07-01-2023, 08:09 PM
Hello ! Je dédie cette histoire à @"Lange128" parce que c'est lui qui m'en a donné la phrasette... en 2018.
Au bout du tram
— Pardon, Monsieur, est-ce bien ce tram qui va à Bethlehem ? [Bethlehem est un quartier de Berne, desservi par la ligne 8 du tramway.]
— Oui, fit le garçon — à peine plus âgé que Jean-François, soit dans les vingt-cinq ans —, et d’ailleurs j’y vais aussi. Si je peux vous aider…
Jean-François n’était pas le plus hardi des garçons de son âge, il faut bien le dire… Et s’il parlait un allemand très correct, il n’était pas plus sûr de lui que ça, alors qu’il allait rencontrer, en ce quartier de Berne, un mec qui lui avait fait la meilleure impression, certes, mais dont il ne savait en réalité que la photo… et quelques rodomontades publiées sur le net.
Jean-François accepta la proposition d’un sourire, et l’on monta dans le tram, qui était presque vide. On se mit au fond, et le garçon attaqua toute de suite :
— T’es pas Suisse, toi, n’est-ce pas ?
— Non… Français.
— Mais tu parles un allemand parfait… sauf cette petite trace d’accent.
Jean-François sourit, un peu gêné cependant d’avoir été si vite deviné.
— Accent absolument charmant, je précise ! Tu es d’où ?
— De la principauté de Montbéliard.
— Y a encore des princes, là ?
— Non, évidemment, mais c’étaient les Zähringen…
— Oh, je vois ! Ceux de Fribourg ?
— Et de Berne, aussi.
— Ah oui ? Tu me l’apprends… chapeau !
— Et tu vas où… si je peux t’aider ?
— Freiburgerstraße.
— Oh ! Je connais ! C’est à côté de chez moi !
— Ben… merci, je ne suis pas perdu, donc.
Détaillons ces jeunes gens : assez grands l’un et l’autre, ils étaient aussi de semblable corpulence… c’est-à-dire mince, très. Jean-François était châtain et son doux visage allongé était presque encore celui d’un adolescent. Celui du garçon, Wolfram, était à peine plus large, et couronné d’une brune et rude tignasse. Et… surtout… ce garçon avait des yeux d’un bleu à faire dérailler les tramways !
Et il respirait la gentillesse… ce qui était aussi le cas de Jean-François.
On papota donc, pour s’entendre dire des choses… semblables, ou presque : on bossait chacun dans des boîtes d’informatique, où l’on se sentait bien. Et juste avant le terminus, on échangea ses coordonnées, évidemment.
Wolfram mena Jean-François au début de la rue de Fribourg — la Freiburgerstraße, donc —, et l’on se sépara avec promesse de se contacter bientôt… et peut-être de se revoir demain ?
Jean-François n’avait rien dit, évidemment, du but de son excursion bernoise… et Wolfram ne lui avait rien demandé.
Il poussa un long soupir, Jean-François… Le mec qui l’attendait serait-il aussi charmant que Wolfram ? Il savait déjà que c’était un genre de bête… façon rugbyman, musclée, poilue et, sans doute, un peu rude… Mais ça... ça faisait partie des ses fantasmes.
Il ne fut pas déçu, dès l’abord : le mec lui ouvrit à poil. Vingt-quatre ans, une jolie colline de muscles, effectivement (non, pas une montagne !), des poils noirs partout, des yeux bleus, et un sourire charmant et viril, si viril !
— Salut, mec ! Oh ! T’es plus beau qu’en photo, toi !
Le mec, Emmerich, prit aussitôt Jean-François en ses bras puissants et l’enserra à l’étouffer !
— Viens, joli Français ! Tu sais pas comme tu me plais !
Vite déloqué, Jean-François fut dévoré par un Emmerich qui le fit penser à une hyène décarcassant un vieux gnou… Mais bon ! Ce rude Bernois avait aussi de l’urbanité, qui lâchant la bite déjà raide de Jean-François, proposa :
— Oh ! On boit, tu veux ?… Putain ! T’es trop beau, toi ! Tu m’excites !
Détendu par cet accueil inattendu, Jean-François sourit largement.
— Encore plus beau quand tu souris, mon Français !
Le mec servit un crémant français (enfin... du Jura!), et l’on papota un peu… non sans se bécoter, évidement. Emmerich bandait, et ses caresses firent que Jean-François ne débandait point, lui !
Et puis… la rude plastique d’Emmerich lui plaisait au dernier degré.
— Tu m’as écrit que t’étais pas passif, mais… tu voudrais pas essayer, là ? demanda Emmerich, le bras autour du cou de Jean-François.
— Ben… ça me paraît beaucoup et… non, je crois pas.
— Pas grave, gentil poussin ! Toi tu vas me défoncer, hein ? Toi aussi, t’as une belle queue et…
Emmerich prit alors une gorgée de crémant et se jeta sur la bite de Jean-François… qui sursauta : la pipe au champagne, il ne connaissait évidemment pas ! C’est frais, ça pique et… c’est nomdedieusement agréable… bien que ça ne dure pas.
— Ça va ? demanda Emmerich en relevant le museau.
— Oh oui, oui !
— On recommence !
Et zou ! Derechef, Jean-François tressaillit, et se tortilla sur le canapé ! Putain que c’était bon !
— T’inquiète, mon Français, y m’reste quatre bouteilles au frigo ! affirma Emmerich.
Jean-François soupira : il n’était pas mal tombé, non !
— J’adore ton accent, bébé ! affirma le bel Emmerich avant de reprendre la bite de Jean-François, la bouche pleine de crémant.
Jean-François qui ne disait plus rien, évidement, depuis le début de cette incroyable séance…
C’est qu’il était puceau des deux côtés, cet enfant ! Sans doute, le côté avant n’allait pas tarder à perdre son innocence…
De fait, Emmerich lui demanda de lui mettre quelques doigts, choisis au hasard et bien enduits de gel, au bon endroit. Jean-François s’efforça de bien faire, et y parvint au-delà de ses espérances !
— Ouais, formate-moi le trou, bébé ! Vas-y ! feula la belle bête.
Jean-François formata comme il put, et comme il bandait comme un âne, il put bientôt obéir à l’ordre d’Emmerich :
— Baise-moi ! Mets-la-moi bien au fond, vite !
Muni de cette feuille de route, Jean-François se lança dans l’inconnu : non ce mec qu’il venait de pomper et doigter comme un fou, mais… vous vous rappelez que c’était là sa première enculade.
Il s’en sortit fort bien, au reste. Car sa jolie bite eut l’heur de plaire au fion du rude Emmerich.
— Allez ! Bourre-moi, bourre-moi, oh putain !
Ces sportifs encouragements portèrent Jean-François à des températures inconnues du Réchauffement lui-même, j’vous prie d’croire !
Bref, il bourra comme un fou. Puis, ayant débordé en les fesses musclées du bel Emmerich, il se vit prié de pomper la jolie et velue brute… jusqu’à la crue, aussi. Et il prit sur le museau le jus blanc de cette superbe bestiole.
— T’es mignon, mon Français ! affirma Emmerich. Demain… j’aimerais bien t’apprendre à te faire bourrer, tu veux ?
— Ben… si tu y vas doucement, peut-être…
On s’embrassa vivement, et bavouilleusement, alors.
La suite fut plus calme, et tendre, aussi. On se lécha, beaucoup, et caressa aussi, non moins.
On mangea gentiment quelques miettes avant de s’aller coucher, ensemble.
Pour Jean-François, c’était une découverte, que de dormir près d’un garçon : il ne l’avait jamais fait. On se papouilla d’ailleurs d’importance, avant de s’endormir.
Au milieu de la nuit, Jean-François fut réveillé par… la bouche d’Emmerich qui le suçait. Il ne tarda pas aussi à le sucer de même…
Au matin, il s’entendit dire :
— Je vais commencer à t’apprendre. La langue, les doigts, la pine.
— Ouh !
— T’es en Suisse, mon gars, la précision horlogère !
Évidemment, Jean-François n’avait rien à répondre à ça. Et il accepta les prémices de son dépucelage. On était d’ailleurs bien avancé — il avait déjà quatre doigts dans le cul — lorsqu’on sonna, vers neuf heures.
— Oh putain ! jura Emmerich, qui c’est qui vient nous faire chier, à c’t’ heure-ci ?
Il ouvrit, et l’on entra vivement.
— Mais tu me déranges, Ducon ! cria Emmerich.
— Faut que je te parle… fit une voix que Jean-François reconnut, de la chambre.
— Tu vois pas que j’ai la queue en l’air, et que je m’apprêtais à tirer, ahuri !
— Chuis amoureux.
— Hein ? Et de qui ?
— D’un mec que j’ai rencontré dans le tram hier soir, et qui venait dans cette rue.
— Eh ben tu l’attends à l’arrêt du tram, et tu me fais pas chier au moment où je vais baiser, tête de con !
Mais à cet instant, Jean-François parut dans l’entrée.
— Oh, Jean-François ! s’écria Wolfram.
— Oh, putain ! C’est pas lui, quand même ?
— Si.
Il y eut un moment d’incertitude, dans la petite entrée. Puis Wolfram déclara, doucement :
— Je vous laisse, les mecs. Jean-François, si tu veux…
Wolfram tourna le dos et s’en fut. Désarçonné, le rude Emmerich demanda :
— T’es amoureux de ma p’tite pédale de frangin ?
— Ton frangin ?
— C’est mon p’tit frère, cet idiot-là !
— Oh ! Alors… je l’aimerai juste après que sa grande pédale de frangin m’aura fait ce qu’y faut à mon p’tit trou.
— Oh ! T’es sûr ? dit le mec, incertain.
— Vas-y… gentiment.
Et la superbe brute qu’était Emmerich perça Jean-François… pour sa première fois. Elle le fit bien, cette brute-là. Et même… elle voulut se faire baiser aussi, derechef. Avec vigueur ! Bref, la séance fut réussie.
— On se reverra pas, je crois, dit enfin Emmerich, puisque t’es amoureux de mon p’tit frère !
— C’est lui, qui est amoureux de moi !
— Et pas toi ?
— Ben… Je sais pas… Si !
— Bon ! J’adore ton p’tit cul, ta belle bite, mais…
— Merci, Emmerich ! C’était bien, ce que tu m’as fait et... merci !
On se sépara sur ces drôles d’aveux…
Au bas de l’immeuble était Wolfram.
— Pardonne-moi, Jean-François…
— Et de quoi ?
— Si j’avais su… que t’allais chez mon frère…
— Emmerich n’est pas une brute du tout, tu sais ?
— Ah !
— Peut-être que nous… on pourrait… parler, avant que je rentre en France ?
— Oh ! Tu voudrais ? murmura Wolfram.
Les jeunes gens se regardèrent de drôle de façon. Et Jean-François dit enfin, à l’oreille de Wolfram :
— Oui, je voudrais passer avec toi de jolis moments. Visiter la ville et… rester près de toi… si tu veux.
Ainsi fut fait. On passa la journée à visiter Berne, puis on reprit le tramway fatidique… jusqu’au quartier de Bethlehem.
Chez Wolfram, l’ambiance était différente, qui plut tout de suite à Jean-François.
— Je suis pas sûr d’être à la hauteur de mon grand frère, dit Wolfram, alors que Jean-François lui passait le bras autour du cou, sur le canapé du salon.
— Chut ! Emmerich est un beau mec et… il m’a appris des choses. Mais… j’adorerais te plaire, Monsieur Wolfram.
On échangea alors force soupirs, et Jean-François demanda :
— Tu sais des choses, toi ?
— Presque rien. Apprends-moi, s'te plaît !
Où Jean-François fut à la fois flatté et embarrassé... mais pas question de reculer, et il y alla bravement. Et puis... il avait, la veille, été séduit par ce gentil garçon : il eut donc la plus vive envie de bien faire... et ses fraîches connaissances lui furent bien utiles !
Pour cette première leçon, on se contenta du minimum syndical. Et ce ne lui fut pas vraiment difficile d'appendre à Wolfram à sucer !
Et le reste de la nuit fut d'un tendre ! Mais au matin, non moins délicat, Jean-François eut une surprise. :
— T'as de la chance d'avoir été initié par Emmerich...
— C''est un genre de virilité qui ne plaît pas à tout le monde, pourtant ! rigola Jean-François.
— À moi, si... mais il a jamais voulu.
Saisi par cette révélation, Jean-François ne sut que répondre ; il hésita un temps avant de se hasarder :
— Tu crois que... je pourrais vous aider ?
L'air suppliant de Wolfram convainquit Jean-François d'agir, et il appela Emmerich pour lui dire que son p'tit frère n'était vraiment pas avancé pour son âge...
Après une conversation un peu ardue — ça ne semblait pas être la grande amour entre les deux frères — et arguant de la bonne nuit passée avec lui, il proposa enfin à Emmerich une petite séance à trois.
Stupéfaite, la belle brute accepta quand même, et au début de l'après-midi parut un peu empruntée, assurément, chez son frère... où les garçons étaient nus, et quasi raides.
Sous le regard attentif et bienveillant de Jean-François, Emmerich fut d'une exquise patience avec son frère, et le moment fut... inoubliable. Et Jean-François s'en fut, ayant le sentiment d'avoir fait une bonne action. Depuis, on se voit régulièrement à Berne ou à Montbéliard, à deux ou à trois... Ce que c'est que d'aller au bout du tram !
7. I. 2023
Au bout du tram
— Pardon, Monsieur, est-ce bien ce tram qui va à Bethlehem ? [Bethlehem est un quartier de Berne, desservi par la ligne 8 du tramway.]
— Oui, fit le garçon — à peine plus âgé que Jean-François, soit dans les vingt-cinq ans —, et d’ailleurs j’y vais aussi. Si je peux vous aider…
Jean-François n’était pas le plus hardi des garçons de son âge, il faut bien le dire… Et s’il parlait un allemand très correct, il n’était pas plus sûr de lui que ça, alors qu’il allait rencontrer, en ce quartier de Berne, un mec qui lui avait fait la meilleure impression, certes, mais dont il ne savait en réalité que la photo… et quelques rodomontades publiées sur le net.
Jean-François accepta la proposition d’un sourire, et l’on monta dans le tram, qui était presque vide. On se mit au fond, et le garçon attaqua toute de suite :
— T’es pas Suisse, toi, n’est-ce pas ?
— Non… Français.
— Mais tu parles un allemand parfait… sauf cette petite trace d’accent.
Jean-François sourit, un peu gêné cependant d’avoir été si vite deviné.
— Accent absolument charmant, je précise ! Tu es d’où ?
— De la principauté de Montbéliard.
— Y a encore des princes, là ?
— Non, évidemment, mais c’étaient les Zähringen…
— Oh, je vois ! Ceux de Fribourg ?
— Et de Berne, aussi.
— Ah oui ? Tu me l’apprends… chapeau !
— Et tu vas où… si je peux t’aider ?
— Freiburgerstraße.
— Oh ! Je connais ! C’est à côté de chez moi !
— Ben… merci, je ne suis pas perdu, donc.
Détaillons ces jeunes gens : assez grands l’un et l’autre, ils étaient aussi de semblable corpulence… c’est-à-dire mince, très. Jean-François était châtain et son doux visage allongé était presque encore celui d’un adolescent. Celui du garçon, Wolfram, était à peine plus large, et couronné d’une brune et rude tignasse. Et… surtout… ce garçon avait des yeux d’un bleu à faire dérailler les tramways !
Et il respirait la gentillesse… ce qui était aussi le cas de Jean-François.
On papota donc, pour s’entendre dire des choses… semblables, ou presque : on bossait chacun dans des boîtes d’informatique, où l’on se sentait bien. Et juste avant le terminus, on échangea ses coordonnées, évidemment.
Wolfram mena Jean-François au début de la rue de Fribourg — la Freiburgerstraße, donc —, et l’on se sépara avec promesse de se contacter bientôt… et peut-être de se revoir demain ?
Jean-François n’avait rien dit, évidemment, du but de son excursion bernoise… et Wolfram ne lui avait rien demandé.
Il poussa un long soupir, Jean-François… Le mec qui l’attendait serait-il aussi charmant que Wolfram ? Il savait déjà que c’était un genre de bête… façon rugbyman, musclée, poilue et, sans doute, un peu rude… Mais ça... ça faisait partie des ses fantasmes.
Il ne fut pas déçu, dès l’abord : le mec lui ouvrit à poil. Vingt-quatre ans, une jolie colline de muscles, effectivement (non, pas une montagne !), des poils noirs partout, des yeux bleus, et un sourire charmant et viril, si viril !
— Salut, mec ! Oh ! T’es plus beau qu’en photo, toi !
Le mec, Emmerich, prit aussitôt Jean-François en ses bras puissants et l’enserra à l’étouffer !
— Viens, joli Français ! Tu sais pas comme tu me plais !
Vite déloqué, Jean-François fut dévoré par un Emmerich qui le fit penser à une hyène décarcassant un vieux gnou… Mais bon ! Ce rude Bernois avait aussi de l’urbanité, qui lâchant la bite déjà raide de Jean-François, proposa :
— Oh ! On boit, tu veux ?… Putain ! T’es trop beau, toi ! Tu m’excites !
Détendu par cet accueil inattendu, Jean-François sourit largement.
— Encore plus beau quand tu souris, mon Français !
Le mec servit un crémant français (enfin... du Jura!), et l’on papota un peu… non sans se bécoter, évidement. Emmerich bandait, et ses caresses firent que Jean-François ne débandait point, lui !
Et puis… la rude plastique d’Emmerich lui plaisait au dernier degré.
— Tu m’as écrit que t’étais pas passif, mais… tu voudrais pas essayer, là ? demanda Emmerich, le bras autour du cou de Jean-François.
— Ben… ça me paraît beaucoup et… non, je crois pas.
— Pas grave, gentil poussin ! Toi tu vas me défoncer, hein ? Toi aussi, t’as une belle queue et…
Emmerich prit alors une gorgée de crémant et se jeta sur la bite de Jean-François… qui sursauta : la pipe au champagne, il ne connaissait évidemment pas ! C’est frais, ça pique et… c’est nomdedieusement agréable… bien que ça ne dure pas.
— Ça va ? demanda Emmerich en relevant le museau.
— Oh oui, oui !
— On recommence !
Et zou ! Derechef, Jean-François tressaillit, et se tortilla sur le canapé ! Putain que c’était bon !
— T’inquiète, mon Français, y m’reste quatre bouteilles au frigo ! affirma Emmerich.
Jean-François soupira : il n’était pas mal tombé, non !
— J’adore ton accent, bébé ! affirma le bel Emmerich avant de reprendre la bite de Jean-François, la bouche pleine de crémant.
Jean-François qui ne disait plus rien, évidement, depuis le début de cette incroyable séance…
C’est qu’il était puceau des deux côtés, cet enfant ! Sans doute, le côté avant n’allait pas tarder à perdre son innocence…
De fait, Emmerich lui demanda de lui mettre quelques doigts, choisis au hasard et bien enduits de gel, au bon endroit. Jean-François s’efforça de bien faire, et y parvint au-delà de ses espérances !
— Ouais, formate-moi le trou, bébé ! Vas-y ! feula la belle bête.
Jean-François formata comme il put, et comme il bandait comme un âne, il put bientôt obéir à l’ordre d’Emmerich :
— Baise-moi ! Mets-la-moi bien au fond, vite !
Muni de cette feuille de route, Jean-François se lança dans l’inconnu : non ce mec qu’il venait de pomper et doigter comme un fou, mais… vous vous rappelez que c’était là sa première enculade.
Il s’en sortit fort bien, au reste. Car sa jolie bite eut l’heur de plaire au fion du rude Emmerich.
— Allez ! Bourre-moi, bourre-moi, oh putain !
Ces sportifs encouragements portèrent Jean-François à des températures inconnues du Réchauffement lui-même, j’vous prie d’croire !
Bref, il bourra comme un fou. Puis, ayant débordé en les fesses musclées du bel Emmerich, il se vit prié de pomper la jolie et velue brute… jusqu’à la crue, aussi. Et il prit sur le museau le jus blanc de cette superbe bestiole.
— T’es mignon, mon Français ! affirma Emmerich. Demain… j’aimerais bien t’apprendre à te faire bourrer, tu veux ?
— Ben… si tu y vas doucement, peut-être…
On s’embrassa vivement, et bavouilleusement, alors.
La suite fut plus calme, et tendre, aussi. On se lécha, beaucoup, et caressa aussi, non moins.
On mangea gentiment quelques miettes avant de s’aller coucher, ensemble.
Pour Jean-François, c’était une découverte, que de dormir près d’un garçon : il ne l’avait jamais fait. On se papouilla d’ailleurs d’importance, avant de s’endormir.
Au milieu de la nuit, Jean-François fut réveillé par… la bouche d’Emmerich qui le suçait. Il ne tarda pas aussi à le sucer de même…
Au matin, il s’entendit dire :
— Je vais commencer à t’apprendre. La langue, les doigts, la pine.
— Ouh !
— T’es en Suisse, mon gars, la précision horlogère !
Évidemment, Jean-François n’avait rien à répondre à ça. Et il accepta les prémices de son dépucelage. On était d’ailleurs bien avancé — il avait déjà quatre doigts dans le cul — lorsqu’on sonna, vers neuf heures.
— Oh putain ! jura Emmerich, qui c’est qui vient nous faire chier, à c’t’ heure-ci ?
Il ouvrit, et l’on entra vivement.
— Mais tu me déranges, Ducon ! cria Emmerich.
— Faut que je te parle… fit une voix que Jean-François reconnut, de la chambre.
— Tu vois pas que j’ai la queue en l’air, et que je m’apprêtais à tirer, ahuri !
— Chuis amoureux.
— Hein ? Et de qui ?
— D’un mec que j’ai rencontré dans le tram hier soir, et qui venait dans cette rue.
— Eh ben tu l’attends à l’arrêt du tram, et tu me fais pas chier au moment où je vais baiser, tête de con !
Mais à cet instant, Jean-François parut dans l’entrée.
— Oh, Jean-François ! s’écria Wolfram.
— Oh, putain ! C’est pas lui, quand même ?
— Si.
Il y eut un moment d’incertitude, dans la petite entrée. Puis Wolfram déclara, doucement :
— Je vous laisse, les mecs. Jean-François, si tu veux…
Wolfram tourna le dos et s’en fut. Désarçonné, le rude Emmerich demanda :
— T’es amoureux de ma p’tite pédale de frangin ?
— Ton frangin ?
— C’est mon p’tit frère, cet idiot-là !
— Oh ! Alors… je l’aimerai juste après que sa grande pédale de frangin m’aura fait ce qu’y faut à mon p’tit trou.
— Oh ! T’es sûr ? dit le mec, incertain.
— Vas-y… gentiment.
Et la superbe brute qu’était Emmerich perça Jean-François… pour sa première fois. Elle le fit bien, cette brute-là. Et même… elle voulut se faire baiser aussi, derechef. Avec vigueur ! Bref, la séance fut réussie.
— On se reverra pas, je crois, dit enfin Emmerich, puisque t’es amoureux de mon p’tit frère !
— C’est lui, qui est amoureux de moi !
— Et pas toi ?
— Ben… Je sais pas… Si !
— Bon ! J’adore ton p’tit cul, ta belle bite, mais…
— Merci, Emmerich ! C’était bien, ce que tu m’as fait et... merci !
On se sépara sur ces drôles d’aveux…
Au bas de l’immeuble était Wolfram.
— Pardonne-moi, Jean-François…
— Et de quoi ?
— Si j’avais su… que t’allais chez mon frère…
— Emmerich n’est pas une brute du tout, tu sais ?
— Ah !
— Peut-être que nous… on pourrait… parler, avant que je rentre en France ?
— Oh ! Tu voudrais ? murmura Wolfram.
Les jeunes gens se regardèrent de drôle de façon. Et Jean-François dit enfin, à l’oreille de Wolfram :
— Oui, je voudrais passer avec toi de jolis moments. Visiter la ville et… rester près de toi… si tu veux.
Ainsi fut fait. On passa la journée à visiter Berne, puis on reprit le tramway fatidique… jusqu’au quartier de Bethlehem.
Chez Wolfram, l’ambiance était différente, qui plut tout de suite à Jean-François.
— Je suis pas sûr d’être à la hauteur de mon grand frère, dit Wolfram, alors que Jean-François lui passait le bras autour du cou, sur le canapé du salon.
— Chut ! Emmerich est un beau mec et… il m’a appris des choses. Mais… j’adorerais te plaire, Monsieur Wolfram.
On échangea alors force soupirs, et Jean-François demanda :
— Tu sais des choses, toi ?
— Presque rien. Apprends-moi, s'te plaît !
Où Jean-François fut à la fois flatté et embarrassé... mais pas question de reculer, et il y alla bravement. Et puis... il avait, la veille, été séduit par ce gentil garçon : il eut donc la plus vive envie de bien faire... et ses fraîches connaissances lui furent bien utiles !
Pour cette première leçon, on se contenta du minimum syndical. Et ce ne lui fut pas vraiment difficile d'appendre à Wolfram à sucer !
Et le reste de la nuit fut d'un tendre ! Mais au matin, non moins délicat, Jean-François eut une surprise. :
— T'as de la chance d'avoir été initié par Emmerich...
— C''est un genre de virilité qui ne plaît pas à tout le monde, pourtant ! rigola Jean-François.
— À moi, si... mais il a jamais voulu.
Saisi par cette révélation, Jean-François ne sut que répondre ; il hésita un temps avant de se hasarder :
— Tu crois que... je pourrais vous aider ?
L'air suppliant de Wolfram convainquit Jean-François d'agir, et il appela Emmerich pour lui dire que son p'tit frère n'était vraiment pas avancé pour son âge...
Après une conversation un peu ardue — ça ne semblait pas être la grande amour entre les deux frères — et arguant de la bonne nuit passée avec lui, il proposa enfin à Emmerich une petite séance à trois.
Stupéfaite, la belle brute accepta quand même, et au début de l'après-midi parut un peu empruntée, assurément, chez son frère... où les garçons étaient nus, et quasi raides.
Sous le regard attentif et bienveillant de Jean-François, Emmerich fut d'une exquise patience avec son frère, et le moment fut... inoubliable. Et Jean-François s'en fut, ayant le sentiment d'avoir fait une bonne action. Depuis, on se voit régulièrement à Berne ou à Montbéliard, à deux ou à trois... Ce que c'est que d'aller au bout du tram !
7. I. 2023
Amitiés de Louklouk !