18-11-2022, 10:53 PM
Fantasmes et réalité
En fin de terminale, ils formaient un petit groupe d'une huitaine de garçons, dont le meneur, François-Xavier, dit FX, était d'une des meilleures familles de la ville, comme les autres, d'ailleurs. Et tous bons élèves, aussi.
FX était une grande mais belle gueule, un genre de fils à papa à qui tout réussissait... surtout les filles. Il était concurrencé, en popularité, par Sébastien, un grand Antillais chocolat au lait, titulaire lui aussi d'un minois à faire tourner les têtes... dans la rue et ailleurs.Or donc, le Cochon vert était le QG de cette brillante société. Le jour où le dernier de la bande avait eu dix-huit ans, FX avait même offert le crémant... et les frites. BCBG, donc, mais sans manières, comme vous voyez.
Entre nous, il était fréquent que les plus âgés prissent un coup de bière... et y laissassent boire les cadets. Mais chut !
L'absence de filles tenait à ce qu'on avait envie d'en parler, des filles, et tranquillement. Sur huit garçons, il y avait trois puceaux avoués, et deux autres n'alignaient que de maigres quarts d'heure de vol... Mais on jabotait.
Il y avait un sujet récurrent, dans ces bla-bla-là : la bite à Sébastien. Bien qu'il ne la cachât point aux vestiaires de la gym, on s'interrogeait sur sa taille réelle en état de marche. Il n'avait pas à s'en plaindre, au repos, mais de quels fantasmes n'était-elle porteuse !
Il se trouve que ce garçon avait toujours évité de trouver des copines au lycée. On lui en avait connu, mais toutes venaient d'ailleurs... avant d'y retourner.
Ce vendredi soir était le dernier jour de cours de la semaine, aussi avait-on décidé de faire comme les grands, et de s'offrir une bière belge : la plupart avait choisi une Leffe.
Ces divins breuvages avaient un peu échauffé ces jeunes complexions, et v'là-t-y pas que FX demanda ex abrupto :
— Alors, quand c'est que tu nous le montres, ton gros bazooka, Seb' ?
— Ben... Tiens ! Pour le voir en ordre de marche, il vous suffira de le sucer d'abord, et zou !
— Hou !...
— Soyez simples, les mecs ! Si ça vous turlupine tant que ça, la méthode est bio, et pas chère !
— Hou !...
— C'est vicieux... mais bien trouvé, reconnut FX. Des preneurs ?
— On n'est pas comme ça, nous ! fit l'un.
— Pas envie de m'étouffer ! ajouta un autre.
— Ni de me retrouver enceinte ! conclut un troisième, le grand déconneur Christian, provoquant l'hilarité générale.
— Du moins, vous connaissez le tarif, maintenant !
— Est-ce qu'y aura des promotions ?
— Hep ! Chuis pas une fin de série, moi ! affirma Sébastien. C'est à prendre... ou a lécher !
— Hou !
On continua sur ce ton un moment, avant de changer de sujet. Puis on se sépara. Or Sébastien vit Anatole traîner un peu, et sembler l'attendre. Il lui sourit en s'approchant.
— Seb'... est-ce que je pourrais te parler... seul à seul ?
Anatole, c'était le plus timide de la bande. Ce grand et longiligne brunet, n'était pas le moins intéressant, ni le moins doué, mais de loin le plus réservé. Il avait pourtant reconnu être puceau... mais on n'en savait guère plus sur lui, sauf que c'était un intello à l'âme d'artiste : il dessinait fort bien.
Surpris, Sébastien promit le silence.
— Voilà... C'est délicat, mais.... Bon ! J'me lance : t'étais sérieux, quand t'as parlé de... des conditions pour te voir...
— ...en érection ? Ben... Oui et non ! J'me doutais bien que personne voudrait !
— Si, moi.
— Ho ! sursauta Sébastien, mais... Anatole ?
— Si tu veux plus, alors t'oublies tout de suite, et on n'en parle plus jamais.
— Oh, Anatole...
— C'était une plaisanterie, n'est-ce pas ?
— Ben... Oui... Enfin je sais plus trop, là... T'es sûr ? Ou c'est le coup de Leffe qui t'a....
— Le coup de Leffe m'a juste donné le culot de te parler.
— Ah !... fit Sébastien, stupéfait, alors... oui. Euh... là ?
— Mes vieux sont barrés pour trois jours.
On marcha un petit temps, où Sébastien gambergea à toute vitesse : quelle aventure ! Certes, il avait ouï dire que les mecs suçaient mieux que les nanas... Anatole était-il seulement gay ? Ou c'était parce qu'il l'était qu'il était puceau ? Que de questions ! Restait que, à ce moment, il n'avait été sucé depuis des mois et... Oh ! Quelle histoire !
Il découvrit avec le sourire l'exquis décor de la chambre d'Anatole, un intello, donc, doublé d'un amateur d'art. Mais nulle représentation de garçon céans. Ni de nana, constata-t-il, intrigué.
— On fait comment ? demanda-t-il, presque intimidé.
— Ben... Vu qu'on est en fin de journée, je propose une douche, tu veux ?
À ce moment, Sébastien se rendit compte qu'il n'avait jamais maté Anatole aux vestiaires... et il découvrit un mec quasi cachectique, mais doué d'un mignon début de poilure, d'une vaste touffe et surtout ! D'un fort élégant serpent rose... quasiment identique au sien, n'était la couleur.
On prit son temps dans la belle douche italienne, et... et Sébastien ne tarda pas à constater que la quéquette à Anatole prenait de l'ampleur, toute seule...
On fit comme si de rien n'était, sauf que... Sébastien se sentit également un genre de poussée, vers le bas. Et Anatole qui en rajoutait dans des poses nullement dictées par le savonnage ! Là, il tortillait son petit cul blanc comme une gentille mousmé et... Sébastien se sentit prendre la trique.
Alors Anatole se retourna, et il bandait lui aussi à fond.
— Oh ! Je vois que la situation internationale a changé !
— Euh... fit Sébastien, t'auras même plus besoin de sucer !
— On dira que je respecterai nos conventions : on va pas jouer aux marchands de tapis !
On se sécha... non sans se mater, et dans sa chambre, Anatole s'agenouilla devant Sébastien, qui murmura :
— Tu sais, t'es vraiment pas obligé !
— Je sais, répondit le garçon en décalottant délicatement le chibre magnifique de Sébastien, avant de le lécher de tous les côtés de la pointe de la langue, au grand frisson de son titulaire.
Puis Anatole usa d'autres moyens pour faire geindre Sébastien, qui ne s'en retint pas plus que ça, d'ailleurs. Un peu plus tard, il mena son patient vers son lit, où Sébastien s'abandonna complètement. Et il put apprécier le savant bouffage de ses petites boules... avant que sans préavis Anatole lui relevât les cuisses et plongeât le museau vers sa rosette, qu'il attaqua d'une langue volontaire et drôlement humide... Sébastien cria.
Oh l'incroyable traitement ! Qu'évidemment nulle de ses conquêtes ne lui avait oncques administré ! Et putain d'putain, qu'c'était bon, nomdedieusement bon, même !
Il sembla qu'Anatole perçut ce contentement, qui en rajouta, et se déchaîna même !
— Aaaah ! cria enfin Sébastien arrête !
— T'aimes pas ?
— Si, si, c'est sublime, mais... Oooh... C'est à moi de... Oh ! J'vais te sucer, Anatole !
Anatole ne répondit pas, et l'on changea de position : mais Anatole s'arrangea pour qu'on fit un soixante-neuf...
Évidemment surpris, Sébastien se mit à l'ouvrage avec cœur, et oublia incontinent toutes les préventions qu'il avait eues concernant cette fine pratique.
Une douzaine de minutes plus tard, Anatole demanda :
— Tu voudrais jouir ?
— Oh non, non, pas tout de suite !
Message reçu ! Et ces garçons s'astreignirent à des tempi d'une sagesse toute classique... avant de n'en plus pouvoir, cependant : une heure avait passé. Sébastien gémit :
— J'peux plus, là !
Anatole le branla énergiquement, pour prendre vite fait sur le nez une belle dose du jus blanc de Sébastien... qui jouit là comme il ne se rappelait plus l'avoir fait. Et qui eut alors l'idée de branler Anatole... qui lui en offrit autant.
On pouffa... doucement, avant de s'aller doucher.
— P'tain ! Les vieux ont toujours des bulles au frais, t'en veux ? J'ai soif, moi !
Flûte en main, les mectons ne surent d'abord pas trop que se dire ; enfin Sébastien se lança :
— Tu tenais tant ça à voir ma queue en état de marche ?
— Non, Sébastien... En fait... En fait... je voulais te sucer... et tu m'en as offert le prétexte.
— Oh, putain !...
— Tu m'en veux ?
— Ben non, non... puisque c'est moi qu'ai eu l'idée...
— Mais... pour ce que je t'ai fait ?
— Génial. Jamais j'aurais pensé, et... Merci, Anatole.
— Tu sais quoi ? T'es... vraiment magnifique, Seb' !
— Oh, merci, mais... je crois bien que t'es mieux monté que moi !
— Deux ou trois millimètres, pas plus !... On vérifiera, si tu veux ! répondit Anatole en un adorable sourire. C'est à moi de te remercier, Sébastien... de tout mon cœur.
— Bon, on dit rien, comme prévu ?
— Oh moi, maintenant, ça me dérange pas qu'on sache que j'ai sucé la plus belle queue de l'Union européenne !
— Anatole ?... fit Sébastien, incertain. T'es sûr ?
— Oui. Et peut-être que t'auras d'autres clients, qui sait ?
— Oh ! Tu vois les choses en grand, toi !
— Sébastien ! Chuis sûr que tu fais fantasmer d'autres mecs de la bande, tu crois pas ?... Alors une petite langue de plus, pourquoi pas ? Prends-ton pied où il se présente, Seb' !
— T'es gonflé, Anatole !
— J'ajoute que je te suce même si tu me montres pas ta bite !
Sébastien explosa de rire, et s'écria, saisissant Anatole :
— Oh, j't'adore, toi, Anatole, j't'adore !
On continua à siroter le crémant des parents, et Sébastien se sentit bien, en cette étrange ambiance. Il ne savait trop quelle était cette nouvelle planète, mais il ne s'y trouvait pas mal. Jusqu'à ce que son téléphone zinzinulât :
— Allô ! fit François-Xavier, tu fais quoi, là ? Nous, on s'emmerde un peu, tu viendrais pas ?... Nous, c'est Christian et moi. Mes vieux sont partis sans prévenir... on fera la java !
— Je suis pas tout seul...
— Eh ben amène... Ça suce ?
— Ah oui, et très bien, même !
— Youpi !
— T'as dit quoi, là ? demanda Anatole.
— Qu'on allait bien s'amuser, mon Anatole !
Un quart d'heure plus tard, on sonnait chez le beau François-Xavier ; tête d'iceluy ! Qui fit cependant bonne figure, encore que Sébastien l'eût mainte fois entendu se moquer du pâle Anatole... D'ailleurs, François-Xavier mena vite fait Sébastien à la cuisine... pour le cuisiner :
— Mais qu'est-ce que tu m'as raconté ?
— J'ai pas menti : il a voulu voir ma bite, et il m'a sucé. Mais si ça te chiffonne, on repart tout de suite, tous les deux !
— Non, non ! Mais... P'tain ! Tu rigoles, là ?
— Non. Et même que je lui en ai fait autant. Alors si veux essayer, ou Christian, bingo !
— Oooh !... C'est quoi, ce délire ?...
On repassa au salon, où Christian venait de remplir les coupes. Et Sébastien dit tout de suite :
— Anatole ! J'ai dit à FX que tu... et que je... enfin, il sait !
— Il sait quoi ? demanda Christian.
— Eh ben... déclara suavement Anatole, il veut dire que... je sais comment est faite la quéquette à Sébastien quand elle est en ordre de marche, voilà.
— Oh ! Tu... Vous...?
— Oui, M'sieur. Bon moment d'ailleurs, hein, Sébastien ?
— Aaaah... soupira un Christian un peu défait. Oh p'tain ! Et moi qui pensais que c'était une blague !
— T'aurais postulé ? demanda Anatole.
— Ben... Ouais, pourquoi pas... si tu l'as fait ! Elle est belle, au moins ?
— Je sais pas, j'avais la bouche pleine !
Sébastien éclata de rire, suivi par les autres, et il déclara :
— Bon : on s'embête pas : la proposition est toujours valable... sans promotion ! Mais là... vous comprendrez que je sois un peu... en retrait. En fin de soirée, peut-être ? Y aura des preneurs ? Car il faudra... faire la queue !
Christian leva une main molle.
— Christian est inscrit ! FX ?
— Oh, ça... Je verrais.
— Tu verras rien si tu suces pas ! fit Anatole, rigouillard.
François-Xavier haussa les épaules, et l'on trinqua. Où Sébastien tint à entretenir une louche atmosphère... et ne parla que de sa bite, bien secondé par un Anatole aux anges.
Un peu parti, Christian voulait en savoir plus, qui demanda à Anatole :
— T'avais d'jà pompé une bite, toi ?
— Non, jamais ! Mais là, c'est du matériel de compète ! Tu vas pas être déçu, j'te jure, si c'est ta première pipe !
— C'est pas bientôt fini, les deux pédés, là ? fit FX.
— Si... quand t'auras sucé Sébastien, affirma Anatole.
On traîna encore un temps, et Anatole demanda :
— Tu te crois en forme, Seb' ? Christian en bave déjà !
— Oui. Je peux prendre ta chambre, FX ?
Dans le salon, François-Xavier soupira :
— On est où, là ?
— Vous avez pas arrêté de plaisanter sur la bite de Sébastien... alors on en est là : saura qui voudra savoir. Toi ?
— Oh, moi... Jamais touché un mec, et encore moins une bite ! Et encore moins sucé ! Alors le Sébastien...
— J'te montre, tu veux ?
— Anatole ! Tu déconnes, là ? Toi, tu...?
— Chut ! Vire tout, et... j'te montre comment sucer, na !
Devant les hésitations de FX, Anatole lui dégrafa ceinture et culotte, et vint prendre en bouche le mol objet qui s'offrait à lui. Lequel ne tarda point à croître, et à durcir de la belle façon... faisant geindre le beau François-Xavier.
— Oh ! Super, ta queue ! C'est pour moi, ce soir, hein ? Tu reprendras rendez-vous avec Seb' !
François-Xavier ne répondit pas, qui se laissa pomper avec lascivité... avant de jouir dans les grandes largeurs sur le museau d'Anatole... et devant les deux autres. Qui applaudirent. Penché sur FX, Sébastien murmura :
— T'es super beau, toi, tu sais ?
On s'en tint là pour les déclarations, mais ces jeunes gens entreprirent dès lors une série de réunions mondaines... qui vit François-Xavier prendre en compte les désirs de Christian. Sébastien aima Anatole, lui. Et tout le monde eut son bac... avec mention.
18. XI. 2022
Amitiés de Louklouk !