Entre ombre et lumière (gay, ados, terminé)

[inny-2]

Effectivement, la mésaventure de Laurent, ça peut faire rire en la lisant, mais c'est une situation très gênante.

... mais le chapitre qui suit en dira plus.

Bienvenue au nouveau lecteur.

[inny-2]

6 - Julien : Révélation

Mercredi 15 mai

Arrivé au carrefour, je retrouve Yann, mais pas de Laurent.
- 'lut, Yann.
- 'lut, Ju.
- T'as pas vu Laurent ?
- Non. Il est peut-être en retard.
- Pfff.
Je sors mon mobile et compose son numéro.
- Oui ?
- Lo, c'est Ju. T'es réveillé ?
- D'après toi ? Je suis à la bourre ce matin. Encore à la maison.
- OK. À tout à l'heure.
- Tchao.

- En retard.
- Bon. Alors, ça progresse, cette surprise ?
- C'est organisé, oui. Je ne sais pas pour Laurent, je suppose qu'il s'en est occupé hier soir ou ce matin. Je verrai bien ce midi.
- Ah. Vivement samedi.
- Hé-hé. On se dit tous ça.

Nous retrouvons David à l'entrée du lycée, et attendons Laurent ensemble.
Il finit par arriver, et nous remarquons tout de suite qu'il n'a pas l'air dans son assiette.
- Ça va Laurent ? Tu fais grise mine, là.
Il se contente de secouer la tête et nous serre la main.
- Pas envie d'en parler.
- Ah... bon... t'es sûr ?
- Oui, je suis sûr.
- Bon bon, comme tu veux.

Laurent ne prononce plus un mot par la suite, complètement renfermé.
Le temps s'écoule interminablement jusqu'à midi.
Sortant dans la cour, je repère rapidement Laurent, accompagné de David et Yann. Il est toujours aussi sombre.
Que lui est-il arrivé ?
- Viens, Lo.
Il me suit, silencieusement, et je lance un regard aux deux autres.
- Juste lui et moi.

Décidément, cette fontaine va finir par symboliser quelque chose pour nous.
- Tu veux me dire ce qui t'arrive ?
Laurent prend une inspiration, et commence à me raconter sa soirée.
Arrivé au milieu du récit, j'ai replié mes genoux contre moi.
Le veinard ! Faut absolument que je fasse une descente chez lui.
Puis il me raconte l'arrivée de sa sœur au pire moment possible.
- Aargh ! T'avais pas mis ton verrou ?!

Laurent ne répond pas, fixant le sol.
- Et... que s'est-il passé, après ?
- Après ? Je me suis réveillé en criant.
- C'est pas vrai ! C'était juste un cauchemar ?
- « Juste » un cauchemar ? C'est bien le pire que j'aie jamais fait !
- Mais... bon, OK, je comprends ce qui te tracasse. T'as compris le message de ce cauchemar. Tu es mort de peur à l'idée de la réaction que pourrait avoir ta famille.
- Oui, c'est ça. J'ai tellement peur qu'ils me voient comme un pervers, un monstre...
- Eh bien prends les devants, teste-les sur le sujet.
- Comment ?
- Trouve une occasion d'amener le sujet, puis demande-leur ce qu'ils en pensent.
- Mouais...
- Mais il y a quand même une chose intéressante dans tout ça.
- Quoi donc ?
- La première partie de ton rêve. Ne l'oublie surtout pas.
- Ouais... C'est vrai. J'ai été tellement choqué que je n'y prêtais plus attention.
- Laisse de côté la partie cauchemar de ton rêve. Quelle conclusion tu tires de ce début ?

- Je crois bien que je n'aurais pas besoin de faire la vérification pour avoir la réponse. Apparemment, mon subconscient en a eu marre de mes atermoiements.
Il prend une grande inspiration, et me regarde dans les yeux.
- Je crois que maintenant, je peux vraiment le dire. J'en suis sûr, maintenant. Je suis gay.
Ouah ! Enfin !
- Tu t'acceptes pleinement ?
- Je crois que j'ai du chemin à faire, encore.
- Ouais, j'imagine. Va falloir assumer tout ce que ça représente, hein ?
- Oui, dit-il en rougissant.
- Bon, on est au moins sur la même longueur d'onde. Et cesse donc de rougir comme ça, Lo. Si tu veux des conseils, n'hésite pas à me poser des questions.
Si tu veux plus, hésite encore moins.
- Euh... merci, mais je crois que je serais mal à l'aise de parler de ça avec mon meilleur ami.
Vlan.
- Et puis, j'ai le net, pour ce qui est des conseils.
Re-vlan.
- Ouais, je vois ça, depuis que tu t'es assumé, tu n'as plus besoin de moi.
- Aargh, non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je suis désolé si je t'ai blessé, ce n'est vraiment pas ce que je pense.
- Bon, ça va, tu t'es mal exprimé, ça arrive à tout le monde. Tu parles...
- Oui, désolé. Sérieux, je tiens à te remercier sincèrement pour ton aide, tu m'as apporté beaucoup. Je t'en suis reconnaissant, vraiment.
- De rien, ça m'a fait plaisir de t'aider. Je suis vraiment content que tu aies fini par t'accepter et ne plus souffrir.
- Je te dois tout, Ju.
- C'est bon, fais-moi la bise et on n'en parlera plus.
Il rit, regarde autour de lui, et prononce des mots qui me font me dresser brusquement, droit sur mes pieds:
- Pas ici.

[Tonton Tim]

Oh ce n’était qu’un cauchemar.... dommage, j’aurai aimé lire la réaction de sa sœur ...
Julien n’a pas de chance... et Laurent n’ose même plus lui faire la bise en public... mais il aimerait peut être voir ce que cela fait en privé... s’il le fait avec Julien, pas sûr que ce dernier puisse se contenter d’un chaste baiser...
Bon, va falloir assurer pour la surprise...
pour Ju, ce pourrait être son CO.....
pour Lo ... pas sûr qu’il y soit prêt ...
Quant à Yann, le contexte catho coince de son entourage familial me rappelle de tristes souvenirs que je devrais peut être un jour livrer dans un récit...
Tonton Tim

[emmanolife]

Franchement, je suis un peu déçu par le coup du rêve, l'histoire aurait été nettement plus intéressante si ça avait été réel. Et puis c'est visiblement un rêve inventé : on ne rêve pas qu'on se branle (on le fait). La sœur du rêve aurait pu révéler des désirs incestueux, mais là même pas, vu qu'il en ressort persuadé qu'il est gay.

Et puis quand même, un rêve, ça s'oublie rapidement, normalement. Lui il fait la gueule tout la matinée. Il doit avoir des tendances dépressives. Il semble aussi faire un curieux lien entre la masturbation et l'homosexualité, alors que tout le monde se branle, les hétéros aussi.

Laurent le coincé finit par raconter à Julien, à la fois son rêve et la prise de conscience de son homosexualité. Julien jubile, vu qu'il semble amoureux de Laurent, il se dit qu'il va enfin pouvoir avancer ses pions, mais il ne se dévoile pas : il a une prudence de sioux et il a bien raison, il ne faut pas brusquer la choses. Mais là il risque d'attendre longtemps, vu que Laurent a l'air plutôt croc de Yann, ou alors, s'il revient vers Julien, ce sera comme deuxième choix, si Yann ne veut pas de Laurent.

On ne sait toujours pas ce qu'ils nous préparent pour la fête, l'attente se fait longue.

Merci, Inny-2.

[KLO7514]

Ce procédé "du rêve" porte un nom : «Deus ex Machina». Ma foi, ce n'est que partie remise!
Le cher Laurent progresse : tant mieux s'il s'accepte lui-même. C'est déjà beaucoup. Reste maintenant la seconde partie  de "l'entier" : le dire aux parents. Ça, c'est une autre paire de manches...pour un "di-manche"!
Espérons que ça se passe bien.

[Philou0033]

Bonsoir,

oui le coup du rêve est pas mal, mais comme certains autres lecteurs j'aurais préféré que ce ne le soit pas, que la sœur soit donc tombée sur cette scène de branlette et savoir quelle est sa réaction!
Il est possible que ce genre de chose se présente dans une suite et dans une certaine réalité!
Laurent semble s'accepter tel qu'il est. Bien entendu il lui faudra encore un moment avant qu'il ne soit à l'aise avec le fait d'être gay!

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou

[inny-2]

7 - Laurent : Au-delà de mes craintes

Je regarde Julien, surpris par sa brusque réaction.
- Bon sang, Lo, tu ferais ça ?
- Bah... oui, fais-je en rougissant de nouveau.
Il ouvre grand les yeux. Je poursuis:
- Mais c'est un peu voyant, ici, non ?
C'est tellement dommage de devoir se cacher.
- Oui ! Il nous reste encore du temps, et il n'y a personne chez moi. On y serait tranquilles.
- D'accord.

Nous cheminons le long de l'avenue, tandis que mon esprit est en ébullition.
Je veux vraiment faire ça ? Et si ça se passe mal ? Si je prenais peur au dernier moment, et que je le repousse ? C'est mon meilleur ami, quand même. Il serait cruellement blessé.
Tu ne peux pas savoir tant que tu n'as pas essayé.
Eh bien, je vais bientôt vraiment savoir. D'ici là, inutile de se torturer. Ça ne sert à rien. Je n'ai aucune réponse à apporter.

Julien ouvre la porte et me laisse entrer. Après avoir vérifié qu'il n'y a effectivement personne dans la maison, il vient vers moi et me regarde droit dans les yeux. Il semble réfléchir, puis finit par prendre une décision.
- Lo... Autant j'en ai très envie, autant je ne veux pas le faire si tu n'es pas sûr de toi.
- Merci, Ju. Je crois que nous sommes tous les deux un peu stressés, là.
- Oui ! Détendons-nous un peu.
Nous buvons un verre d'eau, la chaleur de ce début d'après-midi autant que l'anxiété nous ayant desséchés. Puis il me fait monter dans sa chambre.
- Tu sais, le jour où tu m'as appris que tu étais attiré par les hommes... Ça a été un choc pour moi. Je n'étais plus seul ! J'étais heureux, et en même temps, je voyais ta souffrance, que je connaissais si bien... Je suis vraiment content d'avoir pu t'aider.
- Oui, j'avais tellement besoin d'aide, besoin d'avoir des réponses à mes questions... Je ne sais pas si j'y serais arrivé seul.
- Probablement, mais ça aurait pu te prendre des semaines, des mois, voire des années... Ou jamais. Tu aurais tout aussi bien pu ne plus supporter cette souffrance et vouloir en finir.
- J'y ai pensé, figure-toi.
Julien est bouleversé par cette révélation.
- C'est derrière moi, maintenant, Ju. Grâce à toi.

Ému, je l'attire contre moi et le serre dans mes bras, posant ma tête sur son épaule.
- Julien... j'ai peur, peur de tant de choses qui pourraient arriver...
- Oublie un moment le reste du monde, Lo. Pense aussi à toi. Tu ne vis pas que pour les autres.
Il s'écarte un peu de moi et passe une main sur ma joue, avant de suivre mes lèvres du doigt.
- Tu vis aussi pour toi-même.
Je ferme les yeux, n'osant pas prendre d'initiative par moi-même.
Il prend ma tête à deux mains et l'attire doucement vers la sienne.
Je sens ses lèvres se presser un instant sur les miennes, très doucement, puis s'éloigner. Je rouvre les yeux, son visage est tout près du mien, il guette ma réaction...
Je suis pris dans un tourbillon d'émotions, fait de désir, de crainte, de gêne, de joie...
- Aide-moi, Julien. Aide-moi à faire ce dernier pas.
Il se penche de nouveau, et m'embrasse franchement cette fois, et je suis alors traversé d'un frisson qui me fait tout oublier, toutes mes craintes, toutes mes peurs, pour ne plus vivre que ce moment.
Je réponds alors à ce baiser, mon tout premier baiser... Je m'y abandonne totalement, suivant son conseil de ne plus penser qu'à ce moment, et ne le vivre que pour moi-même.
Julien s'écarte pour me regarder, il m'apparaît ivre de bonheur.
Il m'embrasse de nouveau, et pointe sa langue contre mes lèvres, je la laisse entrer, pointe la mienne en retour, et goûte ce merveilleux moment autant que je le peux.
Je sens son érection pressée contre moi à travers nos jeans, et cela déclenche la mienne. Il s'en rend compte, et se met à respirer plus fort.

Je vois des larmes perler à ses yeux, et, lorsque nous nous séparons pour reprendre notre souffle, je lui en demande la raison, tout en les essuyant du doigt.
- Je pensais ne jamais vivre ce moment, du moins pas de sitôt, et encore moins avec toi. Si tu savais à quel point j'en ai rêvé.
- Tu rêvais... de moi ?
- Oui Laurent, de toi.
- Julien...  Tu es mon meilleur ami, depuis si longtemps que j'ai du mal à t'imaginer autrement... Ça me gêne, en fait.
- Je t'en prie, ne me dis pas une chose pareille !
- J'ai besoin de faire le point sur mes sentiments, Ju. C'est trop nouveau pour moi. Je... je voulais que mon premier baiser soit à toi, tant tu comptes pour moi, mais ne me demande pas d'aller trop vite.
- Oui, excuse-moi. C'est juste que c'est dur pour moi.
- Je comprends, Ju.
Le désespoir que je vois sur son visage me fait trop mal. Je le serre de nouveau contre moi, et l'embrasse à perdre haleine, espérant le chasser...

Julien... comment te le dire sans te blesser ? Tu ne peux pas être plus pour moi que ce que je t'offre en ce moment...

[Philou0033]

Bonsoir,

très belle description de ce premier baiser échangé entre les deux garçons.
Très beau dialogue de part et d'autre, ils se disent ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre.
L'important est aussi de ne pas passer les étapes trop vite, de prendre le temps et de savoir chacun où ils en sont!

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou

[emmanolife]

Laurent avait dit : "fais-moi la bise", et Julien en profite pour lui rouler un patin !!! C'est la réalisation de son rêve, depuis longtemps réprimé. Pour Laurent, c'est juste expérimental, il voulait voir ce que ça faisait d'être gay. Il va peut-être se laisser emporter par les plaisir des sens, mais rien n'est moins sûr.

Vu l'auteur, on se doute que ça ne va pas bien tourner. J'espère me tromper en disant ça !

Merci, Inny-2.

[inny-2]

8 - David : Mais que se passe-t-il ?

Nous sortons de la cantine, Yann et moi, assez perplexes.
- D'après toi, que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que Julien nous a exclus ?
- Je n'en sais rien. Il doit savoir quelque chose que Laurent lui a confié. À lui seul.
- Il pourrait quand même avoir un peu plus confiance en nous.
- Tu sais, il y a des problèmes qui te touchent de si près que tu ne peux pas en parler.
- Oui, c'est vrai... Enfin, je suis content qu'il se confie au moins à Julien.
- Tu as raison. Je...
- Oui ?
- Non, rien.
- Yann... Il y a des choses qui pèsent si lourd sur le cœur que cela devient insupportable. Se confier permet de partager ce poids, et peut même amener à une solution inattendue.
- Je crains qu'il n'y ait pas de solution pour moi...
- Dis-moi ce qui se passe.
Il regarde autour de lui, coup d'œil circulaire à la cour du lycée, et secoue la tête.
- Je ne peux pas.
- Passe donc chez moi ce soir.
- Je...
- Et si tu n'arrive pas à te confier, eh bien, nous nous amuserons ensemble. Je ne vais pas te mettre la pression, Yann. Ça doit venir de toi, et de toi seul. Tout ce que je peux faire, c'est te tendre la main.
- Merci, Dave. Je ne sais pas si je serai capable de la saisir... Peut-être qu'un jour, j'aurai ce courage.
- Je ne suis pas pressé. Alors, tu viendras ?
- D'accord. Je passerai après avoir prévenu mes parents.
- C'est vrai que tu n'as pas de mobile.
- Oui, et de toute façon, ils travaillent en ce moment. Heureusement, ils rentrent tôt.

S'il y en a qui ne rentrent pas tôt, c'est bien Laurent et Julien. Nous remarquons tout de suite qu'il s'est passé quelque chose. Laurent a perdu son attitude renfermée, et nous semble plus serein qu'il ne l'a jamais été depuis des semaines.
- Ça a l'air d'aller mieux, Lo.
- Oui, en effet. Désolé pour ce matin, j'avais vraiment pas le moral.
- Mais qu'est-ce qui se passe ?
Il se rembrunit.
- Désolé, mais c'est vraiment personnel.
Il nous regarde, et poursuit:
- Je vous fais cette promesse, je vous le dirai un jour, mais pour le moment ça ne m'est pas possible. Laissez-moi le temps de faire le point, s'il vous plaît.
- Mais y a pas de problème, Lo. Depuis quand as-tu des comptes à nous rendre au sujet de tes problèmes personnels ?
- Oui, désolé, c'est juste que je suis sous pression depuis quelques temps.
- Tu sais qu'on ferait n'importe quoi pour toi.
- Le simple fait de le savoir m'aide beaucoup, Dave.
- Moi aussi, je suis là, Laurent, dit Yann. Si jamais tu en as envie, tu passes me voir quand tu veux.
Je regarde Yann pour lui adresser un sourire, mais remarque qu'il a l'air troublé, comme s'il regrettait d'avoir fait cette proposition. À moins que je me trompe sur l'interprétation de son attitude.
Il fixe Laurent, et, me tournant vers ce dernier, je constate qu'ils sont tous les deux en train de se regarder droit dans les yeux.
Le moment passe, et ils baissent le regard en même temps.
Mais que se passe-t-il entre mes potes ? Pourquoi est-ce que je suis exclu ? Ils ne me font pas confiance ?
La sonnerie retentit, et nous repartons pour une nouvelle après-midi de cours.
Après tout ce qu'on a traversé... Sérieux, les gars, vous me blessez grave, là. Avant, on partageait tous nos problèmes, on se soutenait mutuellement, et maintenant, il n'y a plus que des secrets. Et visiblement, je suis le seul à ne pas être au courant. Merci pour le vote de confiance.

[Philou0033]

Bonsoir,

Yann et David discutent. David a bien remarqué que Yann n'est pas bien dans sa peau.
Les deux, autre, Lo et Ju semble faire "bande à part", ce qui ne lui plait pas car ils avaient l'habitude de tout se dire.
David remarque que Lo semble aller bien mieux qu'au matin. Il perçoit aussi les regards échangés entre eux. Il se dit que vraiment ils font bande à part.
Yann se demande pourquoi il a proposé de passer chez Lo, il le regrette.

Quand arriveront-ils à mettre tous leurs soucis sur la table et d'enfin se refaire confiance?

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou

[KLO7514]

Hou-là! C'est vrai que ça fait mal ce subit silence envers ce (très) brave David, si attentionné pour ses trois copains. Va-t-il oublier ce manque  facilement?
Oui, peut-être mais, comme pour certaines maladies, je crains qu'il reste des séquelles. La situation des trois autres me fait penser à l'opéra "Carmen" :«...Si tu ne m'aimes pas, je t'aime. Et si tu m'aimes...prends gaaaa♪♪♫♫rde à toi !»

[emmanolife]

Les trois potes continuent leurs cachotteries.

Le pauvre David n'y comprend rien, ça le désole. Mais c'est normal, il est hétéro, alors il ne peut pas comprendre...

Merci, Inny-2.

[inny-2]

Mais non, il n'est pas hétéro Yann !

[emmanolife]

Ah, oui, je voulais dire David.
Je corrige !