25-08-2021, 10:47 AM
Je me suis aussi mis à cette envie d'écrire et d'utiliser les mots que [member=28]Lange128[/member] a envoyés à [member=87]Louklouk[/member] pour vous écrire un petit récit. J'ai passé un très bon moment en rédigeant ce qui suit.
Merci.
Une nuit au château
Cela fait déjà plus deux ans que nous n’avons pas pu profiter d’un week-end à deux. Le aléas de la vie ont fait que nous avons du Julien et moi nous occuper de nos parents. C’est donc dans les Ardennes que nous nous rendons pour passer ces deux jours de repos au grand air. En effet nous avons choisi de passer la nuit dans une chambre d’hôte de grand standing. C’est en voiture que nous arrivons à l’adresse qui a été mémorisée sur le gps de la voiture. Nous sommes devant un grand portail entouré de hauts murs, ouvrant sur une longue allée bordées d’arbres vers une grosse bâtisse qui ressemble plus à un château qu’à une gentilhommière.
Nous sommes accueillis par la maîtresse des lieux. C’est une charmante dame d’une cinquantaine d’années, bien de sa personne, affichant un large sourire en nous voyant. Elle nous serre la main à chacun et nous prie de la suivre jusqu’au petit salon. Cette pièce est très bien meublée avec goût, de charmants fauteuils sont placés autour une petite table où sont disposés carafes et petits verres de dégustation. C’est semble-t-il la coutume que de proposer un verre de bienvenue à ses hôtes. Nous parlons de tout et de rien, de choses sans importance. Au fur et à mesure de la conversation je remarque qu’elle nous dévisage Julien et moi. Puis, à brûle pour point elle nous demande si nous ne sommes pas gays ! Inutile de dire que nous avons le visage qui s’empourpre. Pas la peine de nier, elle a directement capté que nous nous aimons.
Notre hôtesse nous propose alors de prendre la chambre des « pages ». C’est en fait une grande chambre avec deux grands lits et un petit salon dans un angle. Les deux fenêtres donnent sur la partie arrière de la grande demeure. Trois beaux meubles d’époque ornent la pièce. De beaux tableaux décorent les murs, l’un d’eux représente un damoiseau agenouillé devant un chevalier. C’est semble-t-il un jeune page qui rend hommage à son maître. Entre les deux lits Julien me fait remarqué un meuble qui ressemble à un coffre avec couvercle. Curieux comme il est, il l’ouvre et y découvre un pot de chambre en porcelaine rose !
Nous sommes invités faire la visite du château et découvrons le long couloir qui désert les pièces du premiers étage. L’une d’elles est la salle de bain où se mêle l’ancien et l’ultramoderne. C'est la dichotomie et l’holistique du lieu qui saute aux yeux. Les boiseries sont d’époque de même que le revêtement de sol, mais ce sont les éléments sanitaires qui sont en opposition. Douche à l’italienne, deux vasques contemporaines servant d’éviers, des miroirs muraux appliqués sur tout un pan de mur de la pièce.
Nous poursuivons par la visite au rez-de-chaussée. La grande salle de réception est ornée de grandes tapisseries murales, des fauteuils et tables basses d’époque. Sur la cheminée trône un énorme bouquet de fleurs, de grands tapis d’orient sont posés sur le parquet et l’ensemble nous donne un coup de nostalgie d’une époque que nous n’avons connue que par les livres et autres documents cinématographiques.
C’est ensuite la visite de la chapelle qui nous plonge dans une atmosphère de recueillement, c’est le calme et la lueur laissée par les rayons de soleil qui passent au travers des superbes vitraux. Un mélange de tons chauds et lumineux s’étale sur le sol dallé. L’Autel est en pierre du pays rehaussé d’un crucifix en chêne. De splendides candélabres sont placés de part et d’autre du cœur et de la petite nef. Dans un coin de la chapelle nous découvrons une superbe crédence en chêne du plus bel effet. Des bancs en bois sont disposés de chaque côté de l’allée centrale. Croyant ou incroyant, ce lieu se prête à la réflexion, il impose une sorte de silence librement consenti.
Nous clôturons cette visite par la cuisine spacieuse où une dame prépare une tarte ou un gâteau qui sera semble-il notre dessert à l’issue du repas qui est compris dans le prix de cette chambre d’hôte particulière. L’odeur de la pâtisserie flotte dans l’air et donne déjà l’eau à la bouche. Une multitude de casseroles et poêlons en cuivre sont pendus à une grosse poutre en chêne au-dessus des deux fourneaux. Des petits rideaux en vichy blanc et rouge ornent les fenêtres de cette cuisine.
Nous sommes de retour dans la chambre et nous faisons une nouvelle fois le tour de cette pièce. Dans l’un des tiroirs d’un meuble nous découvrons quelques revues explicites avec en couvertures de beaux adonis dans le plus simple appareil. Je comprends donc mieux pourquoi cette chambre nous a été attribuée. Julien ouvre un autre tiroir et en sort une petite statuette. Il se met à rire et me la montre.
Julien : « Tu as vu Phil, cette petite statuette avec un énorme sexe en érection !
Phil : Oui, superbe objet, c’est en fait un ithyphalle. Il est du plus bel effet.
Julien : D’un coup ça me donne envie de … enfin tu vois ce que je veux dire !
Phil : Oh que oui mon chéri. Viens dans mes bras ! »
Nous nous faisons un gros câlin. Je sens que mon Juju bande ferme, j’imagine déjà son phallus érigé et prêt à se donner à sucer. Je déshabille donc mon amour qui fait d’ailleurs de même avec moi. C’est sur le lit que nous nous positionnons pour une superbe fellation partagée. Voilà ce qui arrive quand on est trop curieux, ça donne des idées. Hi hi.
Nous passons par la salle de bain en empruntant le couloir de l’étage dans le plus simple appareil. Nous ne croisons personne ! Une fois prêts, nous descendons pour rejoindre notre hôtesse dans la grande salle à manger. Nous sommes cinq autour de la grande table, un couple de jeunes-filles s’est joint à nous pour le repas. Nous sentons une très bonne odeur de fromage. De la charcuterie est apportée dans de beaux plats en porcelaine de Limoges et deux sortes de salades dans de beaux saladiers. Puis nous voyons arriver la demi-roue de fromage, c’est donc une raclette que nous allons déguster. Le tout est accompagné d’un sublime vin blanc sec.
Le repas se clôture par un morceau de tarte aux pommes avec cannelle recouverte et d’une tasse de café. Le pousse-café est également proposé et nous le prenons dans le petit salon avec notre hôtesse. C’est l’occasion de poser quelques questions sur le château et notre chambre. Nous apprenons que la chambre qui nous a été dévolue a été celle des jeunes serviteurs du châtelain. Il se faisait que les quatre jeunes pages étaient gays, raison pour laquelle cette chambre est aménagée de la sorte.
Avant de remonter vers notre chambre, notre charmante hôtesse nous signale qu’il y a une télévision dans le petit salon à l’étage et que nous pouvons bien entendu nous y rendre pour voir un film ou un dvd disponible.
Nous nous rendons dans ce petit salon et en scrutant les dvd à visionner, je découvre un Wald Disney « La Petite Sirène ».
Finalement Julien et moi nous regagnons la chambre et optons pour la lecture d’anciennes revues découvertes dans l’un des meubles de la chambre. Les images et les textes nous apportent de quoi satisfaire notre envie d’une nouvelle fois profiter de nos corps.
Inutile de dire que nous avons gardé de très bons souvenirs de ce séjour dans ce château « enchanteur » !
Philou.
28/08/2021
Merci.
Une nuit au château
Cela fait déjà plus deux ans que nous n’avons pas pu profiter d’un week-end à deux. Le aléas de la vie ont fait que nous avons du Julien et moi nous occuper de nos parents. C’est donc dans les Ardennes que nous nous rendons pour passer ces deux jours de repos au grand air. En effet nous avons choisi de passer la nuit dans une chambre d’hôte de grand standing. C’est en voiture que nous arrivons à l’adresse qui a été mémorisée sur le gps de la voiture. Nous sommes devant un grand portail entouré de hauts murs, ouvrant sur une longue allée bordées d’arbres vers une grosse bâtisse qui ressemble plus à un château qu’à une gentilhommière.
Nous sommes accueillis par la maîtresse des lieux. C’est une charmante dame d’une cinquantaine d’années, bien de sa personne, affichant un large sourire en nous voyant. Elle nous serre la main à chacun et nous prie de la suivre jusqu’au petit salon. Cette pièce est très bien meublée avec goût, de charmants fauteuils sont placés autour une petite table où sont disposés carafes et petits verres de dégustation. C’est semble-t-il la coutume que de proposer un verre de bienvenue à ses hôtes. Nous parlons de tout et de rien, de choses sans importance. Au fur et à mesure de la conversation je remarque qu’elle nous dévisage Julien et moi. Puis, à brûle pour point elle nous demande si nous ne sommes pas gays ! Inutile de dire que nous avons le visage qui s’empourpre. Pas la peine de nier, elle a directement capté que nous nous aimons.
Notre hôtesse nous propose alors de prendre la chambre des « pages ». C’est en fait une grande chambre avec deux grands lits et un petit salon dans un angle. Les deux fenêtres donnent sur la partie arrière de la grande demeure. Trois beaux meubles d’époque ornent la pièce. De beaux tableaux décorent les murs, l’un d’eux représente un damoiseau agenouillé devant un chevalier. C’est semble-t-il un jeune page qui rend hommage à son maître. Entre les deux lits Julien me fait remarqué un meuble qui ressemble à un coffre avec couvercle. Curieux comme il est, il l’ouvre et y découvre un pot de chambre en porcelaine rose !
Nous sommes invités faire la visite du château et découvrons le long couloir qui désert les pièces du premiers étage. L’une d’elles est la salle de bain où se mêle l’ancien et l’ultramoderne. C'est la dichotomie et l’holistique du lieu qui saute aux yeux. Les boiseries sont d’époque de même que le revêtement de sol, mais ce sont les éléments sanitaires qui sont en opposition. Douche à l’italienne, deux vasques contemporaines servant d’éviers, des miroirs muraux appliqués sur tout un pan de mur de la pièce.
Nous poursuivons par la visite au rez-de-chaussée. La grande salle de réception est ornée de grandes tapisseries murales, des fauteuils et tables basses d’époque. Sur la cheminée trône un énorme bouquet de fleurs, de grands tapis d’orient sont posés sur le parquet et l’ensemble nous donne un coup de nostalgie d’une époque que nous n’avons connue que par les livres et autres documents cinématographiques.
C’est ensuite la visite de la chapelle qui nous plonge dans une atmosphère de recueillement, c’est le calme et la lueur laissée par les rayons de soleil qui passent au travers des superbes vitraux. Un mélange de tons chauds et lumineux s’étale sur le sol dallé. L’Autel est en pierre du pays rehaussé d’un crucifix en chêne. De splendides candélabres sont placés de part et d’autre du cœur et de la petite nef. Dans un coin de la chapelle nous découvrons une superbe crédence en chêne du plus bel effet. Des bancs en bois sont disposés de chaque côté de l’allée centrale. Croyant ou incroyant, ce lieu se prête à la réflexion, il impose une sorte de silence librement consenti.
Nous clôturons cette visite par la cuisine spacieuse où une dame prépare une tarte ou un gâteau qui sera semble-il notre dessert à l’issue du repas qui est compris dans le prix de cette chambre d’hôte particulière. L’odeur de la pâtisserie flotte dans l’air et donne déjà l’eau à la bouche. Une multitude de casseroles et poêlons en cuivre sont pendus à une grosse poutre en chêne au-dessus des deux fourneaux. Des petits rideaux en vichy blanc et rouge ornent les fenêtres de cette cuisine.
Nous sommes de retour dans la chambre et nous faisons une nouvelle fois le tour de cette pièce. Dans l’un des tiroirs d’un meuble nous découvrons quelques revues explicites avec en couvertures de beaux adonis dans le plus simple appareil. Je comprends donc mieux pourquoi cette chambre nous a été attribuée. Julien ouvre un autre tiroir et en sort une petite statuette. Il se met à rire et me la montre.
Julien : « Tu as vu Phil, cette petite statuette avec un énorme sexe en érection !
Phil : Oui, superbe objet, c’est en fait un ithyphalle. Il est du plus bel effet.
Julien : D’un coup ça me donne envie de … enfin tu vois ce que je veux dire !
Phil : Oh que oui mon chéri. Viens dans mes bras ! »
Nous nous faisons un gros câlin. Je sens que mon Juju bande ferme, j’imagine déjà son phallus érigé et prêt à se donner à sucer. Je déshabille donc mon amour qui fait d’ailleurs de même avec moi. C’est sur le lit que nous nous positionnons pour une superbe fellation partagée. Voilà ce qui arrive quand on est trop curieux, ça donne des idées. Hi hi.
Nous passons par la salle de bain en empruntant le couloir de l’étage dans le plus simple appareil. Nous ne croisons personne ! Une fois prêts, nous descendons pour rejoindre notre hôtesse dans la grande salle à manger. Nous sommes cinq autour de la grande table, un couple de jeunes-filles s’est joint à nous pour le repas. Nous sentons une très bonne odeur de fromage. De la charcuterie est apportée dans de beaux plats en porcelaine de Limoges et deux sortes de salades dans de beaux saladiers. Puis nous voyons arriver la demi-roue de fromage, c’est donc une raclette que nous allons déguster. Le tout est accompagné d’un sublime vin blanc sec.
Le repas se clôture par un morceau de tarte aux pommes avec cannelle recouverte et d’une tasse de café. Le pousse-café est également proposé et nous le prenons dans le petit salon avec notre hôtesse. C’est l’occasion de poser quelques questions sur le château et notre chambre. Nous apprenons que la chambre qui nous a été dévolue a été celle des jeunes serviteurs du châtelain. Il se faisait que les quatre jeunes pages étaient gays, raison pour laquelle cette chambre est aménagée de la sorte.
Avant de remonter vers notre chambre, notre charmante hôtesse nous signale qu’il y a une télévision dans le petit salon à l’étage et que nous pouvons bien entendu nous y rendre pour voir un film ou un dvd disponible.
Nous nous rendons dans ce petit salon et en scrutant les dvd à visionner, je découvre un Wald Disney « La Petite Sirène ».
Finalement Julien et moi nous regagnons la chambre et optons pour la lecture d’anciennes revues découvertes dans l’un des meubles de la chambre. Les images et les textes nous apportent de quoi satisfaire notre envie d’une nouvelle fois profiter de nos corps.
Inutile de dire que nous avons gardé de très bons souvenirs de ce séjour dans ce château « enchanteur » !
Philou.
28/08/2021