11-03-2022, 11:35 PM
39 - Une guerre d'un autre monde
Franck
Je me suis concentré sur un sort, à fond, car je ne le maîtrise pas bien, ce qui me fait gaspiller du mana, puis le lance sur l'échelle alors qu'une tête apparaît. Un éclair jaillit de la pointe de mon arme et descend le long de l'échelle métallique, foudroyant les lames dans leur armure et les faisant dégringoler. Mais d'autres prennent la relève, et mon mana n'est pas illimité. Je décide de conserver le restant en cas de problème. M'emparant d'une hallebarde, je cueille le guerrier suivant en pleine tête et le repousse, pas sûr qu'il soit mort malgré tout, mais chaque seconde gagnée est une seconde où je suis en vie. Un autre arrive, tandis que la nuit est de nouveau éclairée par des boulets enflammés qui s'écrasent en pluie sur nos ennemis. J'espère que les murs de force tiendront bon.
Je le frappe, mais il arrive à parer de son arme, crochant ma hallebarde dans les pointes de son arme, la bloquant pendant qu'il continue à monter. Je laisse tomber l'arme pour prendre mon épée, alors qu'il prend pied sur le créneau et m'attaque. J'engage le combat, très conscient qu'un autre est en train d'arriver...
C'est la première noirelame que je vois de près dans mon propre corps, et voir cette armure hérissée, articulée, ne laissant pas le moindre bout de chair apparent, se mouvoir à une telle vitesse, avec l'agilité d'un serpent, m'emplit de terreur. Il joue avec moi, et je finis par déclencher un nouvel éclair alors qu'une autre lame est en train d'apparaître. Je suis presque vidé, je ne pourrai en lancer qu'une seule. Il ne faut pas que je laisse ma peur prendre le contrôle, je dois me battre, comme mes compagnons tout le long de la muraille.
Une volée de flèches passe en sifflant par-dessus les créneaux. Des flèches ? Celles que je vois retomber au sol se tortillent et se transforment en serpents, que j'écrase à grands coups de pied, paniqué. Et de nouvelles lames arrivent...
Un cri de douleur à ma droite, un soldat vient de s'effondrer, d'autres arrivent en renfort pendant que les lames prennent pied sur cette partie de la muraille et s'en prennent à moi. Je me bats désespérément, finissant par abattre mon adversaire au prix d'une éraflure douloureuse au bras gauche. Mais déjà un nouvel adversaire arrive, c'est sans fin, et ce n'est pas près de s'arrêter...
Ludvik
Une nouvelle lame tombe à mes pieds, et, voyant un remplaçant prendre sa place, décide que la plaisanterie a assez duré. Je me concentre et projette ma volonté à travers les fentes du heaume, et souris en voyant la créature se figer sur place. Bon, je n'ai pas pu prendre le contrôle, mais c'est toujours ça, me dis-je en plongeant ma lame dans un défaut de l'armure. Une nouvelle lame arrive... Cédric, que fais-tu ? J'engage le combat tout en écrasant un de ces maudits serpents. Une nouvelle volée de flèches claque sur les murs.
Finnadan
- Reste mort, tu seras gentil. Suivant ! C'est par ici que ça se passe, aller simple pour l'enfer. Pas que ça doive vous changer beaucoup, dis-je à la noirlame qui ne réagit pas à ce que je lui dis, se contentant d'avancer vers moi.
Je choisis un couteau numéro 4, perce-armure et brasier, et le lance d'un mouvement fluide. L'arme se fiche dans son torse, et je vois des flammes jaillir par toutes les articulations tandis que la lame s'effondre dans un vacarme métallique.
- Voilà ce qui arrive quand on n'écoute pas ce que vous dit une femme, dis-je à la lame suivante.
Thibault
De nouveaux boulets s'écrasent contre le mur de force, me faisant gémir de douleur. Je ne sais pas quelle magie est en jeu, mais c'est comme si une partie du choc contre mon sort se répercutait en moi. Je tousse et crache du sang, ça ne va pas du tout. Mais je dois maintenir le sort à tout prix. Ce qui signifie hélas que je ne peux apporter aucun soutien magique aux combats en cours.
Ma main caresse mon sac de toile. Tout compte fait, il y a bien quelque chose que je peux faire, car la situation sur le rempart commence à mal tourner. Je sors un cristal et murmure un mot de commande avant de le lancer. Il retombe vers le sol, vers la marée d'ennemis qui survit aux tirs et à la pluie de feu, puis explose violemment, projetant au loin les corps et les déchiquetant, arrachant les lames des échelles, et éclairant la nuit brièvement.
Jean
- Mais qu'est-ce que ?
Un tentacule vert sombre vient d'essayer de s'enrouler autour de ma cheville, je l'ai tranché d'un coup d'épée, et, me décalant pour garder les lames dans mon champ de vision, je me rends compte qu'il y en a d'autres. Des espèces de plantes sont en train de pousser à vitesse accélérée, et sous mes yeux, un serpent se plante dans un trou entre plusieurs dalles du sol, et commence à grandir tout en écartant les dalles, éclatant la roche, et faisant jaillir plusieurs nouveaux tentacules.
- Comme si on avait besoin de ça ! C'est quoi ce bordel !
Je décide de reculer, ma position entre les lames et les plantes devenant intenable. Les lames gagnent du terrain, heureusement que Thibault nous a donné un répit avec sa bombe. Mais d'autres arrivent...
Marc
- Des plantatrices !
- J'ai vu, dit Ludvik. Il est temps d'incendier tout ça. Falan ! Ysmar !
- Compris !
Les deux jeunes élémentalistes, gardés en réserve, s'activent de conserve. Mais de plus en plus de plantes commencent à pousser, et j'en vois prendre des proportions inquiétantes.
Je vois Uria arracher de frustration un morceau de Chrystal proche de nous et le balancer par-dessus les remparts.
- Si seulement il n'y avait pas tous ces maudits cristaux ! Je pourrais faire quelque chose !
Une trompe se fait entendre, deux fois, et nous battons en retraite vers la deuxième enceinte. Voyant Franck en difficulté, je vole à son secours, et je le ramène vers l'enceinte intérieure, où des soldats abattent au fusil toutes les lames qui voudraient nous suivre.
- Thibault ! Réactive la baguette, avant que les plantatrices ne chantent ! Thibault ?!
Cédric
Je manque de hurler de frustration et d'impatience pendant que le mécanicien répare notre ornithoptère, posé à l'écart des combats après un vol de dix minutes. Un ennui mécanique qui nous a contraint à l'inaction alors que mes amis font face à toute une armée. Enfin, le mécanicien referme le capot et nous décollons, prenant la direction des tirs de la forteresse mobile. Nous arrivons finalement en vue... et elle aussi nous voit : des canons s'orientent vers nous. Nous ne lui laissons pas le temps de s'aligner et tirons en utilisant l'arme antique. Celle-ci se met à siffler et à rougeoyer. Quoi encore ?
Un puissant rayon jaillit de l'arme, forgée il y a des millénaires lors d'une précédente guerre des ténèbres pour une occasion comme celle-ci. La forteresse disparaît dans une vive lumière écarlate, qui éclaire la vallée tel un volcan en éruption. Tandis que notre aéronef s'éloigne en catastrophe, je regarde l'arme fondre doucement. Derrière, une série de violentes explosions se fait ressentir, dans un fracas de fin du monde.
- Le sort de ce monde a failli être joué à cause d'un boulon mal resserré...
Le mécanicien fait grise mine, mais de mon côté, l'incident est déjà oublié. Alors que la forteresse mobile explose, nous revenons à la forteresse prêter main-forte à nos amis, s'il n'est pas trop tard...
Mais alors que nous nous posons, c'est pour voir le jour se lever sur la défaite des forces des ténèbres, privées d'énergie, les plantatrices se meurent, les lames s'effondrent, et les humains sentent le vent de la défaite souffler sur eux. Les soldats sortent pour les traquer tandis que je cours retrouver mes amis.
Franck
Je me suis concentré sur un sort, à fond, car je ne le maîtrise pas bien, ce qui me fait gaspiller du mana, puis le lance sur l'échelle alors qu'une tête apparaît. Un éclair jaillit de la pointe de mon arme et descend le long de l'échelle métallique, foudroyant les lames dans leur armure et les faisant dégringoler. Mais d'autres prennent la relève, et mon mana n'est pas illimité. Je décide de conserver le restant en cas de problème. M'emparant d'une hallebarde, je cueille le guerrier suivant en pleine tête et le repousse, pas sûr qu'il soit mort malgré tout, mais chaque seconde gagnée est une seconde où je suis en vie. Un autre arrive, tandis que la nuit est de nouveau éclairée par des boulets enflammés qui s'écrasent en pluie sur nos ennemis. J'espère que les murs de force tiendront bon.
Je le frappe, mais il arrive à parer de son arme, crochant ma hallebarde dans les pointes de son arme, la bloquant pendant qu'il continue à monter. Je laisse tomber l'arme pour prendre mon épée, alors qu'il prend pied sur le créneau et m'attaque. J'engage le combat, très conscient qu'un autre est en train d'arriver...
C'est la première noirelame que je vois de près dans mon propre corps, et voir cette armure hérissée, articulée, ne laissant pas le moindre bout de chair apparent, se mouvoir à une telle vitesse, avec l'agilité d'un serpent, m'emplit de terreur. Il joue avec moi, et je finis par déclencher un nouvel éclair alors qu'une autre lame est en train d'apparaître. Je suis presque vidé, je ne pourrai en lancer qu'une seule. Il ne faut pas que je laisse ma peur prendre le contrôle, je dois me battre, comme mes compagnons tout le long de la muraille.
Une volée de flèches passe en sifflant par-dessus les créneaux. Des flèches ? Celles que je vois retomber au sol se tortillent et se transforment en serpents, que j'écrase à grands coups de pied, paniqué. Et de nouvelles lames arrivent...
Un cri de douleur à ma droite, un soldat vient de s'effondrer, d'autres arrivent en renfort pendant que les lames prennent pied sur cette partie de la muraille et s'en prennent à moi. Je me bats désespérément, finissant par abattre mon adversaire au prix d'une éraflure douloureuse au bras gauche. Mais déjà un nouvel adversaire arrive, c'est sans fin, et ce n'est pas près de s'arrêter...
Ludvik
Une nouvelle lame tombe à mes pieds, et, voyant un remplaçant prendre sa place, décide que la plaisanterie a assez duré. Je me concentre et projette ma volonté à travers les fentes du heaume, et souris en voyant la créature se figer sur place. Bon, je n'ai pas pu prendre le contrôle, mais c'est toujours ça, me dis-je en plongeant ma lame dans un défaut de l'armure. Une nouvelle lame arrive... Cédric, que fais-tu ? J'engage le combat tout en écrasant un de ces maudits serpents. Une nouvelle volée de flèches claque sur les murs.
Finnadan
- Reste mort, tu seras gentil. Suivant ! C'est par ici que ça se passe, aller simple pour l'enfer. Pas que ça doive vous changer beaucoup, dis-je à la noirlame qui ne réagit pas à ce que je lui dis, se contentant d'avancer vers moi.
Je choisis un couteau numéro 4, perce-armure et brasier, et le lance d'un mouvement fluide. L'arme se fiche dans son torse, et je vois des flammes jaillir par toutes les articulations tandis que la lame s'effondre dans un vacarme métallique.
- Voilà ce qui arrive quand on n'écoute pas ce que vous dit une femme, dis-je à la lame suivante.
Thibault
De nouveaux boulets s'écrasent contre le mur de force, me faisant gémir de douleur. Je ne sais pas quelle magie est en jeu, mais c'est comme si une partie du choc contre mon sort se répercutait en moi. Je tousse et crache du sang, ça ne va pas du tout. Mais je dois maintenir le sort à tout prix. Ce qui signifie hélas que je ne peux apporter aucun soutien magique aux combats en cours.
Ma main caresse mon sac de toile. Tout compte fait, il y a bien quelque chose que je peux faire, car la situation sur le rempart commence à mal tourner. Je sors un cristal et murmure un mot de commande avant de le lancer. Il retombe vers le sol, vers la marée d'ennemis qui survit aux tirs et à la pluie de feu, puis explose violemment, projetant au loin les corps et les déchiquetant, arrachant les lames des échelles, et éclairant la nuit brièvement.
Jean
- Mais qu'est-ce que ?
Un tentacule vert sombre vient d'essayer de s'enrouler autour de ma cheville, je l'ai tranché d'un coup d'épée, et, me décalant pour garder les lames dans mon champ de vision, je me rends compte qu'il y en a d'autres. Des espèces de plantes sont en train de pousser à vitesse accélérée, et sous mes yeux, un serpent se plante dans un trou entre plusieurs dalles du sol, et commence à grandir tout en écartant les dalles, éclatant la roche, et faisant jaillir plusieurs nouveaux tentacules.
- Comme si on avait besoin de ça ! C'est quoi ce bordel !
Je décide de reculer, ma position entre les lames et les plantes devenant intenable. Les lames gagnent du terrain, heureusement que Thibault nous a donné un répit avec sa bombe. Mais d'autres arrivent...
Marc
- Des plantatrices !
- J'ai vu, dit Ludvik. Il est temps d'incendier tout ça. Falan ! Ysmar !
- Compris !
Les deux jeunes élémentalistes, gardés en réserve, s'activent de conserve. Mais de plus en plus de plantes commencent à pousser, et j'en vois prendre des proportions inquiétantes.
Je vois Uria arracher de frustration un morceau de Chrystal proche de nous et le balancer par-dessus les remparts.
- Si seulement il n'y avait pas tous ces maudits cristaux ! Je pourrais faire quelque chose !
Une trompe se fait entendre, deux fois, et nous battons en retraite vers la deuxième enceinte. Voyant Franck en difficulté, je vole à son secours, et je le ramène vers l'enceinte intérieure, où des soldats abattent au fusil toutes les lames qui voudraient nous suivre.
- Thibault ! Réactive la baguette, avant que les plantatrices ne chantent ! Thibault ?!
Cédric
Je manque de hurler de frustration et d'impatience pendant que le mécanicien répare notre ornithoptère, posé à l'écart des combats après un vol de dix minutes. Un ennui mécanique qui nous a contraint à l'inaction alors que mes amis font face à toute une armée. Enfin, le mécanicien referme le capot et nous décollons, prenant la direction des tirs de la forteresse mobile. Nous arrivons finalement en vue... et elle aussi nous voit : des canons s'orientent vers nous. Nous ne lui laissons pas le temps de s'aligner et tirons en utilisant l'arme antique. Celle-ci se met à siffler et à rougeoyer. Quoi encore ?
Un puissant rayon jaillit de l'arme, forgée il y a des millénaires lors d'une précédente guerre des ténèbres pour une occasion comme celle-ci. La forteresse disparaît dans une vive lumière écarlate, qui éclaire la vallée tel un volcan en éruption. Tandis que notre aéronef s'éloigne en catastrophe, je regarde l'arme fondre doucement. Derrière, une série de violentes explosions se fait ressentir, dans un fracas de fin du monde.
- Le sort de ce monde a failli être joué à cause d'un boulon mal resserré...
Le mécanicien fait grise mine, mais de mon côté, l'incident est déjà oublié. Alors que la forteresse mobile explose, nous revenons à la forteresse prêter main-forte à nos amis, s'il n'est pas trop tard...
Mais alors que nous nous posons, c'est pour voir le jour se lever sur la défaite des forces des ténèbres, privées d'énergie, les plantatrices se meurent, les lames s'effondrent, et les humains sentent le vent de la défaite souffler sur eux. Les soldats sortent pour les traquer tandis que je cours retrouver mes amis.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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