26-07-2020, 06:23 PM
CHAPITRE XII
''Dicige et quod vis fac''
Darren sursauta quand il sentit les doigts de Burydan se poser sur sa queue, mais ne se déroba pas. Il ferma les yeux et laissa son cousin faire. Burydan regarda, comme fasciné, la bite de Darren gonfler et durcir, la caressant du bout des doigts puis la flattant du revers de la main. Une fois bien raide, il la prit dans son poing et commença de très lents mouvements de poignet.
La respiration de Darren s’alourdit. Burydan accéléra. Premiers soupirs, qui se transformèrent, au fur et à mesure que le plaisir montait, en gémissements rauques. Darren chercha à tâtons la bite de son cousin, la trouva, fut surpris de la sentir dure et raide comme jamais, et commença à le masturber à son tour, calant les mouvements de son poignet sur les siens.
Burydan savait que c'était mal, qu'il ne devait pas faire ça. Mais c'était bon, et il ne pouvait pas s'arrêter. Il ne voulait pas, plutôt. Le plaisir que prenait Darren le grisait, et le plaisir que lui prenait le transportait. Le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles agitées par le vent étaient troublés par les gémissements des deux garçons, de plus en plus rauques et de plus en plus rapprochés.
Les mouvements des poignets devinrent frénétiques et Darren partit le premier. Quatre longs jets de sperme strièrent son torse et son ventre. Burydan le suivit deux secondes plus tard, dans un cri d'agonie. Ils s'allongèrent l'un à côté de l'autre, le cœur battant la chamade et la respiration hachée.
Darren se releva sur un coude et planta ses beaux yeux bleu-azur dans les beaux yeux gris-orage.
- Je...
Mais Burydan ne le laissa pas poursuivre. Il mit une main sur sa nuque et attira son visage vers le sien. C'était son tout premier baiser. Et c'était bon. Phénoménal, même. Leurs langues se caressaient, s'emmêlaient, se démêlaient pour s'emmêler de nouveau. Burydan se perdit complètement dans ce baiser, fondit littéralement sous les assauts de la langue de son cousin, les deux corps se rapprochèrent, ils s'enlacèrent et, sans cesser un seul instant de s'embrasser, ils se caressèrent pendant un long, un très long moment.
Burydan était-il bougre lui aussi ? Il ne savait pas et s'en moquait. Il avait aimé chaque seconde passée dans les bras de Darren et chaque seconde avec Darren dans ses bras. Il se sentait bien. La seule présence de son cousin, ses seuls baisers et ses seules caresses faisaient tomber toutes ses craintes. Il sentait, comme une évidence, qu'il ne pourrait plus se passer de ces caresses, de ces baisers, et de tout le reste, qu'il se promettait d'expérimenter avec Darren. Il voulait que Darren se donne à lui complètement, et il voulait se donner à lui totalement.
Shagma commençait à se coucher, il était temps de rentrer. Le dîner se traîna en longueur, jusqu'à ce qu'on les prie gentiment d'aller se coucher :
- Allez au lit, vermine !
A peine la porte de la chambre refermée sur eux qu'ils se jetèrent l'un sur l'autre. Leurs habits jonchèrent bientôt le sol et, nus et enlacés, les deux cousins se firent jouir de nouveau. Puis s'ensuivit une longue séance de caresses et de tendresse, et ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.
Ainsi, tous les jours, dans leur repaire, et toutes les nuits, dans leur chambre, les deux garçons se vautraient avec entrain et volupté dans le stupre et la luxure.
Mais la semaine idyllique se termina. Le mois suivant, c'était Burydan et ses parents qui se rendraient chez Darren, et il se promit d'expérimenter de nouveaux délices dans les bras de son cousin... son frère... son ami... son amant...
Chez Darren, c'était comme chez Burydan. Il habitait un petit village, Denderah, à quelques lieux d'El'Amarna. Les deux cousins dormaient dans la chambre de Darren, pendant que leurs parents dormaient dans la chambre jouxtant la cuisine. D'ailleurs ils étaient persuadés que leurs pères échangeaient leurs épouses durant cette semaine de beuverie, les besognant quand ils n'avaient pas trop bu.
Une fois dans le secret de leur chambre, Burydan posa un bras autour des reins de Darren et l'embrassa passionnément. Ils de déshabillèrent mutuellement lentement, tout doucement. Leurs sexes étaient déjà bandés à fond à la seule idée de ce qu'ils allaient faire ensemble.
Darren coucha Burydan sur le dos, lui demanda d'écarter les jambes et vint se coucher sur lui de tout son long. Ils étaient torse contre torse, ventre contre ventre, bite contre bite.
Darren commença à faire onduler son corps, frottant sa peau contre celle de Burydan, et caressant sa queue avec la sienne. Ils s'embrassèrent fougueusement et leurs peaux se couvrirent d'une fine pellicule de sueur, rendant leur frottement encore plus onctueux. Burydan était en transe et gémissait, Darren était ruisselant et accélérait ses déhanchements lubriques.
- Je vais jouir, dit Burydan, je vais jouir...
- Vas-y, bébé, je veux te voir prendre ton pied...
Et Burydan partit. Darren s'affala à ses côtés.
Burydan, remit à la parfin de cet orgasme inouï, se releva sur un coude et caressa le torse de Darren, faisant, du bout des doigts, le contour des ses sublimes pectoraux et de ses magnifiques abdos, aimant voir les muscles se contracter sous son passage. La bite de son cousin, encore bandée à fond, montrait qu'il n'avait pas joui.
Burydan se pencha vers se sexe dressé et embrassa le bout du gland luisant, y recueillant une petit perle translucide qui sourdait du méat, arrachant une petit couinement à Darren. Il prit la bite dans son poing, la regarda sous toutes les coutures et demanda à Darren :
- Comment on fait ?
- T'es pas obligé, tu sais... je...
- J'en ai envie, le coupa Burydan, apprends moi.
Darren se releva sur ses avant bras :
- Laisse tomber de gros paquets de salive dessus... oui, c'est bien... étale la avec ta main... très bien... mets ta langue sur les dents du bas et retrousse ta lèvre sur celles du haut... parfait... avale mon gland... oui, comme ça... occupe toi bien de lui, enroule ta langue autour... oh oui, c'est bon... salive bien et avale le reste de ma bite... oh putain oui...
Le reste des conseils de Darren mourut dans sa gorge au fur et à mesure que Burydan s'appropriait sa queue. Se basant sur ses propres envies, il pompa son cousin avec application. Il entendit Darren émettre un petit hoquet de surprise quand il referma les lèvres sur la racine de sa bite, il venait de le prendre en gorge profonde. Il commença à hocher la tête, variant le rythme et la profondeur de la fellation. Darren gémissait et ça excitait Burydan.
La sensation était... étrange. D'abord, la bite de Darren n'avait pas de goût, en fait. Bon, il ne savait pas très bien à quoi il s'attendait, mais pas à ça. Mais c'était dur, chaud et palpitant, et les petits cris de plaisir poussés par son cousin était une douce musique à ses oreilles. Il adorait, quand il le prenait à fond, sentir les poils blonds, frisottés doux et soyeux, chatouiller ses narines et les ''oh putain'' de Darren étaient foutrement excitants.
Son cousin se tortillait de plaisir, et soudain dit :
- Je vais jouir, je vais jouir...
Burydan hésita un instant, mais décida d'aller jusqu'au bout. Darren essaya bien de lui retirer sa bite, mais il s’agrippa à ses cuisses. Une première salve noya sa bouche. Il avala tout. C'était pas très bon. Un peu amer, mais pas aussi dégueu qu’il ne l'avait craint. Sa bouche fut noyée de nouveau, et il avala. Troisième salve moins abondante, qu’il avala néanmoins, puis la source se tarit. Il continua à sucer Darren encore un petit moment, voulant prolonger son orgasme au maximum, et ressortit sa bite de sa bouche, poisseuse de salive. Il la nettoya des dernières traces de sperme puis releva les yeux. Il vit Darren le regarder, regard brillant et sourire béat aux lèvres.
- Embrasse moi, dit-il.
Burydan ne se fit pas prier. Il remonta le long du corps de son cousin, et ils emmêlèrent leurs langues.
Toute la semaine, ils se sucèrent mutuellement, l'un après l'autre ou en même temps tête-bêche. Darren apprit à Burydan le plaisir de se sentir jouir dans une bouche chaude et humide, le plaisir de regarder sa bite disparaître puis réapparaître brillante de salive avant de disparaître de nouveau, et le plaisir de se regarder dans les yeux. Il aimait sentir la main de Darren dans ses cheveux, accompagnant juste le mouvement, et il aimait glisser ses doigts dans les mèches blondes de son cousin. Et de nouveau ces élans de tendresse et de douceur après l'orgasme, dont il ne se lassait pas, et leurs deux corps enlacés jusqu'au matin. Et Burydan, regardant son cousin endormi contre sa poitrine se demanda s'il n'était pas en train de tomber amoureux de lui. Il se dit que non... Il était définitivement, irrévocablement et inconditionnellement raide dingue de ce blondinet.