Le monde de Cylian (fantastique avec quelques personnages gays)

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« Il est gay ! » pensait Cylian enfin réconforté. C'était trop beau pour être vrai ! Il pensait toujours être dans un rêve...
Les autres savaient ils ?
Avait il fait son comming-out ?

— Et d'autres personnes savent que tu es gay ? s'enquit Cylian.
— Non personne. Et surtout pas le montrer à mon frère. Après avoir perdu sa mère, ça ferai de trop pour lui... Euh... j'ai eu une aventure avec un pote sans lendemain pendant les vacances il y a deux ans mais c'est tout... bien que cela m'a permis de savoir que ce serait ma voie... Et... et toi ?
— Non personne sourit Cylian, mis à part Julien. Avec ma timidité maladive, j'ai déjà du mal à sortir avec certaines filles du lycée.
— Ta timidité te donne un certain charme, plaisanta Toni.
Comme pour lui montrer qu'il pouvait combattre ses démons, Cylian sauta au cou de Toni et lui décocha un baiser fougueux :
— Si tu savais combien tu comptes à mes yeux !
Heureusement qu'à cette heure-ci les vestiaires étaient vides, laissant tout le territoire à nos deux amoureux.
Cylian était au bord de larmes. Il allait pleurer de joie. Il était avec son amour, son mec !
Toni lui pris la main :
— Tu as froid. Tu trembles. Habillons nous et rentrons. Il se fait tard. En plus je sens toujours ton érection sur mon bas ventre.
Sur un ton très sensuel
— La prochaine fois il va falloir trouver un remède, dit Toni en regardant le plafond esquissant un sourire et finalement il susurra : « un ange est venu jusqu'à moi ».

Après s'être rhabillés, ils saluèrent le gardien à l'accueil et se retrouvèrent sur le parking du terrain de tennis.
— Et merde : je suis navré. Je ne peux pas nous raccompagner ! Cylian soupira. Il toucha ses cheveux encore humides.
— Ben quoi ? Tu ne vas pas me faire le coup de la panne le premier jour ?
Toni éclata de rire.
— Euh écoute, je suis désolé mais je suis sous ma limitation.
— Je préfère ça qu'en plein vol ! frissonna Toni.
— Aide moi ! Tu sais déplacer l'air, il faut que tu me sèches entièrement le corps ! Sinon, nous sommes plantés ici ! S'il te plaît mon ange !
À la place de l'aide demandée, Toni éclata de rire.
— Quoi ? C'est l'eau ta limitation ? Et bien ! On n'a pas intérêt à sortir par temps couvert !
Cylian n'avait pas d'autre choix que d'avouer sa limitation à Toni. Le sujet de la limitation était le sujet tabou par excellence, certaines personnes dont le pouvoir est assez puissant la cachent coûte que coûte. C'est la malédiction et la faiblesse selon certains.

— Le problème, vois tu, reprit-il, c'est que cela fait une heure que je ne peux plus utiliser mes pouvoirs également !
Joignant le geste à la parole, Toni leva les deux bras en signe d'impuissance.
— Tu plaisantes j'espère ?

Cylian réfléchit et regarda autour de lui...
— C'est... moi... ta limitation ?
Cylian frémit : il arrivait que certaines personnes ou animaux constituent la limitation pour certains individus.

— Non rassure toi ! Et puis réfléchis ! J'avais mes dons sur le terrain de tennis tout à l'heure.
— Je ne vois pas... c'est l'amour ?
— T'es stupide mon ange !
— Euh...
— Aller je te le dis... ne le répète jamais mais je sais que tu tiendras parole. Il fait nuit depuis une heure...
— C'est donc ça ! Mince ! Ta limitation est puissante ! Nous voilà bien !
— Nous n'avons plus qu'à prendre le bus, dépêchons nous de prendre un des derniers !
Cylian réfléchissait...
— J'ai la solution ! J'espère qu'elle est là...

Cylian décrocha son portable et composa des numéros.

« Camille ? Oui c'est Cylian... Tu as la voiture de tes parents en ce moment... Formidable !
J'ai un grand service à te demander... Oui... Venir me chercher moi et un ami... Ok à tout de suite... »

— C'est bon ! gloussa Cylian : la copine de mon pote passe nous prendre !
— Ah c'est formidable ! Je vois que tu fais jouer tes relations. D'ailleurs, en parlant de relations, j'ai hâte de voir la tête de Selenn demain matin, après mon SMS de cet après-midi. Je lui ai dit que je ne venais pas avec elle à son rendez-vous.
— Mouais... moi, je vais m'expliquer avec elle demain. J'ai horreur d'être pris pour un con. L'aura de Toni donnait du courage à Cylian, celui-ci se sentait pousser des ailes.

La nuit s'installait dans la fraîcheur du soir, quelques abeilles butinaient encore...
Nos deux amis étaient assis sur un muret, Cylian dans les bras de Toni, le menton de l'un sur l'épaule de l'autre. Sans rien dire, tout deux profitaient de cette instant magique et solennel.

Le bruit d'une voiture fonçant à toute blinde rompit le charme... Arrivé à leur hauteur, ils reconnurent la bouille souriante de Camille.

— Ben alors les mecs ? On est perdu ? Cylian t'es tombé en panne d'essence ?
— T'es marrante Camille ! Je n'avais pas prévu la douche. Au fait je te présente un copain. Il s'appelle Toni. Toni, voici la copine de mon meilleur ami : Julien.
Celui-ci embrassa les joues de Camille à travers la fenêtre ouverte de la portière de voiture.
— Allez il se fait tard, montez vite !

Dans la voiture, Cylian regardait les lampadaires de la nuit s'allumer, la main de Toni serré contre la sienne, « Quelle belle journée » pensait il. Ce matin il cru perdre Toni dans les bras de Selenn et maintenant son adoré était à coté de lui et ils s'aimaient !
C'est Camille qui décida de chasser le silence serein :
— Vous êtes bien calme ! Vous vous êtes fâchés ou vous êtes crevés de l'entraînement ?
— Non t'inquiète pas Camille tout va très bien rassure toi, choisit de répondre Toni.

Toni tourna la tête vers Cylian. Ils s'échangèrent un regard complice.

La voiture déposa Toni devant chez lui, Camille n'étant pas au courant que Cylian était gay. Les confidences, c'était entre Julien et lui, bien qu'il adorait Camille pour sa jovialité naturelle. Quel contraste elle présentait avec Julien qui lui était plutôt introverti !

Cylian adorait Camille, pour sa jovialité, son coté pas prise de tête. Une fille sans maquillage, capable de boire avec les mecs des bières jusqu'à être aussi blindée qu'eux. Elle avait deux ans et demie de plus que Cylian et elle avait rencontré Julien lors d'une fête chez Cylian, invitée car elle suivait les mêmes cours de piano que lui.

Arrivé devant sa maison, Cylian descendit de la voiture, et quelle surprise : Julien les attendait !
— Salut Ju'
— Salut Cyl', alors cette journée ? Bien passée ? Julien avait dit ses mots esquissant un sourire espiègle du coin des lèvres.
— Oh si tu savais ce qui m'arrive ! Je...
— J'ai quelque chose à te dire Cylian, Camy attend moi devant la maison, ce ne sera pas long.
— Quoi ? Qu'est ce que...
— Allons dans ta chambre...

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Chapitre 8 : Mon meilleur ennemi

Extrait du Livre des pouvoirs :
Neutralité de l'univers : C'est prouvé scientifiquement : l'univers tend vers la stabilité entre le microcosme et le macrocosme, un atome est fait de particules positives (les protons) et de particules négatives (les neutrons), le cœur de l'atome est composé de particules neutres (les neutrons) .
Du point de vue général, l'atome est neutre, il y a autant de charges positives que de charges négatives, il en va de même pour l'univers, même si les scientifiques cherchent encore la matière manquante de l'univers : la matière noire... ou est t'elle ? Elle existe c'est certain, on ne se représente que 1 % de la masse de l'univers, de même un équilibre divisé tend à se reformer : Du sucre réduit en poudre tend à faire des blocs avec le temps pour retrouver son aspect d'origine.
Phénomène curieux : les pouvoirs obéissent à cette règle : Il y a autant « d'incandescents » (personnes qui ont le don de produire de l'énergie) que de « réfrigérants » (personnes capables de refroidir l'air et la matière qui les entourent) comme si la stabilité de l'univers était encore vérifiée.

Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).


Cylian et Julien se tenaient face à face dans la chambre.

Julien commença à lancer la discussion :
— Alors cette journée ? Camille m'a dit que tu étais avec Toni ?

— Et oué, et tu vois, j'ai le plaisir de t'annoncer que nous sommes ensembles ! Ça t'en bouche un coin non ? Nous nous sommes embrassés après le match de tennis dans les vestiaires, c'était trop kiffant. Tu aurais dû voir ce corps de rêve ! Il est trop beau, Cylian décrivait à grands renforts de geste de bras l'importance qu'avait son ami pour lui

— Je m'y attendais un peu répondit Julien en regardant son ami dans les yeux.
La mine de Julien se fit plus sérieuse que jamais.

— Je vais t'expliquer quelque chose que je ne t'ai jamais dit sur mon don : Cela m'a toujours été interdit de le révéler par crainte de la réaction des gens.
Cylian, j'ai le pouvoir de contrôler les pensées des gens, de les conditionner si tu préfères. Ce matin quand tu m'as présenté ton copain, je l'ai conditionné à ton amour sans déclencher l'alarme de ma ceinture.
Tu as lu le chapitre sur les différents « psychiques » dans le livre des pouvoirs ? Non ? Alors, regarde le !

Cylian lut le passage du livre que Julien lui tendit :

Extrait du Livre des pouvoirs :
Les « psychiques » ou « psys » : pouvoir interdit d'utilisation à ceux qui le détiennent par le traité de Londres (1956) .
Il existe 3 formes de « psy »
« Psy » type A : lisent les pensées des personnes scannées mentalement mais ne peuvent envoyer leurs pensées vers elles.
« Psy » type B : envoient des messages dans les pensées des personnes scannées mentalement mais ne peuvent lire leurs pensées.
« Psy » type C : (les plus dangereux) ne lisent pas les pensées ni n'envoient des pensées vers les personnes scannées mais elles contrôlent leur comportement et leurs attitudes.

Les « psys » doivent étudier dans une école spéciale destinée à leur apprendre leur don, une ceinture électronique ...

Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).

— Moi, je suis un « psy » du type C constamment surveillé par des personnes, dotés de pouvoir inhibiteur à la solde de la guilde des pouvoirs, dont le relais se trouve dans ma ceinture, si j'avais le malheur de l'ôter ils viendraient m'arrêter sans crier gare.
— Quoi mais alors... Cylian tomba à genoux et fondit en larmes se rendant à l'affreuse évidence... Toni ne m'aime pas... tu as modifié son comportement pour qu'il m'aime !

Cylian sentit la rage l'envahir et se précipita sur Julien, il n'y avait plus d'ami, au pire un traître. On dit qu'il y a pire que l'amour ou la haine, c'est l'indifférence. En ce moment, Cylian jura que c'était la haine qui détruisait son coeur. Il fallait qu'il se rende à l'évidence, Toni avait raison quand il parlait des psy : ne jamais croire en ces personnes, Julien l'aurait il rendu aveugle ?
Il vociféra :
— ESPÈCE DE CONNARD ! TU JOUES AVEC LES SENTIMENTS DES GENS ! JE TE DÉTESTE ! RENTRE VOIR LES TIENS ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE REVOIR ! VAS-T'EN !

Julien restait impassible devant les cris de douleur de son ami. Il tenta verbalement de le calmer.
— Cylian écoute moi...
— FICHE LE CAMPS !
Julien redoutait cette réaction. Il n'avait plus guère le choix, donner une bonne leçon à cette menace qui fonçait sur lui...
— MAINTENANT TU VAS M'ÉCOUTER !

Tout d'un coup Cylian se sentit paralysé ! Impossible de bouger ! Sa tête ! C'était comme si un marteau frappait dessus ! Elle allait exploser ! Il leva les yeux et vit Julien avec des yeux comme rempli de braises ardentes. Il fallait se rendre à l'évidence. C'était lui qui l'immobilisait ! Jamais il n'avait vu son ami faire démonstration de ses terribles capacités. Ce n'était plus le Julien qu'il connaissait, l'ami de son enfance, mais un prédateur et lui la biche, proie capturé par un loup au terme d'une incroyable poursuite, sur le point de mourir, prise dans sa gueule.
Oh qu'il avait été stupide de faire confiance à Julien !

Il voyait presque les ondes psychiques se refermer sur sa gorge, allait il mourir ? Il suffoquait, c'était la fin... la ceinture-alarme de Julien sonnait d'un bruit strident...

Cylian s'effondra... le noir, la fin... la fin ?

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Hou-là : ça se corse et Cyci se retrouve pris dans un corset mental. Il est urgent qu'il se stabilise lui aussi afin de retrouver ses possibilités de gouverne. Mais alors, Toni est-il réellement attiré par les garçons ou seulement par l'un d'eux ? Et entre la nature profonde de ce beau garçon et son "comportement" qui aurait été modifié, y a-t-il adéquation ou antinomie ? (Dans ce récit et les événements actuels, nous sommes quelque peu dans l'expectative : que va-t-il ressortir de tout cela ?)

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On en saura plus dans le morceau de chapitre de demain.

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Il entendit une voix, était-il conscient ? l'éthéré releva péniblement la tête en direction de son bourreau.

Il fut surpris ! Contre toute attente, Julien sourit :
— Cylian... Ce que j'ai fait à Toni était infime... je ne lui ait pas dit de t'aimer, en fait... je lui ai comme soufflé à l'oreille de s'intéresser à toi, de découvrir ce que tu avais de meilleur, tes qualités, ce qui fait que tu es quelqu'un de bien, c'était quitte ou double :
- s'il était hétéro, il n'aurait pas fait attention à mon message,
- s'il était gay et il l'est, il a pu capter mon invitation, et encore, pas sûr que tu sois son type de mec... et cela s'est produit, contre toutes attentes... selon ton récit.
Voilà, son jugement personnel à tranché, de toutes manières, ma pensée doit déjà s'être estompée en lui à l'heure qu'il est.

Julien se baissa en direction de Cylian gisant sur le sol.

— Cylian... tu es comme mon frère, pas un de mes copain « psy » : insensible aux sentiments des autres. Quand on était gosse tu me défendais contre les autres qui m'attaquaient par haine. Alors tu vois... aujourd'hui... je t'ai fait ce cadeau ... Je te jure sur ma vie que jamais je ne t'ai une seule fois conditionné.

Cylian retrouva l'usage de ses membres et se jeta sur son ami, sa mains retrouvant sa mobilité vint se poser sur l'épaule de Julien des larmes coulèrent sur ses joues.
— Pardonne moi ju'... t'es le pote que je j'aurai toujours.
— T'inquiète pas Cyl'je serais toujours là pour toi, mais... en attendant ôte ton bras de mon épaule, je suis pas pédé moi !
— Espèce de grand con ! Cylian se jeta sur son lit emmenant Julien dans son élan. Viens que je te sodomise ! Montre moi ton petit cul de « psy » je vais lui faire sa fête.
— Avec ce que t'as entre les jambes ? Ben mon pauvre !
— Tu dirais pas non si je te demandais de me sucer hein ?

C'est le moment que choisi Camille pour monter dans la chambre :
— Ben les gars ? Ça va ? Vous ne voulez pas faire un truc à trois ? J'en ai une folle envie là ! Sérieusement, désolé Cylian mais Julien est à moi !

Cylian rougit et opina.

Après les larmes le rire, Cylian pensait à ce qu'il avait lu dans le Livre des pouvoirs... la stabilité de l'univers : Selenn détruisait son univers, Julien, lui, le défendait.

Julien repris sa mine grave.
— Cyl' j'ai transgressé les règles, je vais me rendre aux autorités spécialisés dans ce genre de situation. Ils doivent déjà être prévenu de mon « écart de conduite » à l'heure qu'il est... C'est ainsi : nos pouvoirs sont trop dangereux pour être libérés, je m'en rend compte !
Nous ne nous verrons pas avant quelques semaines, d'ici là sois heureux et vis l'instant présent ! Promet le moi vieux frère ok ?
— Euh.. je te le promets ju'.
— J'y vais ! Viens Camy, je t'expliquerai tout en route, enfin les grandes lignes, j'ai fait une grosse connerie ce soir...

Camille et Julien sortirent, Cylian en retrait du groupe, Julien ayant utilisé son pouvoir à grande échelle ce soir, les autorités devaient déjà avoir reçu l'alerte et mis Julien en état de recherche par les autorités spéciales.
Il regarda ses amis partir et repensa au sacrifice de Julien. Pourquoi m'aider ? qu'est ce que je dois faire maintenant ?

Les parents de Cylian qui rentrèrent d'une soirée demandèrent à Cylian comment s'était passé sa journée ?
Cylian déboussolé répondit :
— Quelle journée de ouf !

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Chapitre 9 : Altercations

Extrait du Livre des pouvoirs :
Nous avons plusieurs sortes de sommeil visualisé sur un électroencéphalogramme :
- Le rythme bêta de 13 à 60 hertz de fréquence ou 30 microvolt d'amplitude : correspond à un sujet éveillé
- Le rythme alpha de 8 à 12 hertz de fréquence ou 30 à microvolt d'amplitude : le sujet à les yeux clos ou en méditation
- Le rythme thêta de 3 à 8 hertz de fréquence ou 50 à 100 microvolt d'amplitude : le sujet est en sommeil léger
- Le rythme delta : de 0, 5 à 4 hertz de fréquence ou 100 à 200 microvolt d'amplitude : le sujet est en sommeil profond ou sommeil paradoxal

Les personnes dotées du pouvoir « psychique » sont capable de modifier la fréquence des ondes de leur cerveau et de passer la barrière symbolique des 60 hertz.
il s'agirait d'un état dit de conscience totale où tous les neurones ne capteraient plus les ondes du corps auxquels ils appartiennent, mais des ondes émises par des corps autour du sujet tel que des ondes de peurs, de chagrin, de plaisir .

Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).


Le matin.

Cylian s'éveilla pensant aux évènements de la veille. Il avait très mal dormi, les pensées contradictoires de la révélation de l'amour que lui portait Toni se battaient dans son esprit avec l'affrontement au dénouement tragique qu'il avait eu avec Julien.
Il prit rapidement son petit déjeuner et gagna l'école, le cœur plein d'interrogation sur les derniers évènements. Julien n'était plus là pour l'aider.
Devant l'entrée de la salle de classe, Cylian aperçu Selenn, qui discutait avec ses copines et une assemblée de mâles semblant boire la moindre de ses paroles.
Bien remonté contre elle, il se dirigea vers la fille aux cheveux blonds :
— Je peux te parler une minute seul à seul ?
— Oui ? Qui a-t-il ? S'interrogea Selenn visiblement ravi d'avoir encore une personne à qui elle pouvait s'adresser.
— Tu m'as bien menti hier ! Tu voulais savoir où habitait Toni pour le draguer !
— Mais... qu'est ce que ça peut te faire ? Tu n'es pas sa petite amie ! Selenn ouvrit de grand yeux, étonné du tournant de la conversation.
— C'est juste que tu trompes ton entourage, seule ta petite personne t'intéresse ! Cylian ne su quoi dire pendant un instant, à la réaction de Selenn (« mais tu te trompes, Toni et moi sommes ensemble, nous sommes gay et nous nous kiffons. Tu es contente ? » Ah comme il avait envie de lui assener cette phrase assassine !)
— Écoute, je n'ai pas de compte à te rendre !

Selenn était piquée au vif. Décidément, cette fille n'en fait qu'à sa tête songea Cylian.
Vincent, qui avait tout entendu de la conversation se dirigea vers Cylian.

— Apparemment la star est déçue, le grand Toni a peut être trouvé une copine, et moi qui me disait qu'il était peut être gay... tu connais le nom de sa petite amie toi ?
Cylian sourit
— Oui, Toni a quelqu'un mais ne crois pas que je vais te le dire.

Vincent et derrière lui, Selenn firent une mine renfrognée, visiblement déçus de ne pas savoir qui était l'heureuse élue.
Cylian exultait intérieurement.

Au son de la cloche, tous les élèves rentrèrent en salle de cours. Cylian sentit une main se poser et lui caresser furtivement l'épaule. Il se retourna et vit Toni qui regagnait sa place au fond de la classe, en passant il avait salué son amoureux à sa manière une goutte d'amour perdue dans un océan de discrétion.
Cylian lui lança un sourire, indiquant que le message était bien reçu.

Le cours commença.

Monsieur Dumont fit son cours comme à son habitude à cela près qu'il termina par une annonce à faire à la classe :
— N'oubliez pas : dans une semaine, vous recevez une classe de correspondants anglais dans le cadre de notre association visant à découvrir nos voisins européens, vous les hébergerez dans votre famille pour 3 jours.
Les cours se dérouleront normalement avec la classe des anglais mélangée, vous aurez à coté de vous votre correspondant. Vu l'effectif nous irons en salle d'étude.
L'année prochaine ce sera à notre tour d'aller chez eux. La liste des noms des élèves qui seront accueilli dans chaque famille est déjà établie.

Le cours terminé, Cylian et ses camarades vinrent chercher les noms de leurs correspondants.
En apercevant Cylian, Mr Dumont lui tendit la petite feuille :
— Ah Cylian ! Voici les coordonnées de ton invité ! Vous allez vous entendre à merveille !

Monsieur Dumont lui lança un sourire. Qu'entendait il par là, se demanda Cylian ?
S'occuper de son correspondant ? Il avait mieux à faire en ce moment !

Les cours finis, Cylian sortit de l'établissement scolaire et chercha des yeux le remède blond à sa dure journée. Il le vit sous le préau en compagnie de Vincent... si ce n'était pas encore Selenn sous cette apparence.
Il parti dans leur direction.

Toni était blasé : Vincent se tenait devant lui les bras en croix, lançant à qui veut l'entendre :
— Vas y avoue. Tu es gay ! Tu peux me le dire après toutes ces années passées à étudier ensemble. T'es chiant à la fin purée ! Toni je te parle ! Je ne bougerai pas avant que tu m'ais révélé la vérité !

Toni ne bronchait pas, à les voir tout les deux, on aurait dit un dresseur essayant de faire entendre raison à un ours mal léché sortant de son hibernation.
« Il est temps de sortir son ami du pétrin » se dit Cylian « sinon le pauvre Vincent allait se manger une raclée comme pas possible ».
Comment allait il faire pour duper Vincent ? Et puis il lui vint une idée : plutôt que de cacher une vérité, il vaut mieux la mettre en valeur si bien que cela passe pour un mensonge.

Cylian lança l'offensive en direction de Toni.
— Tu viens mon chéri ? On va faire nos devoirs ensemble. Tu pourras me masser la nuque ? Je ne sais pas ce que j'ai mais j'ai horriblement mal !
Après quelques secondes de réflexions, Toni marcha à fond la caisse dans le jeu de son adoré.
— Tu étais passé ou mon ange ? Je t'ai cherché partout ? Vient voir me faire un gros bisou !
Ils s'éloignèrent laissant Vincent sans voix.

— Z'êtes pas drôles ! Arrêtez de vous foutre de moi ! C'est quoi votre délire là ? Toni, je te promets que cela restera un secret !

Nos deux amoureux partirent en pouffant de rire, manquant de renverser Selenn au passage qui discutait derrière un arbre vers la porte principale du lycée, celle-ci les toisa avec mépris.

Arrivé loin de là, Toni pris la main de Cylian et chuchota à son oreille : « Merci Cyl'je n'ai jamais autant rigolé depuis le début de cette année. Je t'en dois une, mais il va falloir être prudent. À partir de maintenant, tout le monde va tenter de nous mettre des bâtons dans les roues, de nous percer à jour ».
Cylian opina, il regardait son adoré, quelle transformation ! Lui auparavant si réservé, si taciturne, le voilà qui rigolait à présent ! était-ce lui la cause de ce bonheur ?

Avant de partir, Toni glissa dans la main de Cylian un papier et s'en alla sans dire un mot.
Le beau brun écarquilla les yeux sentant le papier au creux de sa paume encore chaude de la main de son bel Apollon.
Un mot d'amour ! je le crois pas ! C'est d'un cul-cul ! Mon ours viril est en train de fondre, je me demande si je ne le préférai pas avant ?
Il déplia doucement la feuille, piqué par le démon de la curiosité de ce petit jeu.
Le papier disait ceci : « Mon amour, rendez vous ce week-end chez moi, je garde la maison, mon père emmène Kevin à un tournoi de judo. Nous serons seul, juste toi et moi. Je t'embrasse mon cœur »
avec comme signature, un T, paradant en fin de phrase .

Cylian sentit les émotions l'envahir.
ses yeux prirent un reflet ambré, le chuintement sourd de l'air autour de lui se fit entendre, déjà ses baskets étaient à 3 mètres du sol, wahooooo !
il leva la tête vers le ciel et s'éleva à la vitesse du son au-delà des nuages, un week-end rien qu'avec Toni ! Le rêve tant espéré, tout cela allait si vite ! Trop vite peut être ?

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Ouf : la catastrophe ne s'est pas produite ! Nous pouvions penser que Toni, "transformé" par Julien, n'était pas foncièrement sous le charme de Cyl. Apparemment, il n'en est rien, fort heureusement pour notre jeune héros. Au fait, quel jour sommes-nous quand Cyl reçoit le petit mot de "son Toni" : combien de journées "à tirer" pour atteindre ce fameux séjour au domicile de Toni et bénéficier pleinement de ce que ces deux garçons attendent depuis très longtemps?
Petite question : je ne me souviens plus si Cyril a révélé ses tendances profondes à ses parents.

[bech]

Cylian, pas Cyril.

Pour le jour de la semaine, c'est un samedi que Selenn s'est faite passer pour Vincent et donc la première occasion que Cylian a de lui reprocher son attitude est le lundi suivant.

Ça me fait penser qu'à notre époque, surtout la tienne, on allait à l'école ou au lycée tout le samedi. Moi, c'est en cinquième que j'ai commencé à avoir le samedi après midi de libre. En école primaire, ça s'est fait un an plus tôt.

Pour la connaissance de l'orientation sexuelle de Cylian par ses parents, il n'a pour l'instant rien été dit de précis, mais le lundi suivant un propos de la mère laissera penser qu'ils n'en savent rien.

[bech]

Chapitre 10 : Cloudy, Ghost, Stinky ! Go, go, go !

Extrait du Livre des pouvoirs :
Mythe du pouvoir de Chronos : Au risque de vous décevoir, il n'y a pas de personnes qui peuvent dominer le temps, comme par exemple arrêter le temps et voir le futur, les pouvoirs agissent sur le corps de celui qui l'invoque et non autour de lui.
Malgré tout.
le pouvoir de « pressentiment » existe bel et bien mais la personne qui le possède ne peut entrevoir l'avenir que quelques secondes auparavant, cette personne pourra éviter de justesse un objet lancé contre elle mais ne pourra pas parier sur une course de chevaux en connaissant le résultat 20 minutes auparavant.

Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).


Londres, près de Kensington Gardens vendredi 14 septembre 2007, 7 H 30

Le réveil sonna.
William avait très mal dormi : sa jambe l'avait fait souffrir toute sa nuit, cela arrivait quelquefois dans l'année, il se leva en boitant et se regarda dans le miroir : C'était un garçon blond de 16 ans, il faisait dans les 1 mètre 65, yeux verts, assez chétif et petit pour son age, il caressa sa jambe qui le faisait souffrir, il était presque totalement imberbe et était la risée de tous ses camarades à l'école à cause de sa petite taille, néanmoins il était assez mignon de l'avis de certaines filles.
Il baissa son caleçon et gagna la salle de bain pour prendre sa douche. La maison embaumait les toasts du petit déjeuner.
Il sorti de la douche et s'habilla avec le traditionnel uniforme, un short, chemise, veste et casquette à l'effigie du lycée.
Son oreille entendit soudain le carillon de la porte d'entrée tinter.
« Ah il est à l'heure aujourd'hui ? C'est nouveau ça ! » se dit il...

Des bruits sourds sur le sol... pas le temps de se retourner !

William fut projeté violemment par une force inconnue sur le lit.

— Pas maintenant ! On va être en retard pour l'école !
William chuchotait pour ne pas que sa mère entende sa voix.

Ses mains furent plaqué sur le lit au dessus de sa tête et il sentit une chaude présence passer sous sa chemise et effleurer son torse et ses tétons, la chemise se déboutonna d'elle-même, laissant paraître derrière elle le torse maigre et pâle de William.
Puis vint au tour du short de glisser sur ses cuisses et de voler tout seul à l'autre bout de la pièce.
William gémit quand il sentit son caleçon glisser doucement sur ses cuisses, « Non, pas ça ! »
Le caleçon était déjà sur les genoux quand il sentit l'air froid sur son pubis et ses couilles.
Son petit sexe pendait mollement sur le coté, William était pratiquement imberbe à part quelque poils blonds autour de sa queue.
Il essayait de se débattre rien à faire, le fantôme le maintenait fermement allongé sur le lit.
Il sentit comme des doigts chauds malaxer ses petites boules et serrer sa queue.

William ne pu s'empêcher de gémir sous les caresses de cet esprit. Sa bite frémit puis se leva doucement, le long prépuce fut tiré délicatement vers le bas. William donnait des petits coups de bassin de plaisir, nu comme un vers, allongé sur le lit. La force mystérieuse faisait des va-et-vient sur sa queue de plus en plus vite. William fermait les yeux se mordillant les lèvres, son sexe était bien dur et droit, le gland perlait d'une goutte transparente, les mouvements sur son sexe s'accélérèrent de plus en plus rapidement !

— Arrête je vais juter ! Fuck !
— Hummm...
Dans un râle, le sexe de William cracha 4 à 5 jets de sperme qui coulèrent le long de son membre bien ferme.
— Laisse Cloudy, je vais nettoyer tout ça ! Ton petit 13 cm a bien travaillé aujourd'hui !
— Fuck ! Ghost ! Une chemise toute propre ! Si ma mère voit ça, je vais être grillé !
— Elle doit avoir l'habitude avec toi !

Une forme évanescente apparut sur le corps de William puis devint opaque. Un garçon apparut, il semblait avoir l'âge de William, avec le même uniforme, plus grand et plus carré que lui, avec des long cheveux roux en hérissée en longues pointes au dessus du crâne, presque couleur feu, de la même couleur que les yeux à cet instant, un visage fin arborant un sourire espiègle et quelques taches de rousseur sous les yeux qui lui donnait un faux air innocent.
Ethan lécha les gouttes blanches sur le nombril de William.

— Cloudy, arrête de te branler en mon absence. Tu n'auras plus rien a cracher bientôt !
— Ghost t'es chiant ! Ton invisibilité ne me fais pas tripper tu le sais. J'aime bien te voir moi !
— Ah oué ? on dirait pas !
— D'ailleurs mon amour. Tu vas y avoir droit aussi !
William mis la main entre les cuisses d'Ethan
— Et bien ça ta fais de l'effet aussi, à en juger ce que je tiens là.

Il déboutonna le short de son ami et baissa son boxer. Le sexe d'Ethan jaillit et claqua contre son nombril, il était à peine plus grand que celui de William, 14 cm mais plus épais, il était parsemé de poils roux. William s'approcha du sexe de Ethan et le décalotta. Il donna quelques coups de langue sur le gland rouge.
Ethan poussa un petit cri de joie, poussant le bassin vers la bouche de William qui goba le sexe d'un coup.
William enserrait l'engin du rouquin entre ses lèvres, puis il fit de lent mouvement de va-et-vient aspirant le gland mouillé.
Ethan était au anges : il limait la bouche de William de plus en plus vite. Ses cris étaient devenus de plus en plus fort à mesure que la jouissance approchait. Le bassin d'Ethan fut pris de soubresauts et envoya de fortes giclées de sperme dans la bouche de William.
William fut surpris et ne pu tout avaler : des gouttes de liquide blanc coulèrent le long de ses lèvres.
William et Ethan se relevèrent et s'embrassèrent... mélangeant le fruit de leurs amours.

— Alors bien dormi mon ange ?
— Non ! Encore cette jambe qui me fait mal, ça finira bien par passer.
— Tiens un bisou magique ! Ethan embrassa le genou de William.
— Comme j'aurai voulu dormir avec toi cette nuit Ghost !
— C'est impossible chuchota Ethan. Avec les cours mes parents veulent que je dorme à la maison, ce sera pour les prochaines vacances et je te signale que je n'ai pas la chance d'avoir des parents aussi compréhensifs que les tiens qui acceptent que leur fils soient gay !
— Ce n'est pas grave rétorqua William, on a de la chance que mes parents t'acceptent. Ils sont tolérants et compréhensifs et puis ils t'adorent ! Pour les enfants, ce sera le travail de ma frangine, après ses études de médecine, elle sera certainement admise dans une clinique de Bristol l'année prochaine.
Ethan répondit à William par un baiser.
Je t'aime... lança William en regardant les yeux verts d'Ethan.

*cloudy de l'anglais cloud = nuage (nuageux)
*ghost : fantôme en anglais

[bech]

Ils descendirent prendre le petit déjeuner.
La mère de William embrassa son fils et son regard vint se poser sur sa jambe lorsque celui-ci boita pour aller s'asseoir à table.

Sur la nappe, posé en vrac : The sun* qui exposait en première page George Bush embrassant sur la bouche le président Français avec en titre : « George-Nicolas, la réconciliation ? » (Certainement deux polymorphes dans le rôle des présidents pensa William).

Sur The independent*, la première page salue le départ de Tony Blair, remplacé par Gordon Brown, le nouveau premier ministre, moins laxiste pour les droits des « psys » soulignant leur potentiel dangereux bien que leurs effectifs soient moindre en Angleterre.
Autres mesures, allant contre l'avis de la Guilde des pouvoirs (autorité uniquement Française) : celui de pister les « hypnotiques », les « invisibles » et les « Trans-pass » à l'aide de bracelets GPS (ce qui fit grincer des dents Ethan en lisant l'article).

William devinait ce que pensa sa mère.
— Ce n'est pas grave maman, sa passera dans la journée, c'est mon fardeau, fuck !
— Je sais bien, et puis je pense que Ethan veille sur toi, pas vrai Ethan ?
— Oui Lisa, je ne le laisserai jamais tomber, enfin j'essaierai !
— Vous êtes adorables tout les deux.
— Tiens au fait ? La délurée n'est pas là ?
— Stinky ? Si elle était ici, on le saurait tous.
— Oh oui ! Elle est toujours dans sa phase Eucalyptus-cèdre ?
Lisa la mère de William ne pu s'empêcher de s'étouffer de rire.
— Vous plaisantez ? Aujourd'hui, si elle est heureuse, on va avoir droit au traitement savon-hormone mâle !
Les trois pouffèrent de rires.
— Stop ! intervint William, c'est notre seule amie alors soyez indulgents envers elle !
— Tu as raison souligna Ethan, d'ailleurs allons la retrouver, il est temps d'y aller.
Lisa embrassa les deux garçons qui quittèrent la petite maison après avoir avalé en hâte leur petit dèj'.

Après avoir marché quelques mètres dans la rue, les deux amis furent accueilli par leur amie. Une odeur de savon et de caramel précédait la jeune fille.
— Tu as senti s'enquit Ethan ?
— Oui
— Tu vois ! Je ne m'étais pas trompé ce matin !

La fille qui se tenait devant eux portait une jupe écossaise, des chaussures noires crantées, une chemise blanche et répondit avec un sourire à ses deux amis qui venaient à sa rencontre.
Son visage était très fin et agréable à regarder bien que ses yeux soient cernés par un maquillage noir, de la même couleur que ses cheveux colorés couleur de jais.
Elle salua à son tour William et Ethan.
— Salut mes petits amoureux !
— Salut petite peste adorée ! répondit Ethan.
Mary ne broncha pas à cette moquerie qu'elle avait l'habitude d'entendre chaque matin.

William renchérit sur la plaisanterie d'Ethan.
— Quelle odeur dans l'air ce matin ! Tu as l'air d'être de bonne humeur aujourd'hui, je me trompe Stinky ?

Mary esquissa la réponse, les yeux tournés vers le ciel, les bras croisés derrière sa nuque.
— Hmmm ça se pourrait... miaula-t- elle.

Pour une personne inconnue elle était Mary, une jolie lycéenne un peu gothique au caractère trempé, mais pour ses connaissances... elle était Stinky, surnom moqueur qu'on lui donnait en raison de son don, et pour cause.

Mary est une « odorante » : depuis son plus jeune âge, elle a le pouvoir de contrôler ses glandes sudoripares et donc ses sécrétions corporelles, elle peut récréer sur sa peau tout les parfums connus, aussi léger et plaisant que repoussant, depuis le berceau, son répertoire olfactif s'est multiplié à l'infini : Odeur de lait chaud, de fraise, de vanille mais également des odeurs fétides et repoussantes à la limite du supportable : odeur d'eau croupie, de viande en décomposition, œufs pourris.

Un jour un prof l'avait collé pour un motif injustifié selon Mary. Sa vengeance fut sans pareil. Dans une colère noire elle émit de sa peau une odeur d'égouts à en tomber KO (les témoins présent sur les lieus furent incapable d'en donner une description exacte). Le résultat ne se fit pas attendre. Toute la classe fut évacuée, les élèves se pinçaient les narines avec les doigts tout comme le professeur fautif courant à toute allure. Ce dernier jura qu'il ferait preuve de plus de tolérance à l'avenir.

Mary adaptait ses odeurs corporelles à ses émotions, souvent de façon involontaire : Un bonheur se traduisait par une odeur de savon, un chagrin et son corps sentait la cire d'abeille, la colère une violente odeur d'ail.
Elle adaptait le plus souvent ses odeurs au rythme des saisons :
- Effluves de jasmin, lilas, hamamélis pour le printemps,
- pêche, fraise en été,
- cèdre, bois de santal pour l'automne et menthe pour l'hiver.

Un jour avec ses parents elle tomba sur le rayon « parfumerie » dans un grand magasin.
Elle se mit à sentir toutes les flagrances qu'elle pouvait trouver, débouchant et sentant tout les flacons de parfums qu'elle pouvait attraper à sa taille.
Face aux agents de sécurités troublés par ce manège, Mary et ses parents furent contraints de libérer les lieux de force, ce qui fit pleurer Mary.
Depuis ce jour, elle reproduit à l'identique tout les parfums. Elle porte une attirance toute particulière pour les parfums masculins tel que Hugo Boss, CK one et Lolita Lempicka.

De toutes façons Mary ne s'est jamais parfumée de sa vie, n'en éprouvant aucun besoin.
Sa dernière quête est de copier l'insaisissable, ce qui nous dirige tous inconsciemment : les effluves ténues et discrètes des hormones mâles et femelles que nous produisons pour exciter son ou sa partenaire.

Etant classée avec l'étiquette « atypique » pour ses camarades, elle rejoignit vite les deux amoureux William et Ethan, avec qui ils formaient un trio soudé et hors norme, Mary s'étant révélé être bi à son entourage.

Le trio portait donc les surnoms de Stinky* pour Mary, la fille du groupe, impulsive et franche, Cloudy pour William, l'ado blond rêveur, et Ghost pour Ethan, le rouquin au caractère très extraverti et énergique.

Ils arrivèrent ensemble au Lycée, ne discutant ni ne saluant leurs camarades.
Mary fonça tout de même sur Jonathan, un beau garçon qu'elle trouvait trop craquant quittant le groupe protecteur qui les protégeait comme un cocon des autres élèves.
— Salut Jonath !
— Salut Stinky
— Tu viens chez moi samedi, on va aller au ciné ça te dis ? Mary sautillait sur place, faisant les yeux doux à Jonathan, on ne sera que tous les deux !
— Euh... désolé Stinky, je vais au foot avec des potes, ce sera pour une autre fois, en plus, nous partons en France lundi, je dois préparer mes affaires !
— Ok... je vois, désolé de t'avoir dérangé.

Sitôt fini sa phrase, une fille vint aborder Jonathan :
— Salut Jonathan, c'est toujours bon pour ce week-end ? Tu m'avais promis de le passer avec moi en amoureux ?

Mary entra dans une colère noire, envoyant valser son sac de cours derrière elle, heurtant la tête d'un malheureux élève qui se trouvait sur sa trajectoire.
— En amoureux hein ?
— Écoute Stinky... Je voulais t'en parler...
C'était trop tard ! Les yeux de Mary se voilèrent d'ambre et une odeur suffocante d'ail mélangée à une odeur de vinaigre et de fromage envahit la cours de récré, faisant déguerpir dans l'établissement Jonathan et ses copains.
Ethan et William qui l'observaient de loin pouffèrent de rire. L'odeur qui remontaient jusqu'à leurs narines les renseignaient sur l'échec de l'opération mené par Mary.

— Arrêtez de vous foutre de moi ! Jonath m'avait promis ce rendez-vous !
— Tu aurais du nous demander de t'arranger le coup Stinky, sourit Ethan. William se taisait pour ne pas attirer le courroux de Mary dans ses narines.
— C'était gagné s'il n'y avait pas eu l'autre greluche là ! ! !
Mary faisait des moulinets grotesques avec ses bras.

Associant le geste à la parole, la lycéenne donna un grand coup de pied dans une poubelle qui se renversa en vomissant son contenu.
— Fiuuu ! remarqua Ethan, en ce moment, la poubelle sent meilleur que toi !

Stinky préféra faire demi-tour et rentrer dans l'établissement. À son passage, un cortège d'élèves la salua avec un signe particulier : tous avait un mouchoir sur leur narines.

Devant la salle de classe, William s'arrêta devant la porte : Une affiche mentionnait le nom des correspondants français chez qui ils seraient hébergés.
William chercha le nom de son correspondant, il le trouva bientôt sur la liste et chuchota : « CYL-LI-AN... j'espère qu'il est mignon et sympa et ... OH ! » Un mot à coté du prénom le figea de stupeur !

*the sun : célèbre tabloïd britannique
*the independent : grand quotidien britannique
*stinky de l'anglais stink = puer

[KLO7514]

Le mot signalerait-il le don de Cyl ? C'est très possible !
En tout cas, merci pour cet intermède "british" qui nous informe de rencontres peu ordinaires entre les jeunes : des goûts communs, peut-être des dons qui se complètent...Ce devrait donner un fort bel ensemble de copains, peut-être pour longtemps.

[bech]

Effectivement, tu as émis pas mal d'hypothèses intéressantes.

Cependant, même si on va passer rapidement à la fin de la semaine, il va falloir pas mal de morceaux de chapitres pour connaître le don de William.

D'ici là, Cylian Toni et Camille feront connaissance avec deux membres du trio britannique dans des circonstances assez spéciales.

[bech]

Chapitre 11 : Le soleil est au Zénith

Extrait du Livre des pouvoirs :
Lieu d'origine des pouvoirs : Cela reste un grand mystère : les plus grands scientifiques ou les médecins ne savent pas ou se situe la zone du corps humain qui est responsable des dons.
La génétique n'y est pas pour grand-chose, les dons ne se transmettent pas de génération en génération, même les vrais jumeaux ont des dons différents, sila source serait connu, peut être serait il possible de modifier voir supprimer les pouvoirs.
La mythologie occidentale indique que les pouvoirs trouvent racine dans les 7 chakras du corps humain: les principaux plexus nerveux du corps humain et lieu d'énergie près des organes vitaux :
Le 7ème chakra : au sommet du crâne (le Sahasrar)
Le 6ème chakra : entre les sourcils ou 3 ème œil (Ajna)
Le 5ème chakra : la gorge (Vishudda)
Le 4ème chakra : le cœur ((Anahata)
Le 3ème chakra le nombril (Manipura)
Le 2ème chakra le sexe (Svadhisthana)
Le 1er chakra entre les organes génitaux et l'anus ou chakra racine (Muladhara)
Plus sérieusement, les scientifiques effectuent leurs recherches dans les 4 lobes du cerveau qui sont :
- Le lobe occipital à l'arrière du cerveau responsable de la vue,
- le lobe pariétal dans la partie moyenne du cerveau. Il régit le toucher et l'orientation spatiale,
- le lobe temporal centre de l'audition, du goût et de la mémoire,
- le lobe frontal à l'avant du cerveau siège de la coordination musculaire, du raisonnement et peut être le siège de la personnalité. (Ce lobe est la cible des ondes psychiques des « psys »).
Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).


Quelque part en France, Samedi 15 septembre 2007

La journée s'annonçait douce dans l'été vieillissant, Cylian descendit les strates de nuages pour atterrir devant la maison de Toni, son cœur battait à tout rompre, il était heureux, il allait être avec son adoré tout un week-end.
En s'approchant de la maison, il entendit une musique, elle venait de l'intérieur, certainement Toni qui avait mit la sono à pleine puissance, Cylian reconnu le groupe Dépêche Mode et sonna.
Quand Toni ouvrit la porte Cylian se déhanchait comme un fou devant la porte, lançant des yeux pleins de fougue en direction de son amoureux :
— YOUR OWN... PERSONNAL... JESUS !

Toni fut un instant surpris et pris d'un fou rire, il répondit sur l'air de la musique
— SOMEONE TO HEAR YOUR PRAYERS... .
Cylian mimait le concert, Toni l'accompagnait avec une guitare imaginaire...

Tout les deux étaient dans le même délire.
— Allez Cyl' supplia Toni. Rentre avant de faire peur aux voisins, je peux dire adieu sinon à ma bonne image dans le quartier.
Cylian passa la porte et fut assailli par des baisers fougueux de la part de Toni.
— Viens répondit Toni, j'ai préparé des pizzas pour le repas. J'ai la dalle depuis ce matin, mon père et Kevin sont partis sans laisser à manger.
Ils s'installèrent tout deux dans la salle à manger.
— C'est marrant remarqua Toni, on se connaît depuis quelques jours seulement et je ne pourrai plus me passer de toi. C'est comme si ma conscience m'avait soufflé que tu existais.
— Euh oui... approuva Cylian tout bas. Il repensait à ce qu'avait fait Julien pour lui.
Julien avait du révéler sa vrai personnalité pour calmer Cylian et le convaincre que son action partait sur de bons sentiments.
Cylian regardait Toni manger calmement se demandant ce que Toni dirait s'il savait que Julien avait trafiqué un peu ses sentiments, même si c'était plus une voix chuchotée qu'un ordre autoritaire selon les mots de Julien.
Toni sembla deviner la gêne qui se lisait sur le visage de son partenaire.
— Et bien quoi ? Tu as l'air songeur ?
— Toni... tes sentiments pour moi sont sincères et vrais non ? tu n'as pas l'impression que tu cèdes à des voix dans ton imagination ?
— Cyl'mais bien sûr que non ! Et tu le sais. Je t'aime du fond du cœur et rien ne me fera changer d'avis ! Même si tu n'étais pas Gay ou bi, nous nous serions amenés à nous rencontrer pour être amis.
— Mais... .
— Tu te poses trop de questions crois moi !
Le baiser sur le cou de Cylian réussit en partie à le convaincre.

— Viens, suis moi... j'ai un truc à te montrer, vu du ciel. Tu n'as pas du la voir car elle était couverte !
Toni s'aventura tout heureux dans un coin du jardin, comme un gamin qui préparait une farce en secret. Il souleva une bâche qui masquait une piscine déjà assez grande. Cylian fut surpris, vu du ciel, il n'avait prêté aucune attention à ce petit carré bleu.
— Il fait encore chaud pour la saison. Viens, on va piquer une tête. Tu vas prendre un de mes shorts, ils devraient être à ta taille. Sinon j'en piquerai un à Kevin, ahahah !
— Très drôle !

Toni était bien plus grand que Cylian. 1m85 pour 70 kg de muscles environ.
Ils montèrent tout deux dans la chambre de Toni.
Chaque chambre de la maison se devait de comporter des objets rouges, moyen de préserver son intimité face à un « trans-pass » qui avait l'habitude de fréquenter les lieux se dit Cylian.

— Et ton frère euh... rougit Cylian, il ne t'a jamais surpris en train de te... caresser ?
Toni rigola :
— Oh si ! Imagine que lorsque la nuit tombe, c'est comme si tu faisais de la plongée et que tu descendais de plus en plus profond dans l'océan... Que ce passe-t-il ? Et bien, les couleurs disparaissent à mesure que tu avances, à commencer par le rouge, puis viens l'orange, le jaune etc... tout est bleu au fond, la nuit il n'y a plus de rouge ! Ce petit vicieux a du me mater déjà pas mal de fois en train de gicler ! Mais bon, il doit faire de même...
— Et tu l'as dejà surpris ?
Sa question resta sans réponses...
— Bon, enfile ton short, le dernier à l'eau est une poule mouillée !
Cylian enfila à toute vitesse son maillot tandis que Toni galopait déjà dans l'escalier.
Arrivé devant la piscine, Cylian l'attendait.
— Ben... tu as fais comment pour arriver avant moi ?
— Oh... la fenêtre de ta chambre était ouverte, j'ai fait un petit vol, plaisanta Cylian.
— Tu n'y arriveras plus maintenant mon cœur !

Toni essaya de pousser Cylian à l'eau, il se tenait de face, les bras tendus, les paumes de main serrées contre la paume de l'adversaire, Cylian ne pouvait rien faire contre la force du beau garçon blond. Il recula. Il allait capituler ! En plus, les muscles de Toni le déconcentrait sérieusement et il fut projeté à l'eau !
— Oh purée ! Comme elle est froide ! Cylian grelottait. Il avait bien l'intention de se venger.
Il envoya d'un geste de la main une gerbe d'eau que le soleil rendait étincelante comme des diamants qui finirent... écrasé contre un rempart bleu fluorescent.
— Et non, moi aussi j'ai mes petits secrets en maîtrisant l'air ! clama Toni.
Et il sauta à son tour dans l'eau.
Ce fut le moment pour Cylian t'attaquer.
— Cette fois ci ! tu vas boire la tasse !
— Ah oué ? Arrête tu me chatouilles là ! Si tu veux me couler va falloir acheter du muscle !
Cylian prit Toni entre les jambes par les bras et le fit boire l'eau, ne manquant pas d'avoir senti un bon paquet à travers le caleçon.
— Alors délicieusement chlorée à ton goût ?
— Enfoiré ! Tu m'as pris par les couilles ! C'est de la triche !
— Ah oué ? Tu veux la belle ? Je te propose une course aller-retour de la longueur de la piscine. Le perdant a un gage !
— Ça marche ! Mais n'importe quel gage alors ?
— Bien sûr ! sourit Cylian malicieusement, et pas de pouvoirs !
— Non ne t'inquiète pas ! Promis juré ! Je tiens toujours mes engagements !

Cylian et Toni se préparèrent d'un coin de la piscine, se toisant mutuellement. La victoire ils la voulaient !
— Vas y donne le départ cria Toni
— Ok ! 3... 2... 1... .GO !
Les deux s'élancèrent, crawl rapide pour chacun des deux, les bras fendent le rideau aquatique.
Cylian donne tout ce qu'il a, encore une fois il veut montrer à son amour ses ressources, souffler... Où est Toni ? Juste à mon niveau ! Ne pas abandonner ! Cylian à fait beaucoup de natation dans un club, là où Toni a privilégié les épreuves d'athlétisme. Il est beaucoup plus fort dans l'eau et il le sait. L'eau lui rappelle l'air, la sensation de voler... je suis invincible en ce moment !
Le rebord est touché enfin ! Cylian est vainqueur !
Toni ne peut que se résoudre à féliciter son adoré. Il serre Cylian contre son torse et l'enserre de ses bras.
— Voilà ta récompense mon amour !
Cylian embrasse son bel apollon, qu'il est beau avec la peau perlée d'eau, ses pectoraux et ses abdos mis en valeur. Les lèvres se collent et les langues s'emmêlent. Cylian se colle au corps chaud et haletant de Toni. Il sent son sexe à travers le caleçon contre le sien. Une décharge de plaisir lui électrise le bas du ventre.
— Oui et tu n'as rien oublié ?
— Non quoi ?
— Le gage !
— Ah il y avait un gage ?
— Ne crois pas que j'avais oublié !
— Oh quel dommage ! Et même avec un baiser ça l'annule pas ? Une autre pizza alors ?
— Tu ne vas pas t'en tirer comme ça monsieur-je-fous-tout-le monde-à-l'eau-de-force !
— Quel rancunier ! Bon ok, c'est quoi ton gage ?
— Hummm voyons voir... j'ai droit à tout alors ? Alors... enlève ton caleçon jusqu'à nouvel ordre !
— Pfff, Ok t'a gagné !
Toni plonga et ressortit la tête de l'eau avec le morceau de tissu entre ses doigts.
Il s'approcha de Cylian et l'embrassa de nouveau.
Cylian ne pouvait plus cacher son excitation. Il avait le membre ferme de Toni contre son caleçon, et... La main de Toni venait de rentrer dans son propre calbut.
— On sort de l'eau ? se hasarda à répondre Cylian ?
— Ok, viens ! On monte dans ma chambre, le jardin est bien isolé, pas de risque que des regards nous observent.

Nos 2 garçons s'allongèrent sur le lit.
Cylian détailla le corps de Toni, musclé, bronzé, avec la trace de caleçon délimitant la zone de peau exposée par le soleil, un torse garni de quelques poils blonds et une queue plutôt pas mal assez longue et épaisse, à moitié calottée, un pubis parsemé de fins poils blonds et bien entretenu aux ciseaux qui remontaient en un filet doré jusqu'au nombril.
Cylian posa son visage sur le corps de son amour et descendit pour lui lécher les tétons et puis plus bas encore.
Il prit la verge de Toni entre ses doigts et il sentit le membre gonfler entre ses doigts.
Toni gémissait. « Continue ! Ne t'arrêtes pas ! »
Cylian décalotta doucement le gland, rêvait il ? Il faillit presque se pincer pour y croire !
C'était vrai, le membre turgescent en fasse de lui le ramenait non pas sur terre, mais au paradis !
Il avala le bout de la queue de son ami. Toni émit de petit gémissement.
Sa langue dansa autour du gland qui émit des gouttes de precum, sa main caressa les fesses veloutées de son tendre amant.
Cylian limait de plus en plus vite le sexe de Toni qui était agité de spasmes. Sa queue était raide et dure et devais bien faire dans les 19 cm.
Toni vint l'interrompre : « Arrête Cyl'sinon je vais jouir ! »
Toni glissa contre le corps de Cylian, lui donnant des baisers sur l'épaule.
Il le glissa sur le dos et baissa doucement son caleçon.
Le sexe dressé et dur de Cylian jaillit d'un coup, plus petit et plus fin que celui de Toni, dans les 16 cm, calotté avec une touffe de poils brun sur le pubis, mais imberbe sur le reste du corps.
Toni fit des va-et-vient délicats sur le sexe de Cylian, le décalottant pour laisser deviner un gland déjà bien humide, et l'aspira du bout des lèvres. Il descendit pour lécher les bijoux de Cylian et remonta la hampe du sexe pour l'avaler.
Cylian était en transe. Il découvrait des émotions inconnues pour la première fois de sa vie, son corps était à l'écoute des moindres caresses.
D'un commun accord de geste, ils se mirent en 69 et continuèrent leur orgie. Cylian était dessous et pompait le sexe de Toni, ses boules contre son menton, les doigts effleurant la rosette douce de son amour.
Tout à coup, Cylian sentit une série de jets chauds sur sa langue. Le corps de Toni était agité de spasmes, Cylian ne put tout avaler. Son excitation fut telle qu'il éjacula de plaisir dans la bouche de Toni à son tour. Les deux amants s'embrassèrent, mélangeant leurs semences.
Cylian tremblait de plaisir. Toni le regarda et sourit.
— Qui a-t-il mon ange ?
— Tes yeux... ils sont oranges vifs !
— Les tiens aussi ! Lui fit remarquer Cylian
La nuit tombait déjà, les jeunes garçons passèrent quelques minutes dans les bras l'un de l'autre sans rien se dire, admirant les papillons dorés qui disparaissait de leurs yeux au fil des minutes.
Ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre, il faut dire que la journée avait été rude.


Musique à écouter en lisant cette partie du récit :
https://www.youtube.com/watch?v=W6hcDAuJIiQ (lien réactualisé, celui n'origine ne fonctionnant pas).

[KLO7514]

Ah...en fermant presque les yeux, on s'y croirait. J'écris "presque" car, en cas de "fermeture totale", on ne pourrait pas lire grand chose et il est rare, à moins d'un don particulier, de pouvoir regarder un écran au travers des paupières. Faudra en toucher un mot au Président-Directeur Général de la Guilde !
Partie de récit vraiment très suggestive et bien agréable en définitive : elle rappelle des moments de folle jeunesse.
Bien à vous tous,
KLO.

[bech]

L'aube, ils se réveillèrent ensemble, Toni se força à se lever pour préparer le petit déjeuner. Il était nu comme un vers. Cylian ne pu s'empêcher d'admirer ses fesses rebondies en quittant le lit.
Il avait prévenu sa mère qu'il allait dormir chez un ami mais il fallait qu'il rentre dans l'après-midi. Il avait encore des devoirs à terminer pour la semaine suivante et passer chez Camille pour lui rendre des affaires appartenant à Julien. Oh ! et puis cela pouvait attendre ! Il la verrait devant l'école lundi matin, Camille étant dans le même lycée dans la classe supérieure.
Cylian rejoignit Toni dans la cuisine.
Le blondinet était torse nu et n'avait qu'un bermuda.

Le café coulait dans un coin, Cylian se colla contre son amour derrière lui et lui donna un baiser. Il se sentait bien seul avec lui dans la maison.
Il sortit par le patio pour prendre l'air, (un éthéré aime sentir le vent contre lui, humer l'oxygène de l'air, il ne se l'expliquait pas) et fouilla son sac pour retrouver les affaires de Julien à mettre de coté, sur la table de jardin. Inutile de les montrer à Toni, ce dernier n'aimant pas Julien, il pourrait croire qu'il y a quelque chose entre lui et Julien, (fait totalement infondé.)
Cylian retourna dans la cuisine, ils déjeunèrent.
— Si tu veux proposa Cylian, la prochaine fois, c'est moi qui t'invite, ma mère serait ravi de te rencontrer, je suis sûr.
— Pourquoi pas répondit Toni, je ne suis jamais allé chez toi, j'aimerai savoir à quoi ressemble ta chambre, ton univers.
— Au pire tu peux me raccompagner tout à l'heure. Tu as l'air de bien te débrouiller dans les airs et puis je ne te l'ai pas dit avant : ton corps contre le mien lorsque nous avons volé m'ont donné quelques sensations sur mon corps.
— Je crois que je peux t'avouer la même chose rajouta Toni. Bon, tu veux te doucher en premier ou pas ?
— Vas y en premier mon ange, ne te sens pas obligé de faire toutes ces manières pour moi !
— Ok j'ai compris. Tu refuses mon hospitalité l'éthéré ?
— Oh mais non voyons monsieur joli cul ! Si tu veux on la prend ensemble si ta douche est assez grande !
— Alors ça me va !
Ils entrèrent dans la salle de bain et se déshabillèrent tous les deux. Cylian était en admiration devant le corps de son prince charmant. Il sentit une légère érection dans le bas ventre.
Ils se savonnèrent ensemble et allèrent dans la chambre de Toni.
Cylian avoua :
— J'ai encore envie, profitons en !
— Je vois ça ! Tu as encore le bâton au garde à vous !
À peine eu t'il fini ses mots que Toni prit Cylian par la main et le coucha sur le lit.
Il caressa son torse musclé, mordillant ses tétons et descendit jusqu'au nombril goûtant avec sa langue l'odeur suave de la peau de Cylian.
Il prit son sexe déjà bien raidi et lui fit quelques aller et retour avec la main, suçant son gland bien rouge. Cylian se laissait faire, poussant des gémissements, caressant les cheveux blonds de son compagnon, le visage sur la toison de Cylian excitait Toni. Il se retira et se mit à califourchon sur Cylian, le sexe bien dressé de Toni devant sa bouche. Cylian avala le sexe énorme et se mit à le limer, Toni donnant de petit coup de reins. Il ne pouvait l'avaler entièrement, la teub de Toni tapait contre son palais, il allait manquer de s'étouffer.
Toni se retira et chuchota à Cylian :
— Tu veux qu'on le fasse ? J'ai une boite de capote dans le tiroir de ma table de nuit.
Je te promets d'y aller doucement. Tu n'as qu'a me prévenir si tu as trop mal.
— Avec toi je veux bien essayer, je veux te donner du plaisir aussi.

Toni tendit à Cylian un préservatif qu'il déroula sur la queue de Toni, puis Cylian s'allongea sur le ventre sur le lit. Il sentit Toni sur son dos.
— Détends toi, sa va aller !
Les mains de Toni caressèrent ses fesses et les écartèrent, Cylian sentit la salive chaude de Toni couler le long de sa raie, un doigt força sa rosette et entra, Cylian gémis mais ne bougea pas, un autre doigts pris le même chemin, Cylian était un peu crispé, les doigts de Toni attendirent quelques instants et se retirèrent, puis il sentit le gland chaud et humide de Toni contre son anus, Toni appuya doucement et finalement rentra, Cylian cria.
Une douleur vive entre ses fesses se fit sentir.
— Non ! ça fait trop mal !
— Attends : ça va passer... Toni attendit quelques instants et enfonça délicatement son sexe de quelques centimètres de plus, au fur et à mesure, la vive douleur s'estompa pour laisser la place au plaisir. Il sentait le membre chaud de son adoré dans ses entrailles.
Toni fit doucement des va-et-vient. Il gémissait aussi.
Cylian sentit les couilles et les poils pubiens de son ami lui chatouiller le cul.
— Vas y continue, doucement ! C'est bon !
Toni regardait son sexe être avalé petit à petit dans le cul de son amour. Il donna un baiser langoureux à Cylian en guise d'encouragement.
Cylian quand à lui, sentait les muscles de Toni contre lui, son souffle dans sa nuque.
La cadence allait de plus en plus vite. Nos amoureux gémissaient à l'unisson.
Les boules de Toni battaient la cadence contre les fesses de Cylian.
Ils firent une pose et Cylian se coucha sur le dos ses jambes sur les épaules de son Apollon.
Il se masturbait en même temps que Toni faisait des va-et-vient en lui.
L'excitation de Toni était à son apogée. La sève montait le long de son membre.
— Je vais jouir !
— Vas y ne t'arrêtes pas !
Après un râle, il gicla dans son partenaire. Cylian, excité par les spasmes de Toni éjacula plusieurs jets de spermes puissants qui atterrirent sur son torse.
Ils s'écroulèrent à bout de force.
— Jamais je n'aurai pensé que c'était si bon !
— C'était super Cyl'. Tu sais, je ne suis jamais allé aussi loin avec un mec.
— T'as de l'endurance, je suis heureux de l'avoir fait avec toi.
— La prochaine fois Cyl', on échange les rôles !
— Oui j'aimerais bien te faire ce cadeau, mais là, je suis à bout de force !

Dans leurs ébats, ils n'avaient pas vu une ombre les surveiller par l'ouverture de la porte
Toni se releva, le visage surpris.
— Et merde ! Mon frère !
— Quoi ?
— Put... attends moi ici Cyl', ne bouge pas ! Je vais arranger ça
Toni sauta du lit tout nu et courut dans le couloir pour rattraper Kevin.
Visiblement le père de Toni et son frère étaient rentrés plus tôt que prévu.
Les jeunes amants avaient tout prévu, sauf que... le frère de Toni ne pouvait pas traverser les murs de la chambre, mais regarder à travers une porte laissée grande ouverte, c'est à portée de n'importe qui...