23-04-2023, 12:32 PM
En effet. Je viens de corriger. J'avais du un peu trop me dépêcher avant que la minuterie éteigne ma box pour me dire d'aller dormir.
23-04-2023, 12:32 PM
En effet. Je viens de corriger. J'avais du un peu trop me dépêcher avant que la minuterie éteigne ma box pour me dire d'aller dormir.
23-04-2023, 09:36 PM
(Modification du message : 23-04-2023, 09:36 PM par Philou0033.)
Bonsoir mon cher Daniel ( @Lange128 )
Belle suite. Très bonne idée que d'attribuer à Florian la suite n° 128 de l’hôtel. Il peut y inviter qui il veut, fille ou même garçon. Les filles ne semblent pas intéressée. Camille ose alors demander s'il peut profiter de la la chambre et du lit avec Florian. Le jeune acteur accepte. Belle discussion entre les deux garçons. C'est ensuite le moment d'un e douche individuelle, chacun se dévêtant sans complexe devant l'autre. Florian est nu sur le lit, Camille porte une serviette de bain qui entoure son bassin, serviette sous laquelle il bande déjà un peu. Il me tarde de savoir ce que les deux jeunes vont faire. Est-ce l'heure de la branlette comme le suggère @bech, ou alors autre chose ! Merci Daniel pour cette suite. Je t'embrasse! Philou
23-04-2023, 11:03 PM
(23-04-2023, 09:36 PM)Philou0033 a écrit : Bonsoir mon cher Daniel ( @Lange128 ) Bonsoir mon cher @Philou0033 et merci pour ton commentaire. Ma première idée était d’avoir deux hommes et trois femmes, mais, une fois Anaïs éliminée, il n’y aurait plus eu de choix. Avec trois hommes et deux femmes, Florian pouvait choisir. Camille s’étant proposé spontanément, cela n’a plus été nécessaire. Il aurait pu refuser et rester seul ou préférer Dylan, mais il ne l’a pas fait. Comme ils s’étaient déjà douchés ensemble, la nudité était naturelle entre eux. Que Florian se caresse sans se cacher l’est beaucoup moins, il n’a pas respecté les règles qu’avait énoncées la présidente au sujet du consentement avant d’avoir des relations sexuelles. Ils sont pour plusieurs jours dans cet hôtel, feront-ils autre chose ? Je me suis demandé si j’allais décrire des scènes de sexe de manière détaillée dans ce récit ou pas, car ce n’est pas ce que je réussis le mieux et c’est souvent répétitif, trop réaliste ou trop idéalisé. Il n’est jamais trop tard pour essayer de s’améliorer… Je t’embrasse Daniel
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24-04-2023, 12:27 AM
(23-04-2023, 11:03 PM)Lange128 a écrit : Que Florian se caresse sans se cacher l’est beaucoup moins, il n’a pas respecté les règles qu’avait énoncées la présidente au sujet du consentement avant d’avoir des relations sexuelles. Se caresser, ce n'est que sensuel. Et même si Florian venait à se masturber, ce ne serait une relation sexuelle qu'avec lui-même. Et dans ce cas, on peut supposer que l'acteur serait consentant.
24-04-2023, 07:12 AM
(24-04-2023, 12:27 AM)bech a écrit :(23-04-2023, 11:03 PM)Lange128 a écrit : Que Florian se caresse sans se cacher l’est beaucoup moins, il n’a pas respecté les règles qu’avait énoncées la présidente au sujet du consentement avant d’avoir des relations sexuelles. Exact, mais c’est d’habitude un plaisir solitaire. Florian aurait pu le faire à la salle de bain ou demander d’abord à Camille : « Je me masturbe très souvent, pourrais-je le faire devant toi ? Je suppose que tu fais de même depuis que tu as quitté ta femme. ».
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Florian eut l’air surpris et s’excusa : — Oups, désolé, j’avais oublié que je n’étais pas seul. Mensonge éhonté, il ne pouvait pas avoir oublié ma présence, il ajouta immédiatement : — Enlève ce linge qui couvre cette bite que je ne saurais voir / Par de pareils objets les âmes sont blessées / Et cela fait venir de coupables pensées. Je vois bien que tu bandes aussi. — Ces coupables pensées ne te dérangent pas ? — Je l’ai fait à Rome avec mes camarades qui sont des hétéros purs et durs, enfin ce sont eux qui le disent. Pour la pureté je n’ai pas vérifié. — Et pour la dureté ? — Nous sommes jeunes, pas de souci, aussi durs que la Colonne Pompée. J’acceptai sa proposition et je me couchai à côté de lui après avoir repoussé la couette. Florian se concentra sur les caresses de son organe dressé, j’aurais donné cher pour connaître ses pensées. Sa bite était plus courte que la mienne, large, ses couilles plus grosses, elles pendaient moins. Son gland était déjà mouillé et il utilisait ce liquide comme lubrifiant. Nous éjaculâmes rapidement, presque en même temps. — Ça fait du bien de se détendre, dit Florian, après toutes ces heures assis dans le train. Elles étaient comprimées. — Oui, je n’aurais pas osé te le proposer. — Pas de honte à avoir, tous les hommes le font. Pourquoi se cacher ? Tiens, voici un paquet de mouchoirs. — Tu as tout prévu, fis-je avec un sourire. Je me nettoyai, pris les mouchoirs souillés et allai les jeter, je me lavai les mains. Florian avait remonté la couette et s’était couvert. La clim était réglée au maximum car le temps était très chaud et beau. Je proposai de l’éteindre. — D’accord, dit-il, je ne voudrais pas avoir une extinction de voix. Je retournai me coucher à côté de lui, j’hésitai avant de lui dire : — Pourrais-je te demander quelque chose d’intime ? — Tout ce que voudras. — J’ai vu que tu es circoncis, ce n’est pas pour des raisons religieuses puisque tu m’as dit être protestant. — Avec un père et un grand-père médecins je ne pouvais pas y couper. — Ça te dérange ? — Je ne me suis jamais posé de questions à ce sujet, cela ne m’empêche pas de me branler comme tu as pu le constater. Ils avaient choisi le meilleur chirurgien qu’ils connaissaient. Mon grand-père m’a d’ailleurs confirmé que j’avais un beau pénis lorsque je lui ai rendu le crâne, il était assis au premier rang à la première. — Il ne pouvait pas te dire le contraire, fis-je en riant. Tu lui as rendu le crâne ? — Je ne voulais pas d’ennuis avec la douane ou de la casse pendant le transport. Il m’en a prêté un autre en plastique. — Je trouve bizarre qu’il t’a fait un compliment sur ton pénis. — N’oublie pas qu’il était gay, ou qu’il l’est toujours. Il m’a demandé s’il pouvait l’examiner. — Pourquoi, tu as des soucis ? — Non, il voulait me montrer comment on doit se tâter les couilles pour détecter le cancer. Sans aucune connotation sexuelle, a-t-il ajouté. — Tu l’as laissé faire ? demandai-je. — Oui. Il a mis des gants, s’est assis sur tabouret devant moi et a examiné longuement ma bite en la tâtant, il a écarté le méat. J’étais quand même un peu mal à l’aise, c’était la première fois qu’il le faisait et je sentais que j’allais bander. — Assez gênant, en effet. — Il m’a dit de me détendre, que c’était normal à mon âge d’être vite excité. En fait, c’est ça qu’il voulait voir, si je bandais bien. Et il a vu. Il m’a demandé si j’éjaculais et m’a ensuite avoué que c’était ma mère qui lui avait demandé de le faire. — Elle se fait du souci ? C’est parce que tu n’a pas de petite amie ? — Exact. Il aura pu la rassurer. Il m’a montré comment me tâter les couilles puis m’a demandé de poser mes avant-bras sur la table d’examen, a écarté mes fesses, regardé mon anus et mis un doigt dans mon rectum, massant longuement ma prostate, jusqu’à ce que du liquide sorte de mon méat. Sensation inhabituelle, mais finalement très agréable. — Quand même une légère connotation sexuelle, dis-je. — Nous avons eu une discussion intéressante au sujet d’autre chose, mais c’est trop tôt pour t’en parler ce week-end qui sera très chargé. On se reverra pour courir samedi dans une semaine, si tu es d’accord. — On pourrait aller dans les bois du Jorat en été, il fera plus frais. Florian acquiesça, j’étais ravi de garder le contact avec lui et je me réjouissais d’apprendre ce que son grand-père lui avait dit. Nous fîmes une sieste jusqu’à l’heure du souper, plutôt du diner puisque nous étions en France. Nous prîmes le car jusqu’au domaine de Bayssan et nous découvrîmes la magnifique architecture du théâtre et de l’amphithéâtre avec les gradins en plein air. S’il avait fait mauvais temps, certaines troupes auraient dû se replier sur un théâtre en ville, mais, comme il faisait beau, elles joueraient dans l’amphithéâtre. Notre pièce étant sombre et la lumière y jouant un rôle important, nous serions dans la salle fermée, les derniers à nous produire, le samedi à 17 heures. En attendant, nous pourrions voir les autres productions, en alternance sur les deux scènes. Deux tentes avaient été installées : l’une très grande pour les repas qui seraient fournis par un traiteur, l’autre plus petite qui servirait de loge commune, il y avait une séparation entre la partie pour les hommes et celle pour les femmes. Des douches mobiles et des WC étaient à l’extérieur, dans des remorques routières. Nous prîmes notre premier repas, la tente n’était pas pleine car certaines troupes n’arriveraient que le lendemain. La nourriture était excellente, nous pûmes déguster toutes les spécialités de la région au cours du séjour, et le vin fourni par des producteurs locaux était très avantageux, même trop. Le car faisait des navettes vers la ville toutes les heures jusqu’à 2 heures du matin, nous le prîmes à 23 heures. Le lendemain matin, le vendredi, nous aidâmes à décharger les décors et costumes de notre camion et nous vérifiâmes que tout était en état. Chaque troupe avait un endroit pour stocker son matériel. Il faudrait que tout soit parfaitement synchronisé pour changer les décors rapidement entre chaque représentation. Certains d’entre nous se proposèrent pour aider d’autres troupes à le faire lorsque nous ne jouerions pas, le vendredi après-midi et le samedi matin. Tiago avait dû modifier son plan de feu, c’est-à-dire le plan des projecteurs qu’il utiliserait, en fonction de ceux disponibles dans la salle. Il avait un logiciel pour le faire, il vérifia que ce qu’il avait prévu fonctionnait en demandant de nous placer sur la scène à divers endroits, il fit encore quelques modifications et chargea la version définitive dans l’ordinateur. Nous fîmes des essais et nous décidâmes de jouer avec une sonorisation, la salle était grande et nos voix ne portaient pas assez. Florian ne serait plus entièrement nu, il aurait la ceinture couleur de peau avec l’émetteur du micro. Le repas de midi était simple, c’était un buffet froid de sandwiches et de crudités. Les représentations débutèrent comme prévu l’après-midi, avec parfois des anicroches et du retard, mais tout le monde était de bonne humeur et personne ne s’énervait. Il n’y avait que peu de spectateurs en dehors des comédiens des autres troupes mais certains ne ratèrent aucune pièce. Le dîner se termina très tard et nous ne répétâmes pas la masturbation de la veille à notre retour à l’hôtel. Ce fut finalement notre tour de jouer le samedi après-midi. Nous nous déshabillâmes sous la tente. Nous étions tous en sous-vêtement pour l’installation et le câblage des micros par les régisseurs son, puis nous passâmes nos costumes et nous nous maquillâmes. Florian enleva son slip blanc pour mettre le boxer noir, il resta nu pendant quelques instants et répéta sa tirade, éveillant la curiosité des autres comédiens qui avaient joué avant. Ce serait le seul à être dans cette tenue, je n’avais vu que quelques rares torses nus dans les autres productions. Nous fîmes un triomphe avec notre pièce, mais cela ne signifiait rien puisque c’était le cas pour toutes les autres troupes, le public était bon enfant. Sans oser le dire, tout le monde pensait déjà au concours dont les résultats seraient proclamés le dimanche matin à 11 heures. Après de nombreux rappels, nous nous retrouvâmes sous la tente, entre hommes. Olivier dit : — Pas de raison qu’Hamlet soit le seul à être à poil, tout le monde à la douche ! — Toi aussi, fit Florian, si tu veux mater des bites, tu dois aussi nous montrer la tienne. — Petit curieux. Bon, je rectifie pour être politiquement correct, c’est seulement pour ceux qui le désirent, vous pouvez même garder votre boxer, mais enlevez le micro. Et ce n’est pas obligatoire de se branler sous la douche, c’est seulement fortement recommandé, ça détend après deux heures intenses. — Tu as déjà une idée pour la pièce de l’année prochaine ? demandai-je. — Non, je ne sais même pas si mon contrat sera renouvelé. Que me proposes-tu ? — Hair, la comédie musicale, comme cela tout le monde sera nu sur la scène. — Ouais, mais nous ne savons pas chanter. — On pourrait jouer Angels in America, proposa Florian. — Pourquoi pas ? On trouvera de toute façon une pièce où tu seras de nouveau à poil, et Camille aussi. Il y a une scène où les deux hommes baisent, vous feriez un couple idéal pour l’interpréter, au théâtre je précise, je ne me mêle pas de votre vie privée. — C’est sérieux cette proposition de se branler sous la douche ? demanda ensuite Florian. — Bien sûr, fit Olivier, on attendra que les autres soient sortis.
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24-04-2023, 09:21 PM
Hmmm... S'il se passe quelque chose entre eux, les sous-entendus et légères insinuations de Tiago et Olivier n'y seront pas pour rien
Pas qu'il faille beaucoup pousser le garçon, ceci dit ^ ^
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24-04-2023, 09:59 PM
(24-04-2023, 09:21 PM)lelivredejeremie a écrit : Hmmm... S'il se passe quelque chose entre eux, les sous-entendus et légères insinuations de Tiago et Olivier n'y seront pas pour rien Merci @lelivredejeremie pour ton commentaire. Olivier dit qu’il ne se mêle pas de leur vie privée, mais c’est exactement ce qu’il fait avec ses insinuations. Tiago et Olivier devaient avoir compris qu’il se passait quelque chose entre les deux, mais qu’ils n’étaient pas encore prêts à concrétiser cette attirance. Ils voulaient peut-être provoquer un déclic avec cette invitation à se masturber sous la douche après la représentation, ils ne pouvaient pas savoir qu’ils l’avaient déjà fait dans la chambre. Je voulais d’abord seulement décrire une douche commune entre tous les hommes de la troupe, puis j’ai eu cette idée supplémentaire de masturbation qui n’est pas très vraisemblable dans ce contexte, ce n'est certainement pas la seule invraisemblance de ce récit.
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Amusant le contrepied du Couvrez ce sein que je ne saurais voir de Molière pour voir la bite de Camille.
Sinon, comme ils sont dans les sud de la France, le repas du soir s'appelle le souper. Le sujet a été abordé dans une autre discussion de ce forum.
25-04-2023, 06:17 AM
(24-04-2023, 11:52 PM)bech a écrit : Amusant le contrepied du Couvrez ce sein que je ne saurais voir de Molière pour voir la bite de Camille. Merci @bech pour ton commentaire. Je ne me souvenais plus de cette discussion concernant le souper, je ne vais pas corriger car le narrateur pouvait aussi l’ignorer. C’est surtout entre le déjeuner et le diner qu’il peut y avoir des confusions et donner l’impression que le récit se déroule à une autre heure.
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26-04-2023, 01:53 PM
(24-04-2023, 09:59 PM)Lange128 a écrit : Olivier dit qu’il ne se mêle pas de leur vie privée, mais c’est exactement ce qu’il fait avec ses insinuations.Ca part d'un bon sentiment, c'est assez rare, il y a proportionnellement plus de fouteuses de m***e que de marieuses chez les gays
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NDA J’ai avancé la cérémonie de clôture au dimanche à 11 heures, ils pourront ainsi rentrer le même jour. Une nuit de moins en France, la tentation aurait été trop forte et je voulais situer l’épilogue en Suisse.
12 Nous étions huit hommes à avoir joué dans la pièce et tous désiraient se doucher, je ne savais pas si c’était parce qu’ils avaient transpiré ou si c’était la perspective d’une hypothétique masturbation collective qui les attirait, hypothétique car certains doutaient que nous oserions. Nous étions les seuls dans le vestiaire puisque les autres comédiens avaient terminé bien avant nous. Nous sortîmes de la tente pour parcourir les quelques mètres jusqu’à la remorque. Il y avait des patères à l’entrée pour suspendre nos sous-vêtements et nos serviettes. Les douches n’avaient pas de séparation, il y en avait exactement huit mais nous dûmes nous serrer, nous devions veiller à ne pas toucher par advertance le voisin. Pas d’eau chaude, se doucher à l’eau froide était agréable avec la température estivale. Quelqu’un fit la remarque que c’était exactement comme au service militaire, la seule différence était que je regardais beaucoup plus attentivement les bites des autres, en particulier celle de Tiago qui avait le gland découvert, il ne me semblait pas circoncis, il voulait peut-être nous montrer son piercing au frein, il en avait aussi aux tétons, ainsi que des tatouages. Nous attendîmes que tout le monde eût terminé avant de récupérer nos serviettes et de nous sécher. Personne n’était pressé de sortir et nous aurions passé la nuit dans cette remorque si Olivier n’avait pas dit : — Tous les voyeurs dehors maintenant, seuls ceux qui désirent se branler restent. André et Sébastien nous quittèrent, prétextant la présence de leurs femmes. Arnaud hésitait : — Je n’aimerais pas qu’on me prenne pour un homosexuel, alors que je ne le suis pas, j’ai déjà dû embrasser Hamlet sur la bouche et on m’a fait quelques plaisanteries à ce sujet. — T’inquiète, fit Florian, nous jouions, ton orientation sexuelle m’importe peu. — Je préfère sortir. — Fais comme tu le sens, dit Olivier, et ta femme est aussi avec toi. — Nous avons une sexualité assez libre, mais toujours en couple. Il restait Dylan, le musicien. Il était un peu plus âgé que moi, grand et maigre, les cheveux longs. — Je reste, fit-il, j’ai dû dormir seul alors que je rêvai de coucher avec Florian. — Tu es gay ? demanda celui-ci, je ne savais pas. — Le mot « coucher » peut avoir plusieurs sens, je n’y voyais aucun sous-entendu sexuel, tu l’auras compris. Je me considère comme queer. — Bon, fit Olivier, vous discuterez plus tard de votre lettre dans la communauté LGBTQIA+. J’ai faim et le souper va bientôt être servi. Nous nous positionnâmes en cercle, plutôt en ellipse compte tenu de l’étroitesse de la remorque, nous prîmes nos pénis en main pour les caresser. Nous bandâmes rapidement et je comparai, étonné des différences de forme, de longueur, de courbure, de technique. Tiago et Olivier se branlaient mutuellement, chacun s’occupant du membre de l’autre. — Vous pouvez faire la même chose, dit le metteur en scène, les deux vierges effarouchées. — C’est de moi qu’il s’agit ? demanda Florian. — Oui, et de Camille, je sais qu’il a été marié, mais ça ne compte pas, ce n’était pas avec un homme. Mon ami n’hésita pas, il approcha sa main de ma bite dressée et s’en saisit, me regardant avec un sourire candide. Je me saisis alors de la sienne et la caressai doucement. — Ils sont mignons, fit Tiago, tu ne trouves pas, Dylan ? — Très mignons, mais je vais une fois de plus me retrouver seul. — On va se dévouer pour te déseuler. Tiago s’agenouilla et prit le pénis du musicien dans sa bouche alors qu’Olivier se mit derrière pour lui lécher le cul. Nous les regardâmes faire tout en continuant à nous caresser. Je sentis le phallus de Florian se contracter et il libéra de nombreux jets de semence en poussant un cri. Je mis plus de temps à jouir. Dylan avait aussi éjaculé et il finit de branler Tiago et Olivier. — C’était bon ! s’exclama Olivier, vous ne trouvez pas, les pucelles plus du tout effarouchées ? — Très bon, dit Florian, mais nous allons en rester là pour ce soir. Nous en restâmes effectivement là, le souper se prolongea et ce n’est qu’à deux heures du matin que nous regagnâmes l’hôtel, avec un taux d’alcoolémie ne permettant plus la signature d’un contrat de consentement libre et éclairé. Si cette séance de masturbation m’avait définitivement convaincu de la nouvelle orientation de ma sexualité, Florian ne semblait pas encore prêt à l’avouer, même s’il m’avait touché la bite sans aucune hésitation. Je ne voulais surtout pas le brusquer. Le lendemain matin, nous eûmes l’heureuse surprise de gagner le premier prix du concours — même si cela n’en était pas vraiment une — grâce au talent de Florian. C’est lui qui reçut le trophée : une sculpture en bois d’un artiste local, censée représenter un comédien ou une comédienne, et qui ressemblait plus à un nain de jardin. Conformément à la tradition, Florian remercia ses parents, ses grands-parents, son chat Othello dont je n’avais jamais entendu parler, l’équipe artistique, en particulier Olivier, qui lui avait appris à donner libre cours à sa passion, et un certain Camille, avec lequel il approfondirait le corps-à-corps à fleurets mouchetés. Il répéta ensuite la première de ses tirades, sans toutefois pousser la conscience professionnelle jusqu’à se déshabiller. Un cri dans la salle « À poil ! » l’interrompit, il demanda alors à l’assistance ce qu’il devait faire : Être nu ou n’être pas nu ! C’est la question… « Être nu » l’emporta à l’applaudimètre, le public put donc contempler une nouvelle fois la belle plastique d’Hamlet. Je ne formalisai pas de la remarque d’une dame derrière moi qui insinuait que sa bite était trop petite, mais que c’était sûrement de la faute aux perturbateurs endocriniens, elle avait lu ça sur Doctissimo. *** Le jeudi après-midi après notre retour de Béziers, j’étais au bureau et je n’avais rien à faire, à cause de la période des vacances. Je regardais par la fenêtre, le temps était maussade et il pleuvait. Je ne pouvais pas attendre le samedi, il fallait que je revisse Florian le plus vite possible. Je lui envoyai un message : « Bien rentré ? J’aimerais faire le bilan de notre expérience, je t’invite à souper. » Il me répondit : « Faire le bilan ? Je vois que tu as retrouvé tes tableaux Excel, tu n’oublieras pas ton portable. Ce soir ? Ça te va ? » Il avait manifestement aussi l’envie de me rencontrer très vite, il me proposa un restaurant au bord du lac où il allait souvent avec ses parents ; comme le temps était mauvais, on y trouverait encore de la place. Je pus effectivement faire une réservation en ligne. Lors de mon premier repas en tête-à-tête avec ma future femme, je lui avais offert des fleurs. Pouvait-on offrir des fleurs à un homme ? Je ne savais pas encore ce qu’il me dirait le soir, mais j’achetai quand même un gros bouquet de roses rouges. J’allai à l’avance au restaurant et les donnai au serveur pour les mettre dans un vase et les cacher. Il trouva ma situation amusante et me dit « merde », comme au théâtre. Florian entra à l’heure, il avait mis un polo blanc et un pantalon bleu. J’avais gardé la veste que je portais au travail et une chemise au col ouvert. Nous dégustâmes les traditionnels filets de perche, accompagnés de frites et de vin blanc, un chasselas de Lavaux. Nous parlâmes de notre expérience théâtrale pendant le repas, ce n’est qu’après le dessert et le café que je pris mon courage à deux mains : — J’aimerais t’avouer quelque chose, mais je crains que tu puisses mal le prendre. — Notre amitié est assez forte pour tout supporter, vas-y. — Je suis amoureux de toi, Florian, depuis le premier jour où je t’ai vu dans le bus.
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28-04-2023, 10:46 PM
Ce chapitre pose plusieurs questions / considérations.
1 Il doit y avoir une solide différence entre les douches d’un service militaire, milieu assez macho, où mater la bite de ses compagnons d’arme en rend probablement la durée assez pénible, et celles partagées par une troupe de théâtre 2 Quitte à quand même devoir se doucher à l’eau froide après les autres, pour éviter de ‘toucher le voisin par inadvertance’, où aurait été le problème de postposer son passage ? Ils se refont un jeu de la biscotte, mais comme adultes, pour la plupart ¬‿¬ 3 Je reste calé sur le rythme et la pression exercée, très personnels pour une branlette, et je désespère sincèrement d’un jour faire jouir un mec ainsi :’/ 4 Un bouquet de roses, et une déclaration de love-at-first-sight ? C’est terriblement romantique, et je suis absolument né à la mauvaise époque, au mauvais endroit ¯\_(ツ)_/¯ Je pinaille, désolé, mais c'est signe que je m'intéresse
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.
(28-04-2023, 10:46 PM)lelivredejeremie a écrit : Ce chapitre pose plusieurs questions / considérations. Merci @lelivredejeremie pour ton commentaire. Tu n’as pas à être désolé, cela fait au moins une personne qui s’intéresse à mon récit. Je sais (j’espère) qu’il y en a d’autres, difficile d’en estimer le nombre. Voici donc quelques réponses : 1 Avec les « cours de répétition » annuels jusqu’à 36 ans, j’ai passé presque une année à l’armée sans jamais entendre parler d’un autre soldat qui aurait été gay. Il devait statistiquement bien en avoir quelques-uns. Le sexe hétérosexuel était par contre un sujet très fréquemment abordé… Malgré la « cohabitation » avec des hommes, je n’avais aucune envie sexuelle. 2 Je désirais que tout le monde passe en même temps et que ce soit à la fin que certains restent et d’autres partent. Cela permettait à Camille de mater tous les autres. 3 Le monde que je décris dans mes récits est souvent idéalisé, dans la réalité ce n’est pas toujours aussi simple. Mes héros bandent et jouissent donc sans aucun problème au moment opportun. La même question va se poser si je décris la première pénétration entre Camille et Florian (pour autant que Florian réponde favorablement à la déclaration) : devrais-je idéaliser cette relation sexuelle ou pas ? 4 Si mes personnages vivent à la même époque que toi, l’auteur est plus âgé et désirait un peu de romantisme, il y en aura encore dans l’épisode suivant.
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29-04-2023, 09:54 AM
En même temps, en fiction, ça se doit d'être plus beau. Si Christian Grey avec été moche et pauvre, il n'y aurait pas eu de roman ni de film, hein...
Ici, personne n'aurait trop envie de lire la description d'une sodo douloureuse, avec éjaculation précoce (sinon à l'inverse, avortée), c'est déjà assez frustrant quand ça se passe IRL ¯\_(ツ)_/¯ Mon plus gros défaut est d'être vraiment trop terre à terre, si ta principale qualité est d'avoir pu rester romantique, tant mieux, ne change rien
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