11-05-2021, 03:09 PM
Voici un nouveau récit dont je ne connais ni le milieu ni la fin ! Je laisse courir mon imagination en espérant que vous vous divertirez à sa lecture !
Je suis différent…
Aussi loin que je remonte dans ma petite enfance, j'ai toujours su ou, tout du moins pressenti que j'étais différent des autres. Toutefois n'allez pas croire que j'avais des idées sur ma sexualité, c'était vraiment le dernier de mes soucis même si, paraît-il, je jouais avec un plaisir indécent avec mon minuscule zizi. Ne tirez pas non plus des conclusions prévisionnelles sur ce que pourrait être ma future orientation sexuelle car, à l'heure où je rédige ces lignes, je n'en ai encore aucune idée !
Ce que je sais car on me l'a raconté, c'est que dès mes premiers jours sur cette bonne vieille Terre, la musique avait le don de me clore le bec, je me taisais immédiatement. Ce n'était cependant pas n'importe quelle musique, il fallait absolument que ce soit de la musique religieuse, du Beethoven de préférence et, idéalement, la Missa Solemnis. N'exagérons pas, je tolérais le Requiem de Fauré et celui de Verdi. Aujourd'hui encore, j'ai une prédilection marquée pour ces trois œuvres. Petit à petit, les semaines et les mois passant, j'avais, toujours selon ma mère, élargi mon catalogue.
Ma toute petite enfance, je ne vous la raconterai pas car, honnêtement, je n'en ai aucun souvenir mais, selon la tradition familiale j'étais un enfant très calme, très sage et j'avais une passion pour les livres, quels qu'ils soient : c'est ainsi que j'ai dévoré au sens strict du mot "La Ville dont le prince est un enfant". Quelques années plus tard, j'ai redévoré cet ouvrage, c'était une autre édition car la première avait été réduite par mes soins en petits morceaux, et je me souviens que j'avais été impressionné par la relation entre le petit Serge Souplier et André Sevrais, le grand et j'avais été scandalisé des punitions infligées par l'Abbé de Pradts car je ne voyais aucun mal à l'amitié entre les deux garçons. Je devais avoir une douzaine d'années, je ne connaissais alors pas la sexualité et évidemment j'ignorais les expériences que celle-ci pouvait enclencher…
Très rapidement j'ai compris mais sans réaliser tout ce que cela pouvait impliquer, que j'étais le petit dernier, celui que vraiment personne n'attendait : mon frère aîné avait vingt-quatre ans, les jumeaux, fille et garçon, avaient vingt-et-un ans. À dire vrai et je les comprends, il ne se sont jamais véritablement occupés de moi et pour moi c'étaient des électrons libres qui apparaissaient de temps à autres pour disparaître durant de longues périodes. Mais quand ils étaient présents, ils étaient charmants avec moi et me faisaient régulièrement de beaux cadeaux.
J'étais encore différent en ce sens que je me suffisais à moi-même. Je n'avais que peu d'amis et s'ils me conviaient à leurs jeux, je venais volontiers mais il ne me serait jamais venu à l'idée de venir à eux. Il me semblait que la lecture était beaucoup plus intéressante que leurs amusements souvent brutaux.
C'est ma mère qui s'est beaucoup occupée de moi, comme si elle avait le pressentiment qu'il fallait qu'elle se hâte de m'instruire, de profiter de ces années où, enfant facile et docile, je ne la fatiguais pas trop. Mon père, s'il subvenait aux besoins de ma mère et même de manière très généreuse, avait disparu quelques jours après ma naissance après avoir déclaré qu'il n'avait aucune envie de repouponner, qu'il avait fait son devoir avec les trois grands mais que moi, Matthias car tel est mon prénom, j'étais vraiment de trop. Il avait attendu que je vienne au monde, avait accompli toutes les démarches nécessaires, y-compris celle de me déclarer à l'état-civil. Encore un point donc où j'étais différent : je n'avais pas de père.
Scolairement parlant, je n'avais aucun problème, j'étais brillant comprenant tout dès la première explication. En entrant en classe enfantine, je lisais déjà très convenablement car ce qui m'intéressait dans mes livres ce n'étaient pas les images mais le texte. Je harcelais ma pauvre mère en la questionnant sur le sens de presque tous les mots d'un récit de sorte que très vite elle m'a enseigné non l'alphabet car je connaissais toutes les lettres mais véritablement à lire. Pendant ma première année d'école, je m'ennuyais à mourir de sorte qu'on m'a fait sauter une classe et, deux ans plus tard, rebelotte ! En entrant au Collège, j'avais dix ans alors que mes camarades en avaient au minimum douze. Je n'avais aucune peine à tenir mon rang, mais il est évident que socialement je naviguais un peu à vue et au bon sens : cela marchait assez souvent mais je me suis parfois trouvé dans des situations qui me dépassaient.
La sexualité était l'un des sujets où je n'étais vraiment pas à la hauteur, cela ne m'intéressait pas et pourtant je n'étais pas totalement ignorant de ces choses qui semblaient passionner mes camarades qui, je le rappelle avait deux à trois ans de plus que moi. Mes connaissances à ce sujet me venaient des livres que je dévorais ; J'aimais énormément les romans historiques dans lesquels il y avait parfois des aventures qui me laissaient perplexes, notamment lorsqu'on évoquait la sodomie. Curieux de nature et par nécessité, j'avais ouvert le dictionnaire et la définition me rendait encore plus perplexe sans véritablement m'éclairer : "Pour un homme, pratique du coït anal avec un homme". Le mot qui suivait immédiatement était plus expressif et dans un langage plus populaire "vulg. enculer". Je n'étais guère plus avancé et je fis une ultime tentative en allant consulter l'article "enculer" : "vulg. Sodomiser". Je me souviens très bien avoir ri et m'être fait la réflexion que leurs explications, c'était vraiment le chat qui se mord la queue ! : ce n'est que plus tard que j'ai réalisé l'ironie et la justesse de cette réflexion !
Dans ma classe de première année j'étais curieusement très bien accepté, personne ne se moquait méchamment de moi et j'avais bien sûr des surnoms relatifs à mon âge, le plus courant étant "le môme", mais en même temps ils avaient un certain respect devant mes connaissances étendues et surtout ma très grande capacité de compréhension et de concentration. Il n'était vraiment pas rare que l'un ou l'autre vienne me consulter pour avoir une explication sur un sujet un peu ardu et comme j'étais foncièrement gentil, c'était avec plaisir que je leur fournissais les renseignements souhaités mais vus non pas sous l'angle du professeur mais de celui de l'élève que nous étions tous.
Avant de vous narrer l'incident qui va suivre, sachez juste que j'étais assez beau garçon avec des cheveux châtains plus souvent en désordre qu'avec une belle raie, des yeux qui avaient tendance à tirer sur le vert, une taille assez fine d'environ 175 cm. Ah oui ! j'oublie un jour, un garçon m'a juste dit que j'avais un beau visage avec des lèvres charnues. J'avais ri, probablement un peu bêtement mais je ne pense pas avoir rougi et pourquoi aurais-je rougi, je vous le demande ?
Or donc, un jour Mario me demanda si je pouvais régulièrement, après le cours de math, lui réexpliquer tout ce que le professeur nous avait présenté, qu'il avait constaté qu'avec moi, tout était tellement plus clair et donc facile. J'acceptais d'autant plus volontiers que j'étais déjà dans une phase avancée de la maladie de ma mère qui se trouvait de plus en plus fréquemment à l'hôpital et que je me trouvais donc souvent seul dans notre grand appartement. Certes, mon frère Boris, l'aîné, venait me voir, me tenir compagnie et je dois dire qu'il s'occupait de plus en plus de moi, avec une extrême gentillesse et beaucoup de tact. J'acceptais la proposition de Mario et il fut décidé qu'il viendrait régulièrement une fois par semaine et, lorsqu'un test était en vue, une deuxième fois pour une préparation plus spécifique. Mario avait eu des problèmes avec le français lorsque ses parents avaient déménagé ce qui lui avait fait perdre une année et il avait eu une maladie qui l'avait éloigné des cours. Entre temps il était totalement guéri, c'était un excellent sportif, basket et natation, un garçon joyeux et charmeur que tout le monde aimait bien.
Ma sauvagerie naturelle fit un pas en arrière car j'étais flatté que "le grand" m'ait choisi pour l'aider. Nous étions régulièrement assis à mon grand bureau pour profiter au mieux de l'ordinateur que Boris m'avait offert et qui était un excellent instrument de travail. À un moment donné, j'ai réalisé que sa jambe était collée contre la mienne, que cela ne me dérangeait en aucune manière je trouvais même ce transfert de chaleur assez agréable, sans plus.
Un soir où les nouvelles de ma mère étaient alarmantes, je lui ai demandé de rester pour le repas du soir même si ce ne serait pas un festin. Il accepta très volontiers et parut très affecté de cette période difficile que je traversais. Il passa son bras sur mes épaules, je me laissais aller et je me mis à pleurer silencieusement, la tête dans le creux de son épaule. Ce n'est que lorsque mes larmes commencèrent à mouiller son cou qu'il me serra contre lui avec beaucoup de tendresse. Le repas était achevé, assis dans le canapé du salon, je me sentais bien, dans un état qui ne m'était pas habituel sans que je puisse préciser le pourquoi de cette sensation. Je me souviens simplement que sa main me caressait le bas du dos, très lentement et que pour la première fois j'ai ressenti un mouvement dans mon boxer, comme si mon sexe durcissait : ce n'était pas désagréable mais je trouvais cela dérangeant et je m'empressais de remettre de l'ordre dans ma culotte, sans aucune gêne, ce qui fit sourire Mario. "Ca va" me demanda-t-il ? et ma réponse fut "aucun problème mais il y avait du désordre dans mon boxer et cela me gênait". Je vois encore Mario esquisser un léger sourire et ajouter "Eh oui, cela commence comme ça !".
Et Mario est rentré chez lui, me laissant seul, je pensais soudain à Serge et André de la "Ville dont…" Je me suis couché, mon sexe était à nouveau un peu développé, je me suis caressé et ce n'était pas désagréable, au contraire. Je m'endormis rapidement, sans problème. Il va falloir que j'en parle à Boris et que je relise le livre de Montherlant.
Je suis différent…
Aussi loin que je remonte dans ma petite enfance, j'ai toujours su ou, tout du moins pressenti que j'étais différent des autres. Toutefois n'allez pas croire que j'avais des idées sur ma sexualité, c'était vraiment le dernier de mes soucis même si, paraît-il, je jouais avec un plaisir indécent avec mon minuscule zizi. Ne tirez pas non plus des conclusions prévisionnelles sur ce que pourrait être ma future orientation sexuelle car, à l'heure où je rédige ces lignes, je n'en ai encore aucune idée !
Ce que je sais car on me l'a raconté, c'est que dès mes premiers jours sur cette bonne vieille Terre, la musique avait le don de me clore le bec, je me taisais immédiatement. Ce n'était cependant pas n'importe quelle musique, il fallait absolument que ce soit de la musique religieuse, du Beethoven de préférence et, idéalement, la Missa Solemnis. N'exagérons pas, je tolérais le Requiem de Fauré et celui de Verdi. Aujourd'hui encore, j'ai une prédilection marquée pour ces trois œuvres. Petit à petit, les semaines et les mois passant, j'avais, toujours selon ma mère, élargi mon catalogue.
Ma toute petite enfance, je ne vous la raconterai pas car, honnêtement, je n'en ai aucun souvenir mais, selon la tradition familiale j'étais un enfant très calme, très sage et j'avais une passion pour les livres, quels qu'ils soient : c'est ainsi que j'ai dévoré au sens strict du mot "La Ville dont le prince est un enfant". Quelques années plus tard, j'ai redévoré cet ouvrage, c'était une autre édition car la première avait été réduite par mes soins en petits morceaux, et je me souviens que j'avais été impressionné par la relation entre le petit Serge Souplier et André Sevrais, le grand et j'avais été scandalisé des punitions infligées par l'Abbé de Pradts car je ne voyais aucun mal à l'amitié entre les deux garçons. Je devais avoir une douzaine d'années, je ne connaissais alors pas la sexualité et évidemment j'ignorais les expériences que celle-ci pouvait enclencher…
Très rapidement j'ai compris mais sans réaliser tout ce que cela pouvait impliquer, que j'étais le petit dernier, celui que vraiment personne n'attendait : mon frère aîné avait vingt-quatre ans, les jumeaux, fille et garçon, avaient vingt-et-un ans. À dire vrai et je les comprends, il ne se sont jamais véritablement occupés de moi et pour moi c'étaient des électrons libres qui apparaissaient de temps à autres pour disparaître durant de longues périodes. Mais quand ils étaient présents, ils étaient charmants avec moi et me faisaient régulièrement de beaux cadeaux.
J'étais encore différent en ce sens que je me suffisais à moi-même. Je n'avais que peu d'amis et s'ils me conviaient à leurs jeux, je venais volontiers mais il ne me serait jamais venu à l'idée de venir à eux. Il me semblait que la lecture était beaucoup plus intéressante que leurs amusements souvent brutaux.
C'est ma mère qui s'est beaucoup occupée de moi, comme si elle avait le pressentiment qu'il fallait qu'elle se hâte de m'instruire, de profiter de ces années où, enfant facile et docile, je ne la fatiguais pas trop. Mon père, s'il subvenait aux besoins de ma mère et même de manière très généreuse, avait disparu quelques jours après ma naissance après avoir déclaré qu'il n'avait aucune envie de repouponner, qu'il avait fait son devoir avec les trois grands mais que moi, Matthias car tel est mon prénom, j'étais vraiment de trop. Il avait attendu que je vienne au monde, avait accompli toutes les démarches nécessaires, y-compris celle de me déclarer à l'état-civil. Encore un point donc où j'étais différent : je n'avais pas de père.
Scolairement parlant, je n'avais aucun problème, j'étais brillant comprenant tout dès la première explication. En entrant en classe enfantine, je lisais déjà très convenablement car ce qui m'intéressait dans mes livres ce n'étaient pas les images mais le texte. Je harcelais ma pauvre mère en la questionnant sur le sens de presque tous les mots d'un récit de sorte que très vite elle m'a enseigné non l'alphabet car je connaissais toutes les lettres mais véritablement à lire. Pendant ma première année d'école, je m'ennuyais à mourir de sorte qu'on m'a fait sauter une classe et, deux ans plus tard, rebelotte ! En entrant au Collège, j'avais dix ans alors que mes camarades en avaient au minimum douze. Je n'avais aucune peine à tenir mon rang, mais il est évident que socialement je naviguais un peu à vue et au bon sens : cela marchait assez souvent mais je me suis parfois trouvé dans des situations qui me dépassaient.
La sexualité était l'un des sujets où je n'étais vraiment pas à la hauteur, cela ne m'intéressait pas et pourtant je n'étais pas totalement ignorant de ces choses qui semblaient passionner mes camarades qui, je le rappelle avait deux à trois ans de plus que moi. Mes connaissances à ce sujet me venaient des livres que je dévorais ; J'aimais énormément les romans historiques dans lesquels il y avait parfois des aventures qui me laissaient perplexes, notamment lorsqu'on évoquait la sodomie. Curieux de nature et par nécessité, j'avais ouvert le dictionnaire et la définition me rendait encore plus perplexe sans véritablement m'éclairer : "Pour un homme, pratique du coït anal avec un homme". Le mot qui suivait immédiatement était plus expressif et dans un langage plus populaire "vulg. enculer". Je n'étais guère plus avancé et je fis une ultime tentative en allant consulter l'article "enculer" : "vulg. Sodomiser". Je me souviens très bien avoir ri et m'être fait la réflexion que leurs explications, c'était vraiment le chat qui se mord la queue ! : ce n'est que plus tard que j'ai réalisé l'ironie et la justesse de cette réflexion !
Dans ma classe de première année j'étais curieusement très bien accepté, personne ne se moquait méchamment de moi et j'avais bien sûr des surnoms relatifs à mon âge, le plus courant étant "le môme", mais en même temps ils avaient un certain respect devant mes connaissances étendues et surtout ma très grande capacité de compréhension et de concentration. Il n'était vraiment pas rare que l'un ou l'autre vienne me consulter pour avoir une explication sur un sujet un peu ardu et comme j'étais foncièrement gentil, c'était avec plaisir que je leur fournissais les renseignements souhaités mais vus non pas sous l'angle du professeur mais de celui de l'élève que nous étions tous.
Avant de vous narrer l'incident qui va suivre, sachez juste que j'étais assez beau garçon avec des cheveux châtains plus souvent en désordre qu'avec une belle raie, des yeux qui avaient tendance à tirer sur le vert, une taille assez fine d'environ 175 cm. Ah oui ! j'oublie un jour, un garçon m'a juste dit que j'avais un beau visage avec des lèvres charnues. J'avais ri, probablement un peu bêtement mais je ne pense pas avoir rougi et pourquoi aurais-je rougi, je vous le demande ?
Or donc, un jour Mario me demanda si je pouvais régulièrement, après le cours de math, lui réexpliquer tout ce que le professeur nous avait présenté, qu'il avait constaté qu'avec moi, tout était tellement plus clair et donc facile. J'acceptais d'autant plus volontiers que j'étais déjà dans une phase avancée de la maladie de ma mère qui se trouvait de plus en plus fréquemment à l'hôpital et que je me trouvais donc souvent seul dans notre grand appartement. Certes, mon frère Boris, l'aîné, venait me voir, me tenir compagnie et je dois dire qu'il s'occupait de plus en plus de moi, avec une extrême gentillesse et beaucoup de tact. J'acceptais la proposition de Mario et il fut décidé qu'il viendrait régulièrement une fois par semaine et, lorsqu'un test était en vue, une deuxième fois pour une préparation plus spécifique. Mario avait eu des problèmes avec le français lorsque ses parents avaient déménagé ce qui lui avait fait perdre une année et il avait eu une maladie qui l'avait éloigné des cours. Entre temps il était totalement guéri, c'était un excellent sportif, basket et natation, un garçon joyeux et charmeur que tout le monde aimait bien.
Ma sauvagerie naturelle fit un pas en arrière car j'étais flatté que "le grand" m'ait choisi pour l'aider. Nous étions régulièrement assis à mon grand bureau pour profiter au mieux de l'ordinateur que Boris m'avait offert et qui était un excellent instrument de travail. À un moment donné, j'ai réalisé que sa jambe était collée contre la mienne, que cela ne me dérangeait en aucune manière je trouvais même ce transfert de chaleur assez agréable, sans plus.
Un soir où les nouvelles de ma mère étaient alarmantes, je lui ai demandé de rester pour le repas du soir même si ce ne serait pas un festin. Il accepta très volontiers et parut très affecté de cette période difficile que je traversais. Il passa son bras sur mes épaules, je me laissais aller et je me mis à pleurer silencieusement, la tête dans le creux de son épaule. Ce n'est que lorsque mes larmes commencèrent à mouiller son cou qu'il me serra contre lui avec beaucoup de tendresse. Le repas était achevé, assis dans le canapé du salon, je me sentais bien, dans un état qui ne m'était pas habituel sans que je puisse préciser le pourquoi de cette sensation. Je me souviens simplement que sa main me caressait le bas du dos, très lentement et que pour la première fois j'ai ressenti un mouvement dans mon boxer, comme si mon sexe durcissait : ce n'était pas désagréable mais je trouvais cela dérangeant et je m'empressais de remettre de l'ordre dans ma culotte, sans aucune gêne, ce qui fit sourire Mario. "Ca va" me demanda-t-il ? et ma réponse fut "aucun problème mais il y avait du désordre dans mon boxer et cela me gênait". Je vois encore Mario esquisser un léger sourire et ajouter "Eh oui, cela commence comme ça !".
Et Mario est rentré chez lui, me laissant seul, je pensais soudain à Serge et André de la "Ville dont…" Je me suis couché, mon sexe était à nouveau un peu développé, je me suis caressé et ce n'était pas désagréable, au contraire. Je m'endormis rapidement, sans problème. Il va falloir que j'en parle à Boris et que je relise le livre de Montherlant.