27-07-2020, 11:00 AM
CHAPITRE 85 : « Shanpaï » « Naoki Matsuda-Kun »
« Cour principale de l’école, quelques minutes plus tôt. »
Naoki une fois pris son petit-déjeuner, traverse la cour au pas de charge pour se rendre à la bibliothèque afin de vérifier une étrange pensée qui le turlupine depuis quelques jours.
Il croise le directeur Katô en le saluant rapidement, quand soudain un râle de douleur le fait se retourner pour le voir s’affaler au sol comme un pantin à qui on a lâché les ficelles.
Tous, qu’ils soient étudiants ou professeurs et ayant eux aussi vu le directeur s’effondrer, forment rapidement un cercle autour de lui en poussant des cris de panique.
Naoki s’énerve soudainement devant cette cacophonie qui n’amène rien de positif.
- Écartez-vous si vous êtes incapables de lui venir en aide !! Que quelqu’un aille plutôt chercher un médecin !!
Pendant qu’il harangue la foule, Naoki ne reste pas inactif et place le directeur en position pour un massage cardiaque suivi d’une oxygénation des poumons, étant bien dans son intention de poursuivre les premiers secours jusqu’à l’arrivée de personnes compétentes.
***/***
Florian depuis une fenêtre donnant sur la cour observe l’affolement quasi général en poussant un profond soupir, parfaitement conscient de ce que sa décision va ensuite lui amener comme difficultés supplémentaires à maintenir son identité d’emprunt.
Pourtant il n’est pas dans sa nature de laisser mourir quelqu’un sans faire son possible, tout en restant dans la faisabilité pouvant venir d’un humain ordinaire.
Il s’élance alors dans le couloir en direction des salles d’étude, trouve celle qu’il recherche et en ressort très vite en poussant un lit médicalisé avec posé dessus le matériel dont il aura sans doute besoin, tout du moins s’il n’arrive pas trop tard.
Il croise deux étudiants dans le couloir qui le regardent passer avec des yeux ronds, visiblement pas encore au courant du drame qui se joue dans la cour.
- Suivez-moi vous deux !! J’aurais besoin d’aide !!
- Mais…
- Pas le temps de discuter !! Suivez-moi c’est tout !!
***/***
Naoki donne depuis déjà ce qui lui semble de longues minutes les soins au directeur, quand il voit les personnes autour de lui s’écarter en lâchant quelques borborygmes de surprises.
Il pense alors qu’un des professeurs de médecine de l’école a pris les choses en mains et pousse à son tour un profond soupir de soulagement, jusqu’à ce qu’il aperçoive celui qui pousse le lit médicalisé et que comme tous maintenant autour de lui, il en reste tellement pantois qu’il en perd le rythme de ses massages cardiaques.
- Chaud devant !! Vous ne voyez pas que vous ne servez à rien, faites de la place !! Pas de temps à perdre !!
Naoki entend les paroles du jeune rouquin comme à travers un mur de coton, jusqu’à ce qu’il s’adresse à lui.
- Eh !! Grand !! Déjà fatigué ?? Ce n’est pas le moment de baisser les bras, continue tes massages le temps que je le branche avec le matériel !!
Naoki ressent comme une décharge électrique en s’entendant interpeller de la sorte, il reprend alors ses massages en regardant avec les yeux ronds son coloc semblant parfaitement à son aise avec le matériel de pointe qu’il a entre les mains.
Les quelques minutes qui suivent sont vécues pour lui comme dans un rêve éveillé tellement ce qui se passe devant lui le subjugue, ce n’est qu’une fois le malade appareillé et en route vers le bâtiment, qu’un semblant de réflexion lui revient.
Il fixe incrédule le petit rouquin qui pourtant semble sûr de lui derrière ses lunettes de myope, trouvant enfin assez d’à-propos pour lui demander où il va comme ça.
- Tu l’emmènes où ?
- Il doit bien y avoir une salle pour les exercices sur les opérations ??
- Euh… oui bien sûr !!
- Alors passe devant et conduis-nous là-bas, qu’est-ce que tu attends !!
- Hein… heu… oui, d’accord !! Mais…
L’un des deux étudiants qui ont été depuis le début désigné d’office par Florian pour le suivre, s’adresse au grand costaud qui semble hésitant.
- À qui fais-tu confiance ??
Voyant bien que le grand costaud ne comprend pas le sens de sa question, il montre Florian du doigt.
- À lui ou à tous ceux qui sont restés sans rien faire autour de toi ??
Naoki regarde l’étudiant, surpris de son invective alors qu’il devrait lui aussi réfléchir aux conséquences de leurs prochains actes.
Il s’adresse à celui qui pour lui est déjà une énorme source de questionnement depuis le premier jour.
- Tu vas lui faire quoi une fois là-bas ??
- L’opérer quelle question !! D’après son état actuel, nous n’avons pas le temps d’attendre qu’un chirurgien soit là pour le faire qu’il sera déjà mort. Je ne lui donne au mieux qu’une petite demi-heure avant que son cerveau ne soit plus suffisamment irrigué, tu es en deuxième année !! Tu connais donc les séquelles et les risques qu’il court ??
Pendant qu’ils arrivent tous les quatre devant la salle blanche, l’étudiant s’en étant déjà pris à Naoki se tourne cette fois-ci vers le jeune rouquin pour lui poser la question qui sans conteste est celle que se posent les deux autres.
- Quel genre d’opération comptes-tu pratiquer sur le directeur ??
- Un pontage coronarien, à moins que la pose de stents suffise !! Mais comme il n’y a plus le temps pour des examens approfondis, je verrai ça une fois que j'aurais ouvert !!
Naoki et les deux étudiants se regardent avec la même expression du visage, expression indiquant bien pour eux la folie de pratiquer un tel acte à ce stade-là de leurs études et surtout sans en avoir la parfaite maîtrise.
- Tu es certain de ce que tu veux faire ??
Florian sourit, ce qui bien sûr amène un stress supplémentaire aux trois gars qui l’entourent.
- J’en prends l’entière responsabilité, juste je vous demande de m’assister !! Je peux compter sur vous ? Vite les gars, le temps presse !!
C’est Naoki qui le premier pousse un soupir en se redressant, troublé de l’assurance qu’il peut y lire en fixant son coloc dans les yeux.
- OK !! Que doit-on faire pour t’aider.
CHAPITRE 86 : « Shanpaï » « Kasuki Tanaka-Kun »
« Dortoir aile gauche, quatrième étage, chambre quatre cent. »
L’attroupement dans la cour principale amène un mouvement de curiosité, qui fait se diriger Kasuki le chef de dortoir tout droit vers la fenêtre de sa chambre pour tenter de comprendre ce qui s’y passe.
Il assiste alors à tout jusqu’à l’entrée du lit médicalisé dans le bâtiment avec le directeur inconscient dessus, sachant pertinemment qu’aucun des professeurs chirurgiens ne sera présent avant le jour même de la reprise des cours.
Il s’inquiète alors de savoir où ils emmènent le directeur tout en se repassant les dernières minutes en mémoire, quelque chose comme un sixième sens le pousse alors à aller à leur rencontre tout en espérant se tromper sur leurs intentions.
Il lui faut néanmoins un certain temps pour s’habiller, sortir du dortoir et trouver l’endroit où ils sont, à peine surpris d’apprendre que c’est justement là où il le craignait le plus.
Quand il se présente devant la porte de la salle blanche, celle-ci est gardée par deux étudiants qui le bloquent au moment où ils comprennent son intention d’entrer à l’intérieur.
- Vous ne pouvez pas entrer Senpaï !!
- Ah oui ?? Et pourquoi donc ??
L’étudiant hésite, conscient que ce qu’il se passe à l’intérieur de la pièce n’est pas et de loin quelque chose de légal et qu’eux aussi risquent gros si quelque chose venait à mal se passer, pourtant il reste campé devant son Senpaï avec la ferme intention de l’empêcher d’entrer.
- Fukuda-Kun opère en ce moment le directeur Katô avec l’aide de Matsuda-Kun, si vous voulez entrer, vous devez aller vous habiller en conséquence.
Kasuki reste un moment hébété par les paroles de l’étudiant, pensant sur le coup à une plaisanterie de mauvais goût mais ce n’est que de voir la détermination dans ses yeux qu’il comprend enfin que ce n’est pas un jeu et que derrière la porte, deux étudiants en médecine n’ayant pas encore débuté leur deuxième année sont en train d’opérer le responsable de l’établissement.
- Ils l’opèrent ?? Mais… enfin… qu’a donc le directeur ??
- Un grave problème cardiaque si j’ai bien compris !!
Kasuki en a les yeux qui sortent des orbites quand il comprend de quoi il retourne, repérant la salle où sont rangés les vêtements stériles pour s’y rendre sans plus chercher à en entendre sur ce qui déjà lui apparaît comme un geste de pure folie commis par ces quatre jeunes.
Inutile de préciser la rapidité avec laquelle il se change après être passé à la désinfection, pour se retrouver une nouvelle fois devant la porte de la salle blanche qui cette fois s’ouvre à son passage.
Le calme apparent dans la pièce le stoppe dans son élan, son regard fixe alors comme hypnotisé le déhanchement bizarre du petit rouquin, toute son attention semblant prise par l’acte chirurgical en cours.
Le deuxième étudiant suivant à la lettre toutes ses demandes, avec dans les yeux ce qui ressemble fort à un immense respect et c’est d’ailleurs ce même regard qui bloque Kasuki dans son intention première d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard.
Une voix marquant l’assurance se fait alors entendre, prouvant mieux que tout le reste que sa première impression de calme en entrant était bien celle qui imprégnait les lieux.
- Bien !! C’est du tout bon !!! On referme !!
Ensuite les paroles brèves donnant les instructions au fur et à mesure des besoins, suivies à la lettre par le grand costaud qui à l’évidence assiste à l’opération comme un disciple son gourou, répondant à chaque demande avec rapidité.
- Drain !!
- Sutures !!
- Pinces !!
- Désinfectant !!
- Pansements !!
Le silence se fait de nouveau jusqu’au moment où le petit rouquin relève la tête, visiblement satisfait, s’apercevant alors seulement de la présence du responsable de dortoir en lui faisant juste un petit clin d’œil en guise de bienvenue.
- C’était moins une, mais il survivra ! Hi ! Hi !
Kasuki le voit alors s’éloigner en ôtant ses gants et son masque, pour les jeter dans la poubelle spéciale.
- Je vais prendre une douche, il faudra ôter le drain dès qu’il n’y aura plus de sang qui s’en écoule !! Si vous ne savez pas comment faire, appelez-moi !! Mais de toute façon quelqu’un a dû prévenir les secours, alors ne vous inquiétez pas.
Ils le voient sortir tranquillement sans paraître le moins du monde perturbé par la dernière demi-heure, les faisant se regarder avec la même stupéfaction marquant leur visage.
Comme s’ils pensaient à la même chose au même moment, leurs yeux se tournent vers l’homme allongé qui semble endormi dans le silence à peine interrompu par les sons venant de l’appareillage médical toujours relié au patient et qui après lecture ne montre rien d’alarmant.
C’est Naoki qui le premier retrouve l’usage de sa voix pour s’exclamer.
- Incroyable !! Je n’aurais pas été là que je n’y aurais jamais cru !!
Il se tourne vers Kasuki.
- On n’a pas fini d’en entendre parler du loustic, croyez-moi sur parole Senpaï !!
Kasuki va pour répondre quand des bruits venant du couloir annoncent de nouveaux arrivants, il n’est donc pas surpris quand la porte s’ouvre à nouveau en laissant passer cette fois-ci un médecin de l’hôpital le plus proche avec deux infirmiers.
L’homme aperçoit le patient et s’en approche rapidement, fronçant soudainement les sourcils en soulevant le drap le protégeant du froid et apercevant le drain sortir de l’énorme pansement que le patient a au niveau du cœur.
Après quelques vérifications sur l’état actuel de l’homme, il revient vers le plus âgé des deux garçons avec une expression de reproche dans le regard.
- Pourquoi m’avez-vous fait déranger alors qu’un de vos professeurs était présent pour l’opérer ??
- Les professeurs n’arrivent qu’après-demain docteur !!
- Mais alors qui…
- Vous n’allez très certainement pas me croire si je vous le dis !
CHAPITRE 87 : « PENN » « Damien Viala »
« Cité Elfe où sont accueillis Thomas et Damien. »
Les heures passent rapidement tellement les trois amis sont curieux de tout, que ce soit autant des histoires vécues par Lorgan, que celles restées bien ancrées dans les souvenirs de Thomas et de Damien, soudant un peu plus cette amitié récente avec le jeune prince Elfe.
Pourtant c’est Damien qui revient le premier sur l’adolescence de Thomas, avant que son corps n’ait été transformé pour garder cette éternelle jeunesse qui est depuis lors la sienne.
Trop curieux de connaître aussi bien son vécu que cette société qui était la sienne, cherchant à en connaître les différences pour éviter les questions quand lui sera dévoilé le contenu du mémo-cube.
- Dis-moi « Thom » ?? Quels sont tes souvenirs de cette époque, je veux dire avant que tu deviennes immortel ??
Thomas comprend bien l’intérêt de Damien sur son vécu et ce surtout depuis qu’il sait qu’il va pouvoir assouvir une partie de son immense curiosité.
- Comme je te disais, c’était relativement semblable à ce que tu as vécu… si ce n’est peut-être que quelques points importants.
- Du genre ??
- Ne plus commettre les mêmes erreurs !! Nous limitions notre population et faisions attention à ne pas détruire notre nature, nous n’occupions pour ce faire que deux continents. Les autres étant laissés à l’état sauvage pour le bien de la planète et le nôtre il va de soi !! Sinon là où je vivais c’était semblable à la France que tu connais, quoiqu’il y eût moins de grandes villes et plus de petits villages.
- Et pour « Flo », tu te rappelles quoi au juste ??
Thomas fronce le front en cherchant à se rappeler quelques détails.
- Il me semble que les médias de l’époque parlaient déjà de lui bien avant que je le connaisse, si mes souvenirs sont bons c’était parce qu’il avait été retrouvé sur l’un des continents restés sauvages… il me semble qu’il y a eu un scandale ou quelque chose du genre à cette époque-là, sur un enfant vivant au milieu des animaux et loin des quelques tribus sauvages.
- Ouah !! Remarque de ce que j’en sais, il n’y a rien là de bien extraordinaire !!
- Oui j’en conviens, seulement à l’époque personne ne pouvait se douter de ce qu’il était et il y a eu un mouvement populaire pour qu’une mission de secours soit effectuée pour le sauver, il y a fallu presque un an pour qu’ils le ramènent à la civilisation.
- Pourquoi ils ont mis aussi longtemps ??
- Tout simplement parce qu’il n’était jamais là où ils pensaient le trouver, pourtant dès qu’un satellite détectait sa présence, ils ne perdaient pas de temps mais malheureusement ils faisaient chou blanc à chaque fois !!
- Peut-être tout simplement qu’il ne voulait pas qu’on s’occupe de lui et rester avec la faune sauvage ??
- Mouaih !! En attendant il devait avoir cinq ou six ans quand ils l’ont finalement attrapé, bien sûr il ne savait pas parler et seul un mot répété en boucle sortait de ses lèvres.
- Du genre ??
- « Yo » !! Il ne savait dire que ça et comme il avait les yeux légèrement bridés, des experts lui ont trouvé une ascendance asiatique et de « Yo », c’est passé à « nong’Yo », nong signifiant cadet ou plus jeune que la personne qui te parle.
- Ah !! OK !! Son prénom de Florian lui est venu quand alors ??
Thomas une fois de plus plonge au plus profond de sa mémoire pour tenter d’apporter la réponse.
- Il me semble que c’était un peu avant notre première rencontre, quand un couple ayant perdu leur fils et leur petit-fils dans un accident d’avion décide de l’adopter.
- Laisse-moi deviner, il s’appelait De Bierne ce couple !!
- Exactement !! Du coup quand ils ont appris qu’un enfant de l’âge de leur petit fils et rouquin comme lui l’était de surcroît, venait d’être découvert sur le même continent que le crash qui a tué leurs enfants, tu comprends bien qu’ils ont aussitôt pensé que ce pourrait être leur petit Florian.
Damien curieux.
- C’était lui ??
- On ne l’a jamais réellement su, juste que l’histoire était suffisamment plausible pour qu’elle soit acceptée et qu’ils l’adoptent !! De toute façon je pense que ça soulageait bien tout le monde à cette époque de le savoir ailleurs que sous leur responsabilité.
- Pourquoi donc ??
- Parce qu’il était sauvage et il leur a fallu tout lui apprendre, personne n’avait imaginé à cette époque tout du moins, combien était particulier ce jeune sauvageon et à quelle vitesse il allait apprendre les choses, au point qu’il devint très vite évident qu’il dépasserait toutes les espérances en la matière.
- Tu l’as connu à cette époque ?? Je veux dire quand il a été adopté par les De Bierne ??
- Hum !! Moi non… du moins pas vraiment, mais… Mathis et Léa oui !!
- Pas toi ni Éric ??
- Non !! Comme je te le disais, les choses n’étaient pas vraiment similaires à ce que nous avons vécu sur Terre. J’avais dû le croiser quelques fois mais je n’y avais pas prêté attention plus qu’à un autre gosse du quartier, Éric non plus d’ailleurs et ce n’est qu’après l’avoir découvert tel que tu l’as connu en entrant à la faculté, que j’ai eu l’occasion quelque temps plus tard de faire le lien avec le rouquin qui traînait de temps en temps avec mes cousins.
- Bizarre non ??
- Qu’est-ce que tu trouves bizarre ?
- La différence entre vos deux rencontres, dans celle que je connais vous étiez amis depuis toujours avant de tomber amoureux et là il semble que ce soit le contraire, que tu en sois tombé amoureux avant d’être amis.
- Ça a été pareil pour beaucoup de nos amis, à part Mathis et Léa, les autres n’ont réellement fait attention à lui qu’une fois qu’il a été plus adulte.
- Wouah !! Florian adulte ?? Tu es certains de tes souvenirs ?? Hi ! Hi !
Thomas tout comme Lorgan qui les écoute depuis le début, sourient eux aussi en comprenant bien l’allusion comique de leur ami.
- Eh bien disons pour être plus exact depuis qu’il est entré à la faculté.
- Et moi là-dedans ?? Du moins le Damien qui vit toujours, je suis arrivé quand ??
Thomas fait la grimace d’en avoir sans doute trop dit, ce qui fait que Damien ait pu faire le rapprochement avec ceux qui vivent dans l’empire et donc comprenne ce que justement Florian voulait éviter qu’ils sachent, n’ayant jamais dévoilé qu’à part lui et Antonin, les autres venaient eux aussi de ce temps si lointain et que donc ils étaient forcément eux aussi immortels.
Il préfère donc répondre à sa dernière question plutôt que de s’arrêter sur son malaise.
- Tu vivais déjà avec lui… du moins c’est ce qu’il me semble me rappeler, toujours est-il que je t’ai connu quasiment en même temps que le jour où j’ai compris avoir reçu la foudre sur la tête, le jour où le fameux « nong’Yo » devenu depuis Florian, est arrivé dans ma classe.
- Dans ta classe ?? Il était déjà un élève en avance de plusieurs années alors ??
- Un élève ?? Mais non, tu n’y es pas du tout !! C’était notre nouveau prof de biologie moléculaire !!
- Hein !!!
La tête de Damien fait éclater de rire ses deux amis tellement elle montre bien l’énorme effet de surprise des dernières paroles de Thomas, mais aussi et surtout à quel point il ne s’y attendait pas.
Thomas attend d’avoir retrouvé un minimum de sérieux avant de reprendre la parole.
- Tu as vu comment ça t’a surpris, alors imagine la nôtre quand il nous a été présenté comme tel !!
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