05-02-2021, 01:35 AM
Quatrième sucette,
Paris, les Champs Élysées, les quais de la Seine, Montmartre... et la très emblématique Tour Eiffel !
J’avais tout juste dix-huit ans lorsque j’ai découvert pour la première fois la ville lumière, les plaisirs et les joies de flâner le long des grand boulevards – comme dit la chanson. Pour mes bons résultats scolaire, mes parents m’avaient offert un long week-end à la capitale – du vendredi matin au dimanche fin de journée.
Je voulais y aller seul, comme un grand, ayant l’envie de visiter le Marais… et sa faune, si attirante pour le gay, puceau, normand que j’étais !
Descendu du train gare Saint-Lazare, de bon matin et à peine mon bagage déposer à l’hôtel réservé – petite auberge du IXème arrondissement, j’entamais mon programme parisien… à la mode japonaises, photographiant à tous va ce que mon parcours offrait aux regards. Il fallait avoir de quoi montrer en rentrant ! le quartier gay – prévu pour le jour et soir suivants – n’en faisant évidemment pas partie.
La fin d’après-midi m’amena au champ-de-Mars que je parcouru en flânant, afin de rejoindre son illustre voisine.
Dans les allées qui mènent à la tour Eiffel, des camelots – principalement d’origine africaine – aux pacotilles en tous genres haranguaient les passants. La vénérable dame de fer y étant déclinée de toutes les façons possibles : porte-clé, boule à neige, décapsuleur, baromètre… et j’en passe.
L’un d’eux avait une gouaille incroyable, son accroche n’était pas spécialement basée sur ses articles, il blaguait avec les touristes, racontait des anecdotes sur la Tour avec humour et glissait des allusions grivoises, ramenant ainsi la conversations sur son unique marchandise – des sucettes ‘Tour Eiffel’ de tous parfums – comparant l’édifice à l’organe masculin, faisant rire son auditoire qui généralement lui achetaient ses confiseries puis il recommençait son manège. De plus c’était un très beau gars. Âgé de 25 ans tout au plus, athlétique, carrure de rugbyman mais assez svelte et grand comme un basketteur, la peau d’un brun très foncé, presque de la même teinte que ses cheveux, des yeux au regard noir profond, un sourire sincère et avenant, une belle gueule de séducteur viril à la lippe gourmande, oui, c’était vraiment un beau mec. Il portait une chemise blanche, ouverte sur un torse imberbe montrant une jolie tablette de chocolat qui n'en avait pas que la forme mais aussi la couleur, un jean à la mode et des baskets montantes, noires.
J’étais resté là un bon moment, amusé autant que séduit par le personnage. D’ailleurs il m’avait remarqué et il semblait faire son show principalement pour moi. La soirée s’annonçait et son stock s’épuisait. Me dépêchant, j’achetai les six dernières sucreries en sa possession, clôturant les ventes de son petit commerce, lui faisant plaisir et ayant, de ce fait, des souvenirs gourmands à donner à mes proches… d’une pierre, deux coups !
Pendant que je payai mes achats, il me demanda si j’avais le temps de boire un verre en sa compagnie, sous prétexte que je lui avais porté chance et permis de finir plus tôt que d’habitude.
Je n’en crus pas un mot – son regard disait « Je te veux ! » – mais m’empressais d’accepter et c’est des papillons aux creux des reins que je le suivi, aussitôt son stand démonté – vite fait : un parapluie bariolé retourné au sol, comme étal et un sac à dos comme réserve.
On s’était mis à discuter en marchant. Mamadou - puisque tel était son prénom - avait des origines sénégalaise et avait fui sa patrie où, il risquait possiblement plus de 10 ans de prison, à cause de sa "différence" et attendait patiemment d'être régularisé. Moi, je lui avais raconter ma présence d’un week-end et ma "différence" encore virginale. On se souriait de connivence, s’étant découverts.
Quelques minutes après, on s’arrêta près d’un vénérable scooter Vespa - qui, malgré sa belle allure, devait avoir connu mai 68 – et il m’invita à monter derrière lui.
Il me conseilla de profiter de la balade car il allait me faire découvrir ‘son’ Paris. Il prit par les petites rues, passant par le cœur du Paris authentique, hors des parcours touristiques, avec la vie qui grouille, les bureaux, les vieux cafés et les immeubles haussmanniens – ou non. Le Paris populaire, et l’on pouvait s’y croire dans les années 50 si ce n'était les véhicules. Avec une vraie vie de quartier.
Quand la nuit commença à tomber et que les néons et lampadaires s’allumèrent, cela me parut féérique… surtout accroché aux hanches du beau Mamadou !
Notre trajet se termina dans le Xème arrondissement, aux environs du Métro Château-d'Eau – j’avais pu lire le nom, en croisant l’un des accès extérieurs.
Moi qui croyais que les gens de couleurs squattaient tous du coté de Barbes, j’en avais été étonné mais sans plus, mon chauffeur m’intéressant bien plus !
Il habitait dans une arrière-cour un garage réaménagé en petit studio, meublé sobrement mais d'une propreté irréprochable. la porte fut à peine close qu’il m’attira à lui et m’embrassa longuement.
Nos baisers devinrent de plus en plus gourmands, à la limite de la morsure. J’avais senti sa bite vibrer contre la mienne… toute aussi raide. Nous nous étreignions si fort qu’il m’avait semblé que nous allions fusionner.
Ensuite il... Non, cela restera mon secret !
Sachez seulement que Ce garçon était la sensualité à l’état brut et fut un initiateur hors pair. (actif, passif, inventif, prévenant et endurant)
Je ne l’ai pas quitté avant le dimanche matin – il m’avait sacrifié un jour de gains. Nous sommes restés chez lui, en dormant peu, en mangeant par nécessité, en faisant l’amour très souvent, ou en nous câlinant, tout simplement. La séparation fut pour moi difficile – c’était mon ‘premier’, vous comprenez. Je le quittais à proximité de la tour, d’un simple geste de la main.
Je repassais par l’hôtel récupérer mon bagage et libérais la chambre sans en avoir froissé les draps. Des souvenirs plein la tête – et ailleurs – je pris le chemin de la gare. Je fis halte dans une brasserie, me rappelant que des bisous et du café ne remplissaient pas un estomac. Aussi, j’y déjeunais de bon appétit, malgré les prix prohibitifs – mon budgets n’ayant quasiment pas été entamé, je pouvais me le permettre. Rassasié, je trainais à boire mon café, observant la faune hétéroclite de l’établissement, avant de rejoindre le train de 16.47h.
J’allais revoir ma Normandie…
***
Je ne suis revenu à Paris que longtemps plus tard, pour enfin voir et profiter de l’ambiance – et un peu plus – du Marais. L’époque n’était pas aux portables, ni aux réseaux sociaux et je ne revis jamais Mamadou… sauf en rêve !
Ho, pour l’anecdote : après ce week-end d'anthologie, chaque fois que je passe à proximité d'un rayon confiserie... invariablement, je bande !
Paris, les Champs Élysées, les quais de la Seine, Montmartre... et la très emblématique Tour Eiffel !
J’avais tout juste dix-huit ans lorsque j’ai découvert pour la première fois la ville lumière, les plaisirs et les joies de flâner le long des grand boulevards – comme dit la chanson. Pour mes bons résultats scolaire, mes parents m’avaient offert un long week-end à la capitale – du vendredi matin au dimanche fin de journée.
Je voulais y aller seul, comme un grand, ayant l’envie de visiter le Marais… et sa faune, si attirante pour le gay, puceau, normand que j’étais !
Descendu du train gare Saint-Lazare, de bon matin et à peine mon bagage déposer à l’hôtel réservé – petite auberge du IXème arrondissement, j’entamais mon programme parisien… à la mode japonaises, photographiant à tous va ce que mon parcours offrait aux regards. Il fallait avoir de quoi montrer en rentrant ! le quartier gay – prévu pour le jour et soir suivants – n’en faisant évidemment pas partie.
La fin d’après-midi m’amena au champ-de-Mars que je parcouru en flânant, afin de rejoindre son illustre voisine.
Dans les allées qui mènent à la tour Eiffel, des camelots – principalement d’origine africaine – aux pacotilles en tous genres haranguaient les passants. La vénérable dame de fer y étant déclinée de toutes les façons possibles : porte-clé, boule à neige, décapsuleur, baromètre… et j’en passe.
L’un d’eux avait une gouaille incroyable, son accroche n’était pas spécialement basée sur ses articles, il blaguait avec les touristes, racontait des anecdotes sur la Tour avec humour et glissait des allusions grivoises, ramenant ainsi la conversations sur son unique marchandise – des sucettes ‘Tour Eiffel’ de tous parfums – comparant l’édifice à l’organe masculin, faisant rire son auditoire qui généralement lui achetaient ses confiseries puis il recommençait son manège. De plus c’était un très beau gars. Âgé de 25 ans tout au plus, athlétique, carrure de rugbyman mais assez svelte et grand comme un basketteur, la peau d’un brun très foncé, presque de la même teinte que ses cheveux, des yeux au regard noir profond, un sourire sincère et avenant, une belle gueule de séducteur viril à la lippe gourmande, oui, c’était vraiment un beau mec. Il portait une chemise blanche, ouverte sur un torse imberbe montrant une jolie tablette de chocolat qui n'en avait pas que la forme mais aussi la couleur, un jean à la mode et des baskets montantes, noires.
J’étais resté là un bon moment, amusé autant que séduit par le personnage. D’ailleurs il m’avait remarqué et il semblait faire son show principalement pour moi. La soirée s’annonçait et son stock s’épuisait. Me dépêchant, j’achetai les six dernières sucreries en sa possession, clôturant les ventes de son petit commerce, lui faisant plaisir et ayant, de ce fait, des souvenirs gourmands à donner à mes proches… d’une pierre, deux coups !
Pendant que je payai mes achats, il me demanda si j’avais le temps de boire un verre en sa compagnie, sous prétexte que je lui avais porté chance et permis de finir plus tôt que d’habitude.
Je n’en crus pas un mot – son regard disait « Je te veux ! » – mais m’empressais d’accepter et c’est des papillons aux creux des reins que je le suivi, aussitôt son stand démonté – vite fait : un parapluie bariolé retourné au sol, comme étal et un sac à dos comme réserve.
On s’était mis à discuter en marchant. Mamadou - puisque tel était son prénom - avait des origines sénégalaise et avait fui sa patrie où, il risquait possiblement plus de 10 ans de prison, à cause de sa "différence" et attendait patiemment d'être régularisé. Moi, je lui avais raconter ma présence d’un week-end et ma "différence" encore virginale. On se souriait de connivence, s’étant découverts.
Quelques minutes après, on s’arrêta près d’un vénérable scooter Vespa - qui, malgré sa belle allure, devait avoir connu mai 68 – et il m’invita à monter derrière lui.
Il me conseilla de profiter de la balade car il allait me faire découvrir ‘son’ Paris. Il prit par les petites rues, passant par le cœur du Paris authentique, hors des parcours touristiques, avec la vie qui grouille, les bureaux, les vieux cafés et les immeubles haussmanniens – ou non. Le Paris populaire, et l’on pouvait s’y croire dans les années 50 si ce n'était les véhicules. Avec une vraie vie de quartier.
Quand la nuit commença à tomber et que les néons et lampadaires s’allumèrent, cela me parut féérique… surtout accroché aux hanches du beau Mamadou !
Notre trajet se termina dans le Xème arrondissement, aux environs du Métro Château-d'Eau – j’avais pu lire le nom, en croisant l’un des accès extérieurs.
Moi qui croyais que les gens de couleurs squattaient tous du coté de Barbes, j’en avais été étonné mais sans plus, mon chauffeur m’intéressant bien plus !
Il habitait dans une arrière-cour un garage réaménagé en petit studio, meublé sobrement mais d'une propreté irréprochable. la porte fut à peine close qu’il m’attira à lui et m’embrassa longuement.
Nos baisers devinrent de plus en plus gourmands, à la limite de la morsure. J’avais senti sa bite vibrer contre la mienne… toute aussi raide. Nous nous étreignions si fort qu’il m’avait semblé que nous allions fusionner.
Ensuite il... Non, cela restera mon secret !
Sachez seulement que Ce garçon était la sensualité à l’état brut et fut un initiateur hors pair. (actif, passif, inventif, prévenant et endurant)
Je ne l’ai pas quitté avant le dimanche matin – il m’avait sacrifié un jour de gains. Nous sommes restés chez lui, en dormant peu, en mangeant par nécessité, en faisant l’amour très souvent, ou en nous câlinant, tout simplement. La séparation fut pour moi difficile – c’était mon ‘premier’, vous comprenez. Je le quittais à proximité de la tour, d’un simple geste de la main.
Je repassais par l’hôtel récupérer mon bagage et libérais la chambre sans en avoir froissé les draps. Des souvenirs plein la tête – et ailleurs – je pris le chemin de la gare. Je fis halte dans une brasserie, me rappelant que des bisous et du café ne remplissaient pas un estomac. Aussi, j’y déjeunais de bon appétit, malgré les prix prohibitifs – mon budgets n’ayant quasiment pas été entamé, je pouvais me le permettre. Rassasié, je trainais à boire mon café, observant la faune hétéroclite de l’établissement, avant de rejoindre le train de 16.47h.
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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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