L'AUTOSTOPPEUSE (Nouveau roman - en cours de rédaction)
© 2021, Pascal BERNARD, Bourges
Reproduction de tout ou partie interdite sans l'accord de l'auteur.
PROLOGUE
- Oh putain ! c’est quoi cette barre de fer au bord du trottoir ? hurle-t-elle les larmes aux yeux, en essayant de se relever péniblement.
- Ça va ? Rien de cassé ?
- Aie ! Purée, ça fait mal. Merde ! manquait plus que ça. Je saigne au niveau de mon bras, mon poignet, c’est super douloureux.
- Faites-voir !
- Non ! ne vous approchez pas. Je vous l’interdis.
- Je vais juste regarder. Je ne vais pas vous manger quand même ?
- C’est seulement une égratignure. Ça va aller, ne vous inquiétez pas, j’en ai vu d’autres.
- Vous êtes sûre ? Votre poignet n’a pas l’air bien dans l’axe de votre bras. Pour moi, c’est plus conséquent qu’une simple égratignure. Ça donne plutôt l’impression d’un déboitement ou d’une fracture. Vous ne voulez vraiment pas que je jette un œil ?
- Non, ça va passer. Merci.
- Tenez ! essuyez votre sang avec ça ! C'est pas grand chose mais ça devrait suffire.
- Vous l'ouvrez votre voiture ? Et ne vous inquiétez pas, je ne vais pas la tâcher votre Mercedes.
- J'aimerais mieux. Vous saignez beaucoup quand même.
- Bon on ne va pas rester ici à se morfondre. On y va ?
L’aire d’autoroute s’éloigne comme happée par le paysage verdoyant. Le bruit du moteur se veut maintenant régulier alors que le soleil frappe le pare-brise avec acharnement. La clim tourne doucement dissipant dans l’atmosphère confinée du véhicule un air frais et agréable.
Je jette un regard furtif sur ma drôle de passagère. Son front est parsemé de gouttelettes de sueur, des gouttes qui prennent naissance sous la peau, s’étoffent et gonflent en silence pour venir s’accrocher désespérément à la barrière de ses épais sourcils mauves. Son teint légèrement halé a disparu, comme gommé, masqué par un voile d'une pâleur déconcertante..
- Vous êtes sûre que ça va ?
- Je crois que je me suis cassée le poignet. Quand je me suis affalée par terre, mon bras a buté sur le bord du trottoir. J’ai sentis comme un craquement.
- Pourquoi vous ne l’avez pas dit plus tôt ?
- je n’avais pas envie que vous me laissiez toute seule sur cette aire d’autoroute.
- Oui mais on aurait pu appeler les pompiers au moins ! Bon maintenant on fait quoi alors ? Je vous dépose au prochain parking, c’est tout ce que vous mériteriez ou on trouve une autre solution ?
- Vous pourriez m’emmener à l’hôpital s’il vous plaît ? … j’ai très, très mal. C’est horrible. S’il vous plaît ? Supplie-t-elle les yeux en larmes.
© 2021, Pascal BERNARD, Bourges
Reproduction de tout ou partie interdite sans l'accord de l'auteur.
PROLOGUE
- Oh putain ! c’est quoi cette barre de fer au bord du trottoir ? hurle-t-elle les larmes aux yeux, en essayant de se relever péniblement.
- Ça va ? Rien de cassé ?
- Aie ! Purée, ça fait mal. Merde ! manquait plus que ça. Je saigne au niveau de mon bras, mon poignet, c’est super douloureux.
- Faites-voir !
- Non ! ne vous approchez pas. Je vous l’interdis.
- Je vais juste regarder. Je ne vais pas vous manger quand même ?
- C’est seulement une égratignure. Ça va aller, ne vous inquiétez pas, j’en ai vu d’autres.
- Vous êtes sûre ? Votre poignet n’a pas l’air bien dans l’axe de votre bras. Pour moi, c’est plus conséquent qu’une simple égratignure. Ça donne plutôt l’impression d’un déboitement ou d’une fracture. Vous ne voulez vraiment pas que je jette un œil ?
- Non, ça va passer. Merci.
- Tenez ! essuyez votre sang avec ça ! C'est pas grand chose mais ça devrait suffire.
- Vous l'ouvrez votre voiture ? Et ne vous inquiétez pas, je ne vais pas la tâcher votre Mercedes.
- J'aimerais mieux. Vous saignez beaucoup quand même.
- Bon on ne va pas rester ici à se morfondre. On y va ?
L’aire d’autoroute s’éloigne comme happée par le paysage verdoyant. Le bruit du moteur se veut maintenant régulier alors que le soleil frappe le pare-brise avec acharnement. La clim tourne doucement dissipant dans l’atmosphère confinée du véhicule un air frais et agréable.
Je jette un regard furtif sur ma drôle de passagère. Son front est parsemé de gouttelettes de sueur, des gouttes qui prennent naissance sous la peau, s’étoffent et gonflent en silence pour venir s’accrocher désespérément à la barrière de ses épais sourcils mauves. Son teint légèrement halé a disparu, comme gommé, masqué par un voile d'une pâleur déconcertante..
- Vous êtes sûre que ça va ?
- Je crois que je me suis cassée le poignet. Quand je me suis affalée par terre, mon bras a buté sur le bord du trottoir. J’ai sentis comme un craquement.
- Pourquoi vous ne l’avez pas dit plus tôt ?
- je n’avais pas envie que vous me laissiez toute seule sur cette aire d’autoroute.
- Oui mais on aurait pu appeler les pompiers au moins ! Bon maintenant on fait quoi alors ? Je vous dépose au prochain parking, c’est tout ce que vous mériteriez ou on trouve une autre solution ?
- Vous pourriez m’emmener à l’hôpital s’il vous plaît ? … j’ai très, très mal. C’est horrible. S’il vous plaît ? Supplie-t-elle les yeux en larmes.
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