5 - L'ombre du passé
Mercredi 10 décembre
J'entends leurs cris derrière moi, ils ont retrouvé ma trace, ma ruse m'a fait gagner un peu de temps mais si je ne trouve pas rapidement quelque chose d'autre, c'en sera fini de moi. J'avise un escalier, une idée germe dans mon esprit et je la mets aussitôt en pratique, montant d'un étage au lieu de descendre comme je devrais logiquement le faire, je sors aussitôt de l'escalier et m'éloigne en quête d'un lieu où me cacher, je remonte le couloir jusqu'à atteindre un autre escalier, j'écoute à la porte mais j'entends crier là aussi, pas bon, je m'éloigne, finis par trouver une porte ouverte, je rechigne un peu à me coincer dans une pièce mais rester visible dans le couloir serait suicidaire, j'entre et constate avec joie que la salle est encombrée de matériel, je louvoie parmi les objets en faisant très attention de ne pas en frôler un, pas de bruit, je finis par me glisser, en serrant les dents car mon ventre me fait toujours mal, sous une bâche qui recouvre une pile de chaises, mon cœur bat la chamade, je tente de contrôler ma respiration haletante, pas de bruit, l'attente se prolonge, ma ruse a-t-elle réussi, croient-ils que je leur ai échappé ? Soudain la porte s'ouvre, des voix, ils ont décidé de fouiller le bâtiment, des pas s'approchent de ma cachette...
Je me réveille en sursaut dans le noir, trempé de sueur, où suis-je, je dois fuir, je pousse un cri de terreur en tombant de mon lit, m'éloigne en rampant, puis ma panique disparaît peu à peu tandis que je reprends mes esprits.
- Ils ne m'ont pas trouvé, dis-je tout haut, quelqu'un les a appelé et ils sont sortis, je m'en suis tiré...
(Ces cauchemars ne vont donc jamais finir ? Heureusement, je n'ai pas eu droit au pire)
Je jette un œil au réveil, 4H30, super, après ça, je ne me rendormirai pas, je prends une douche et je profite du temps qui me reste pour lancer une lessive et faire un peu de ménage, avant de prendre un bouquin. Malheureusement, le texte reste lettre morte pour moi, je n'arrive tout simplement pas à lire, je lance un regard vers mon ordi mais sans que s'éveille en moi le moindre intérêt.
Il faut que je me change les idées, et je me mets à penser à Alex. Du moins, j'essaie, mais mes pensées fuient dans une autre direction.
Vers le passé.
Vers la terreur.
(Non, les cauchemars suffisent, je ne vais pas replonger là-dedans de mon plein gré)
Dégoûté, je sors prendre l'air, et je me dirige vers mon travail.
Évidemment, à cette heure, le bâtiment est fermé, aussi je me dirige vers un café proche.
Le patron m'accueille, habitué à me voir débarquer de bonne heure, certains matins.
- Bonjour, comme d'habitude ?
- Oui, s'il vous plaît.
Il me sert un crème et un croissant. Je les déguste tous deux tout en réfléchissant. Je n'en peux plus de ces cauchemars. Mais comment m'en débarrasser ? Ce passé me revient de plus en plus nettement, malgré tous mes efforts pour l'oublier. Il me faut faire un choix.
Mercredi 10 décembre
J'entends leurs cris derrière moi, ils ont retrouvé ma trace, ma ruse m'a fait gagner un peu de temps mais si je ne trouve pas rapidement quelque chose d'autre, c'en sera fini de moi. J'avise un escalier, une idée germe dans mon esprit et je la mets aussitôt en pratique, montant d'un étage au lieu de descendre comme je devrais logiquement le faire, je sors aussitôt de l'escalier et m'éloigne en quête d'un lieu où me cacher, je remonte le couloir jusqu'à atteindre un autre escalier, j'écoute à la porte mais j'entends crier là aussi, pas bon, je m'éloigne, finis par trouver une porte ouverte, je rechigne un peu à me coincer dans une pièce mais rester visible dans le couloir serait suicidaire, j'entre et constate avec joie que la salle est encombrée de matériel, je louvoie parmi les objets en faisant très attention de ne pas en frôler un, pas de bruit, je finis par me glisser, en serrant les dents car mon ventre me fait toujours mal, sous une bâche qui recouvre une pile de chaises, mon cœur bat la chamade, je tente de contrôler ma respiration haletante, pas de bruit, l'attente se prolonge, ma ruse a-t-elle réussi, croient-ils que je leur ai échappé ? Soudain la porte s'ouvre, des voix, ils ont décidé de fouiller le bâtiment, des pas s'approchent de ma cachette...
Je me réveille en sursaut dans le noir, trempé de sueur, où suis-je, je dois fuir, je pousse un cri de terreur en tombant de mon lit, m'éloigne en rampant, puis ma panique disparaît peu à peu tandis que je reprends mes esprits.
- Ils ne m'ont pas trouvé, dis-je tout haut, quelqu'un les a appelé et ils sont sortis, je m'en suis tiré...
(Ces cauchemars ne vont donc jamais finir ? Heureusement, je n'ai pas eu droit au pire)
Je jette un œil au réveil, 4H30, super, après ça, je ne me rendormirai pas, je prends une douche et je profite du temps qui me reste pour lancer une lessive et faire un peu de ménage, avant de prendre un bouquin. Malheureusement, le texte reste lettre morte pour moi, je n'arrive tout simplement pas à lire, je lance un regard vers mon ordi mais sans que s'éveille en moi le moindre intérêt.
Il faut que je me change les idées, et je me mets à penser à Alex. Du moins, j'essaie, mais mes pensées fuient dans une autre direction.
Vers le passé.
Vers la terreur.
(Non, les cauchemars suffisent, je ne vais pas replonger là-dedans de mon plein gré)
Dégoûté, je sors prendre l'air, et je me dirige vers mon travail.
Évidemment, à cette heure, le bâtiment est fermé, aussi je me dirige vers un café proche.
Le patron m'accueille, habitué à me voir débarquer de bonne heure, certains matins.
- Bonjour, comme d'habitude ?
- Oui, s'il vous plaît.
Il me sert un crème et un croissant. Je les déguste tous deux tout en réfléchissant. Je n'en peux plus de ces cauchemars. Mais comment m'en débarrasser ? Ce passé me revient de plus en plus nettement, malgré tous mes efforts pour l'oublier. Il me faut faire un choix.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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