Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection)

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CHAPITRE 045 : « Grand temple, en Asian » « la sorcière »

La nouvelle de l’évasion du neveu du professeur Petitjean avec le corps de « l’unique », fait grand bruit depuis qu’elle est connue.

La grande prêtresse surnommée plus communément depuis quelques décennies comme « la sorcière », termine de recevoir les derniers rapports.

L’impossibilité qu’un jeune homme comme ce Samuel puisse transporter un corps sur son dos durant suffisamment de temps pour échapper à ses poursuivants, lui amène à une tout autre réflexion surtout depuis qu’ils ont retrouvé la semi.

La crainte d’avoir vue juste commence à lui donner des sueurs froides, la résurrection de « l’unique » loin de son protectorat serait un énorme risque pour le temple à voir venir un jour la fin de toutes ses attentes.

« Toc-toc-toc »

- Oui… entrer !!

La jeune novice lui servant de secrétaire entre les yeux baissés, tendant du bout de ses bras tendus un courrier au sceau montrant que le contenu ne lui est qu’adressé à elle seule.

Un signe de tête de sa part montre à la jeune novice l’endroit où elle doit le déposer, pour ensuite la congédiée sans une parole d’un simple geste de la main.

La sorcière s’empare alors de l’enveloppe qu’elle décachette nerveusement, connaissant bien la personne qui la lui envoie.

Le président d’Asian en personne, avec qui elle est en relation étroite pour tout ce qui touche à cette affaire en particulier et qui l’aide en secret comme le faisaient déjà nombres de ses prédécesseurs, ayant les mêmes intentions mais pour des raisons différentes, de mettre de leur côté celui qui pour l’un est une opportunité et qui pour l’autre n’est rien de moins qu’un être tout puissant ayant un jour communiquer avec leurs dieux.

La lecture du courrier lui amène un rictus de colère, froissant la feuille d’une main rageuse avant d’aller la détruire pour ne pas qu’elle tombe sous les yeux d’éventuels espions.
D’apprendre qu’aucunes nouvelles ne leurs parviennent plus venant de l’ile, met à mal ses futurs desseins alors qu’il lui a fallu tant d’énergie et de ruse, pour pouvoir y introduire quelqu’un de suffisamment sûr qui ne succomberait pas aux nombreux charmes de cet être qui suivant les préceptes du temple serait immortel.

La sorcière se dirige alors vers l’autel, dans l’intention de prier ses dieux et recevoir d’eux une vision qui la guidera dans ses prochaines actions.

Elle est rattrapée en chemin par deux des prêtresses du temple qui à l’évidence la cherchaient, c’est avec un soupir de contrariété qu’elle s’arrête pour les attendre.

- Qui a-t-il pour vous voir aussi troublées ?
- Nos deux agents sont revenus, ils ont été dernièrement bannis de l’ile sans explications aucunes !!
- C’était donc ça !!
- Vous étiez déjà au courant ?
- Disons plutôt que je m’attendais à une telle issue. Bien !! Amenez-les-moi immédiatement dans mon bureau, j’y retourne de ce pas !!

Les deux prêtresses s’inclinent et repartent sans plus de questions, connaissant suffisamment leur supérieur pour savoir qu’elle n’y répondrait de toute façon pas.

***/***

« Sur l’ile pendant ce temps-là. »

Alexandre termine sa conversation d’avec l’ambassadeur, s’en retournant ensuite machinalement vers la baie vitrée donnant sur l’océan et passant sous le nez de Ricoh sans sembler s’apercevoir de sa présence, ce qui surprend fort le petit rouquin qui n’est pas habitué et de loin s’en faut à être laissé pour compte de la sorte.

Il voit bien pourtant que ce n’est pas contre lui, mais plutôt suite à cette longue conversation d’avec Min, comprenant plus ou moins mais suffisamment la tournure qu’elle a prise.

- Il ne reste plus qu’à attendre le prochain appel, pourquoi donc sembles-tu aussi soucieux ? nous nous sommes débarrassés des espions en leurs faisant même croire qu’ils connaissent nos plans, tu devrais au contraire être satisfait que tout roule plus vite que prévu.
- C’est justement cela qui m’inquiète.

Ricoh fronce les sourcils, ne comprenant pas les dernières paroles de son maitre.

- A quoi penses-tu donc ?

Alexandre prend le temps de la réflexion avant de prendre sa décision, il se retourne alors vers celui qui reçoit toutes ses confidences depuis qu’ils se connaissent.

- Nous allons devoir quitter l’ile, mets en route le plan d’évacuation vers notre destination de secours.
- Déjà ?? n’est-ce pas un peu prématuré ?
- Nous ne connaissons pas les réactions du président d’Asian, ni celles de la sorcière, elle sera sans doute prête à tout pour s’approprié « l’unique ».
- S’il est conscient comme j’ai cru l’entendre, elle ne pourra rien faire contre lui !!

Alexandre revoit en pensées les dernières années passées avec Florian, son épuisement quasi quotidien et le manque d’énergie et de pouvoirs, qui le rendaient si faible.

- Je ne peux prendre un tel risque, rien ne dit qu’il ait retrouvé la puissance qui était la sienne.
- Malgré tous ces millénaires à recharger son énergie ? tu m’avais pourtant dit que ce que ressentaient les couples campant sur l’ancien volcan avant l’interdiction, prouvait que son corps était resté intact.
- Est-ce pour cela que nous devons cesser d’être méfiant ?
- Non, bien sûr…
Ricoh ne sait plus que dire de plus, reconnaissant que son maitre a raison et du coup s’apprête à aller sans plus attendre mettre ses ordres à exécution, rageant d’avoir perdu l’occasion de lui faire l’amour.

Alexandre voit bien sa déception par le reflet qu’il a de son amant depuis la baie vitrée, il comprend qu’elles sont ses pensées et du coup de le voir comme ça lui ramène l’irrésistible envie de le serrer dans ses bras.

- Où vas-tu si vite comme ça ?
- Suivre tes ordres et préparer notre départ !!
Je t’ai connu plus Têtu ou résolu dans tes démarches, te serais-tu déjà lassé de moi ? t’ai-je dit que c’était à la minute ?

Les yeux de Ricoh reprennent de l’éclat en comprenant l’appel du pied de son maitre, il revient donc vers lui de façon qui ne trompe pas Alexandre et qui déjà sent sa bouche devenir sèche, devant l’énorme remonter de sang qui lui arrive au visage.

Ricoh enlève son haut de corps pour dévoiler une partie de ses atouts, connaissant suffisamment les goûts de son maitre pour le rendre dingue, sans pourtant en avoir compris forcement l’origine.

- Si ce n’est pas à la minute, de combien dispose-ton alors ?

Le pantalon de Ricoh suit la même parabole que son haut pour se retrouver en petit slip blanc moulant qui fait l’effet escompter en voyant la glotte de son maitre avoir une remontée fulgurante.

- Cinq minutes ?... plus…

Ricoh tombe à genoux tandis que ses mains déboutonnent le pantalon de son maitre en le laissant tomber à ses pieds, constatant de visu avec amusement que ce n’est pas encore demain la veille qu’il ne lui fera plus d’effet.

- Un quart d’heure ?... plus…

Sa bouche vient faire le contour de ce qui rempli le sous-vêtement, en l’embrassant et en le mordillant d’une façon si savante qui embrase littéralement son maitre, le faisant geindre doucement sous la sensation de cette caresse des plus sensuelles.

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Bon, c'est pas le tout : si "la cavalerie" doit arriver, m'est avis qu'il faudrait voir à décaniller fissa après cette petite séance de "remontant". Je serais même tenté d'écrire que plusieurs "choses" remontent en ce moment même et finiront par se retrouver bien serrées avant le "sursaut final" au sommet du scrotum de l'Élu toujours jeune! Un autre qui aurait aussi intérêt à prendre du champ, c'est M. L'Ambassadeur MIN : je pressens que Dame Grande Prêtresse et son acoquiné "président" ne vont pas tarder à s'en prendre à lui, au train où vont les choses et que les Relations Diplomatiques risquent fort de se casser à force de se tendre, après avoir «non gratifié» l'envoyé de l'autre pays où réside Messire Ale.

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CHAPITRE 046 : « La cavale » « Florian »

Une fois l’appel terminer, Florian et Samuel se sont dirigés vers une autre partie de la ville pour passer le temps en attendant qu’il soit l’heure de rappeler l’ambassadeur.

Samuel le suit de près, sa plus grande frayeur serait de s’en retrouver séparer pour quelque raison que ce soit, pourtant il rumine dans sa tête qui est prête à exploser entre sa vie réelle et ces souvenirs d’une autre vie, voire d’une autre époque.

Florian stoppe brusquement, recevant dans le dos le choc de son compagnon qui ne l’avait pas vu venir.

- Fais donc attention, tu veux !!
- Ah !!! Parce que c’est de ma faute ??

Florian préfère ne pas insister, mais plutôt lui montrer la raison de son arrêt brutal.

- N’est-ce pas un temple ?
- Oui comme il y en a des milliers !! Mais c’est un peu normal puisque nous sommes en Asian, pourquoi ?
- J’avais cru comprendre qu’il y avait une autre croyance ?

Samuel le regarde en cherchant à comprendre s’il se moque de lui ou autre chose.

- Tu te fous de ma gueule ? c’est bien ça ?
- Je n’aime pas parler de moi, alors s’il te plait réponds simplement !!
- Le monde est divisé en cinq nations, chacune sur un continent propre.
- J’avais déjà compris cette partie et je n’en suis pas surpris, puisque c’était l’un de buts qui m’ont fait prendre cette décision à l’époque.
- Hum… Si tu me coupes toutes les deux minutes on n’est pas sorti !!
- Je me tais, continue !!
- Seul le continent Asian a gardé ses vieilles croyances, les quatre autres ont gardé un souvenir plus marquer de ta… enfin de « l’unique » et avec le temps, ils se sont appropriés cette croyance de l’existence d’un dieu unique non intemporel, qui serait resté enseveli quelque part en se sacrifiant pour sauver le monde.
- C’est un peu sibyllin comme explication, mais cela résume plutôt bien mes intentions.
- J’ai cru comprendre depuis que cette croyance a été au tout début perpétré artificiellement pour une raison qu’il me reste à découvrir et grâce à l’argent de sire « Ale », jusqu’à ce qu’elle soit tellement ancrée dans l’esprit des peuples, qu’elle en devienne la religion officielle pour quatre des cinq continents et officieuse dans le cinquième.
- Officieuse ? Comment cela, explique-toi !!
- Tolérée si tu préfères.

Florian laisse Samuel reprendre ses explications tout en l’écoutant d’une oreille, restant pour sa part à analyser le fait qu’ici aussi il y aurait des fidèles à prier pour lui.

- Quand tu dis « tolérée », cela veut-il dire qu’il y a des lieux de culte clandestins ?

Samuel le fixe d’un regard peu amène, vexé qu’il l’ait laissé parler sans l’écouter.

- Des lieux spécifiques oui, clandestin… oui et non !! Suis-moi !!

Florian se laisse trainer en arrière jusqu’à une ruelle près de laquelle ils sont passés durant la visite de la ville, suivant des yeux la main tendue de son copain.

- Ce bâtiment en est un !!
- Mais n’est-ce pas un hospice ?
- Justement !! Le culte de « l’unique » vient du livre sacré qui raconte son périple sur le monde, il insiste beaucoup sur sa propension de soigner les plus miséreux sans ne jamais laisser personne pour compte.
- Et donc ? le rapport avec cet hospice ?
- Ils sont tous dirigés et ce sur les cinq continents sans exceptions par des prêcheurs, c’est le nom qui est donné envers ceux qui apportent la bonne parole de « l’unique ».
- Et donc ici aussi ? ils n’ont pas essayé d’empêcher que cela arrive, pourtant c’est en parfait désaccord avec leur culte.
- Ici aussi ils reconnaissent « l’unique », pas comme un dieu mais juste comme un simple envoyer du ciel, ils acceptent donc cette partie-là au moins, vue qu’en plus cela leur fait faire une sacrée économie puisque les hospices des cinq continents sont financés par les dons des peuples.

Samuel hésite car ce qu’il a encore à dire n’a rien d’officiel, mais n’est que le fruit de ses propres recherches et conclusions en la matière.

Florian qui buvait ses paroles, le remarque et s’en interroge, avant de lui poser la question.

- Je sens qu’il y a une autre raison, dis-moi laquelle !!
- Je… en fait ce n’est que le fruit de ma curiosité, mais j’ai voulu faire un comparatif et ce que j’ai découvert…
- Un comparatif sur quoi ?
- La valeur annuelle des dons par continent.
- Et donc ?
- Normalement elles devraient se tenir à peu près à égalité pour quatre d’entre eux et être bien inférieur ici, mais cela n’est pas le cas et de loin s’en faut.
- Ce qui parait normal en y réfléchissant à minima, Le temple montre ses richesses et son faste, tandis que le culte de « l’unique » ne prend soin que de ses enfants malades. L’une reste puissante en apparence tandis que l’autre l’est beaucoup plus en réalité, je serais curieux d’entendre la confession de tout ce peuple vis-à-vis de l’oppression des temples.
- Pourtant les prêtresses sont craintes, elles ont gardé le pouvoir de communiquer avec les quatre dieux et la sorcière a en plus de ça une certaine maitrise sur les quatre éléments que chacun de leurs dieux représente.
- Je trouve étonnant qu’un tel culte ait survécu aux temps modernes et à la civilisation, mais déjà à l’époque il y avait bien deux espèces d’humains différents dans leurs évolutions.
- Pourquoi toutes ces questions ?

Florian observe Samuel qui a toujours son regard plonger dans le sien, un petit sourire en coin lui vient de ce qu’il compte faire et qui du coup sera complètement différents des plans que chaque parti aura pu élaborer.

Samuel voit bien lui aussi son sourire, mais l’interprète d’une toute autre façon en cherchant déjà du regard un endroit où ils pourraient tous deux s’isolés.

Bien entendu cela n’échappe pas à Florian, qui le retient au moment où il commençait à bien s’échauffer.

- Plus tard les galipettes, tu veux bien ? déjà je dois avoir Alexandre au téléphone et ensuite tester l’idée qui m’est venue suite à notre petite discussion.

C’est sans compter sur ledit Samuel qui contre toute attente pousse le petit rouquin un peu plus loin dans un coin sombre de la ruelle, s’agenouillant devant lui en lui dégrafant prestement la braguette de son pantalon pour en sortir le morceau de choix qu’il a découvert ou plutôt redécouvert récemment.

Florian soupire mais est déjà dans un tel état qu’il ne peut nier son excitation, aussi laisse-t-il son amant s’occuper de lui comme l’envie lui a pris de le faire, se laissant aller dans ces sensations de plaisirs qu’il retrouve avec bonheur après une si longue abstinence.

Quand arrive le moment fatidique ou il va ouvrir les vannes, Florian prend la tête de Samuel de façon à se qu’elle ne puisse pas échappée à la manne abondante qu’il va lui servir en guise de remerciement à sa propre gourmandise.

Il lui laisse suffisamment de "jeu" pour ne pas qu’il s’étouffe et se laisse ensuite aller à un orgasme puissant, qui amène la satisfaction sur le visage de Samuel avant de comprendre qu’il va très vite se retrouver déborder par une trop grande abondance qui déjà s’échappe de chaque côté de ses lèvres, alors qu’il tente désespérément d’en avaler le plus possible.

Après un temps lui paraissant particulièrement long, la manne finie par se tarir et il peut à nouveau reprendre son souffle, ses yeux se retrouvant une nouvelle fois prit en otage par ce regard si déroutant et pourtant si magnifique.
Florian l’aide à se relever en lui envoyant un sourire style foutage de gueule, qui lui fait baisser la tête.

- J’avais dit plus tard, mais comme d’habitude tu ne veux jamais rien entendre ! Hi ! Hi !
- Comment ça comme d’habitude, tu vas vite à employer ce genre de discours alors qu’on ne l’a fait qu’une fois avant ça je te rappelle.
- Mes souvenirs vont beaucoup plus loin que les tiens sans doute !! Pour revenir aux choses sérieuses, que se passerait-il d’après toi si « l’unique » venait soudainement à réapparaitre et à guérir ceux qui n’avaient plus aucuns espoirs ?
- Je pense que ce serait imprudent, mais qu’il n’y aurait pas mieux pour redonner l’envie de prier.

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Sam a un e façon très particulière de «prier» l'Unique en l'implorant à deux genoux... devant  sa braguette. Cela ne peut qu'augmenter encore l'énergie du héros rouquinoux.
Pas mal son idée d'aller rendre la vie aux cas abandonnés par la médecine officielle. Mais comment  effectuer ces guérisons "miraculeuses" de façon discrète? "Ni clou ni vis" serait-il appelé à la rescousse?

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CHAPITRE 047 : « La cavale » « Alexandre »

Ricoh tout à sa tâche consistant à organiser leur départ vers un lieu inconnu du temple et des gouvernements des cinq nations, n’a pas eu le loisir de suivre la conversation qui a eue lieue entre son maitre et « l’unique », c’est donc plus tard dans la journée qu’il le rejoint directement dans sa chambre.

Il y trouve Alexandre seul, encore assit à son bureau malgré l’heure tardive, un coup d’œil vers le lit rester vide à cette heure lui amène un froncement de sourcils d’inquiétudes.

Son maitre serait-il devenu parano, depuis qu’ils ont découvert que l’un de ses amants n’étaient rien d’autre qu’un espion à la solde du gouvernement Asian.

La question étant posée, il hésite à lui donner une réponse allant dans ce sens, son maitre éprouvant peut-être juste l’envie de prendre une bonne nuit de sommeil étant donner la journée chargée prévue le lendemain.

***/***

Alexandre ne l’entend pas entrer dans la chambre, trop prit par toutes ses pensées qui se bouscules dans sa tête après avoir entendu le plan de Florian.

Les premières minutes n’ont été que joies et rires entre eux deux, chacun d’entendre la voix de l’autre leur ravivant cette amitié défiant le temps qui est devenue la leur.

Florian l’a laissé parler et lui dévoiler son plan consistant à le cacher du regard des peuples, le temps qu’il ait la force spirituelle nécessaire pour qu’ils puissent tous les deux enfin quitter ce monde.

Sont venues ensuite les questions sur comment il se sent et s’il pensait avoir accumuler suffisamment d’énergie pour activer ses pouvoirs dès que ces derniers referont surface.

Florian lui a répondu de façon à le rassurer, mais a refusé catégoriquement de suivre ce plan qui pour lui serait encore interminable, raillant Alexandre sur le fait que d’être resté tous ces millénaires à l’attendre lui ont fait perdre la notion du temps.

Il lui a alors dévoilé ce qui lui est venu à l’esprit en écoutant Samuel, tout en visitant cette petite ville où ils se trouvent en attendant qu’il lui envoie ce dont il a besoin.

Alexandre a tout noté, pourtant il ne peut s’empêcher de craindre le pire car les idées de Florian lui ont déjà plus d’une fois donner des sueurs froides dans le passer.

C’est à ce moment-là qu’il ressent la présence de quelqu’un dans la pièce.

- Tu dois être fatigué ?
- Pas vraiment !!

Alexandre se retourne sur Ricoh qui est toujours debout près de la porte, son regard pointer sur le lit.

- Je ne voulais pas prendre le risque d’être de nouveau trahis, déjà que j’ai eu du mal à me remettre qu’ils aient pu me faire ça !!
- Mais cela va-t-il aller ?

Alexandre se lève pour venir prendre Ricoh par la taille, sentant le frisson que le jeune rouquin ressent, rien qu’à poser ses mains sur son corps.

- Mais toi je te garde !!
- Est-ce seulement bien raisonnable ? demain sera une rude journée et je me dois d’être en forme.
- Ne t’inquiète pas pour demain, nos plans sont changés et il n’y a plus autant d’urgence à disparaitre, je n’ai juste eu qu’à mettre notre réseau à la disposition de « l’unique » pour lui trouver l’endroit qu’il cherchait.
- Qu’a-t-il donc en tête, n’est-ce pas risquer de le laisser dévoiler son existence ?

Alexandre pousse doucement son petit rouquin vers le grand lit, se retrouvant étonner qu’il s’échappe de ses bras pour revenir vers la porte.

- Vas-tu me laisser seul cette nuit ?
- Loin de là mon intention, c’est juste que je dois me laver avant de te rejoindre, surtout après avoir couru tout l’après-midi ! Hi ! Hi !
- Ce n’est pas que cela me dérange tu le sais bien !!
- Toi non! Mais moi si !! je reviens vite !!

Alexandre le regarde partir avec regret, étonnamment friand de son odeur alors qu’il ne supporte pas celle des autres dès qu'elle est un peu piquante, aussi se déshabille-t-il rapidement pour se glisser nu sous la couette en attendant le retour de l’enfant prodigue.

***/***

Ricoh entre dans sa chambre pour y prendre des vêtements de nuit, même s’il se doute bien qu’ils ne serviront pas à grand-chose, il actionne l’interrupteur pour se retrouver étonner de voir ces deux copains l’attendre assit sur le lit.

- Qu’est-ce que vous faites là ?
- Le maitre n’a pas voulu de nous, tu crois qu’il pense que nous sommes nous aussi des espions ?
- Bien sûr que non allons !!
- Pourquoi nous fait-il cela alors ?
- C’est juste parce qu’il est préoccupé par les derniers événements, cela n’a rien à voir avec vous deux, arrêtez de vous faire des films.
- Du coup toi aussi tu restes dans ta chambre ?

Ricoh ne sait pas trop sur quel pied danser, d’un côté rejoindre son maitre pour s’éclater à deux et de l’autre rester sage par solidarité et amitié, envers ces deux garçons avec qui il a passé tant de bons moments, sexuels ou non sexuels et qui sont devenus pour lui de véritables amis.

- C’est ce que j’avais prévu !!
- Vrai ??
- Bien sûr… pourquoi ? douteriez-vous de moi ?
- Non, non…

Ses deux copains se lèvent, visiblement rassurer de n’avoir pas été laisser pour compte par leur maitre, étant donner que Ricoh lui aussi ne partagera pas son lit.

- … Repose toi bien !!
- Et vous deux pas de folies, les cloisons sont minces et je n’ai pas besoin d’entendre vos grognements de cochons !!
- Tu peux venir nous rejoindre quand tu veux.
- Merci, mais non, je suis crevé là !! Bonne nuit les gars !!

Ce n’est qu’une fois seul que Ricoh hésite à suivre ses paroles ou rejoindre son maitre, étrangement et contre toute attente, il décide pourtant de rester dans sa chambre.

Non pas parce qu’il n’a pas envie de s’envoyer en l’air, mais par solidarité envers ses amis qui pour la première fois se sentent rejeter, alors qu’ils n’y sont bien entendu pour rien si les deux autres les ont trahis tout comme leur maitre.

***/***

« Milieu de la nuit, dans la chambre de Ricoh. »

La fatigue devait être bien présente, puisque sitôt doucher et coucher, Ricoh a littéralement sombrer dans un sommeil profond.

Vers deux heures du matin heure locale, la porte de sa chambre s’ouvre lentement et une ombre y entre en refermant derrière elle sans faire le moindre bruit.

La couette du côté opposer où se trouve le jeune rouquin, s’écarte pour laisser passer la personne qui s’allonge en se recouvrant, pour venir ensuite s’emboiter tout en douceur contre le corps chaud allonger sur le côté et lui tournant le dos.

Sa respiration devient de plus en plus rapide, tandis qu’une main tente de baisser son caleçon de nuit au rouquin qui dort toujours d’un sommeil profond.

Après moulte tentative, le fameux vêtement fini par se retrouver au niveau des genoux, la main le libérant alors pour remonter caressante le long de la cuisse nue tandis que son corps s’imbrique en cuillère de façon beaucoup plus intime.

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Cette "ombre" est Chinoise?  Ale a bien dû, au moins une fois, essayer de ressembler à un Fils du Soleil levant, non? Quel est donc ce nouveau plan? Ça me rappelle  ma période sous les drapeaux où l'adage était : «Ah, il y a un ordre. Bon, n'allons pas trop vite, le "contre-ordre" ne devrait pas tarder...!»; J'ai l'impression que les familiers de Flo sont quelque peu"militarisés".

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CHAPITRE 048 : « La cavale » « Samuel »

Samuel écoute la conversation de celui qu’il nomme toujours « maitre Flo », alors que ce dernier lui a déjà demandé plusieurs fois de l’appeler plus naturellement Florian qui est son nom d’emprunt le plus courant, d’avec le fameux « sir Ale » dont le souvenir le marque toujours autant en repensant à tous ces cauchemars qui ont été sont lot durant toutes ces années.

L’idée de Florian lui semble quelque peu risquée, alors que ce qu’il avait comprit du plan initial semblait beaucoup plus sécuritaire à tous les niveaux.

Aussi une question se pose à lui brusquement, question qui jusque là ne lui était pas venue à l’esprit.

- Tu es donc si pressé que cela de nous quitter, que tu te prennes le risque de te mettre en danger de la sorte ?

Florian qui ressassait justement sa conversation d’avec Alexandre, en pesant le pour et le contre de leurs deux décisions complètements opposées, se tourne vers son ami en cherchant à comprendre la véritable raison de cette question.

- De quel danger parles-tu ? j’ai suffisamment récupéré durant mon long « sommeil » pour ne plus risquer grand-chose sur ce monde, ou alors tu te demandes juste si nous allions devoir nous séparer ?
- Et si c’était le cas, tu me répondrais quoi ?

Florian sourit en voyant bien au visage de Samuel qu’il a visé juste quant à ce qui l’a poussé à faire cette remarque.

- Il ne tient qu’à toi de me suivre ou non, mais sache que tu devras accepter ceux que j’ai l’intention de retrouvé !!
- Ceux ??
- Pourquoi cela semble-t-il t’étonner ? ce n’est pas comme si tu découvrais ma façon d’être ?
- Hum… oui… admettons !! Nous irions où ?

Florian lève les yeux et ses deux mains vers le ciel.

- Loin sans doute dans le temps et l’espace, peut-être même dans une autre dimension !!
- Pffttt !! Avec ça je suis renseigné !!
- Je n’ai pas d’autres réponses pour le moment, ne connaissant pas le processus qui m’a piégé.
- Tu me prendrais donc avec toi ?
- Comment faire autrement avec ces forts liens qui nous lient.
- Sir « Ale » également ?
- Si la chose est possible, oui !! Seulement juste pour le ramener chez lui, pas pour rester avec moi éternellement.

Samuel regarde sa montre, constatant qu’ils ont encore du temps devant eux avant que ceux envoyés pour les aider n’arrivent.

- Nous avons tout le temps, je pense pouvoir comprendre beaucoup mieux qu’à une certaine époque de quoi tu parleras.

Florian acquiesce, le Samuel qu’il a devant lui étant incontestablement plus apte à comprendre que celui de l’époque qui ne pouvait interpréter une vision si large, faute non pas à son manque d’intelligence mais tout simplement de se faire à l’idée du concept d’univers qui pour lui n’avaient aucun sens.

- Bien, alors écoute ce que je vais te dire et essai de ne pas m’interrompre… Il était une fois…

Samuel sourit de cette introduction le ramenant à ces livres de contes pour enfants que sa tante leur lisait avant de s’endormir, pourtant son sourire s’estompe rapidement quand il commence à entendre toutes ces aventures qu’a vécu son ami dans ses souvenirs et qui l’ont conduit jusqu’à cet instant, soucieux de retrouver celui qui depuis toujours a été l’unique véritable amour de sa vie.

Du coup il s’en retrouve étrangement jaloux, comprenant que s’il part avec lui, il ne sera au mieux qu’un de ses amants et non plus celui qui avait toutes ses préférences.

Florian commence à avoir la gorge sèche depuis toutes ces heures à raconter son histoire, heureusement il est arrivé au bout en ayant fait une synthèse aussi bien pour Samuel que pour lui-même, en revisualisant avec ses paroles les visages de tous ceux ayant partagé sa vie, en retrouvant le souvenir de certains qu’il avait complètement oublié, datant de bien avant sa rencontre d’avec Thomas.

De la ruelle dans laquelle ils se trouvent, ils voient arriver deux hommes qui en les apercevant hésites à faire un pas de plus.

L’un des deux hommes tient une feuille de papier dans sa main qu’il approche de ses yeux, semblant comparer ce qui y est écrit aux deux garçons qui les fixent lui et son collègue.

Ce dernier l’observe jusqu’au moment ou il hoche la tête en signe d’accord, relâchant alors visiblement son souffle qu’il semblait retenir d’appréhension, pour s’avancer ensuite vers eux en leur passant sous le nez avec juste un « suivez nous discrètement » au moment de les croisés.

Florian leurs laisse quelques mètres d’avance avant de leurs emboités le pas, suivit bien entendu par Samuel qui a brusquement l’impression de se retrouver dans un film d’espionnage.

Plusieurs centaines de mètres plus loin, les deux hommes prennent place à l’avant d’un véhicule qui démarre dans la foulée pour stopper juste le temps qu’ils montent à l’arrière, redémarrant aussitôt la portière refermer.

- Où nous conduisez-vous ?
- À l’endroit où notre maitre nous a demandé, tenez…

Le passager avant se retourne en tendant vers le petit rouquin la feuille qu’il tenait toujours en main, ses yeux plongent alors dans ceux de Florian, qui peut y lire tout ce qu’il est possible d’y voir venant d’une personne ayant devant lui celui qu’il déifie et pour qui il prit depuis toujours.

- Alexandre vous a révélé mon identité à ce que je vois ?
- En fait pas exactement, j’étais la quand vous êtes sorti de la grotte et j’ai eu largement le temps de voir dans quel état était le corps quand nous l’avons sorti de la roche, êtes vous réellement rester tous ces millénaires ensevelis comme le raconte le grand livre des prières ?
- Je serais bien curieux de le lire celui-là ! Hi ! Hi ! Mais oui, c’est bien moi en effet.

Florian n’en dit pas plus et lui prend le papier des mains pour le lire, y retrouvant l’écriture d’Alexandre qui avalise complètement son contenu.

- Nous arriverons quand, à cet endroit ?
- D’ici deux jours si les vents sont avec nous, une partie se fera en bateau et une autre en avion pour brouiller les pistes.
- Les autres nous rejoindrons quand ?
- Il faudra sans doute compter un à deux jours de plus.
- Les autres ? quels autres ?

Florian se tourne alors vers Samuel qui était resté jusque là des plus discret dans son coin de banquette, ayant laissé échapper sa question par pure curiosité.

- Ceux qui devront un temps être protéger du fait qu’ils sont directement impliqués dans ma réapparition.
- Tu veux dire mon oncle, ma tante, mon cousin et tous les autres ?

Florian se contente de hocher positivement la tête, car pour lui il y a juste une seule personne qu’il doit avoir près de lui en plus de Samuel et c’est pour permettre à cette personne de se retrouver à ces côtés, qu’il a accepté les autres.

- Ils ne resteront que le temps que tout se mette en place, pour être tout à fait honnête, je n’ai besoin que de celui qui a redonné à mon corps un aspect humain.
- Willy ??

Florian sait qu’il lui fait également plaisir et ce que représente déjà le fameux Willy pour Samuel.

- Je n’allais quand même pas séparer un petit couple qui s’aime ! Hi ! Hi ! Plus sérieusement… Willy aura une mission importante à jouer dans mon plan de retour à la…

Florian capte le regard du chauffeur dans le rétroviseur, il n’en dit alors pas plus en comprenant qu’il devra cacher au maximum ses véritables intentions à ceux de ce monde.

- … vie !!

Le soulagement peut immédiatement se lire sur les traits du chauffeur, confortant Florian dans l’idée d’en dire dorénavant le moins possible sur ses véritables intentions.

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«Prudence est mère de sûreté»* dit-on. Et c'est bien vrai. La langue  peut être la meilleure et la pire des choses. Donc, botus et mouche cousue, dixit Dupont/d.
Le petit Sam  accepterait donc de suivre le Rouqinoux avec la présence de Willy. Quelle bonne idée! Nous pouvons le comprendre.

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CHAPITRE 049 : « La cavale » « Ricoh »

« Le lendemain matin sur l’ile. »

Ricoh ouvre un œil qu’il referme sitôt qu’il reçoit l’éclat de la lumière du jour, il s’étire un bref moment en trouvant bizarre cette sensation qui lui vient du bas du corps.

Sa main part aussitôt pour constater deux choses, la première que son caleçon se retrouve à ses genoux et la seconde, de cette humidité poisseuse qui à l’odeur lui révèle rapidement de quoi il en retourne.

Il a beau fouillé dans ses souvenirs, rien ne lui revient de la nuit à part s’être endormi sous le coup de la fatigue d’une journée plus que chargée.

Il se lève donc avec une moue démontrant qu’il connait parfaitement la personne qui a profité sans vergogne de son corps, ne ressentant aucune douleur là où l’habitude ne lui amène plus depuis longtemps que du plaisir.

Pourtant d’avoir servi au divertissement de son maitre sans en être conscient lui amène très vite un très net changement d’humeur, regrettant d’avoir perdu une occasion d’éprouver ce plaisir hors du commun qu’il prend à chaque fois qu’ils font l’amour, que ce soit à deux ou à plusieurs.

Il retrouve ses deux compagnons à la table du petit déjeuné, faisant en sorte de ne pas laisser paraitre sa « contrariété » mais n’échappant quand même pas à leurs questions.

- C’était quoi cette nuit dans ta chambre Ricoh ?
- Comment ça, je ne comprends pas ?
- Nous soutiendrais-tu que tu n’as fait que dormir ?
- Bien sûr, quoi d’autre sinon ?

Ses deux amis se regardent, visiblement surpris de la façon naturelle qu’il leur a répondue, façon leur laissant à penser qu’il ne ment pas alors qu’eux ont bien vu quelqu’un sortir de sa chambre plus tôt dans la matinée.

Ils en sont là tous les trois quand Alexandre entre dans la salle accompagnée de Min, la surprise des plus jeunes à revoir l’ambassadeur leurs font oublier la conversation précédente.

Ricoh sourit amicalement à celui qui détenait avant lui cette place privilégiée auprès de leur maitre.

- Il y a longtemps que tu es arrivé ?
- Dans la nuit, j’ai fait en sorte de ne pas réveiller toute la maison.

Alexandre visiblement surpris, alors qu’il pensait que son ami venait juste d’arriver.

- Mais alors… tu as dormi où cette nuit ?

Min fixe Ricoh qui comprend l’erreur qu’il a commise de penser que c’était son maitre qui l’avait rejoint, son visage s’empourpre donc de la plus belle des façons, ce qui bien entendu n’échappe à personne.

Min lui fait un clin d’œil amuser, sachant très bien que le jeune Ricoh ne lui en voudra pas de s’être inviter dans son lit, ni d’ailleurs de ce qu’il n’a pu résister de lui faire subir, ayant bien compris aux divers grognements que quoique endormi il n’en éprouvait pas moins un réel plaisir.

J’ai ouvert la première chambre venue et je me suis couché avec la seule intention de dormir jusqu’au matin sans déranger celui qui y dormait déjà, mais…

Le « mais » laisser en suspend à comme de bien entendu toute l’attention générale, aussi c’est avec un sourire mutin et un clin d’œil directement destiné à Ricoh et qui n’échappe lui non plus à personne, qu’il poursuit.

Alexandre commence à comprendre de quoi il s’agit, aussi est-il le premier à insister pour en savoir plus sur ce « mais » qui s’adresse visiblement à Ricoh toujours en mode tomate bien mure.

- Mais ??
- …mais je n’ai pas pu résister à l’envie de me blottir contre un corps tout chaud.
- Juste t’y blottir ?
- Et bien comment dire… bon d’accord !! Je reconnais que j’ai eu la main baladeuse et que je n’ai pas pu me retenir de baisser son caleçon, ensuite…
- Il m’a sodomisé et m’a jouis dans le cul !! Là !! Vous êtes contents !!
- Hum… dis comme ça cela semble un peu brutal mais ce n’étais pas mon intention, juste qu’à force de me frotter et de m’y trouver bien, c’est rentré tout seul. Vous me direz que j’aurais pu me retirer, mais je n’y ai sans doute pas pensé un seul instant, les petits grognements qui me parvenaient aux oreilles me disaient plutôt de continuer.

Alexandre s’amuse comme un fou d’observer les visages de ceux autours de la table, chacun entendant les aveux de Min suivant sa propre façon de comprendre et d’accepter ou non la situation.

Ricoh croise son regard et croit bon d’amener sa version des faits.

- Je suis désolé vraiment, je ne m’en suis rendu compte qu’en me réveillant ce matin avec le caleçon en bas des jambes et le cul tout poisseux, j’ai tout de suite pensé que c’était toi qui m’avais rejoint.
- Je ne te reproche rien, juste qu’il me semble que tu ne sois pas si déranger que ça de ce qui t’es arrivé, je me trompe ?

Ricoh n’a à l’évidence pas l’intention de répondre à cette question, aussi un silence s’instaure-t-il qui ne laisse plus entendre que les bruits de mastications des divers convives.

Pourtant entre lui et Min les petits regards en coins avec sourires mutins se font de plus en plus fréquents, laissant à penser que les deux compères s’octroieraient bien un petit rab de sensation, mais cette fois en toute conscience et bien éveiller pour le plus jeune.

***/***

« Un peu plus tard dans la matinée, bureau d’Alexandre. »

Min avec Alexandre ont longuement discutés du nouveau plan de Florian, en pesant le pour et le contre, jusqu’à s’avouer que c’est sans doute la solution qui amènera le plus rapidement à une résolution positive de toute cette affaire.

Pourtant Min n’éprouve pas la même impatience que son maitre à ce que « l’unique » quitte aussi vite ce monde qui depuis la nuit des temps prie pour son retour.

Il en comprend bien toutefois les raisons, mais son cœur préférerait mille fois plus qu’il reste parmi eux.

- Ne pourrait-il pas plutôt rester cacher, je ne suis pas sûr que les peuples acceptent son départ aussi facilement que moi.
- Je te comprends, mais toi qui connait toute l’histoire, tu imagines bien comment il peut se sentir maintenant qu’il a quasiment à l’entendre retrouver tous ses moyens.
- Ne m’as-tu pas dit toi-même qu’il n’en était pas certain et qu’il n’aurait qu’une seule chance de réussir, ce qui veut aussi bien dire qu’il se retrouverait piéger ici encore pour au moins aussi longtemps s’il échoue.
- Où veux-tu en venir ?
- Qu’il serait sans doute plus heureux de rester ici avec nous tous alors qu’il se sent entier.

Alexandre fixe un long moment son ami, lisant en lui comme dans un livre ouvert et comprenant parfaitement son insistance à ce que lui et Florian restent sur ce monde.

L’idée lui a d’ailleurs traversé plusieurs fois l’esprit durant tous ces millénaires passer à attendre sa résurrection, convenant qu’il était aussi bien sur ce monde qu’ailleurs et que de toute façon le changement si changement il y avait ne serait que sur la différence infime entre deux civilisations, étrangement semblables sur beaucoup de points à ses souvenirs de la Terre.

Se demandant s’il ne serait pas plus simple et surtout moins épuisant pour Florian de faire en sorte que ce soit Thomas qui le rejoigne et non l’inverse.

Chacun des deux hommes restant silencieux depuis déjà un long moment, ils sursautent quand la porte du bureau s’ouvre et qu’apparaisse dans une tenue ne prêtant pas à l’erreur sur le pourquoi de sa venue, un Ricoh chaud bouillant ayant bien l’intention de réclamer des intérêts en nature à celui qui a profité outrageusement de son corps durant la nuit.

La porte se referme avec en plus le petit clic bien perceptible du verrou se mettant en place, Ricoh s’avançant ensuite d’une démarche féline jusqu’à être à égale distance des deux hommes qui ne pensent même pas à au moins cacher leurs expressions devant ce corps désirable à souhait se déhanchant sous leurs yeux en leurs promettants par sa simple présence une pause loin d’être reposante.

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CHAPITRE 050 : « La cavale » « Florian »

« Deux jours plus tard, en début de soirée. »

Samuel termine de faire le tour de cet endroit où ils seront sensés rester un moment, ne s’attendant manifestement pas à se retrouver au dernier étage d’un hospice datant d’au moins plusieurs siècles.

Le long couloir qu’il arpente donne sur une dizaine de chambre, un local servant de bureau et de réserves aux infirmières et enfin d’un bloc sanitaire composé de plusieurs water et douches, tous heureusement privatives.

Leurs deux accompagnateurs ont fait en sorte qu’ils puissent en prendre possession sans que personne ne pose de questions, faisant en sorte de cacher aux yeux du personnel le petit rouquin qui leurs a bien mentionné l’importance du secret pour la réussite de son plan.

Les deux jours suivant passent à l’organisation de l’étage, plus l’approvisionnement en vêtements et autres besoins que pourraient avoir les nouveaux locataires.

Ce n’est que le cinquième jour, une fois tout le monde présent et après de longues heures à répondre à toutes les questions le concernant, que Florian lance alors officiellement le départ de son plan.

***/***

« Sur l’ile. »

Alexandre, Min et Ricoh, n’attendaient que ce top départ pour mettre tout en place et pouvoir ensuite à leurs tours partir rejoindre toute la troupe, chacun pour ses raisons propres.

Ils sont tous les trois au sous-sol du bâtiment d’habitation, dans une salle entièrement réservée aux systèmes complexes informatique.

Trois personnes y sont déjà à pianoter sur leurs claviers avec une rapidité ahurissante, montrant bien combien ils y excellent.

Alexandre s’approche du plus âgé des trois en lui posant une main sur l’épaule.

- Tout est prêt ?
- C’est quand vous voulez maitre !!
- Bien !! Alors allons-y pour la première étape !!

Sur les cinq continents et dans chaque rédaction des médias officiel, le même fichier s’affiche sur tous les pcs allumés et crée immédiatement le buzz.

On y voit l’ouverture de la grotte après le retrait du tunnelier, les diverses actions pour se protéger d’éventuels dangers à pénétrer dans un lieu clos depuis autant de millénaires et enfin la découverte troublante d’un corps parfaitement conserver quoique visiblement déshydrater, pour terminer par son retrait en catimini jusqu’à un navire attendant manifestement en mer.

Alexandre reste une bonne heure à écouter tout ce qui se dit après l’ouverture des fichiers, satisfait que de suite la question soit posée sur l’identité du corps et que de plus en plus amènent l’idée que ce soit celui de « l’unique ».

***/***

« Au dernier étage de l’hospice. »

Téléviseurs et écran d’ordinateurs sont allumés sur différentes stations de différents continents, afin de mesurer l’impact de ces premières informations.

Les débats de plus en plus nombreux ce généralisent rapidement sur l’éventualité de plus en plus crédible quant à l’identité du corps.

Chaque spécialiste interroger allant dans le même sens, ne trouvant que cette explication d’une telle découverte dans un endroit clos sans atmosphère depuis plus de deux-cent-cinquante mille ans.

Même l’éventualité d’une conservation du corps justement du fait du manque d’oxygène, a été longuement réfuter preuves à l’appuie et de plus en plus d’anonymes envahissent pieusement les lieux de cultes en récitant le grand livre des prières.

Florian appelle toute la clique à une réunion informative, pour leurs annoncés la suite du plan.

- La deuxième étape sera de dévoiler les actions criminelles venant d’Asian, de façon à ce que le peuple réclame des explications.

C’est Pietro qui pose la question que sans doute tous se posaient.

- Comment trouver ces preuves.
- Par des prises de vues et quelques films venant de caméras de sécurités placer sur le chemin des malfaiteurs.

Florian prend la télécommande et enclenche le lecteur raccorder au téléviseur du bureau, Ils voient l’équipement du sous-sol avec le corps relier aux diverses solutions nécessaires à son rétablissement, puis arrive l’intervention des hommes en noirs dans la maison de campagne, suivit de l’évasion dans la semi-remorque et du kidnapping de Samuel avec un autre garçon roux cependant difficilement identifiable, jusqu’au moment où ils s’échappent.

Florian éteint l’enregistrement et se tourne vers ceux devenus ses amis.

- Je pense que cela va faire encore plus de bruit qu’aujourd’hui ! Hi ! Hi ! J’enverrai cela dans quelques jours le temps que les premières informations entrent bien dans les esprits
- Mais… c’est impossible !!

Tous se tournent vers Pietro, cherchant à comprendre de quoi il parle, c’est Thomé qui comprend de quoi il s’agit le premier en s’adressant à son père.

- Tu as bien vu tout comme nous pourtant ??
- Je ne parlais pas de ça !!
- De quoi alors ?
- Mais enfin… Il n’y a jamais eu de caméras aux endroits où ont été pris ces photos et ces films !!
- Ce n’est qu’en partie vrai, il y avait bien des caméras de surveillance au sous-sol. Pour le reste cela vient de moi…

Florian voit bien l’incrédulité grandissante à ses aveux, il sourit en se tapotant le haut du crane avant de poursuivre.

- … vous oubliez juste qui ou plutôt devrais-je dire, ce que je suis ! Hi ! Hi !

C’est Samuel encore lui qui montre une fois de plus son extrême intelligence en leurs donnant la réponse.

- Rien de plus simple pour un dieu de sortir ça de son chapeau, n’est-ce pas ?
- Bingo !! c’est en effet ce que j’ai fait en utilisant certaines facultés retrouvées et en utilisant ma mémoire, toujours est-il que sitôt leurs parutions, le temple va avoir à répondre de ses actes et qu’il nous sera ensuite possible de mettre la dernière étape du plan en œuvre.

Florian voit bien aux regards portés sur lui que tous attendent de connaitre cette fameuse dernière étape, un petit tour de tête pour fixer Samuel et lui demander.

- Je pense que tous attendent tes explications, je serais déçu que tu n’ais pas encore trouvé de quelle nature elles sont.
- J’ai bien ma petite idée là-dessus.
- Dis-nous ??
- Réapparaitre en catimini aux yeux de tous dans ce rôle majeur qui a fait ta réputation et laisser le soin aux peuples de te reconnaitre, seule façon de ne pas passer pour un escroc profitant de l’aubaine, voir encore pire.

Florian en a les yeux qui se plissent du plaisir d’avoir un tel compagnon, ne pouvant s’empêcher de venir le prendre dans ses bras en l’embrassant devant tout le monde.

Thomé et ses trois copains se regardent à leurs tours, avec au coin des lèvres une moue de jalousie à ce que « leur » Samuel soit aussi exclusif dans sa vie sentimentale.

Seul Willy a le sourire banane, ayant passer ces derniers jours avec son petit ami et se jeune rouquin, duquel il a pris soin du corps comme s’il était le sien propre.

Retrouvant en beaucoup plus long et plus fort, ses orgasmes proches de l’évanouissement et ce lors de leurs nuits peut sages depuis qu’ils se sont retrouvés tous les trois.

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Ah ah....l'heure a sonné! Réveillez-vous, trompettes triomphales! Proclamez le renouveau de la Liberté, de l'Égalité et de l'Amour retrouvé : le bel Amour, le vrai Amour, celui de toujours ("tout le jour" pour certain rouquinoux insatiable et particulièrement en forme grâce aux supplications de braves gens).

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CHAPITRE 051 : « Territoire d’Asian » « Rumeur »

La semaine qui suivit avant de mettre en œuvre la deuxième phase du plan, permit à Alexandre de rejoindre en secret l’hospice où se trouve son ami le plus cher à son cœur.

Les retrouvailles furent longues et remplies de larmes de bonheur, restant des journées complètes rien qu’eux deux à entendre Alexandre faire le bilan de toutes ses années à attendre cette heure.

Du coup que ce soit Samuel ou Ricoh, les deux garçons se sentent délaisser et il a fallu que Willy s’en mêle, pour qu’enfin les sourires et la bonne humeur revienne.

Rien de plus simple en fait puisque Ricoh était déjà le genre de garçon que Willy regardait avec le plaisir des yeux, mais avec qui il n’avait encore jamais réellement éprouvé l’envie qui maintenant le prend depuis son arrivée d’en devenir plus intime.

Il a profité d’un soir où il était déjà au lit avec Samuel, pour tâter le terrain et voir si ce dernier éprouverait le même genre d’envie que lui a et qui le rend de plus en plus nerveux au fil des jours.

- Il ne nous appellera pas encore ce soir, je vois bien que cela te contrarie mais je n’y suis pour rien, alors s’il te plait soit un peu plus sociable.
- Hum…

Willy se fait plus câlin en venant se resserrer contre son chéri, son bras l’enlaçant sous le maillot de corps pour entrer en contact avec sa peau.

- Ça te dirait un gros câlin ?
- Hum !!

Willy commence à se faire caressant, excitant son amant en lui titillant les tétons, pour ensuite descendre avec une lenteur calculée jusqu’à la limite du slip.

Le tissu est déjà plein à craquer d’une érection bien réelle, ce qui fait sourire Willy en se disant que son copain n’attendait en fait que ça.

Il en profite alors pour lui glisser à l’oreille l’idée qu’il avait en tête juste avant cela.

- Je vois que tu jouais les prudes alors que tu n’attendais que ça mon salaud !!
- Ah oui ??
- Tu as de la chance de m’avoir, ce n’est pas comme… en fait non… laisse tomber !!

Samuel se redresse sur les coudes en fixant son amant dans les yeux, curieux d’un seul coup d’avoir la fin de sa phrase.

- Vas-y dis-moi, tu étais bien parti !! Tu pensais à Ricoh pas vrai ?
- Comment tu as pu deviner ça toi ?
- Peut-être parce que j’y avais aussi pensé… mais dis-moi au fait !! Pourquoi n’y a-t-il que lui qui accompagne maitre Ale ?
- Qu’est ce que j’en sais moi !!
- Pourtant tu m’avais bien dit qu’ils étaient au moins cinq comme pour « Flo » à l’époque ?
- Parce que je devrais le savoir ? attends !! Tu es avec moi tout le temps, à quel moment j’aurais eu le temps de lui parler ? depuis qu’il est arrivé, maitre Ale est resté enfermer avec Flo.

En parlant, Willy a ôté sa main en lisière du slip, ce qui apparemment ne plait pas à Samuel qui l’a lui reprend d’office pour la lui glisser cette fois directement à l’intérieur.

- On peut discuter sans que cela t’arrête, non ?
- Ah !! Je vois que monsieur est d’humeur badine ! Hi ! Hi !
- Je t’en foutrais moi des badines… Ha… Ha… Oui comme ça n’arrête pas, c’est bon…

Willy lui masse le service trois pièce avec de plus en plus de poigne, ce qui semble bien convenir à Samuel qui en a les yeux qui se révulsent sous l’effet du plaisir qu’il y prend.

- Pour Ricoh on fait quoi alors ?

La question ramène Samuel sur Terre, pourtant après un bref moment de contrariété, il fini par se dévoiler d’un petit sourire carnassier qui incite Willy à poursuivre dans son idée.

- Si on lui proposait de nous rejoindre ?
- Tu penses qu’il accepterait ?
- Et pourquoi non ?? ce n’est pas comme s’il était vierge ! Hi ! Hi !
- Ce n’était pas là mon propos, juste qu’il pourrait ne pas avoir envie avec nous.

Le regard que lui envoie Willy amuse Samuel qui en comprend parfaitement le sens.

- Je ne parlais pas pour moi, je sais bien que je suis irrésistible… seulement voudra-t-il d’un gars comme toi, là était ma question !!
- Hum… Je vois que ce soir tu as envie de te la mettre sur l’oreille pour la fumée plus tard, alors très bien mon garçon !! Je vais te laisser pour cette nuit et vérifier si mon sexappeal fera craquer le beau Ricoh, en plus je kiffe trop les rouquins pour qu’il me résiste !!

Samuel voit son petit ami sauter prestement du lit pour quitter aussi rapidement la chambre, ses petites fesses magnifiquement moulées dans son petit slip blanc distendu.

- Eh !! Tu ne vas pas y aller comme…

Il n’a pas le temps de finaliser sa phrase que la porte claque déjà.

- …ça !!

***/***

« Chambre d’Alexandre et de Ricoh. »

Le jeune rouquin est déjà lui aussi couché, quand il entend une porte claquée et la sienne s’ouvrir dans la foulée, surpris de voir entrer Willy dans sa chambre et encore plus dans cette tenue aussi minimaliste.

- Qu’est-ce que…
- Réponds moi avant « Ric », qu’est-ce que tu penses de moi ?

En posant sa question, Willy prend une pose alanguie mettant en valeur son corps musclé, avec en prime cette forme plus que suggestive toujours bien présente emplissant le petit carré de coton blanc.

Ricoh en attrape l’eau à la bouche d’en comprendre la raison, Willy quoique son ainé étant depuis longtemps un de ses fantasmes qu’il n’a malheureusement jamais eu l’occasion de réaliser.

Et pour cause, ce dernier ayant quitter l’ile pour poursuivre ses études et ensuite pour soigner le corps de « l’unique », ne restant jamais suffisamment longtemps pour envisager de se rapprocher intimement de lui.

- Je peux juste répondre en acte plutôt qu’en paroles ?
- Hum !! Cela dépend du genre d’acte auquel tu penses, si c’est celui de me botter le cul j’avoue préférer les paroles ! Hi ! Hi !
- Tu t’es fâché avec le mec canon qui partage ta chambre ?
- Toi aussi tu vas t’y mettre ??

Bien entendu Ricoh n’étant pas au fait de la conversation entre Willy et Samuel, ne comprend pas de quoi il retourne.

- Qu’es-tu venu faire dans ma chambre, chercher une dispute ou autre chose ?
- Je verrai cela quand tu auras répondu à ma question de tout à l’heure.

Ricoh essaie de se souvenir, il lui faut quelques longues secondes avant que cela ne lui revienne et c’est en souriant qu’il croit comprendre de quoi il s’agit.

- Tu es aussi canon que lui rassure toi, mais c’est un bien étrange prétexte pour venir me voir… ou alors…

Ricoh se lève à son tour pour passer ensuite devant Willy, qu’il pousse jusqu’au lit avant de sortir de la chambre en lui envoyant ses dernières paroles.

- Fallait le dire que Samuel voulait que je couche avec lui, c’était donc la raison de ta question à son sujet et que du coup si j’étais d’accord, tu venais échanger de chambre avec moi !! Merci, c’est sympa et je te revaudrais ça !!

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Est-ce vraiment cela que Willy était venu chercher ou bien ramener "zizi-militari" le rouquin Ricoh dans leur chambre? J'ai bien l'impression qu'il va y avoir bientôt un troisième dans la fameuse chambre Willio-samuélienne...si j'ai bien suivi.

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CHAPITRE 052 : « Territoire d’Asian » « un triouple en formation »


Ricoh entre alors en riant dans la chambre où Samuel est toujours là, assis sur son lit à cogiter sur le fait que Willy soit réellement vexé ou s’il s’amuse juste à ses dépens.
Il va pour demander la raison de sa venue à ce garçon, qu’il ne connait pas suffisamment encore pour en être à se dévoiler en tenue aussi minimaliste qui est la sienne actuellement.
Seul son rire communicatif l’en empêche, se doutant bien pour le coup qu’il y a eu anguille sous roche entre lui et Willy, Ricoh prenant d’ailleurs la parole en premier pour lui donner l’explication qu’il attendait de lui, terminant par une demande qui amuse et excite Samuel.
- Du coup je vais devoir squatter un moment ici, si cela ne te dérange pas bien sûr !!
- Heu… non pas de soucis ! Hi ! Hi ! Tu fais…
Samuel ouvre la couette en grand en lui montrant la place libre à ses côtés.
- … comme chez toi !!
En faisant ce simple geste, il oublie juste que lui aussi tient un barreau nettement visible depuis les attouchements de Willy, mais également depuis l’arrivée du jeune rouquin tout aussi peu vêtu que lui.
- Wouah !! C’est moi qui te fais cet effet-là ?
- Hum… Et si c’était le cas ? est-ce que ce serait gênant pour toi ?
- Bien sûr que non allons !! faudrait que je sois fou pour refuser une opportunité aussi bandante !!
- Je vois que tu n’as pas ta langue dans ta poche, je comprends soudainement beaucoup mieux Willy d’avoir eu envie de t’inviter à partager notre lit.
Ricoh qui commençait à s’installer dans le lit au plus près de Samuel, avec la ferme intention d’explorer l’intérieur du minuscule morceau de coton lui dissimulant encore ce que ses yeux imaginent déjà à la hauteur du physique de son nouveau copain, se reprend en repensant à Willy qui lui aussi fait parti de ceux avec qui il ne refuserait certainement pas de nouer des liens plus physiques et bien entendu sentimentaux.
- On fait quoi pour « Wil » ?
- Dans quel sens je dois prendre ta question ? celle ou on lui demande de venir, celle ou on le laisse seul pour cette nuit ou encore celle ou on le fait un peu marronner avant de nous réconcilier de façon disons « amusante » ?
- Par amusante tu vois ça avec du sexe ?
- Oui, beaucoup même !!
- Alors cela me va ! Hi ! Hi ! Prenons la dernière solution !! En plus je suis en manque de câlins depuis ces quelques jours que mon maitre passe avec le tien.

***/***
« Dans la chambre de Ricoh. »

Willy s’est levé pour plaquer son oreille contre la cloison séparative, n’entendant hélas que des bourdonnements incompréhensibles qui l’énervent plus qu’autre chose.
Il va pour faire son mea-culpa auprès de Samuel, en espérant qu’ainsi il pourra rester et partager cette nuit, qu’il sent bien chaude et cela même si elle se passe en l’absence de « Flo », quand des bruits beaucoup moins discrets lui ramènent l’oreille contre le mur.
Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre ce qui se passe entre ses deux copains, les gémissements accompagnant les grincements rythmiques du sommier ne laissent aucuns doutes quant à se qu’ils s’envoient en l’air sans penser à lui.
- Les salauds !! Ah… Vous vous la jouez comme ça !!
Willy a le visage devenu soudainement tout pâle, alors qu’il se rend compte que ce qu’il avait tout d’abord pris pour un jeu consistant à le mettre à l’écart n’était en fait que la réalité, du moins venant de ses deux copains.
De les entendre s’éclatés de la sorte sans lui, lui amène une boule à l’estomac et c’est donc les traits tristes qu’il sort de la chambre pour dire leurs quatre vérités aux deux loustics qui se la jouent sans lui.
Il referme assez durement la porte derrière lui, pour ensuite faire les quelques pas qui le mènent devant celle de sa chambre.
Bizarrement les bruits ont baissé d’intensité, voir même cesser pour la plupart, mais Willy est trop énervé pour s’en rendre compte sur le coup, il ouvre donc d’un geste brusque la porte dans la ferme intention de faire cesser les ébats amoureux des deux garçons, quand il se sent happer vers l’intérieur de la pièce pour être envoyer de façon assez rude en direction du lit et une fois étaler de tout son long dessus, il se sent une nouvelle fois être empoigner pour l’immobiliser, allonger sur le ventre sans pouvoir bouger.
Une main se libère pour lui descendre le slip jusqu’aux genoux, tandis qu’une autre lui claque plusieurs fois assez rudement les fesses, avant que Willy ait le temps de reprendre ses sens il a déjà un corps allonger sur le sien l’immobilisant cette fois totalement, mais plus du tout pour la même raison.
En effet se qu’il sent s’imbriquer dans ses lobes fessiers semble des plus prometteurs pour la suite de cette affaire, de plus le même genre de membre s’approche de son visage en ciblant visiblement sa bouche, lui faisant comprendre que cette embuscade n’a pour but que de pimenter quelque peu la soirée qui s’annonce à l’image de ce qu’il avait espérait en se couchant.
Sa bouche s’ouvre, alors qu’entre à l’intérieur ce morceau de chair assez impressionnant, à l’odeur particulière qui lui indique duquel des deux garçons il s’agit.
Étant donner l’activité actuelle et pénétrante de celui qui est allongé sur lui, il ne pouvait guère de toute façon en être autrement, Willy sait très bien que Ricoh n’aurait jamais eu un geste aussi intime dès le premier contact.
Se sentir remplir des deux côtés à la fois l’excite un maximum, il oublie donc très vite la méthode pour n’en garder que les sensations et le plaisir, s’activant lui-même avec gourmandise aussi bien devant que derrière et mettant rapidement ses deux compagnons dans un choix cornélien, celui de lui laisser libre cour et donc de très rapidement les mener à l’orgasme, ou celui de ralentir afin de profiter plus calmement de la nuit.
Pour Samuel s’est déjà trop tard, sentant son sexe pulser d’une façon qu’il ne connait que trop bien et qui l’amène à des gestes beaucoup plus désordonner, jusqu’à sentir le plaisir divin de la jouissance.
Pour Ricoh cela aurait encore pu aller s’il n’avait pas suivi la monter de plaisir de son copain, cette dernière l’excitant à son tour au point de ne plus avoir l’envie de résister et de se laisser aller les jambes tremblantes à se vider à son tour sous les succions gourmandes de Willy apparemment décider à ne rien laisser perdre.
La tête visiblement déçue de ne pas avoir eu son compte, que fait Willy une fois qu’il se retrouve enfin libre de ses mouvements, donne envie aux deux autres de lui faire une faveur.
Samuel le premier se sent un peu mauvaise presse d’avoir été aussi égoïste envers son chéri, aussi est-il le premier à lui parler.
- Ne fais pas la gueule tu veux, laisses nous juste le temps de récupérer et après tu feras comme tu as envie avec nous, cela te va comme deal ?
Willy fixe Ricoh dans les yeux.
- Tu es d’accords avec ça ?
- Bien sûr !!
Willy lui fait comprendre sans ambigüité d’un geste de la main qu’il doit se retourner pour prendre une certaine position, Ricoh comprenant très bien ou il veut en venir esquisse un sourire dans lequel l’excitation jamais bien loin revient au galop.
- Cambre bien tes reins… Comme ça oui, maintenant écarte tes fesses avec tes deux mains, hum… ouah !! Ne bouge plus et…
Willy n’y tient plus et se positionne à genoux derrière Ricoh qui lui dévoile sans pudeur tous ses trésors, n’ayant plus qu’à cibler l’anneau déjà bien ouvert qui n’attend visiblement plus que ça.
- … Prends ça mon cochon !! Wouah ça rentre comme dans du beurre, putain quel cul de ouf !!
Samuel ne peut s’empêcher d’envoyer une pique à son chéri malgré qu’il sache combien il peut être irascible à ce genre de réflexions, surtout dites à des moments pareils.
- Sans doute parce qu’il est habitué à une taille plus « normale » que la tienne ! Hi ! Hi !

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h-t-é bé mes cochons...malgré l'heure grave avec Monsieur l'Unique, pas de gesgte de la moindre retenue! et si vous êtes "sur les genoux", demain matin, ce ne sera pas grave? Vous n'êtes pas très sérieux, me semble-t-il... Enfin on verra demain!