26-07-2020, 11:16 AM
En cette froide journée de novembre 2007, la ville bruissait de rumeurs. La fête foraine, installée depuis peu sur la grande place, faisait entendre sa musique et ses cris de joie. C'était la fin des vacances scolaires, et les familles profitaient des derniers jours de loisirs ensemble.
C'était un samedi d'automne ensoleillé, aux rayons dorés de fin d'après-midi, qui échauffent les coeurs. Les rues étaient encore noires de monde, les passants profitant des dernières lueurs du soir avant de rentrer chez eux. Aux terrases des cafés, l'on refaisait le monde ou on évoquait les derniers évènements familiaux et amicaux. Pour beaucoup de jeunes gens, c'était l'occasion des dernières rigolades entre potes, et pour les jeunes couples, les derniers moments tendres avant la reprise des cours.
D'autres profitaient également de leur place privilégiée en terrasse, pour observer le spectacle de la rue, en autant de saynètes multiples, aux scénarii inépuisables. Entre klaxons de voitures, passants pressés, ou retrouvailles inopinées... Quelques-uns prenaient le temps d'observer la foule coulant le long des trottoirs, dense et compacte. L'occasion pour les amateurs d'observer les femmes, que se soit les étudiantes de vingtaine, les trentenaires épanouies, ou les mûres quadragénaires...
Mais, au milieu de ces défilés de parkas et anoraks, qui aurait prêté attention à Diane, vingt-sept ans, marchant au milieu de tous ces anonymes, plus pressée encore. Certes, des regards se détournaient parfois pour la regarder. Mince, mesurant un mètre soixante cinq,
avec ses longs cheveux bruns en flots dans le dos, elle était la beauté inaccessible. Son visage aux traits fins, ses sourcils droits et ses yeux lumineux, son nez grec et ses lèvres fines... Tout cela en faisait une Aphrodite vivante, une Galathée qu'un Pygmalion malchanceux eût laissé échapper de son atelier.
Mais Diane était trop préoccupée pour prêter attention aux regards masculins. Béret noir vissé sur la tête, ses yeux scrutaient les alentours au fil de sa progression ; elle semblait chercher quelque chose... ou quelqu'un. Sa jupe longue et ample, imprimée bleu foncé, s'envolait au fil de ses pas, dévoilant à peine le bout de ses bottes. Sur ses épaules, une veste de cuir noir grande ouverte, dévoilant un pull rouge moulant ses formes. Autour de son cou, une écharpe multicolore que la jeune femme s'était passée, espérant cacher cette poitrine volumineuse faisant paradoxalement sa fierté, mais aussi parfois son embarras.
Pressée par le temps et les évènements, Diane s'était habillée en vitesse. Elle avait enfilé à même le buste son pull-over rouge, ses seins pointant dessous majestueusement, tétons dardant à travers la laine, provoquants. Corps droit et pas assuré, la déesse de la ville poursuivait ainsi son chemin, faisant balloter ses seins au rythme de la marche. Trois lycéennes se retournèrent sur son passage, admirant sa beauté et espérant, peut-être vainement, un jour lui ressembler. Plusieurs adolescents s'extasièrent dans son dos, espérant l'avoir dans leur lit, pure vanité là aussi.
Mais si les uns et les autres pouvaient savoir la raison pour laquelle cette jeune femme, si pressée et inquiète, regardait tout le temps autour d'elle, toutes et tous en seraient sidérés. Diane, professeur d'anglais au lycée privé de la ville, le lycée Saint-Thétique, se rendait à un rendez-vous, et pas n'importe lequel... Puisqu'il s'agissait de l'un de ses élèves, Gaëtan, quinze ans, en classe de Seconde. Telle une bête traquée, la jeune femme ne cessait de scruter, de chercher, de dépister la moindre anomalie autour d'elle ; sa hantise étant d'être repérée par une tête connue pouvant rapporter le moindre de ses faits et gestes par la suite.
Diane était prise entre deux feux ; depuis qu'elle avait pris son poste il y a deux semaines, en remplacement d'un professeur en arrêt-maladie, et que leurs regards s'étaient croisés, l'un et l'autre avaient senti l'émoi traversant leurs coeurs, infiniment puissants. Leurs nuits suivantes en fûrent bouleversées. Diane dût se masturber plusieurs fois, tant sa vulve la torturait, et Gaëtan se branla avec tant de force, qu'il éjacula sur la sol de sa chambre... Leurs corps n'en pouvaient plus de se sentir séparés, tous deux devaient se retrouver ; mais comment, et dans quelles conditions ?
Essoufflée, la jeune femme devenait angoissée ; et sa nervosité était perceptible désormais. Retrouverait-elle le jeune homme au lieu convenu, et sans témoins gênants ? Et surtout, comment ferait-elle comprendre ses sentiments, et davantage encore, vis-à-vis de lui ; aucun des deux n'étaient parvenus à franchir le pas, maladroits l'un comme l'autre : elle, chamboulée par une passion si intense qu'elle en perdait ses moyens ; lui, trop timide, car impressionné par cette femme puissante.
Au détour d'un couloir, Diane lui avait cependant demandé son numéro de portable. Et l'avait obtenu à la va-vite, entre deux cours, juste avant qu'une horde de lycéens ne déferle, compromettant les futurs amants. Risquant le tout pour le tout, elle l'avait contacté. De longues conversations téléphoniques s'engagèrent alors, les faisant chavirer un peu plus chaque jour. A la voix tremblante du garçon, répondait celle, suave, de la jeune femme. L'émotion fût trop forte et, ne pouvant plus supporter la pression, tous deux convînrent d'un rendez-vous pour se retrouver en dehors du " bahut ".
Malgré tout, Diane demeurait inquiète. Marchant à vive allure, le souffle court, elle décida de faire un arrêt, d'autant qu'elle n'était plus très loin du lieu de rendez-vous. Il y avait un jardin public, non loin de là, et des bancs libres s'y trouvant. Personne à l'horizon. Elle s'assît. Enlevant son sac à bandoulière, qui pendait en sautoir, elle y plongea la main dedans, vérifiant qu'elle n'aît point oublié la boîte de préservatifs, achetée deux jours auparavant au supermarché, la jeune femme se demandant quand et comment les envies intimes se manifesteraient... Ceci fait, elle chercha son " Blackberry " qu'elle sortît aussitôt. Pianotant sur le clavier, la jeune femme envoya un " texto " :
_ Gaëtan, c'est moi, où t'es ? Y'a du monde ? Réponds-moi.
A peine eût-elle rangé son portable, qu'il vibra aussitôt. Diane lût la réponse :
_ Je suis là, personne d'autre. Viens.
Elle rangea alors son téléphone, songeuse. En lisant le dernier mot " Viens ", un trouble l'envahît alors, une intense chaleur qu'elle n'avait plus ressentie depuis la fin de ses études secondaires, avec son petit ami d'abord. Après avoir surpris ce dernier, embrassant à pleine bouche une autre fille, Diane l'avait laissé tomber. Des années après, elle redevenait donc lycéenne, à la fois impatiente et inquiète de reprendre un nouveau chevalier servant.
Elle reprît sa route, et quitta le jardin public. Après avoir longuement marché, la jeune femme arriva à proximité du lieu de rendez-vous. C'était d'abord un vaste parking, entouré d'arbres, situé juste derrière la gare SNCF, qu'elle traversa sans s'attarder. Il y avait là plusieurs issues, et Diane emprunta celle passant entre deux bâtiments pour arriver vers une ancienne briqueterie, transformée depuis en médiathèque. Il y avait là un recoin caché par une grande haie, endroit bien connu d'amoureux depuis des années. Lorsque la jeune femme s'avança, elle vît le garçon en surgir.
Comme libérés d'un poids immense, Diane et Gaëtan s'élancèrent l'un contre l'autre, se serrant avec force dans leurs bras impatients :
_ Enfin !!! s'écria la jeune femme, au risque d'être entendue dans tout le secteur.
_ Ohhh... Tu m'as manquée... grogna le garçon.
_ Toi aussi... murmura-t'elle.
_ Je voulais te dire... Quelque chose...
_ Quoi donc, mon chéri ?
Le jeune homme tenta de parler, mais il balbutiait. Diane était à nouveau inquiète. Qu' allait-il se passer ? Allait-elle apprendre une mauvaise nouvelle ?
_ Voilà, tenta d'articuler l'adolescent... Je ne sais pas comment... Le dire... Voilà... Je... Je... Quelque chose me trouble... Je me rapproche de toi... J'ai envie de... de... C'est plus fort que moi... Quelque chose... Plus je suis avec toi, plus je me découvre...
Gaëtan ne pût en dire plus, tant il craignît d'avoir été direct, malgré les précautions de langage. Il se tût, redoutant désormais la réaction de Diane. Mais la jeune femme, en l'entendant parler, sentît une puissante chaleur lui monter dans le corps, et une fulgurance inattendue, gagner son cerveau. A peine eût-il fini, qu'elle se mît à crier, comme prise d' orgasme intense :
_ OUIII !!!!!!!! J'ai envie de toi !
Et sans lui laisser le temps de répondre, collant ses lèvres aux siennes, elle l'embrassa à pleine bouche. Diane avait saisi la tête du jeune homme entre ses mains, et ce dernier l'entoura dans ses bras, par la taille. Leurs langues se télèscopèrent longuement, affamées, et leurs souffles puissants les stimulaient d'autant. Leurs mains baladeuses exploraient leurs corps de caresses sensuelles, et insistantes, comme si tous deux craignaient de ne jamais se revoir. Rouges de passion et bouillants d'amour, leurs paupières se maîntinrent écarquillées, dévoilant des pupilles dilatées et autant d'iris flamboyants ; leurs regards s'exprimant mutuellement leur fortune et leur avenir, le définissable comme l'infini.
( A suivre )
C'était un samedi d'automne ensoleillé, aux rayons dorés de fin d'après-midi, qui échauffent les coeurs. Les rues étaient encore noires de monde, les passants profitant des dernières lueurs du soir avant de rentrer chez eux. Aux terrases des cafés, l'on refaisait le monde ou on évoquait les derniers évènements familiaux et amicaux. Pour beaucoup de jeunes gens, c'était l'occasion des dernières rigolades entre potes, et pour les jeunes couples, les derniers moments tendres avant la reprise des cours.
D'autres profitaient également de leur place privilégiée en terrasse, pour observer le spectacle de la rue, en autant de saynètes multiples, aux scénarii inépuisables. Entre klaxons de voitures, passants pressés, ou retrouvailles inopinées... Quelques-uns prenaient le temps d'observer la foule coulant le long des trottoirs, dense et compacte. L'occasion pour les amateurs d'observer les femmes, que se soit les étudiantes de vingtaine, les trentenaires épanouies, ou les mûres quadragénaires...
Mais, au milieu de ces défilés de parkas et anoraks, qui aurait prêté attention à Diane, vingt-sept ans, marchant au milieu de tous ces anonymes, plus pressée encore. Certes, des regards se détournaient parfois pour la regarder. Mince, mesurant un mètre soixante cinq,
avec ses longs cheveux bruns en flots dans le dos, elle était la beauté inaccessible. Son visage aux traits fins, ses sourcils droits et ses yeux lumineux, son nez grec et ses lèvres fines... Tout cela en faisait une Aphrodite vivante, une Galathée qu'un Pygmalion malchanceux eût laissé échapper de son atelier.
Mais Diane était trop préoccupée pour prêter attention aux regards masculins. Béret noir vissé sur la tête, ses yeux scrutaient les alentours au fil de sa progression ; elle semblait chercher quelque chose... ou quelqu'un. Sa jupe longue et ample, imprimée bleu foncé, s'envolait au fil de ses pas, dévoilant à peine le bout de ses bottes. Sur ses épaules, une veste de cuir noir grande ouverte, dévoilant un pull rouge moulant ses formes. Autour de son cou, une écharpe multicolore que la jeune femme s'était passée, espérant cacher cette poitrine volumineuse faisant paradoxalement sa fierté, mais aussi parfois son embarras.
Pressée par le temps et les évènements, Diane s'était habillée en vitesse. Elle avait enfilé à même le buste son pull-over rouge, ses seins pointant dessous majestueusement, tétons dardant à travers la laine, provoquants. Corps droit et pas assuré, la déesse de la ville poursuivait ainsi son chemin, faisant balloter ses seins au rythme de la marche. Trois lycéennes se retournèrent sur son passage, admirant sa beauté et espérant, peut-être vainement, un jour lui ressembler. Plusieurs adolescents s'extasièrent dans son dos, espérant l'avoir dans leur lit, pure vanité là aussi.
Mais si les uns et les autres pouvaient savoir la raison pour laquelle cette jeune femme, si pressée et inquiète, regardait tout le temps autour d'elle, toutes et tous en seraient sidérés. Diane, professeur d'anglais au lycée privé de la ville, le lycée Saint-Thétique, se rendait à un rendez-vous, et pas n'importe lequel... Puisqu'il s'agissait de l'un de ses élèves, Gaëtan, quinze ans, en classe de Seconde. Telle une bête traquée, la jeune femme ne cessait de scruter, de chercher, de dépister la moindre anomalie autour d'elle ; sa hantise étant d'être repérée par une tête connue pouvant rapporter le moindre de ses faits et gestes par la suite.
Diane était prise entre deux feux ; depuis qu'elle avait pris son poste il y a deux semaines, en remplacement d'un professeur en arrêt-maladie, et que leurs regards s'étaient croisés, l'un et l'autre avaient senti l'émoi traversant leurs coeurs, infiniment puissants. Leurs nuits suivantes en fûrent bouleversées. Diane dût se masturber plusieurs fois, tant sa vulve la torturait, et Gaëtan se branla avec tant de force, qu'il éjacula sur la sol de sa chambre... Leurs corps n'en pouvaient plus de se sentir séparés, tous deux devaient se retrouver ; mais comment, et dans quelles conditions ?
Essoufflée, la jeune femme devenait angoissée ; et sa nervosité était perceptible désormais. Retrouverait-elle le jeune homme au lieu convenu, et sans témoins gênants ? Et surtout, comment ferait-elle comprendre ses sentiments, et davantage encore, vis-à-vis de lui ; aucun des deux n'étaient parvenus à franchir le pas, maladroits l'un comme l'autre : elle, chamboulée par une passion si intense qu'elle en perdait ses moyens ; lui, trop timide, car impressionné par cette femme puissante.
Au détour d'un couloir, Diane lui avait cependant demandé son numéro de portable. Et l'avait obtenu à la va-vite, entre deux cours, juste avant qu'une horde de lycéens ne déferle, compromettant les futurs amants. Risquant le tout pour le tout, elle l'avait contacté. De longues conversations téléphoniques s'engagèrent alors, les faisant chavirer un peu plus chaque jour. A la voix tremblante du garçon, répondait celle, suave, de la jeune femme. L'émotion fût trop forte et, ne pouvant plus supporter la pression, tous deux convînrent d'un rendez-vous pour se retrouver en dehors du " bahut ".
Malgré tout, Diane demeurait inquiète. Marchant à vive allure, le souffle court, elle décida de faire un arrêt, d'autant qu'elle n'était plus très loin du lieu de rendez-vous. Il y avait un jardin public, non loin de là, et des bancs libres s'y trouvant. Personne à l'horizon. Elle s'assît. Enlevant son sac à bandoulière, qui pendait en sautoir, elle y plongea la main dedans, vérifiant qu'elle n'aît point oublié la boîte de préservatifs, achetée deux jours auparavant au supermarché, la jeune femme se demandant quand et comment les envies intimes se manifesteraient... Ceci fait, elle chercha son " Blackberry " qu'elle sortît aussitôt. Pianotant sur le clavier, la jeune femme envoya un " texto " :
_ Gaëtan, c'est moi, où t'es ? Y'a du monde ? Réponds-moi.
A peine eût-elle rangé son portable, qu'il vibra aussitôt. Diane lût la réponse :
_ Je suis là, personne d'autre. Viens.
Elle rangea alors son téléphone, songeuse. En lisant le dernier mot " Viens ", un trouble l'envahît alors, une intense chaleur qu'elle n'avait plus ressentie depuis la fin de ses études secondaires, avec son petit ami d'abord. Après avoir surpris ce dernier, embrassant à pleine bouche une autre fille, Diane l'avait laissé tomber. Des années après, elle redevenait donc lycéenne, à la fois impatiente et inquiète de reprendre un nouveau chevalier servant.
Elle reprît sa route, et quitta le jardin public. Après avoir longuement marché, la jeune femme arriva à proximité du lieu de rendez-vous. C'était d'abord un vaste parking, entouré d'arbres, situé juste derrière la gare SNCF, qu'elle traversa sans s'attarder. Il y avait là plusieurs issues, et Diane emprunta celle passant entre deux bâtiments pour arriver vers une ancienne briqueterie, transformée depuis en médiathèque. Il y avait là un recoin caché par une grande haie, endroit bien connu d'amoureux depuis des années. Lorsque la jeune femme s'avança, elle vît le garçon en surgir.
Comme libérés d'un poids immense, Diane et Gaëtan s'élancèrent l'un contre l'autre, se serrant avec force dans leurs bras impatients :
_ Enfin !!! s'écria la jeune femme, au risque d'être entendue dans tout le secteur.
_ Ohhh... Tu m'as manquée... grogna le garçon.
_ Toi aussi... murmura-t'elle.
_ Je voulais te dire... Quelque chose...
_ Quoi donc, mon chéri ?
Le jeune homme tenta de parler, mais il balbutiait. Diane était à nouveau inquiète. Qu' allait-il se passer ? Allait-elle apprendre une mauvaise nouvelle ?
_ Voilà, tenta d'articuler l'adolescent... Je ne sais pas comment... Le dire... Voilà... Je... Je... Quelque chose me trouble... Je me rapproche de toi... J'ai envie de... de... C'est plus fort que moi... Quelque chose... Plus je suis avec toi, plus je me découvre...
Gaëtan ne pût en dire plus, tant il craignît d'avoir été direct, malgré les précautions de langage. Il se tût, redoutant désormais la réaction de Diane. Mais la jeune femme, en l'entendant parler, sentît une puissante chaleur lui monter dans le corps, et une fulgurance inattendue, gagner son cerveau. A peine eût-il fini, qu'elle se mît à crier, comme prise d' orgasme intense :
_ OUIII !!!!!!!! J'ai envie de toi !
Et sans lui laisser le temps de répondre, collant ses lèvres aux siennes, elle l'embrassa à pleine bouche. Diane avait saisi la tête du jeune homme entre ses mains, et ce dernier l'entoura dans ses bras, par la taille. Leurs langues se télèscopèrent longuement, affamées, et leurs souffles puissants les stimulaient d'autant. Leurs mains baladeuses exploraient leurs corps de caresses sensuelles, et insistantes, comme si tous deux craignaient de ne jamais se revoir. Rouges de passion et bouillants d'amour, leurs paupières se maîntinrent écarquillées, dévoilant des pupilles dilatées et autant d'iris flamboyants ; leurs regards s'exprimant mutuellement leur fortune et leur avenir, le définissable comme l'infini.
( A suivre )