Au théâtre ce soir

[Lange128]

Merci @fablelionsilencieux pour ces belles photos.

Il sait se mettre en valeur, j’aime bien la tenue qu’il a choisi. J’ai lu qu’il parle aussi un peu le français, cela faciliterait le contact… Il y a eu une standing ovation à la fin, si c’est fréquent après des comédies musicales célèbres, c’est assez rare pour le théâtre parlé.

Je vous souhaite aussi de joyeuses Pâques.

[lelivredejeremie]

Coté cour et coté jardin ! 

Y aurait-il un sous-entendu ? 


Pauvre Camille, ça doit être plutôt frustrant de se découvrir sur le tard une attirance, sinon pour *les* mecs, du moins pour *un* garçon, plus jeune et supposé asexuel, donc assez difficilement accessible  :'/  Il se retrouve dans la situation d'un certain nombre d'hommes qui n'ont pas été assez curieux, sinon audacieux... Un sage m'a dit qu'il valait mieux avoir des remords que des regrets.

[Lange128]

Coté cour et coté jardin ! 

Y aurait-il un sous-entendu ? 


Pauvre Camille, ça doit être plutôt frustrant de se découvrir sur le tard une attirance, sinon pour *les* mecs, du moins pour *un* garçon, plus jeune et supposé asexuel, donc assez difficilement accessible  :'/  Il se retrouve dans la situation d'un certain nombre d'hommes qui n'ont pas été assez curieux, sinon audacieux... Un sage m'a dit qu'il valait mieux avoir des remords que des regrets.

Merci @lelivredejeremie pour ton commentaire.

On parle rarement d’asexualité dans un récit érotique car ce n’est pas très érotique. Cela m’arrange car je ne désirais pas de relations sexuelles à chaque épisode. Tu as bien résumé la situation et je n’ajouterai rien, sinon qu’à titre personnel j’ai plus de regrets que de remords…

[Philou0033]

Bonsoir mon cher @Lange128 ,

Belle suite. Que de questions sur l'orientation sexuelle des uns et des autres.
Oui on parle peu pour ne pas dire pas d'asexualité. Pourtant cela existe bel et bien. Florian le serait-il?

J'ai passé un excellent moment de lecture, comme à chaque fois d'ailleurs.

Je t'embrasse!
Philou

[Lange128]

Bonsoir mon cher @Lange128 ,

Belle suite. Que de questions sur l'orientation sexuelle des uns et des autres.
Oui on parle peu pour ne pas dire pas d'asexualité. Pourtant cela existe bel et bien. Florian le serait-il?

J'ai passé un excellent moment de lecture, comme à chaque fois d'ailleurs.

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir mon cher @Philou0033 et merci pour ton commentaire.

C’est exact, à ce moment du récit le narrateur pense que Florian pourrait être asexuel. Il n’y a d’ailleurs pas que l’asexualité, il y a aussi l’abstinence, la chasteté, l’aromantisme, le refoulement de l’homosexualité qui pourraient expliquer son comportement.

Le problème est qu’il est difficile d’écrire un récit dit « érotique » en abordant ces thèmes, on peut donc supposer que cet état ne sera que transitoire. Comme c’est une longue nouvelle et pas un roman, il n’y aura pas d’intrigue secondaire. D’un point de vue narratif, ce ne serait pas possible que Camille tombe soudain amoureux de quelqu’un d’autre et laisse tomber Florian.

Je t’embrasse.
Daniel

[bech]

Je lis moi aussi ce récit depuis le début, bien qu'il m'inspire peu de commentaires.

Pour Hamlet, ça aura été une occasion pour me renseigner sur le sujet de la pièce. Car à part le toubib or not toutib, comme on dit dans le milieu médical , je n'en savais pas beaucoup plus.

À l'issue de ce chapitre, vont ils ou non faire chambre à part ? Telle est la question.

[Lange128]

Je lis moi aussi ce récit depuis le début, bien qu'il m'inspire peu de commentaires.

Pour Hamlet, ça aura été une occasion pour me renseigner sur le sujet de la pièce. Car à part le toubib or not toutib, comme on dit dans le milieu médical , je n'en savais pas beaucoup plus.

À l'issue de ce chapitre, vont ils ou non faire chambre à part ? Telle est la question.

Merci @bech pour ton commentaire.

J’ai relu récemment quelques pièces de Shakespeare, je les ai trouvées passionnantes, pas étonnant qu’on les joue encore après des siècles (je ne pense pas que mes récits me survivront).

Encore un peu vite pour être dans la même chambre, je crains qu’ils vont encore bander à part cette nuit-là. Raconter ce qui se passerait (se montreraient-ils nus l’un à l’autre ou pas) donnerait déjà trop d’indications à ce stade du récit. Je ne sais pas quelle sera sa longueur exacte, nous devons nous trouver bientôt à la moitié.

[Nostalgique]

Bonjour Daniel !
Je n'ai encore fait aucun commentaire à propos de ton récit et pourtant je le suis avec grand intérêt presque depuis le début et je viens de relire les quatre pages avec un vif plaisir.
J'aime ce récit de la relation entre Camille et Florian, relation dont on pressent l'évolution mais sans en être certain ce qui fait que c'est à la fois frustrant et exitant ! Vont-ils finalement partager la même chambre à Fribourg ce qui n'impliquerait pas forcément une relation physique. Personnellement, je pense que bien souvent la relation physique est plus décevante que le suspens de l'attente, de l'approche de la personnalité et de la découverte progressive du corps de l'autre.
Merci et continue dans ce même style.
Nostalgique

[Lange128]

Bonjour Daniel !
Je n'ai encore fait aucun commentaire à propos de ton récit et pourtant je le suis avec grand intérêt presque depuis le début et je viens de relire les quatre pages avec un vif plaisir.
J'aime ce récit de la relation entre Camille et Florian, relation dont on pressent l'évolution mais sans en être certain ce qui fait que c'est à la fois frustrant et exitant ! Vont-ils finalement partager la même chambre à Fribourg ce qui n'impliquerait pas forcément une relation physique. Personnellement, je pense que bien souvent la relation physique est plus décevante que le suspens de l'attente, de l'approche de la personnalité et de la découverte progressive du corps de l'autre.
Merci et continue dans ce même style.
Nostalgique

Bonjour @Nostalgique et merci pour ton commentaire.

En fait c’est toi qui m’as donné l’idée du récit avec un personnage hétérosexuel qui a soudain des doutes sur son orientation. Je suis content qu’il te plaise.

La découverte progressive du corps de l’autre en est la trame et cela fait durer le suspense, même si c’est peut-être anecdotique. Si la salle des répétitions avait eu une douche, ils se seraient vus nus dès le début, sans que cela change quelque chose à l’histoire.

Une chambre d’hôtel est un endroit différent car on peut être tenté par des activités qu’on ne fait normalement pas dans une douche collective.

Puisque je parle de théâtre, on pourrait imaginer que ce récit soit transposé sur une scène, du théâtre dans le théâtre, il y aurait une progression, les acteurs se dévoilant progressivement au public. Une pièce de théâtre est cependant difficile à lire, je préfère un récit avec beaucoup de dialogues.

Je t’embrasse.
Daniel

[Lange128]

NDA Ce récit est l’occasion pour moi de vous parler de pièces que j’aime particulièrement. J’avais prévu de me rendre à Paris pour voir l’une d’entre elles à la Comédie Française, j’ai dû renoncer à cause des grèves. Je vais donc évoquer une autre mise en scène que j’ai vue juste avant le début de la pandémie, en 2020, mais qui n’est plus jouée à présent. Qu’importe, dans la fiction tout est possible, c’est pour cela que mes héros se retrouvent à Fribourg au lieu de Paris.

Je ne vais pas copier Wikipédia dans le récit pour faire un résumé de la pièce, c’est plus simple de le lire vous-même si cela vous intéresse :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Angels_in_America

Et je m’aperçois qu’il est de nouveau question d’un ange, mon pseudonyme me colle à la peau.


7

Florian avait choisi une représentation d’Angels in America, de Tony Kushner, mise en scène par Philippe Saire. Je me demandais pourquoi il avait choisi cette pièce qui parle du sida aux États-Unis dans les années 1980, c’était une époque que ni lui ni moi n’avions connue. Il y avait une table ronde avant le début du spectacle pour parler de la situation actuelle de la prévention et du traitement de cette maladie, Florian avait aussi envie d’y assister.

Nous étions donc arrivés à Fribourg dans l’après-midi, avions déposé nos sacs dans un hôtel proche du théâtre Nuithonie — Florian avait réservé deux chambres simples — et étions assis dans une petite salle sur des chaises en demi-cercle pour assister à la table ronde. Un stand était installé à l’entrée avec du matériel didactique et on nous avait remis des échantillons de préservatifs dont l’un avec le slogan « Fuck yeah ! ». Mon compagnon m’avait regardé en souriant, j’étais plutôt gêné.

Je me trouvais pour la première fois dans une assemblée où la majorité des hommes présents — il y avait surtout des hommes — devaient être gays, certains n’hésitaient pas à parler de leurs expériences, de leurs nombreux voyages à travers l’Europe pour participer à des évènements LGBT. J’étais un peu mal à l’aise, c’était très éloigné de la vie que j’avais eue. Florian semblait intéressé, il posa une question au sujet de la PrEP, la prophylaxie pré-exposition. Cela m’intrigua, désirait-il avoir, ou avait-il, de nombreuses relations sexuelles avec d’autres hommes ? Il devenait toujours plus énigmatique.

Après avoir mangé un sandwich, nous assistâmes au spectacle qui me plut beaucoup, malgré quelques mouvements peu naturels des acteurs, qui ressemblaient à de la danse. Le metteur en scène était aussi un chorégraphe.

À la fin, Florian avait l’air bouleversé, mais il ne voulait pas en parler tout de suite, il devait digérer ce qu’il avait vu. Comme l’hôtel n’avait pas de bar, nous prîmes la décision d’attendre le lendemain pour échanger nos impressions, après nous être promenés dans la ville de Fribourg que je ne connaissais pas et après avoir dégusté une fondue moitié-moitié dans un restaurant typique.

— Dans le fond, pourquoi as-tu choisi cette pièce ? demandai-je à mon ami. Parce qu’elle parle d’homosexuels ?
— Cette maladie touchait en effet surtout les homosexuels, qui étaient stigmatisés, mais n’oublions pas les autres personnes : les transfusés, les toxicomanes. Il y a une autre raison. Tu me promets de ne répéter à personne ce que je vais te dire ?
— Euh, oui, je te promets.
— Tu comprends, je vais te dire des choses que personne ne sait dans ma famille.

J’étais honoré de la confiance que me faisait Florian. Il me raconta :

— Je t’ai dit que mon père est médecin, mon grand-père l’était aussi. Son cabinet se trouvait dans sa maison d’habitation et il m’accompagnait parfois pour le visiter quand j’étais en vacances chez lui, j’étais très impressionné.
— Il voulait peut-être que tu choisisses cette vocation.
— Ça n’a pas marché, je jouerais peut-être le médecin dans Woyzeck. Il y avait quelque chose dans une armoire vitrée qui m’impressionnait particulièrement : un crâne, parmi d’autres modèles anatomiques.
— Celui que tu auras pour jouer Hamlet, dis-je.
— Exact. Un jour, je devais avoir une dizaine d’années, j’ai demandé à mon grand-père si c’était un vrai. Il a eu l’air ému, il a fait un effort pour ne pas verser une larme. Il m’a dit que c’était un vrai et qu’il connaissait le nom de la personne décédée.
— Il t’a dit qui c’était ?
— Pas le nom, à cause du secret médical, mais il m’a expliqué que c’était un jeune homme qui avait donné son corps à la science après sa mort, il était atteint du sida et espérait ainsi faire progresser la recherche. À cette époque, mon grand-père venait de terminer ses études et a vu l’arrivée des premiers malades dans l’hôpital où il travaillait.
— Un peu comme l’arrivée de la covid ces dernières années.
— Ce n’était pas exactement la même chose, la covid touchait surtout des personnes âgées ou avec des comorbidités, alors que les malades du sida étaient jeunes et en bonne santé, beaucoup avaient le même âge que mon grand-père.

Nous interrompîmes notre discussion pour commander les desserts : des meringues à la double-crème.

— Tu as demandé à ton grand-père si tu pouvais utiliser le crâne dans la pièce ? questionnai-je.
— Oui, il a hésité, il avait peur que je le laisse tomber. Nous avons convenu qu’il sera posé sur un élément de décor et que je ne le tiendrai pas à la main. C’est mieux ainsi, je ne tremblerai pas.
— Tu ne désires pas que les autres sachent que c’est un vrai crâne prêté par ton grand-père ?
— Je le leur dirai, mais je ne désire pas qu’ils sachent qui était le jeune homme, car mon grand-père m’en a dit un peu plus sur lui, maintenant et pas quand j’étais enfant. C’est cela que tu ne dois jamais répéter à personne.
— Je t’ai promis, répétai-je.
— Mon grand-père m’a avoué qu’il a eu des relations homosexuelles pendant sa jeunesse, il a aimé plusieurs autres hommes de son âge, sans le révéler à quiconque. Il s’est ensuite marié à ma grand-mère.
— Il connaissait donc le malade du sida.
— Oui, c’était l’un de ses amants, celui qu’il a le plus aimé, et il a assisté à son agonie quelques années plus tard, en tant que médecin.
— Ton grand-père aurait aussi pu attraper le sida.
— Il a arrêté de sortir avec des hommes avant le début de l’épidémie, sinon je ne serais pas là pour te raconter tout ça. Je ne crois pas qu’ils utilisaient les « Fuck yeah ! ».
— T’a-t-il dit pourquoi il s’est marié à une femme et a renoncé à l’homosexualité ?
— Je ne lui ai pas demandé, peut-être ne le sait-il toujours pas. Je ne sais pas non plus pourquoi il m’en a parlé alors qu’il le cache aux autres membres de ma famille.

Je comprenais maintenant pourquoi Florian était si bouleversé après avoir vu cette pièce, mais je ne savais rien de plus sur lui, il demeurait une énigme. J’hésitai à lui demander s’il était homosexuel, comme avait pu l’être son grand-père, cela n’aurait pas paru déplacé après cette discussion, mais je le fis pas, il aurait pu me retourner la question et je n’aurais pas su que lui répondre.


NDA À Fribourg, les fondues ont deux types de fromage différents : le Gruyère AOP et le Vacherin Fribourgeois AOP, j’ajoute AOP car le Gruyère suisse n’a rien à voir avec le « gruyère d’emmental ». C’est comme si l’on buvait du « Bourgogne du Beaujolais ».

[lelivredejeremie]

Une pièce de théâtre est cependant difficile à lire, je préfère un récit avec beaucoup de dialogues.

Par définition, théâtre = dialogues, l’intérêt est de parler beaucoup en maintenant le suspens, c’est le cas ici  ¬‿¬
 
OK, j’ai googlé la référence Wiki à ‘Angels in America’, je pense mieux capter ton intérêt pour le théâtre expérimental, l ‘’effet d’aliénation’’ (la traduction qu’on m’avait donnée de ‘Verfremdungseffekt’ à l’école) et la facture du 4è mur par une mise en scène qui expose les mécanismes généralement cachés.
 
Le choix de la pièce par Florian, celui d’assister à la table ronde, et surtout sa question précise me laissent imaginer qu’il veut faire passer un message discret à son camarade de troupe. Son âge fait que si on est bi/gay pratiquant, on est déjà largement informé sur la PrEP, non ? ¬‿¬  C’est probablement plus étranger à la génération de Camille, qui a connu les ravages du 'cancer gay', sans vouloir/pouvoir/oser s’informer ensuite des avancées de la science... Juste une idée… ^ ^ 
 
NDL (du lecteur, donc) J’ai souri à la précision (un peu absurdement hors-sujet, mais p-ê pas tellement) au sujet des deux types de fondue en conclusion d’un chapitre plutôt tragique, comme Belge, j’apprécie les touches de surréalisme  :-D  

[bech]

On a finalement une explication de la cause de l'intérêt de Florian pour ce genre de sujet.

Le récit peut se dérouler dans un proche futur. Sinon, ça fait un peu serré en temps pour que le grand père ait un enfant qui lui-mème aura un fils né en 2003 ou 2004.

Le gruyère d’emmental ne serai donc pas du gruyère Suisse ? Ça me semble contradictoire avec cette page : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmental_(région)

[Lange128]

Une pièce de théâtre est cependant difficile à lire, je préfère un récit avec beaucoup de dialogues.

Par définition, théâtre = dialogues, l’intérêt est de parler beaucoup en maintenant le suspens, c’est le cas ici  ¬‿¬
 
OK, j’ai googlé la référence Wiki à ‘Angels in America’, je pense mieux capter ton intérêt pour le théâtre expérimental, l ‘’effet d’aliénation’’ (la traduction qu’on m’avait donnée de ‘Verfremdungseffekt’ à l’école) et la facture du 4è mur par une mise en scène qui expose les mécanismes généralement cachés.
 
Le choix de la pièce par Florian, celui d’assister à la table ronde, et surtout sa question précise me laissent imaginer qu’il veut faire passer un message discret à son camarade de troupe. Son âge fait que si on est bi/gay pratiquant, on est déjà largement informé sur la PrEP, non ? ¬‿¬  C’est probablement plus étranger à la génération de Camille, qui a connu les ravages du 'cancer gay', sans vouloir/pouvoir/oser s’informer ensuite des avancées de la science... Juste une idée… ^ ^ 
 
NDL (du lecteur, donc) J’ai souri à la précision (un peu absurdement hors-sujet, mais p-ê pas tellement) au sujet des deux types de fondue en conclusion d’un chapitre plutôt tragique, comme Belge, j’apprécie les touches de surréalisme  :-D  

Merci @lelivredejeremie pour ton commentaire.

Une précision : Camille a 30 ans dans le récit, mais l’auteur en a 65, il peut y avoir confusion entre les deux, certains éléments étant autobiographiques.

Lors de cette table ronde, à laquelle j’ai effectivement participé début 2020, j’ai appris quel pouvait être la perception du sida chez les jeunes en comparaison avec quelqu’un de ma génération. C’était le thème principal, un genre de cours de rattrapage pour les personnes qui auraient eu une relation stable pendant des années, comme Camille, et qui se retrouveraient soudain confrontés à une nouvelle situation. Je ne me souviens plus de tous les détails, ni si la PrEP avait été évoquée.

Certains auteurs alternent les points de vue des personnages dans leurs récits. Je ne le ferai pas pour garder le suspense, je laisse Camille interpréter lui-même les signes que lui donne Florian. La seule chose qui n’est pas très vraisemblable est que ce petit jeu entre les deux va durer des mois.

J’ai indiqué au début que j’expliquerai les helvétismes, je n’avais pas remarqué le côté surréaliste de cette juxtaposition. J’aime les peintures de Paul Delvaux, pour les ambiances et pour les trains, pas pour les femmes nues. Quand même un homme nu dans son hommage à Jules Verne.

[Lange128]

On a finalement une explication de la cause de l'intérêt de Florian pour ce genre de sujet.

Le récit peut se dérouler dans un proche futur. Sinon, ça fait un peu serré en temps pour que le grand père ait un enfant qui lui-mème aura un fils né en 2003 ou 2004.

Le gruyère d’emmental ne serai donc pas du gruyère Suisse ? Ça me semble contradictoire avec cette page : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmental_(région)

Merci @bech pour ton commentaire.

Premier cas de sida en Suisse en 1982, on peut imaginer que le grand-père s’est marié vers 1984, que son enfant est né en 1985, celui-ci aurait donc eu 18 ans à la naissance de Florian en 2003, pas impossible mais assez tôt. Le grand-père aurait pu connaître son amant avant l’apparition du sida, vers 1980, et se marier plus vite, ce qui expliquerait qu’il n’a pas été contaminé. Je vais regarder si une correction est nécessaire, ou alors en rester au futur proche.

En Suisse, le Gruyère et l’Emmental sont deux fromages différents, à l’aspect comme au goût. Le Gruyère n’a pas de gros trous, il ressemble au Comté français, et est bien meilleur que l’Emmental (à mon avis).

[lelivredejeremie]

Une précision : Camille a 30 ans dans le récit (...) Lors de cette table ronde (...) le thème principal, un genre de cours de rattrapage pour les personnes qui auraient eu une relation stable pendant des années.

Voilà pour ma confusion, mais donc il a été marié et se pensait/se disait hétéro, ça expliquerait que le sujet lui ait longtemps été étranger.