Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection)

[KLO7514]

Ainsi donc, il était grand temps de vider les lieux de la "villa insulaire" et d'aller voir sous d'autres cieux. Les envoyés du gouvernement du pays de la prêtresse ont donc fait chou-blanc : tant pis pour eux! «Monsieur l'Unique» part donc en voyage : ça ne fera qu'une fois de plus après avoir échappé aux 5 gaillards qui l'avaient envoyé sur la planète des 5 royaumes où, des milliers de siècles plus tard, il se trouve encore.
Alors : qui sera donc le nouveau roi-unificateur? Qui repartira vers l'Imperium retrouver Sa Majesté-qui doit avoir une longue barbe blanche depuis tout ce temps, assez longue pour englober tout l'Imperium (→à ce propos, je suggère que chaque planète habitable de l'Imperium  coupe un petit morceau de cette barbe pour la poser dans un reliquaire au centre du Palais régentant le gouvernement de la planète en question. Ainsi, faute d'avoir l'Empereur en personne, chacune en aura un petit morceau. Pas bête, mon idée, cher Laurent!) Je parie que les deux "partants" seront "messire Ale" et "Monsieur l'Unique" et celui qui reste comme roi sera Sam avec, comme "roi-consort" l'inévitable Willy. À moins qu'on l'affuble d'une grande perruque et lui passe une robe constellée de pierreries si le mariage "gay" n'est pas admis pour un souverain. Et il faudra adopter un bébé comme prince-ou princesse- héritier/héritière.
Vois-tu, ami  auteur, je prends les devants : rappelle-toi que «Gouverner, c'est prévoir»!  .
Bien à toi,
KLO.

[laurentdu51100]

CHAPITRE 039 : « action commando » « Alexandre »

Pendant que les cousins et Willy se prennent le bec, personne ne s’aperçois ni n’entend le léger sifflement venant de la double porte de la semi.

Pourtant quelques secondes plus tard quand ces dernières s’ouvrent en grand, l’homme masqué a devant ses yeux le spectacle des garçons évanouis.

Un rapide regard à l’intérieur, lui amène un sourire satisfait quand il aperçoit au fond de la semi un caisson raccorder à plusieurs machines à vide.

Un doigt sur son oreillette pour avertir son commanditaire.

- L’information était exacte, le caisson est bien là monsieur !!
- …
- Entendu monsieur !!

L’homme ressort la tête à l’extérieur pour donner le signal convenu au reste du groupe, il referme derrière lui la double porte pour obéir à l’ordre qu’il a reçu.

Un puissant faisceau lumineux montre l’intérieur de la semi avec les six garçons étendus, l’homme dirigeant le faisceau sur chaque visage comme il le lui a été demandé.

Quand la lumière se pose sur Samuel, une voix dans son oreillette lui demande de se rapprocher pour ensuite donner une nouvelle instruction qui semble surprendre le mercenaire.

- Entendu mais cela ne va-t-il pas poser de problèmes ? Ils tairont la disparition du caisson puisqu’il n’existe pas officiellement, mais la disparition du garçon sera l’excuse pour prévenir les autorités.

L’homme écoute les explications en hochant cette fois la tête en signe de compréhension, observant alors plus attentivement le garçon en question avec cette fois un étonnement non feint dans le regard.

- Dans ce cas entendu, nous livrerons les deux colis comme convenu !!
Il termine à peine son rapport que les portes s’ouvrent de nouveaux et que plusieurs hommes montent dans la semi pour deux par deux faire sortir les garçons, stoppant d’une main l’équipe qui voulait prendre Samuel.

- Pas celui-là! Nous l’emmenons avec nous !!
- Bien monsieur !!

***/***

« Plus tard dans la nuit. »

Pietro partage sa chambre avec Théron, les deux scientifiques dorment à poings fermés quand soudainement des coups violents viennent frapper à leur porte, les réveillant en sursaut à se demander quoi.

Comme les coups semblent ne pas vouloir s’arrêter, c’est Théron qui s’y colle pour se lever et aller ouvrir, la tête encore ensuqué de sommeil.

Il fait un pas en arrière, quand Thomé lui passe sous le nez visiblement effrayer.

- Papa !! Le camion a disparu !!

L’effet de surprise réveille entièrement Pietro, qui se redresse alors sur son lit en faisant face à son fils.

- De quoi !!

Les autres garçons arrivent à leurs tours avec le reste des adultes qu’ils avaient été prévenir, Thomé devenu le porte-parole révèle tout ce qu’il connait sur la question, c’est-à-dire pas grand-chose si ce n’est la disparition de Samuel avec le camion.

Willy qui connait toute l’histoire en profite pour aller s’assoir au bureau où il a aperçu le portable de Pietro, il l’ouvre et tape le code qu’il connait maintenant par cœur, envoyant aussitôt après un message à son tuteur en utilisant sa boite mail spéciale.

Il reste assis un long moment devant l’écran, tandis qu’il écoute d’une oreille la fin des explications et le début des lamentations venant de ses amis, ceux-ci ne sachant visiblement pas comment réagir à la situation.

L’estomac de Willy est tout retourné par la disparition de Samuel plus que par celle du caisson, marquant ainsi ses propres priorités.

Le son l’avertissant de l’arrivée d’un message se fait entendre et le sort quelque peu de cette souffrance sentimentale à la disparition de celui qu’il aime.

Il lit le mail et se retourne ensuite vers le reste du groupe.

- Mon tuteur demande une visio alors calmez-vous, on ne s’entend plus ici !!

Le silence devient d’un seul coup oppressant, Pietro responsable du groupe s’avance pour se positionner derrière Willy tandis que le garçon accepte la demande de visio.

Le visage de son tuteur apparait, montrant combien la nouvelle le bouleverse.

- Faites-moi votre rapport voulez-vous ?

Willy lui relate les faits avec de temps en temps l’intervention d’un des autres garçons, il voit bien le front soucieux de son tuteur une fois qu’il a terminé son rapport.

- Que devons-nous faire maintenant ? prévenir les autorités de la disparition de Samuel et du vol du camion ?
- Ce serait inutile !! Ils sont organisés et ne se laisserait pas prendre aussi bêtement !!
- Alors quoi ??
- Ne vous en faites pas trop, le camion, le caisson et les machines à vide, sont tous muni d’une puce GPS et nous allons les tracker pour connaitre leur destination.
- Ne vont-ils pas faire du mal à Samuel ?

Alexandre réfléchi avant de donner une réponse, la localisation et l’enlèvement du camion ainsi que la décision d’emmener Samuel n’a pu être prit que pour une seule et même raison, raison qui le conforte sur le présence de l’espion dans son entourage direct.

Il s’aperçoit que le temps qu’il prend à répondre met à rude épreuve les nerfs de Willy, aussi le rassure-t-il en paroles mais également par un sourire amical.

- La raison pour avoir kidnapper Samuel me parait évidente, tout comme le fait qu’ils ne lui feront rien de mal.
- Qu’elle est-elle donc ?
- Samuel et « l’unique » sont réunis par la volonté divine, si je peux m’exprimer ainsi.
- Comment pouvaient-ils le savoir ?
- Une chose inattendue est arrivée, ils ont réussi à placer un espion parmi mes proches, à moi de découvrir qui il est mais ce n’est pas le plus urgent, maintenant que j’en connais l’existence je vais pouvoir leurs retourner leurs curiosités.

Pietro reste néanmoins inquiet pour son neveu, quoiqu’en dise cet homme magnifique semblant des plus confiants à son sujet.

- Que devons-nous faire maintenant ?
- Retournez tous à vos activités normales, le plan « A » ayant échouer, je vais déclencher le plan « B ». J’avais prévu qu’une situation imprévue nous fasse capoter, Willy devra rentrer au plus vite car j’aurais besoin de lui.

Alexandre ne peut que voir la tête qu’ils font tous, aussi se veut-il rassurant.

- Je ne vous abandonne pas bien au contraire, c’est juste que pour le moment vous ne pourriez m’être d’aucune utilité. Je ne manquerais pas de vous tenir au courant pour quand nous aurons récupéré ce qui nous a été volé et pour que vous puissiez alors poursuivre vos recherches.

Alexandre va pour annoncer la fin de la visio, quand il se reprend en s’adressant à Willy pour lui donner un complément d’instructions à suivre.

[KLO7514]

Je me dois de rectifier mon propos d'avant-hier : ce n'est plus «chou-blanc» qu'on fait les "voleurs d'Unique" mais ...chou-gris puisqu'ils sont en possession de ce qu'ils étaient venus chercher à la villa insulaire. Seulement, je doute fort que  "Monsieur l'Unique", s'il vient à montrer le bout de son nez retroussé et parsemé de points de rouille, accepte que d'aucuns disposent de sa personne à leur guise...! Leur pardonnera-t-il même «s'ils ne savent pas bien ce qu'ils font»?

[laurentdu51100]

CHAPITRE 040 : « action commando » « Samuel »

- Avant de rentrer j’aimerais que tu te rendes à l’ambassade d’Asian et que tu rencontres l’ambassadeur Min, l’idéal serait que tu le convainques de venir avec toi.
- Sur l’ile ?
- Oui, mais ne te fais aucun souci, il a toute ma confiance.
- Bien monsieur !
- Essaie de faire au plus vite, j’ai besoin de vous deux pour mettre en route le nouveau plan.

Alexandre coupe la visio en soupirant, ce qu’il vient d’apprendre le frustre à un point que lui-même s’en inquiète en s’en rendant compte.

Il en est là à broyer du noir, quand la porte de son bureau s’ouvre et que deux jeunes hommes apparaissent à sa vue, l’un et l’autre en mini slip blanc des plus aguicheurs, ne cachant qu’avec peine des trésors qui déjà en présence de leur maitre ne demandent qu’à s’en échapper.

***/***

« À L’intérieur de la semi. »

Samuel revient à lui en s’étirant, le corps douloureux de son long séjour sur le sol métallique et se demande rapidement après un rapide tour d’horizon où sont ses amis, se retrouvant inexplicablement seul alors qu’il sent bien aux diverses secousses et vibrations, que la semi c’est remise en route.

- Qu’est-ce que se bordel !!

Ses premiers reflexes vont vers les portes qu’il essaie en vain d’ouvrir, quelque chose en lui pourtant tente de lui faire comprendre qu’il ne sert à rien de paniquer, mais qu’il ferait mieux de réfléchir posément.

Il se force donc au calme et à contrôler sa respiration, son esprit revivant de mémoire les derniers instants de conscience.

L’intelligence de Samuel n’est pas juste une figure de rhétorique mais est bien plus profonde, aussi il ne lui faut pas bien longtemps pour comprendre les desseins de ceux qui les ont enlevés.

Samuel sait bien que le temps lui est compté avant que quelqu’un ne vienne s’inquiéter de lui, aussi choisi-t-il l’option la plus risquer qui lui vient en tête.

Il se relève pour s’approcher des deux machines à vide ôtant l’atmosphère à l’intérieur du caisson, un bref instant d’hésitation le prend néanmoins avant qu’il ne force ses mains à prendre pour chacune d’elle la molette de réglage et c’est en fermant les yeux qu’il les tourne toutes les deux à fond vers la gauche, s’écartant ensuite le plus possible des machines en fixant le haut transparent du caisson laissant apparaitre le corps de celui qui ne peut être que « l’unique » depuis que cette mémoire du passé c’est réveillée en lui.

***/***

« Ambassade d’Asian. »

L’ambassadeur Min est encore à son bureau malgré qu’il soit déjà l’heure du dîner, quand l’un des soldats de l’ambassade se présente devant lui.

- Oui ??
- Un visiteur demande une audience à son excellence.
- À cette heure ??
- Il dit que c’est urgent.

Min active son portable et se connecte aux caméras de l’entrée, il voit un jeune homme d’une beauté rare qui justement semble le fixer dans les yeux, s’attendant très certainement à se qu’il vérifie qui est son visiteur du soir.

- Je vais le recevoir !!
- Bien excellence.

Pourquoi s’est-il décidé si vite, il ne saurait le dire, juste que la prestance du jeune homme lui en a rappelé d’autres qui à une époque déjà hélas bien trop lointaine à son gré, partageaient avec lui et leur maitre, les plaisirs de la chair.

Se souvenir lui apporte un fort moment de nostalgie, de cette jeunesse qu’il a passé dans les bras de cet homme merveilleux et hors du commun, donnant un vrai sens au mot « amour ».

Cet homme qu’il sert toujours avec autant de fidélité, quand il a compris que son temps était passé et que de lui-même, il lui a demandé de le laisser aller avant que la demande ne vienne de son maitre.

Le temps de se remémorer ces quelques vieux souvenirs et voilà déjà son visiteur qui apparait à la porte, attendant son autorisation pour entrer dans la pièce.

- Vous pouvez entrer jeune homme !!

Puis d’un geste de la main vers le soldat.

- Vous pouvez nous laisser !

Ce n’est qu’une fois seul face à ce garçon qui de près est encore plus magnifique, qu’une idée de qui il pourrait être germe en lui.

- Serais-tu l’un des cinq ?
- Non pas du tout, mais je vous remercie et je suis flatté, je vous remercie d’y avoir songer.
- Tu sais donc de quoi je parle ?
- Bien entendu puisque mon tuteur, ou plutôt maitre « Ale » est celui qui m’envoie.

Willy sourit en voyant bien que sa réponse ne le satisfait qu’à moitié, aussi trouve-t-il bon de préciser.7

En fait j’imagine que j’aurais pu, mais étant apparemment destiné pour un autre, mon tuteur m’a élevé plus comme un fils que comme un futur amant et c’est d’ailleurs comme un père que je le vois.

L’ambassadeur tique manifestement sur le « pour un autre » et c’est en cherchant à éclaircir ce sujet qu’il reprend la parole.

- Un autre ? comment est-ce possible ? aurait-il retrouvé celui avec qui il est apparu sur cette terre accompagné de « l’unique » ? où alors avait-il prévu le retour de « l’unique » si précisément et aussi loin en arrière ?
- Je suis surpris que vous vous trouviez autant impliquer dans la confidence, mais puisque cela semble être le cas je ne vais pas le nier. Nous…

Willy fait un bref compte rendu de sa mission et de tout ce qui s’y attache depuis la découverte du corps de « L’unique », ne laissant derrière lui aucun détail qui pourrait avoir son importance.

- J’avais prévu de rejoindre le maitre mais pas aussi rapidement, je vais voir à mettre quelques dossiers à jour avant de te suivre.
- Le maitre m’a bien spécifié que c’était très urgent.
- Laisse-moi une journée pour tout organiser et nous partiront ensuite.

Min tourne son portable vers Willy.

Préviens le si tu veux !!

***/***

Pietro dépose les valises dans l’entrée de leur maison, suivit par son fils qui n’a pas décroché une parole depuis l’enlèvement de Samuel.

Henrietta déjà mise au courant par téléphone entend le bruit dans l’entrée et sort de sa cuisine pour les accueillir, montrant elle aussi des yeux cernés d’avoir trop pleurer.

Thomé s’en veut, s’il n’y avait pas eu ce début de dispute sur le choix de son cousin de faire couple à part, peut-être auraient-ils pu éviter le drame.

Il court s’enfermer dans sa chambre, attrapant la photo de Samuel encadrer sur sa table de nuit en la serrant contre son cœur, son corps convulsé une fois de plus par une énorme crise de larmes.

[KLO7514]

Bon d'accord : les sentiments explosent et c'est bien normal. Sauf qu'il va falloir agir et vite.
Samuel prend, d'après moi, la bonne décision en "remettant au jour" monsieur l'Unique. Ce dernier devrait trouver un tour de sa composition dont les ravisseurs se souviendront très très longtemps...s'il en reste!
Et nous apprenons que le p'tit père Willi serait affecté aussi à Mister FLO, comme SAM. Ça va chauffer sec!

[laurentdu51100]

CHAPITRE 041 : « résurrection » « Samuel »

De longues heures passent sans que rien ne change, en mettant les nerfs de Samuel à vifs, quand il entend le clignotant et subit la décélération du camion, il comprend alors qu’il doit reprendre sa position allonger en faisant en sorte qu’ils le croient toujours endormi.

La double porte s’ouvre, laissant apparaitre la lumière du jour.

- Comment c’est à l’intérieur ?
- Le garçon semble toujours sous l’effet du somnifère !!
- Bah !! Ce n’est pas plus mal comme ça !! Allons casser la croute avant de repartir !! Nous ne devons pas trop trainer dans la région et il y a encore du chemin à faire.

Samuel comprend qu’ils referment les portes à la disparition de la lumière naturelle, cela lui est vite confirmé par le bruit métallique des verrous.

Il se redresse alors pour retourner vers les deux machines, cherchant à comprendre les indications des cadrans tandis que son regard passe du caisson aux diverses mesures affichées.

La pensée qu’il pourrait avoir mit le corps en danger lui devient vite intolérable et ses mains reviennent sur les molettes, prêtent à revenir en arrières sur les anciens réglages, pourtant sa logique lui dicte que ce n’est plus la bonne solution, qu’il s’est déjà passé bien trop de temps depuis qu’il a remis le caisson sous atmosphère respirable.

Il reste un long moment dans l’indécision la plus totale, jusqu’à ce que le camion redémarre et reprenne sa route, l’éloignant de plus en plus de ceux qui pourraient lui venir en aide.

Ce n’est qu’après plusieurs heures à rester prostré, qu’il lui semble entendre un son quoique très faible, Samuel tend alors l’oreille en cherchant à en comprendre le sens mais surtout l’origine.

- Sam…

Son attention augmente d’autant, surtout qu’il lui a semblé entendre le diminutif qu’emplois ses amis pour le nommer, il s’avance dans la direction du son en espérant qu’il se fera entendre de nouveau.

- Sam…

Cette fois il en est certain, c’est bien le diminutif de son prénom qu’il vient d’entendre, Samuel s’avance encore plus jusqu’à se coller contre le caisson.

L’idée lui vient alors que le son pourrait venir de là, cette pensée le met en transe d’en comprendre l’implication si elle s’avérait juste.

Il colle son oreille sur la partie vitrée, notant au passage qu’il n’avait jamais remarqué jusque-là cette condensation qui commence à la recouvrir.

- Sam…

Samuel cette fois en est sûr, l’appel vient bien de l’intérieur du caisson, pourtant les lèvres de celui qui pour lui et maitre « Flo » n’ont pas bougé, de cela il en est quasiment certain.

Il cherche alors du regard comment l’ouvrir, trouvant rapidement les deux serrures qu’il déverrouille dans la foulée pour ensuite lever le couvercle.

Sa main part alors se poser en tremblant sur le front du jeune rouquin étendu à l’intérieur, sa chaleur corporelle lui semblant normale.

Quelques souvenirs d’une vie antérieure lui reviennent alors, jusqu’à ce moment tant de fois rêver où il meurt dans ses bras avec la promesse de se retrouver.

Les larmes commencent à apparaitre, se transformant rapidement en véritable crise ou se retrouve à la fois mélanger l’immense joie qu’il éprouve, mais aussi cette tristesse de n’avoir pu le sauver.

Le visage du jeune rouquin se retrouve rapidement mouiller par cette crise de larmes qui n’en finie pas, faisant d’un coup s’ouvrir les yeux du corps reprenant vie.

- Sam…

Cette fois inutile pour Samuel de tendre l’oreille pour l’entendre, son visage s’écarte quelque peu pour s’éclairait soudainement d’une joie sans pareille en découvrant les yeux d’un vert si particulier le fixer avec un plaisir évident.

- Maitre « Flo » ? c’est bien toi ?
- Qui d’autre voudrais tu ?

Florian se redresse en faisant un tour rapide d’horizon avant de revenir sur Sam, le visage marqué par la curiosité.

- Où sommes-nous ?

Suit alors un véritable jeu de question réponse qui assouvi en grande partie la curiosité de Florian, surpris malgré tout d’apprendre le temps qu’il est resté ensevelis à l’intérieur du volcan.

Samuel en a la gorge sèche de parler durant toutes ces heures, alors que cela fait bien longtemps maintenant qu’il n’a pas eu une goutte d’eau pour étancher sa soif.

Pourtant il a tellement de choses à dire qu’il se force jusqu’à ne plus en avoir de voix, Florian comprenant mieux tout en regrettant que sa première impression ne soit pas la bonne.

Le fait d’être à l’intérieur d’un camion lui avait donner l’espoir d’être de retour sur Terre, au lieu de ça il apprend qu’il se trouve toujours sur cette planète étrange en ayant traverser des dizaines voir même des centaines de millénaires.

Alors que Samuel reste silencieux avec la gorge irritée, Florian fait un bilan de se qu’il ressent et trouve étrange cette sensation de bien être qu’il éprouve actuellement, sensation dont il n’a pas le souvenir d’avoir eue un jour depuis qu’avec ses deux compagnons il a mis le pied sur cette planète.

Il sent la force et le pouvoir émanant de son corps, pourtant il reste prudent à faire en sorte de ne pas l’utiliser mais plutôt de chercher à comprendre ce qui lui a apporté autant d’énergie.
Il en est là à apprécier son retour à la conscience, quand le camion ralenti fortement pour bientôt s’arrêter complètement.

Samuel s’en rend également compte, forçant Florian à se rallonger dans l’idée de refermer le caisson en laissant croire que rien n’a changer.

Ce n’est apparemment pas l’avis de Florian qui au contraire en sort lestement, refermant le couvercle sur un caisson maintenant vide et entrainant Samuel avec lui derrière les deux imposantes machines.

- Plus un bruit dès que les portes s’ouvrent !!
- Comment veux tu qu’ils ne nous trouvent pas ?
- Il y a de bonnes chances qu’ils ne raisonnent pas de façon logique quant ils s’apercevront qu’il n’y a plus personne et le cas contraire, je ferais en sorte qu’ils aillent dans ce sens.

Il fait presque nuit noire dans la semi, Samuel ressent plus qu’il ne voit le visage de son maitre s’approcher du sien, son corps se remettant à trembler sous l’émotion que lui apporte cette proximité.

- Qu’est-ce que…

Un doigt vient se plaquer doucement en travers de ses lèvres.

- Chut !!

Le doigt est alors remplacé par des lèvres qui doucement l’embrassent en lui retournant les sens, ses deux mains venant prendre son amant retrouver en lui enserrant tendrement le cou, n’ayant pas l’intention de se contenter d’un seul baiser.

Ce n’est que le bruit des portes qui s’ouvrent qui finalement les décollent l’un de l’autre, se recroquevillant le plus possible pour cacher leur présence.

Un faisceau lumineux traverse la semi, au début manipuler avec lenteur pour devenir rapidement frénétique tandis que celui qui le dirige s’affole, allant en quelques pas rapides jusqu’au caisson qu’il trouve vide de tout corps.

[KLO7514]

"Surprise!!"C'est ce qu'on dit bien fort lorsqu'on ouvre la porte à un invité ou un habitué rentrant chez lui et qui ne s'attend guère à trouver des gens "à la maison". Ici, je ne crois pas que Flo et Sam jaillissent de derrière les machines pour accueillir les kidnappeurs.
Souhaitons que dans leur affolement, ceux-ci en oublient de refermer portes et verrous...

[laurentdu51100]

CHAPITRE 042 : « résurrection » « Florian »

L’homme a alors un moment de panique, perdant sans aucun doute suffisamment son sang froid pour ne pas comprendre qu’il a été dupé et il ne pense pas sur le coup à chercher une cache dans cette semi somme toute ridiculement petite.

Au lieu de ça, il pousse une exclamation suffisamment forte pour être entendu de ces complices qui à leurs tours se montrent au cul du camion sans comprendre encore ce qui lui arrive.
- Bordel de merde !!!
- Qu’est-ce qui t’arrive ? ne nous dit pas que le gamin a cassé sa pipe !!
- Il a disparu et le cadavre avec !!
- Ce n’est pas possible !!

Deux nouveaux faisceaux lumineux traversent la semi de long en large, tandis qu’ils montent à l’intérieur pour rejoindre leur camarade.

Ils s’approchent de lui suffisamment pour faire le même constat à l’intérieur du caisson désespérément vide, ne s’apercevant pas du mouvement furtif des deux disparus en direction de la sortie.

Samuel suit maitre « Flo » qui lui tiraille plusieurs fois la manche, sans doute pour lui indiquer que c’est maintenant ou jamais pour tenter de s’évader.

Il suit donc le mouvement en faisant le moins de bruits possible, arrivant bientôt au bord de l’ouverture béante et sautant d’un commun accord sur la chaussée en refermant les deux portes dans la foulée, laissant leurs kidnappeurs enfermés.

Samuel va pour se diriger vers la cabine quand Florian l’arrête.

- Non… Ce n’est pas une bonne idée, il y a sans doute de quoi localiser le camion une fois qu’ils auront compris que ce ne sont plus leurs hommes qui conduisent. D’ailleurs sais tu seulement comment cela se conduit ?
- Ce n’était pas mon intention non plus !!
- Tu voulais faire quoi alors ?
- Juste vérifier s’il n’y avait pas quelques indices sur ce qu’ils sont et pourquoi ils ont fait ça !!

Florian sourit, heureux de constater que son ami n’a rien perdu de son intelligence et de sa logique, qui déjà à cette époque très lointaine l’avait suffisamment marqué.

- D’accord, tu fais comme ça pendant que je fais une petite reconnaissance des environs !!

Samuel monte dans la cabine qu’il met rapidement sans dessus dessous, gardant quelques papiers ainsi qu’un sac en papier contenant de la nourriture et de la boisson.

Il va pour redescendre quant il a l’idée de jeter un œil sous les sièges, il en ressort très vite deux pistolets de fort calibre ainsi qu’une boite de munitions qu’il hésite à prendre avec lui.

C’est la touffe en pétard qui apparait à son regard et qui lui pose la question sur ses éventuelles trouvailles, qui le décide à les sortir de là où ils étaient pour les lui mettre sous le nez.

- Tu crois qu’on aura besoin de ça ?

Florian voit les deux armes et fronce les sourcils avant de prendre sa décision.

- Les laisser serait dangereux pour nous s’ils venaient à nous poursuivre !!
- Alors on les emmène avec nous et on s’en débarrassera en route s’ils deviennent trop compromettants.

***/***

« Quelques heures plus tard le long d’une route départementale. »

Samuel ressent la fatigue quand il commence à trainer des pieds, prenant du retard sur Florian qui marche toujours d’un bon pas en essayant mentalement de faire le point sur tous les faits récents qu’il a appris par l’intermédiaire de son ami.

- On peut faire une pause ??

Florian sort de ses pensées en se retournant vers la voix qui vient de s’adresser à lui, un sourire lui vient en faisant quelques pas en arrière pour le rejoindre.

- Excuse-moi, bien entendu qu’on peut faire une pause, cela fait des heures que l’on marche.

Ils s’assoient alors sur le bas-côté en sortant du sac quelques sandwichs et deux bouteilles d’eau, s’installant ensuite du lieux possible pour reprendre des forces.

- Tu sais où on est ?
- Pas la moindre idée, mais apparemment nous ne sommes plus dans mon pays.

Ils restent un moment sans parler en appréciant leur frugale repas, surtout pour Florian qui n’avait plus rien avalé de solide depuis l’effondrement de la voute du volcan.

Samuel semble avoir la même pensée en l’observant du coin de l’œil, attendant que le regard de son ami se porte sur lui pour lui demander ce qu’il lui semble le plus extraordinaire dans cette histoire.

- Comment tu te sens ? je veux dire après avoir passer cette longue période dans cette… tombe.
- Etrangement bien pour tout te dire !!
- Je crois rêver !! Qu’es-tu en réalité ?
- Je ne sais pas trop en fait, pour tout te dire à chaque fois que je pense m'en être fait une idée, il se passe un truc qui me fait comprendre que ce n’est pas ça !!

C’est au tour de Florian de lui conter une synthèse exhaustive de son vécu, depuis du plus loin qu’il s’en souvient en passant sur toutes ses vies passées à devenir se qu’il est devenu, n’omettant ni « PENN », ni la Terre, ni même son exile et toutes ses aventures qui en ont découlé depuis, jusqu’à se retrouver piéger sur cette planète à une époque si lointaine.

Samuel l’écoute ou plutôt dévore ses paroles sans jamais l’interrompre, cherchant à comprendre l’incompréhensible dans le récit que lui fait ce garçon, ou plutôt pense-t-il se dieu se retrouvant en face de lui en toute amitié et sans aucuns filtres.

Quand le « jeune » rouquin fini par se taire, ils restent tous les deux un long moment silencieux jusqu’à ce que Samuel se rende compte que son ami semble chercher quelque chose autour de lui.

- Envie de pisser ? Je te vois depuis un moment tourner la tête dans tous les sens, pourtant ce n’est pas les coins tranquilles qui manquent ici.

Florian le fixe de ses yeux hypnotiques, son esprit se remémorant tous ces moments intenses qu’il a vécu avec le Samuel de l’époque, ne doutant pas un instant que celui qui est près de lui ne soit pas dans les mêmes dispositions à son égard et c’est justement en pensant de la sorte, qu’il cherchait machinalement un coin pour s’isoler avec lui et reprendre, ou plutôt retrouver ces plaisirs de la chair commençants et ce n’est rien de le dire, à dater.

Pourtant son corps semble charger à blocs, sans qu’il se souvienne de quoi que ce soit qui pourrait le lui expliquer, sauf peut-être d’avoir entendu Samuel parler de ce qu’était devenu le lieu où il était enfermé tout ce temps.

Un lieu interdit d’accès par édit royal, dont la cause viendrait du plaisir spécial que prenaient les jeunes couples en venant y passer quelques heures d’intimités sur ces hauteurs.

- Cela doit être pour ça !!
- De quoi tu parles ??
- De la raison pour laquelle je me sens aussi rempli d’énergie, je t’expliquerais plus tard, pour l’instant et pour répondre à ta question, il serait plutôt question d’en dépenser un petit peu dans quelques jeux que nous avions l’habitudes de pratiqués.

Florian s’excite de plus en plus en regardant Samuel et la bouille qu’il fait en cherchant à comprendre de quel genre de jeux il est questions, aussi n’attend-t-il pas qu’il lui pose la question que déjà il lui amène des précisions autant en paroles qu’en regards qui cette fois cible visiblement un point bien précis de sa personne.

Les rougeurs subites des joues de Samuel et les soubresauts venant de l’endroit qu’il fixe avec intensité, amènent le sourire au petit rouquin qui comprend que son ami vient de trouver sa réponse.

[KLO7514]

Allons : encore une fois joindre l'utile à l'agréable...Ça fait si longtemps pour un certain rouquemoute aux yeux verts. Pour Samu, ce serait plus récent mais de manière plus solitaire : on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a!

Mais où sont-ils donc, ces deux "échappés"? Le lendemain ne devrait pas être facile s'ils se retrouvent dans une région totalement inconnue. Quant aux kidnappeurs, auront-ils pu s'extirper du "bahut" et partir à la recherche de leurs "colis disparus"?

[laurentdu51100]

CHAPITRE 043 : « La fuite » « Samuel »

« Quelques heures plus tard. »

C’est un frissonnant de froid que Samuel ouvre les yeux, n’apercevant que la cime des arbres sur un ciel que la nuit commence à grignoter.

Il se redresse sur les coudes pour visualiser la scène qui le fait sourire alors que ses souvenirs lui reviennent, son corps nu ne l’étonne donc pas plus que ça, cherchant du regard celui de son petit rouquin avec qui il vient de vivre un moment magique.

Jamais il n’avait ressenti un plaisir aussi intense proche de la petite mort, ou son corps arrivait à ses limites d’endurance tout en cherchant à en ressentir encore et toujours plus, lui mettant les nerfs à rude épreuve dans des orgasmes le laissant hagard, le temps que son cerveau lui renvoie cette envie insatiable d’en connaitre encore plus.

La main qu’il pose sur son sexe le rassure sur le fait qu’il puisse le toucher sans ressentir de douleur, se rappelant de cette sensibilité qui était la sienne juste avant de s’endormir.

- Il n’est pas tombé, t’inquiète ! Hi ! Hi ! Allez !! Habille-toi, nous ne devons pas trainer plus longtemps dans le coin !!
- Mais… il va faire bientôt nuit !!
- Tu plaisantes là j’espère, ce serait plutôt le matin qui arrive.
- De quoi !!
- Tu devais être bien fatiguer pour dormir aussi longtemps, je t’ai connu plus résistant tu vois !!
- Comment ça, tu m’as co… Ah je vois !! Surement l’époque qui veut ça.

Samuel observe un instant son corps avant de se relever et de se positionner devant son amant, d’un air mutin à attendre de voir sa réaction.

- Je te plais moins parce que je suis moins musclé peut-être ?

Florian superpose un bref instant l’image du Samuel de ses souvenirs et celle qu’il a sous les yeux, ne trouvant rien de véritablement changer si ce n’est sa coupe de cheveux.

Il pose une main sur la joue de son ami pour la caresser avec affection, tandis que l’autre s’empare sans vergogne de son sac de boules légèrement pendantes, redonnant comme par miracle vie à ce qui semblait des plus minimalistes, faisant grogner de plaisir son heureux possesseur.

Une fois la « chose » redevenue en pleine gloire, Florian lui envoie une petite moue indécise alors qu’il lui caresse toujours la joue et la base du cou.

- Je ne vois guère de changement par apport à mes souvenirs, si ce n’est tes cheveux courts qui te vont très bien comme ça rassure toi.

Samuel en a les yeux qui pétilles, visiblement rassurer par les paroles de son amant.

- Pourquoi ? ils étaient comment mes cheveux ?

Florian lui applique le côté de sa main légèrement en dessous de sa ceinture.

- Jusque là quand ils étaient dénoués.
- Je devais ressembler à une fille, non ?
- Pas du tout puisque tous les hommes portaient la même coupe, j’avoue que tu étais également très beau avec.

Samuel comprend que la conversation est close pour le moment, en voyant son ami se diriger vers l’endroit où sont entreposés leurs affaires.

Il en sort le sac en papier et partage en deux le reste de la nourriture, tendant sa part à Samuel.

- Il va nous falloir trouver rapidement une source de ravitaillement, nous ne savons toujours pas où nous sommes et de plus il serait dangereux de se montrer pour demander notre chemin.
- Pourtant il va bien falloir sortir un jour de cette forêt.
- Oui, mais montrons-nous prudents au moins les premiers jours.

Samuel enfile sa veste pour ensuite faire l’inventaire de ses poches, sortant son portefeuille pour vérifier ses richesses.

- Il faudrait trouver une cabine pour appeler mon oncle, ensuite nous n’aurions plus qu’à attendre qu’il vienne nous chercher.
- À condition qu’il ne soit pas sous surveillance, ce qui serait étonnant vu ce que nous venons de vivre.

Samuel réfléchi un instant avant d’avoir ce qui lui semble être une idée de génie.

- Si nous appelions maitre « Ale » ?

Florian bondis vers lui pour le prendre par les épaules en le secouant énergiquement.

- De quoi !! Qu’est-ce que tu viens de dire ??
- Je… je t’en ai pourtant parler il me semble !! C’est la personne qui finance les recherches de mon oncle.
- Oui, mais tu ne m’avais pas dit son nom !! C’est lui qui t’a demandé de l’appeler comme ça ?
- Bien sur que non, j’ai eu comme un flash et son nom m’est venu tout seul, quand je l’ai aperçu lors d’une visio qu’il faisait avec mon oncle.
- C’est donc bien du même qu’il s’agit, si cela vient de ta vision il ne peut en être autrement !! Tu sais comment le contacter ?
- Euh… Pas vraiment…

Il voit l’air subitement dépiter de son ami, reprenant très vite la parole pour terminer sa phrase.

- … mais je connais quelqu’un qui saura le contacter.
- Qui ça ?
- L’ambassadeur Min, J’ai entendu maitre « Ale » en faire mention à mon oncle, quand Pietro lui a dis qu’il se méfiait de l’ambassadeur d’Asian.
- Que lui a-t-il dis au juste, tu te rappelles ?
- Oui, un truc du genre qu’il avait entièrement confiance en lui et un autre truc que je n’ai pas très bien comprit, qu’il faisait autrefois parti des cinq… par contre je ne me rappelle pas des cinq quoi !!

Florian par contre sait très bien ce qu’il en est, il se retrouve rassurer d’avoir trouver un allier qu’il ne leurs restent plus qu’à contacter sans avoir à puiser dans cette énergie puissante qu’il ressent en lui et qu’il réserve précieusement pour une cause beaucoup plus importante pour lui.

Cette cause n’étant rien de moins que de l’utiliser à pleine puissance pour revenir dans un passé maintenant lointain, juste avant qu’il ne tombe dans ce piège grossier qui l’a envoyé dans cet univers où tout lui est beaucoup plus difficile.

Il ne lui a fallu rien de moins que deux-cent-cinquante mille ans pour se sentir enfin entièrement lui-même, conscient également de son pouvoir revenu, sans doute par toutes ces prières venant comme le lui a expliqué Samuel de ces quatre continents voués à « l’unique ».

Cette ferveur en sa personne ne pouvant venir que d’Alexandre, Florian a alors une pensée émue vers son ami et ce qu’il a dû endurer seul sur une aussi longue période.

Florian voit que maintenant c’est Samuel qui s’impatiente, aussi enfile-t-il à son tour cette veste un peu trop grande prise dans la cabine du camion.

C’est justement en regardant les manches descendre bien au-delàs de ses mains, que l’idée de la fouiller lui vient et apparemment bien lui en prend en entrant en contact avec plusieurs objets qu’il sort un par un des différentes poches.

Le porte-monnaie attire tout de suite l’attention de Samuel qui le lui prend des mains pour vérifier de quelle monnaie il s’agit.

- Aie !! C’est la cata si nous sommes bien où je pense !!
- Et c’est où exactement ?
- En Asian !!
- Et c’est mal ?
- C’est surtout qu’apparemment c’est soit le gouvernement Asian, soit le temple ou même pourquoi pas les deux combinés, qui cherchent à s’emparer de toi !!
- Dans quel but ?

Samuel fixe Florian dans les yeux en se demandant s’il n’aurait pas perdu la tête, il lui effleure le sexe d’un doigt en le faisant remonter lentement vers son front.

- Remonte neurone, on a besoin de toi là-haut ! Hi ! Hi !

[KLO7514]

Une question : Min est un ambassadeur du pays d'Asian ou, tout "du contraire", comme disent nos amis d'Outre-Quiévrain, un ambassadeur d'un pays étranger en Asian?
Évidemment, selon la réponse, le cours de l'histoire peut changer.

[laurentdu51100]

ming est un ambassadeur d'Asian

[laurentdu51100]

CHAPITRE 044 : « Ambassade d’Asian » « Min »

« Beaucoup plus tard dans la journée, bureau de l’ambassadeur. »

Min termine sa réunion de travail quand sa secrétaire s’avance vers lui à grand pas, Chose suffisamment surprenante de sa part pour qu’il s’en face la remarque.

Ce n’est qu’une fois qu’elle l’a rejoint qu’il en comprend la raison, surtout avec cet air de conspiration qu’elle prend au moment de lui délivrer son message à l’oreille.

Vous avez eu un appel privé d’un jeune homme du nom de Samuel Petitjean, Il vous demande de le rappeler à ce numéro au plus vite, il dit qu’ils ne peuvent pas attendre trop longtemps au même endroit.

Elle lui tend un morceau de papier sur lequel elle a noté le numéro, l’ambassadeur le prend machinalement alors qu’il est resté pensif au « Ils ne peuvent » qui signifierait que le garçon n’est pas seul.

Un éclair de lucidité lui vient, aussi c’est en courant vers son bureau pour s’y enfermer et composer le numéro avec les mains tremblantes sur son portable privé, qu’il arpente ensuite la pièce de petits pas nerveux.

- …
- C’est bien moi, vous êtes bien le neveu du professeur Petitjean ?
- …
- Celui qui a disparu après avoir été kidnappé ?
- …

L’ambassadeur écoute alors le jeune homme sans décrocher une parole, le laissant finir ses explications avant de lui donner sa réponse.

- Je vais contacter cette personne dès que je serai sorti de l’ambassade, revenez devant cette cabine ou plutôt non, rappelez-moi de l’endroit où vous serez d’ici quelques heures et je transférerai l’appel, je pense que ce sera plus sûr pour tout le monde.
- …
- Je le préviendrai également, je suis certain qu’il s’en retrouvera soulager !! Voici mon numéro…
- …

Min raccroche pour ensuite revêtir son manteau et prévenir sa secrétaire de son départ.

- Je ne pense pas revenir au bureau aujourd’hui, veuillez décaler mes rendez-vous importants.
- Entendu monsieur et pour la prêtresse si elle vous demande ?
- Gardez pour vous cet appel et répondez que je ne me sentais pas très bien, que j’ai préféré rentrer plus tôt pour me soigner.
- Entendu monsieur.

L’ambassadeur sort du bâtiment de façon naturelle pour ne pas amener la curiosité des soldats en factions, il prend la direction habituelle pour rentrer chez lui jusqu’à se retrouver hors de vue, pour ensuite bifurquer vers le centre-ville.

Il entre dans un petit commerce sans prétentions, un signe de tête à la vieille dame derrière sa caisse et le voilà entrant dans la réserve pour en ressortir dans une ruelle.

C’est le cœur plus léger qu’il reprend alors sa route, certain cette fois de ne pas avoir de poursuiveur sur ses talons et ce n’est qu’après deux petites centaines de mètres, qu’il entre de nouveau dans une boutique ayant cette fois pignon sur rue.

Le même signe au patron pour cette fois se rendre dans un petit bureau et s’emparer du téléphone pour composer le numéro qu’il a appris par cœur il y a de cela bien longtemps.

Ce qu’il a à lui raconté lui semble si énorme, qu’il en attrape une bonne suée tandis qu’il attend que quelqu’un décroche, certain quasiment de qui ce sera.

- …
- J’étais sûr que ce serait toi garnement ! Hi ! Hi !
- …
- Maitre « Ale » serait-il disponible pour me parler ?
- …
- Ah… je comprends !! Peux-tu lui laisser un message, c’est assez urgent, ou le mieux serait encore qu’il me rappelle à ce numéro, je resterais là à attendre.
- …
- Ai-je l’habitude d’appeler pour ne rien dire ? bien sur que c’est urgent, alors bouge tes petites fesses et va le prévenir. S’il te demande, tu lui réponds que c’est au sujet de Samuel et de son compagnon de voyage qui a repris connaissance.
- …

Min met un instant le combiné devant ses yeux, surpris que son interlocuteur soit aussi bien renseigné.

- Je vois que ton maitre n’a pas de secrets pour toi !!
- …

Min a un rictus d’amusement en revoyant mentalement la bouille de ce garçon qui dès sa première apparition sur l’ile, est devenu la coqueluche de celui qui très vite l’a pris à son « service », au plus grand plaisir du lascar qui depuis maintenant presque trois ans partage sa couche de façon privilégiée.

***/***

Ricoh reste un moment à ressasser cette conversation avant de prendre la décision d’aller contre les ordres de son maitre qui lui avait interdit de le déranger, sachant très bien que sinon il ne pourrait rester concentrer sur son travail de recherche.

Maintenant il lui apporte des réponses donc il devrait pouvoir profiter d’un petit moment de détente, rien que cette pensée fait bouillir le sang de Ricoh.

C’est donc en courant comme un dérater, qu’il quitte la maison familiale pour prendre la route menant au bureau et tout en longeant la côte, faire se retourner sur lui ceux qui même en le connaissant ne peuvent s’empêcher de baver à son passage.

Bien sur il en est conscient, juste qu’il ne sait pas tout sur la raison supplémentaire de l’attraction que son maitre éprouve pour lui de façon si « expressive ».

Quant-il se regarde dans la glace, il ne voit qu’un jeune homme de maintenant vingt et un ans, d’un mètre soixante-dix à la peau blanche tachetée de points de rousseurs sur tout le haut du visage et des épaules, aux cheveux roux flamboyant toujours en pétards.

Ajouter à cela une mine toujours enjouée, un sourire charmeur et des yeux bleu pétillants de malice, l’image qu’il donne pour Alexandre n’est pas une nouveauté, mais celle trop peu représentée au cours de sa longue vie sur cette planète pour que ce garçon en particulier lui soit aussi précieux qu’un trésor.

Alexandre le voit arriver depuis la grande baie vitrée donnant face à la mer, son regard se plissant de plaisir à sa vue pour ensuite devenir soucieux d’apprendre une mauvaise nouvelle.

Il termine donc son courrier, pour l’envoyer à qui de droit et qui devra suivre ses recommandations à la lettre, soupirant ensuite, mi soucieux, mi heureux, de l’apparition de son jeune amant.
Il n’est donc pas vraiment surpris quand la porte s’ouvre à la volée et que son petit rouquin lui arrive dessus si rapidement qu’il doit le stopper en l’attrapant à pleins bras, sentant alors avec un immense plaisir cette effluve de sueur si particulière qui quoique l’instant ne semble pas s’y prêter, lui amène une forte poussée de libido.

Le petit regard coquin qu’il reçoit alors, lui dit qu’il s’est encore bien fait rouler et que cette entrée fracassante devait juste être parfaitement programmée, sans doute pour ne pas se faire disputer d’avoir désobéi à ses ordres du matin.

Un coup d’œil vers le grand divan de son bureau lui amènerait plutôt l’envie de faire justement ce qu’il craignait qu’il arriverait en lui donnant cet ordre, pourtant alors qu’il allait finalement céder et que ses lèvres s’approchaient inexorablement de celles de son jeune amant, c’est ce dernier qui a un mouvement de recul complètement et suffisamment inhabituel, pour qu’il retrouve son sérieux.

- Quoi ???
- Tu dois avant toute autre chose rappeler Min !! C’est urgent !!
- Que t’a-t-il dit ?
- En gros à ce que j’en ai compris !! Qu’ils se sont sauvés et qu’ils sont en cavales mais qu’ils vont te rappeler !!

[KLO7514]

Ah, alors "y'a bon" pour les "évadés de la semi-remorque". Maintenant que va pouvoir faire "Messire Ale"?
Au fait, pendant ce temps, que sont devenus Pietro et les autres compagnons, les jeunes sortis endormis et les deux autres savants  ethno-archéologues?

[KLO7514]

P.S : Merci, Laurent, pour la fonction de MIN.