Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour)

[Philou0033]

Bonsoir mon cher Daniel,

Voilà que Maël et Ludivien prennent un funiculaire pour aller dans les entrailles de la planète.
Maël découvre alors un hall où des vêtements sont proposés en vue de sa se changer.
Il est aussi possible de se mettre nu, ce qui est l'option de Ludivien.
C'est probablement celle de Maël. Il aura l'occasion de faire des comparaisons entre les deux "êtres" qu'ils sont!

Merci daniel pour ces belles suites!

Je t'embrasse!
Philou

[Lange128]

Bonsoir mon cher Daniel,

Voilà que Maël et Ludivien prennent un funiculaire pour aller dans les entrailles de la planète.
Maël découvre alors un hall où des vêtements sont proposés en vue de sa se changer.
Il est aussi possible de se mettre nu, ce qui est l'option de Ludivien.
C'est probablement celle de Maël. Il aura l'occasion de faire des comparaisons entre les deux "êtres" qu'ils sont!

Merci daniel pour ces belles suites!

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir mon cher Philou et merci pour ton commentaire.

Civilisation évoluée car ils pratiquent le naturisme, ce qui devrait te plaire, ainsi qu’à Bech. Ce n’est cependant pas obligatoire, chacun fait comme il le désire. Je ne me souviens pas d’avoir écrit un récit où les personnages restaient habillés… D'autant plus intéressant qu'ils viennent de planètes différentes.

Je t’embrasse
Daniel

[Lange128]

205

« Cela ne me choque pas, fit Maël, au contraire, je serais curieux de te voir nu. Il n’y a pas d’armoire pour mettre les vêtements, vous n’avez pas peur des vols ?
— Des vols ? Nous n’avons pas d’argent, rien n’a aucune valeur dans notre société, sinon une valeur sentimentale. Nous ne pouvons posséder que les objets disponibles ou fabriqués ici. »

206 

Ludivien enleva sa robe, il n’avais pas mis non plus de sous-vêtement dessous ; son corps était pâle, comme son visage, mais pas frêle, Maël pensa qu’il avait une activité physique régulière ; sa toison pubienne était de la même couleur que ses cheveux, gris-bleue ; ce détail frappa le Terrien.

[Lange128]

207 

« Ces couleurs sont-elles naturelles ? demanda Maël qui regardait attentivement l’entrejambe de Ludivien.
— Oui, il y a quelques différences entre nous, regarde, notre gland est plus rouge que ceux des hommes de ta planète.
— Tu en avais déjà vu avant mon arrivée ?
— En photo seulement, nous avons accès à votre Réseau et à ses innombrables images. Je n’ai pas eu de relations sexuelles avec le Capitaine Bacha lors de sa visite, si c’est cela que tu désire savoir. »

[Lange128]

208 

« Je n’avais pas pensé à cela, fit Maël, tu devais être trop jeune, ou alors vous avez un élixir de jouvence. Tu as quel âge ?
— Mon âge importe peu, nous vivons un peu hors du temps ici.

[Lange128]

208

« Je n’avais pas pensé à cela, fit Maël, tu devais être trop jeune, ou alors vous avez un élixir de jouvence. Tu as quel âge ?
— Mon âge importe peu, nous vivons un peu hors du temps ici.

209

Une porte s’ouvrit à l’autre extrémité du vestiaire, ils entrèrent dans une immense grotte naturelle, éclairée par une projection bleue sur le plafond.
« On dirait le ciel de ma planète, observa Maël.
— Nous l’avons choisi pour que tu ne sois pas dépaysé. Les couleurs changent régulièrement, entrecoupées par des voûtes étoilées. C’est ici que nous pouvons retrouver notre rythme circadien. »

[Lange128]

210

Le chemin était bordé de buissons, Maël examina une feuille pour voir si elle était naturelle, il s’en étonna :
« Vous avez de la végétation, vous avez donc de l’eau.
— Oui, il y a des grandes nappes d’eau souterraines sur cette planète. Les plantes sont indispensables pour la photosynthèse, cela nous permet de vivre en autarcie. »

[Lange128]

211 

Le chemin s’élargissait pour aboutir à un plan d’eau dont on ne voyait pas le bout, le reste de la grotte n’étant pas illuminé ; la température était chaude tout en restant agréable ; le sol était constitué de sable, les personnes présentes, la plupart nues et exposant sans gêne aucune leurs organes intimes, étaient assises ou couchées sur des serviettes ; Maël s’amusa de la similitude avec les plages terrestres, il ne s’était pas attendu à un tel lieu dans cette base.

[bech]

Finalement, faute de pouvoir déjà vivre à la surface de la planète, ils ont bien emménagé l'intérieur. Et la nudité semble naturelle pour ses habitants. N'y aurait-il que la simple nudité visible de tous ? Peut-être qu'on le saura bientôt.

[Lange128]

Finalement, faute de pouvoir déjà vivre à la surface de la planète, ils ont bien emménagé l'intérieur. Et la nudité semble naturelle pour ses habitants. N'y aurait-il que la simple nudité visible de tous ? Peut-être qu'on le saura bientôt.

Merci Bech pour ton commentaire.

Je me suis demandé pourquoi j’ai eu l’idée d’une plage, j’aurais pu imaginer d’autres lieux où l’on est nu (un sauna par exemple). C’est plus basé sur nos propres comportements que ceux, imaginaires, d’extraterrestres. Même si la technologie a beaucoup évolué et que nous pourrions vivre virtuellement, cela n’empêche pas de très nombreuses personnes d’aller en vacances chaque année au bord de la mer ou de se promener au bord d’un lac, d’une rivière, et de chercher ce contact avec l’eau.

Nous allons découvrir si autre chose que la simple nudité est autorisée.

[Lange128]

211 

Le chemin s’élargissait pour aboutir à un plan d’eau dont on ne voyait pas le bout, le reste de la grotte n’étant pas illuminé ; la température était chaude tout en restant agréable ; le sol était constitué de sable, les personnes présentes, la plupart nues et exposant sans gêne aucune leurs organes intimes, étaient assises ou couchées sur des serviettes ; Maël s’amusa de la similitude avec les plages terrestres, il ne s’était pas attendu à un tel lieu dans cette base.

212 

Ludivien prit deux serviettes et ils se couchèrent sur le sable ; Maël regarda le ciel, il trouvait la lumière froide, comme s’il s’était trouvé sur la scène d’un théâtre éclairée par des projecteurs, il n’y avait pas de risque d’attraper des coups de soleil ; il se demanda si tout ceci n’était pas qu’un rêve et s’il n’allait pas bientôt se réveiller dans la cabine exigüe du vaisseau.

[Lange128]

213

Ludivien nu à son côté troublait Maël qui sentait son pénis durcir ; il avait envie de toucher, de caresser le corps de l’extraterrestre ; il ne savait pourtant pas si c’était possible dans ce lieu et si Ludivien en avait envie.

[Lange128]

214

Maël eut la réponse à ses questions sans les poser : Ludivien se tourna vers lui, sourit en voyant le membre dressé et l’effleura du dos de ses doigts ; Maël frissonna à ce premier contact.

[Lange128]

215

« Jolie bite ! fit l’extraterrestre. J’ai aussi appris quelques mots familiers de français avant ton arrivée, je pensais que cela me serait utile, je ne me suis pas trompé. Tu me permets de la toucher ?
— Oui, je préfère les hommes.
— Je m’en doutais. »

[Lange128]

216 

Maël ferma les yeux pendant que Ludivien caressait tendrement son pénis ; ses pensées vagabondaient, son intuition matinale avait été exacte : il allait perdre son pucelage avant le coucher des deux soleils qu’il ne verrait pas, ou avant l’obscurcissement virtuel du ciel de la grotte.