08-09-2024, 02:31 PM
Un rare pianiste
Du haut de ses dix-huit ans nouvellement acquis... et renforcés par sa mention bien au bac, Anicet avait catégoriquement refusé de suivre ses parents dans leur tournée familiale de ce début d'été. Accordé !
Or donc il traînassait, en ce premier jour de liberté — il y en aurait quinze en tout — en compagnie de son meilleur ami, le fluet Paolo, gracieux p'tit brun d'origine italienne, dont il était inséparable depuis la seconde.
Cet enfant se vantait de ses origines turinoises et affirmait réussir des pizzas meilleures que celles de Naples ; et doué d'une vaste imagination culinaire, il faisait le bonheur d'Anicet et de quelques autres. On en était donc là en ce vendredi soir de forte chaleur.
Dans le salon du pavillon, on avait ouvert en grand la croisée, et soudain Paolo s'exclama :
— J'vais faire comme ton voisin, tiens !
— Hein ?
— Ben oui : il est torse nu, alors pourquoi pas nous ? conclut-il en montrant la maison d'en face, où effectivement un mec était torse nu, et, pour ce qu'on pouvait en deviner, jouait sur un clavier.
Mais sa fenêtre était fermée, malgré la chaleur. Paolo ôta son haut, et son bermuda aussi, paraissant dans un boxer somme toute un peu moulant... que remarqua Anicet.
Car Paolo était ordinairement, ès vestiaires du lycée, fort pudique, au point qu'Anicet ne l'avait jamais vu nu. Et comme ce garçon se vêtait ordinairement de larges caleçons...
Là, rien de tel : son boxer laissait deviner un membre d'importance, pas moins !
— Joli spectacle, en tout cas ! remarqua Paolo, ça arrive souvent ?
— Chais pas... Il est pas là depuis longtemps, et quand les vieux sont là, je suis plutôt dans ma chambre.
— P'têt' qu'y va pas faire du piano toute la soirée la fenêtre fermée ! Si on pousse un peu la fenêtre, on pourra mater en douce, non ?
— T'es voyeur, toi ? fit Anicet en souriant. Toi si sérieux, d'habitude ?
— Ouais ! Ben là, c'est les vacances... et tu vas pas me dire pas que tu refuses de mater quand y a quèque chose à voir ! Oh p'tain ! Il est a poil !
Le mec venait en effet de quitter son salon, et la légère pente de l'endroit donnait l'avantage aux voyeurs... On poussa donc la fenêtre et l'on organisa un poste de surveillance, non sans que Paolo eût préparé une pizza à sa façon.
Revenant à son clavier, le mec montra une super et sportive académie, aussi finement sculptée que délicatement velus ; il pouvait avoir vingt-cinq ans. Il se caressa lentement le torse, fouilla dans sa touffe abondante, et se prit la quéquette, tirant sur son prépuce... avant de se remettre à jouer. Les minets avalèrent leur salive en silence, et Paolo souffla :
— Tu sais quoi ? Au cas où, j'avais pris le litron de genièvre belge rapporté par mon cousin... mais mes parents n'aiment pas ça ! Et là, j'crois que la situation est grave ! Allez ! Aboule le cristal local !
On sirota donc... et ces minets étant aussi de frêles choses, ils eurent vite leur petit pompon, comme on disait. Presque fermée, la fenêtre leur assurait un anonymat... supposé.
Paolo se posa la main sur le boxer, et Anicet constata que cet enfant semblait particulièrement bien équipé. Il souffla, regardant devant lui :
— Ça... te plaît ?
— Ben... ouais, pas toi ?
— Si, si...
— Moi, je vois pas ça de chez moi, alors...
— Mais au bahut ?
— C'est pas l'endroit pour tout mater... ni tout montrer, le bahut !
— Et... ici ?
— Pourquoi pas ? Oh, regarde !
Cet échange hyper feutré cessa, car le voisin venait d'ouvrir sa fenêtre et regarda des deux côtés. Sa touffe et sa bite dépassaient juste du rebord... Puis il s'étira lascivement, et se remit à jouer. Maintenant on l'entendait :
— Mozart, dit Anicet.
— Haydn, fit Paolo... en se sortant carrément le kiki.
Anicet sentit son cœur s'accélérer, en apercevant le somptueux gourdin de son ami.
— Pas mal, souffla Paolo.
— Et toi t'es... génial.
— Merci. Y m'excite, ce con-là ! Et... Ben toi aussi, tiens !
Incertain, Anicet se contenta de sourire. Il n'était pas trop fixé sur ses goûts, étant puceau et se raccrochant à l'idée que seule l'expérience l'éclairerait. Néanmoins, force est de dire qu'aucun de ses regards ne s'égarait jamais sur ces demoiselles... et qu'il les fuyait consciencieusement.
Bien sûr, qu'il y avait songé, à Paolo ! Mais la pudeur affichée d'iceluy l'avait maintenu dans une fâcheuse incertitude. Et là... boum ! Les deux loupiots bandaient comme les ânes les plus lubriques, et se paluchaient avec application. Mais sans se regarder : on matait en face
Paolo murmura enfin :
— T'es pas choqué ?
— Ah non ! pouffa Anicet, faudrait êt' con, je crois !
— Tu me rassures. Putain ! Y m'excite, ce connard !
En face, le mec semblait se croire seul au monde, qui multipliait les étirements, et les postures lascives... ne manquant jamais une occasion de se prendre la bite, ou le prépuce... Bref : spectacle assuré... avec le son ! Car quand il prenait des poses, il jouait aussi des bribes de Mozart (ou Haydn), debout...
Mais le voisin quitta son salon, et l'on comprit qu'il avait dû aller dîner : on en fit autant, en prenant soin de le faire au salon, au cas où...
Surprise ! Quand l'autre reparut, il bandait comme une chef. On avala précipitamment les dernières bouchées de la pizza du chef, pour se ressaisir vitement le chibre, pensez !
D'ailleurs, le mec se branla aussi un peu avant de se rasseoir pour jouer. Mais maintenant, dans la carrée, les perspectives avaient changé : car ces jeunes gens s'entremataient d'importance, sur fond de sonate classique...
— J'aime bien ta queue, souffla enfin Paolo.
— La tienne vaut le détour, encore plus, je pense...
— T'es gentil... Tu veux la toucher ?
On était dans deux petits fauteuils des années septante et hautement ringards, et côte à côte. Paolo vint prendre la main de son pote pour la poser sur son superbe engin, puis il alla quérir le mignon objet d'Anicet, qui frémit.
— Tu veux pas ? souffla-t-il.
— Mais si, bien sûr ! Mais... enfin, tu comprends, non ?
— Première fois ? — Anicet opina — Ben... moi aussi.
On se branla fort doucement, et en silence... Tout juste si l'on n'entendait pas battre les cœurs de ces jeunes messieurs ! Et l'on avait oublié les notes venues d'en face.
— À quoi tu penses, osa Paolo après un long silence.
— T'es beau.
— Oh... merci. Je peux t'en dire autant ?
— Ouais, c'est sympa. Oh ! Mate le mec !
Le pianiste était debout... et la queue en l'air. Ah, le beau spectacle que ce sportif se saisissant le vit pour lui donner quelques coups de poignet, avant se de repencher sur son clavier, en alternance ! Puis le mec saisit une bouteille dont il fit péter le bouchon : des bulles ! Il s'en servit dans un superbe verre de cristal coloré et but, non sans se tenir la bite de l'autre main...
Le jour déclinait, et il avait depuis un moment mis les grandes lumière, aussi ne ratait-on rien de son spectacle.
— Tu crois qu'il nous a vus ? demanda enfin Paolo, dont le gland ogival était fort mouillé.
— Tu penses qu'il fait ça pour nous ?, Je sais pas. Mais bon ! On en profite, c'est tout...
Et la représentation dura encore une bonne heure, avant que les lumières de la fête s'éteignissent en face.
On avait joui en se matant de près, et l'on fit réchauffer les restes de la pizza de Paolo, en faisant un dernier sort à la bouteille de genièvre.
Un peu pété, le Paolo ! Aussi Anicet lui proposa-t-il de dormir céans.
— Ouais... mais t'emmerde pas, je prendrai le canapé, ça ira !
— Et tu seras surtout aux premières loges pour mater l'érection matinale du voisin !
— J'te préviendrai, s'tu veux...
On s'en tint là pour ce soir, et l'on se coucha, bien rêveur...
Au matin, Paolo entra dans la chambre d'Anicet, qui ne l'avait d'ailleurs pas fermée, et découvrit son pote dormant nu et avec un joli gourdin matutinal... qu'il vint effleurer du bout des doigts.
— Oh, c'est toi... soupira Anicet en s'éveillant. Reste ! ajouta-t-il alors que Paolo avait ôté sa main.
— T'es sûr ?
— Viens.
Ainsi commença un nouvel épisode de la grande épopée humaine. Mais cet épisode ne constitua pas un chapitre, il s'en fallut de beaucoup ! Car ces minets manquaient d'estomac, c'est le moins qu'on puisse dire, et ils se branlèrent comme des débutants, oui ! Sans aller jusqu'à la crue finale, eh non ! Des amateurs, je vous dis.
Et ce fut la queue roide (qu'il avait fort belle, oui-da) que Paolo alla ouvrir en grand la fenêtre du salon... juste au moment où le voisin ouvrait la sienne... et la queue en l'air.
Bref, un moment d'émotion, de part et d'autre de la rue. Le mec envoya un large sourire à Paolo, qui dut bien y répondre... et laisser la fenêtre grand ouverte. Où parut alors Anicet, tout aussi dépouillé... mais vous savez que les maisons n'étaient pas au même niveau.
L'autre leur fit alors signe de venir, tout sourire, et insistant ; on se regarda et, sur un nouveau geste de l'autre, on opina.
Où l'on, arriva, tout fraîchement douché, et dans ses petits souliers, façon de parler. L'autre reçut nu, à l'étonnement des deux puceaux... qui n'en menaient pas large.
Ah ! Il était nomdedieusement beau, ce pianiste-là ! Fin mais musclé, délicatement velu, légèrement hâlé, et d'un souriant ! À damner les Trônes, voire les Principautés ! [deux des neuf chœurs des anges]
— Salut les mecs ! Moi, c'est Rodolphe. Vous excusez ma tenue, mais la chaleur ! Faites en autant, si vous voulez : y a pas de voisins, et on est entre hommes, ah ! ah !
Les minets se regardèrent et Paolo se contenta d'ôter son p'tit haut, imité par Anicet. L'autre reprit :
— Je marche aux bulles... C'est pas la meilleure idée uand y fait chaud, m'enfin... Ça vous tente ? Il est tôt, mais...
Incapables de souffler mot, les minets acquiescèrent par défaut...
— Quand j'ai vu l'auto partir, j'ai cru qu'il n'y avait plus personne, et je me suis permis d'ouvrir... car tout le monde n'aime pas le piano ! Puis je vous ai vus, et... j'ai été content d'avoir des auditeurs... et spectateurs.
— C'était Mozart, ou Haydn ? osa Paolo, désireux de paraître cultivé devant la splendeur.
— Pas loin ! Mais c'était Kuhlau... Je vous en rejouerai.
Mais décidément, c'était le physique de l'artiste qui fascinait les deux puceaux, et il s'en rendit compte tout de suite. À la stupéfaction des mectons, il demanda alors :
— Vous êtes ensemble, j'imagine, ou ça va pas tarder ?
Les minets se regardèrent, et rougirent fortement.
— J'ai dit une bêtise ? Pourtant... oui, je vous verrais bien ensemble. Vous... vous vous êtes quand même déjà amusés ensemble, non ?
Tétanisés, les minets firent un petit non de la tête.
— Bon ! À boire ! fit Rodolphe en allant à la cuisine.
— Tu veux te barrer ? souffla alors Paolo.
— Ah non, alors ! Et toi ?
— Ah non, alors !
Rodolphe reparut alors avec un plateau, et fit signe aux mecs de lui faire une place entre eux sur le canapé. Puis il servit et l'on trinqua en silence.
— J'ai pensé que je m'ennuierais, en venant dans cette rue... mais avec mes p'tits voisins, ce ne devrait pas être le cas ! Tchin ! conclut le pianiste en posant sa main libre sur la cuisse de Paolo... qui se sentit immédiatement bander.
Il était tôt, et il faisait déjà chaud : l'effet des bulles ne se fit pas attendre... et les minets se mirent à sourire bêtement. Changeant sa flûte de main, Rodolphe, prit la main d'Anicet pour se la mettre sur la touffe et il souffla à l'oreille de Paolo :
— Toi aussi, tu veux ?
L'artiste pizzaïolo ne se le fit pas répéter. Ayant alors posé son verre, Rodolphe vint malaxer les entrejambes de ces jeunes gens, où il ne fut pas déçu ! Il se mit à bander, et ce fut Paolo qui premier osa l'empoigner...
La suite vous est déjà connue : Rodolphe mena ses jeunes gens vers des destins immédiats qu'ils n'eussent imaginés une heure plus tôt... mais qui rencontrèrent si pleinement leurs intimes aspirations !
Plus précisément, Rodolphe prit alternativement les poignets de ces garçons pour leur poser la main sur d'autres cantons... mais pas les siens. Et il lui parut qu'il avait visé juste, car les minets ne se perdirent point en vaines palabres !
Bref, il organisa là une journée de « bienvenue au club », arrosée de musique (il avait des tas de CD de Kuhlau), de première bourre... si j'ose dire. Car ce fut aux minets de le défoncer en alternance, et avec un ravissement certain.
Là-dessus, il fallut bien prendre des mesures quant à l'avenir de ces folies : où Rodolphe révéla que son jardin donnait, à l'arrière, sur un petit chemin qui serait bien pratique, si ces garçons décidaient de revenir, après le retour des parents d'Anicet...
Or donc, ces. jeunes gens passèrent la nuit chez le beau pianiste, où ils en apprirent de belles ! Et là, pas question de nier l'évidence : ils avaient des trucs à se dire, ce deux-là !, Mais le lendemain commença au café... avant qu'on se remît à l'étude Et pas celles de Kuhlau ! Et en vingt-quatre heures, ces deux loupiots passèrent de l'état de puceau intégral à celui de p'tit vicelard urbain !
Ce soir-là, c'était le grand jour : une semaine après le début de ces folies, on allait s'enculer gentiment. Certes, les minets avaient déjà défoncé Rodolphe à qui mieux mieux, mais il les avait convaincus de s'y mettre aussi... Selon les règles universellement admises, ces jeunes gens s'entrebouffèrent la rondelle avec ardeur, avant de passer aux choses sérieuses : succès sur toute la ligne.
Il fallut bien que les parents rentrassent : c'est là que le p'tit chemin au bout du jardin entra en scène. Depuis, ça nique à tout va, entre deux sonates de Kuhlau et consorts...
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