons puis disparaît à leurs yeux.
- (Dorian incrédule) Qu’est-ce que tu en penses ?
- Qu’on est dans la merde !! Une sacrée merde même !!
Il prend son portable et explique tout ce qu’il vient de se passer à Patrice puis raccroche et sort son porte-monnaie pour payer l’addition.
- Allez ! Viens ! Nous avons du boulot.
Les deux policiers sortent du bar et prennent le chemin du commissariat tout proche.
Un homme assis à l’opposé dans le même bar se lève lui aussi et paye à son tour sa consommation, il lance un appel sur son téléphone et pendant que le serveur lui rend la monnaie discute avec la personne à l’autre bout.
- Vous aviez raison chef ! Elle vient de les prévenir !
- ……..
- Entendu ! Ce sera fait !
Il rempoche sa monnaie et quitte à son tour le bar, il prend alors le chemin qu’a pris Léonie comme s’il savait où la trouver et pose la main sur sa veste à la hauteur de sa poitrine pour y tapoter doucement son arme.
- C’est bien ma vieille ! Nous avons du boulot tous les deux ce soir !
Un rictus mauvais orne alors son visage, apparemment il est habitué à ce genre de mission et en trouve un plaisir manifeste.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (93 / 100) (Paris) (Yuan) (suite)
Les deux sacs à dos sont posés dans le couloir et Yuan vérifie qu’il n’a rien oublié.
Florian va bientôt arriver et il n’aura juste le temps que de prendre sa douche avant qu’ils ne repartent pour prendre leur train.
Yuan sourit car il a passé une merveilleuse semaine avec son ami entièrement à lui, leurs discussions et leurs fous rires aux histoires que lui a racontées « Flo » sur ses premiers jours passés dans sa caserne lui ont redonné une pêche incroyable et son état dépressif est passé aux oubliettes.
Apparemment son intégration s’est faite sans trop de mal ne serait-ce la discussion houleuse sur le respect qu’il doit à son chef de service au nom sujet à la plaisanterie sans méchanceté de Florian mais que l’homme a de toute évidence mal prise car ça s’est terminé dans le bureau du général où « Flo » s’est fait taper sur les doigts.
Une certaine froideur reste depuis ça entre l’homme et Florian qui malgré ses excuses n’a pas réussi à se faire réellement pardonner, juste une espèce de statu quo entre eux leur permettant de travailler ensemble sans trop de problèmes de part et d’autre.
Yuan est le nez dans son frigo afin de mettre à la poubelle les quelques aliments dont la date de péremption ne passera pas le week-end quand son ami rentre et va direct sous la douche avec juste un.
- C’est moi « Yu » je me douche et on y go !!
Yuan referme le sac-poubelle qu’il descendra en quittant l’appartement et entre dans la salle de bains avec des affaires propres sous le bras pour que Florian puisse se changer.
Il admire le corps nu de son ami en ombre chinoise à cause de la buée qui couvre la vitre de la porte de douche, il sourit quand Florian se met de profil et que son sexe semi-bandé se porte à sa vue.
Il détourne pudiquement les yeux pour respecter la pudeur de son ami en songeant malgré tout qu’il aimerait en avoir une pareille.
L’eau s’arrête et Florian sort de la douche en voyant son copain le visage tourné vers le mur, il sourit amusé.
- Je t’ai vu mater ma queue tu sais ?
- Excuse-moi mais c’était plus fort que moi, je suis désolé.
- Bah !! Après ce qu’on a déjà fait ensemble tu n’as pas à y être, tu sais ?
- (Yuan sourit) Justement ! Hi ! Hi ! J’ai pas besoin de ça, c’est déjà bien assez difficile de ne pas faire que d’y penser.
- Tu peux regarder maintenant je suis présentable Hi ! Hi !
Yuan soupire et se tourne vers son ami, ses yeux s’arrondissent de stupeur quand il le voit nu en remuant des fesses, le sexe faisant de grands cercles.
- Hélicoptère!!!! Hi ! Hi !
- Florian !! T’es vraiment qu’un sale gosse Hi ! Hi !
C’est mort de rire qu’ils sortent de l’appartement et prennent le chemin de la gare de l’Est tout près.
Le trajet qu’ils connaissent maintenant par cœur, passe très vite car ils ont toujours quelque chose à se dire.
Arrivés à Reims, ils vont poser leurs affaires à l’appartement et récupèrent Damien et Guillaume au passage pour s’en retourner rapidement jusqu’au CHU où ils veulent passer voir Patricia.
Ils apprennent les dernières nouvelles de la semaine et bien sûr sont heureux du rapprochement d’Anthony avec Alice.
- (Guillaume) Au fait « Flo » !! J’aurai le dossier médical d’Anthony la semaine prochaine au plus tard, Baptiste a réussi à le trouver dans les papiers de sa mère et va t’en faire une copie.
- Cool !!
- (Damien) Ça serait bien si tu pouvais faire quelque chose.
- Je me demande en fait !!
Yuan surpris de ma réponse.
- Pourquoi tu dis ça ? Je serai à sa place j’en rêverais tout le temps.
- Tu dis ça parce que tu sais ce que c’est de voir, pour « Antho » ce n’est pas pareil, il n’en a pas la moindre idée et ce sera très compliqué pour lui. Son cerveau n’est pas formé comme nous depuis notre naissance pour assimiler les formes et les couleurs et leur donner un nom.
- (Guillaume) Il lui faudra juste du temps pour réapprendre tout ça.
- Pas certain que ce soit aussi simple pour lui, de toute façon attendons déjà de voir si c’est réalisable et après nous en discuterons avec lui et sa mère. Je ne ferai rien sans qu’ils soient conscients des implications et qu’ils ne le veuillent réellement.
- (Guillaume) Pourquoi sa mère ? Anthony est majeur ?
- Parce que c’est elle qui connaît le mieux son fils et elle saura instinctivement si c’est une solution à retenir, maintenant n’allez pas lui mettre ces choses-là dans le crâne pour l’instant.
- (Damien) Attends !! On n’est plus des gamins !!
- (Je le regarde amusé) Ah oui ? C’est qui le bébé à sa "moman" ??
- (Damien en rougissant) Pffttt ! Ça fait longtemps qu’elle ne m’appelle plus comme ça !!
- (Guillaume moqueur) Pourtant ce matin encore je l’ai bien entendu, ou alors j’entends des voix Hi ! Hi !
- (Damien rouge vif) Mais arrête !!! Tiens !! Regarde le maintenant comment il se fout de moi !!
Je me retiens de rire.
- Meu non !!! Tu te fais des idées là.
Je lui mets une petite tape sur les fesses et lui dis surpris :
- Tiens !! Tu n’as pas mis ta couche ??
Nous détalons tous en riant avec « Dami » au cul qui nous poursuit pour de toute évidence nous faire payer à sa façon ses moqueries contre lui.
- Bande de salops !! Vous allez voir qui va bientôt avoir besoin de mettre des couches !! Pour pouvoir s’asseoir après ce que je vais vous mettre comme coups de pied aux culs !!
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