Immunité (SF, gay, derniers épisodes)

[Lange128]

L'école anglaise, ça a déjà été fait... Je me souviens au moins du romain autobiographique de Brian Aldiss, l'écrivain anglais de SF, "the hand reared boy". Il était sorti en 1970 (merci Gogol) et je dois encore l'avoir quelque part dans ma bibliothèque. Je m'étais beaucoup branlé en le lisant à l'époque.

Le sang, ça ne me manque pas trop. Les larmes, par contre, c'est obligatoire ! Un récit sans émotion ne peut pas être un bon récit. Le sueur, j'aime bien, un beau mâle en plein effort, ça me fait assez fantasmer, plus qu'un petit minet intello, mais ça reste optionnel.

Ce n'est tout de même pas si compliqué de faire pleurer, quand même ?

Difficile de trouver quelque chose qui n’a jamais été écrit. Je me rappelle aussi d’un livre chez ma grand-mère se déroulant dans une école anglaise. Il y avait une scène où un nouvel élève devait se déshabiller devant un professeur, pour que celui-ci évalue sa musculature. Il n’était pas précisé s’il avait dû se déshabiller entièrement. Assez significatif que je me rappelle seulement cette scène et que j’ai oublié le reste. L’auteur avait-il des intentions cachées ? Ou était-ce quelque chose de courant ?

J’aime bien les larmes de joie : deux personnes qui se retrouvent après une longue séparation, un prisonnier qui est libéré alors qu’il était injustement incarcéré par un despote.

J’aime moins les larmes à cause d’une maladie, d’un accident ou d’un décès. Si je prends ce récit, Patrice aurait pu mourir de la Covid-19 avec Adelin à son chevet, alors qu’ils étaient tombés amoureux et qu’ils avaient la vie devant eux. Je n’aurais pas pu terminer ainsi, je pense que j’aurais déçu mes lecteurs.

J’ai quand même terminé un récit avec un décès, mais c’était un personnage secondaire. Je ne sais pas si j’ai réussi à faire pleurer mes lecteurs.

[Philou0033]

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Toujours très agréable à lire.
Les explications concernant l'infection de Patrice par le virus sont enfin dévoilée. Adelin pense qu'il aurait refusé en lisant attentivement le contrat, mais il a bien fait de rester, d'une part pour connaître Patrice et ensuite de s'occuper de lui !
Nos deux amis vont pouvoir se retrouver enfin seuls! Ils attendaient ce moment depuis bien longtemps!
Très charmante la duchesse Corona., elle s'y connaît en matière de garçons et d’hommes. Elle sait donc que les deux garçons sont gays et elle les apprécie.
Ils vont débuter leur nuit, leur première nuit à deux.
Comme le mot fin n'est encore indiqué en fin de chapitre, j'ai donc hate de lire la suite!
Merci pour ce très bon moment de lecture mon cher Daniel.
Bon week-end!
Je t'embrasse!
Philou

[emmanolife]

Je crois que j'aurais bien aimé ton scénario alternatif.

Je vois très bien Adelin en train de tenir les mains de Patrice alors qu'il est en train de rendre son dernier souffle, et puis lui donner un dernier baiser sur la bouche... Ce serait beau ! Un amour chaste et pur ! Adelin penserait à tout de qu'ils auraient pu faire ensemble, au bonheur de leur vie commune à côté duquel ils sont passés, et au vide de son existence future en l'absence de l'âtre aimé... Il y a de quoi en faire des tartines, tous les lecteurs pleureraient à chaudes larmes.

Par comparaison, l'activité sexuelle, c'est d'une banalité sans nom... On l'a dans tous les récits érotiques... En même temps, c'est un peu pour ça qu'on est là, donc ça peut se discuter.

[Lange128]

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Toujours très agréable à lire.
Les explications concernant l'infection de Patrice par le virus sont enfin dévoilée. Adelin pense qu'il aurait refusé en lisant attentivement le contrat, mais il a bien fait de rester, d'une part pour connaître Patrice et ensuite de s'occuper de lui !
Nos deux amis vont pouvoir se retrouver enfin seuls! Ils attendaient ce moment depuis bien longtemps!
Très charmante la duchesse Corona., elle s'y connaît en matière de garçons et d’hommes. Elle sait donc que les deux garçons sont gays et elle les apprécie.
Ils vont débuter leur nuit, leur première nuit à deux.
Comme le mot fin n'est encore indiqué en fin de chapitre, j'ai donc hate de lire la suite!
Merci pour ce très bon moment de lecture mon cher Daniel.
Bon week-end!
Je t'embrasse!
Philou

Merci [member=19]Philou0033[/member].

J’ai imaginé beaucoup de fins pour ce récit. Cela aurait pu être à la sortie de l’hôpital dans le parc, ensuite dans un bar avec Raphaël lorsqu’il annonce à Patrice qu’il a été infecté, j’ai dû rajouter le spa pour qu’il montre sa bite, ensuite j’ai pensé à terminer lorsque les deux amis seraient enfin seuls, j’ai hésité avec la duchesse de Corona et finalement elle a aussi fait son apparition. C’est un récit très dynamique et je suis aussi influencé par les remarques dans les commentaires.

Il y aura encore le début de la première nuit, je pense que ce sera le dernier chapitre, mais on ne sait jamais.

Bon week-end !
Je t’embrasse
Daniel

[Lange128]

Je crois que j'aurais bien aimé ton scénario alternatif.

Je vois très bien Adelin en train de tenir les mains de Patrice alors qu'il est en train de rendre son dernier souffle, et puis lui donner un dernier baiser sur la bouche... Ce serait beau ! Un amour chaste et pur ! Adelin penserait à tout de qu'ils auraient pu faire ensemble, au bonheur de leur vie commune à côté duquel ils sont passés, et au vide de son existence future en l'absence de l'âtre aimé... Il y a de quoi en faire des tartines, tous les lecteurs pleureraient à chaudes larmes.

Par comparaison, l'activité sexuelle, c'est d'une banalité sans nom... On l'a dans tous les récits érotiques... En même temps, c'est un peu pour ça qu'on est là, donc ça peut se discuter.

Une scène de séparation est tout aussi difficile à écrire qu’une scène de sexe.

Je pense qu’une fin tragique irait mieux dans un livre conventionnel, où le lecteur a passé quelques centaines de pages en compagnie des personnages. Cela me paraît plus difficile sur internet où l’on saute d’un récit à l’autre. Ta remarque m’a cependant donné une idée, je n’en dis pas plus pour le moment.

L’activité sexuelle est banale et il n’y a pas non plus de multiples possibilités pour des débutants qui ne vont pas commencer avec des jeux sexuels sophistiqués. Je vais quand même essayer de décrire un acte sexuel « banal » entre Patrice et Adelin pour ne frustrer personne.

[emmanolife]

Ça me fait plaisir si mes divagations on pu te donner une idée. J'espère la retrouver plus tard dans tes futurs écrits ! 

On attend maintenant que Patrice et Adelin fasse l'amour : cela fait même un moment que l'on n'attend plus que ça !  ;D

[Lange128]

Premier jour - 1er juillet 2020

La chambre d’amis est grande : en plus de deux lits très hauts, avec un matelas mince, il y a le fameux canapé blanc, meubles dessinés par Le Corbusier. Des coussins de soie noire sont posés sur le canapé, Adelin se souvient que la duchesse lui avait dit qu’elle brodait elle-même les dragons et autres animaux chimériques sur ceux-ci. Au mur, des dessins d’hommes nus, œuvres des élèves de l’école d’art.

— Il y en a un que tu as dessiné ? demande Patrice.
— Non, mais je croquerai ta bite et je l’offrirai à la comtesse, en souvenir de cette nuit. Et tu pourras aussi venir poser à l’école, nous cherchons souvent des modèles, nu avec le masque devant les élèves tu seras craquant.
— Et si je bande ?

Patrice est soudain inquiet, Adelin le remarque.

— Ça va ? demande-t-il.
— Ça ira, tu le feras tranquillement.
— Je crois que j’aurais mieux fait de te dépuceler à l’hôpital, tu n’aurais rien remarqué.
— Je n’étais pas dans le coma… J’ai bien senti quand tu me suçais.
— On va essayer une position où on peut se voir. Couche-toi sur le canapé, sur le dos.

Adelin met deux coussins sous la tête et la nuque de Patrice pour les surélever. Il enlève l’accoudoir se trouvant à l’opposé et écarte les trois éléments du canapé, il s’agenouille ensuite sur le tapis, embrasse son ami et le masse légèrement sur tout le corps.

Il décalotte ensuite le gland, libérant le piercing et caresse délicatement la hampe. Le pénis de Patrice réagit favorablement. Adelin ne désire pas le branler, c’est juste pour le détendre. Il enduit son doigt de lubrifiant, écarte un peu les jambes afin d’accéder à la rosette. Patrice semble apprécier, il a fermé les yeux. Adelin continue à effleurer doucement la verge et les bourses, tout en forçant le sphincter avec un doigt. Patrice gémit.

— Ça va toujours, demande Adelin.
— Je suis comme dans un rêve, comme lorsque j’étais fiévreux. Continue.

Adelin introduit un deuxième doigt après avoir repris du lubrifiant, puis un troisième. Ce doit être la grosseur de son pénis, heureusement que Patrice n’est pas tombé amoureux de Raphaël ou de Djibril. Adelin place un coussin sous les fesses de son ami et remonte ses jambes sur sa poitrine. Adelin déroule un préservatif sur son membre dressé avant de monter sur le canapé, logeant ses genoux dans l’interstice entre les éléments, il est ainsi à la bonne hauteur. Un signe de tête de Patrice indique qu’il est prêt.

Adelin positionne son gland devant la rosette et l’enfonce lentement. Il espère que le piercing ne va pas causer de douleurs à son ami. Celui-ci fait d’abord une grimace puis sourit, indiquant que ça a passé. Adelin ne sent pas de résistance. Il enfonce son membre le plus loin possible et reste immobile, Patrice peut apprécier l’effet de ce corps étranger dans son rectum. L’érection d’Adelin durcit avec le sphincter qui serre la base de son pénis.

Adelin débute alors de prudents mouvements de va-et-vient, s’appuyant sur les pieds de Patrice qui semble un peu crispé, il n’a plus qu’une demi-molle. Adelin lui demande une nouvelle fois si ça va.

— Tu fais ça parfaitement, répond Patrice.
— Je vais moins m’appliquer sinon tu vas penser que ce n’est pas la première fois.
— Je te fais confiance.
— Tu me diras quand tu en auras assez.

Patrice n’en a pas assez, il aime de plus en plus. Il referme les yeux afin de se concentrer sur les sensations qu’il éprouve sur sa prostate. Adelin finit par ressortir son membre.

— Qu’y a-t-il ? s’étonne Patrice.
— Bah, j’ai joui.
— Je n’avais pas remarqué.
— On devra encore faire des progrès, mais ça s’est bien passé pour une première fois.
— Oui, dommage que je puisse pas te rendre la pareille.
— Nous avons toute la vie devant nous.
— Tu veux vraiment finir ma vie avec moi ?
— Tu en doutais ? Lève-toi, que je voie si tu peux toujours marcher.

Patrice n’a qu’une légère douleur à l’anus, pas pire qu’à son frein toujours sensible. Adelin lui passe une lingette humide à la camomille dans la raie des fesses pour le soulager.

— Service parfait ! dit Patrice.
— N’oublie pas ma nouvelle vocation, je veux devenir infirmier.
— Bon, alors j’ai besoin de soins urgents au zizi.
— Couche-toi sur le lit, je vais me laver les mains.

Adelin ne croise pas la duchesse en allant à la salle de bain, elle doit enfin être couchée. Elle va les questionner le lendemain matin. Il revient dans la chambre et se couche à côté de Patrice qui lui demande :

— Tu me suces ?
— Non, c’est trop tôt.
— Tu es dur avec moi.
— Il faut souffrir pour être beau.

Adelin recommence ses douces caresses sur le pénis de son ami qui reprend rapidement de la vigueur, Patrice inonde son torse de semence.

— Ouais, fait Adelin, tu n’as pas tenu très longtemps non plus.

Adelin nettoie Patrice avec un mouchoir, désinfecte le piercing et remet un pansement, ils échangent ensuite un long et doux baiser avant de s’endormir nus dans les bras l’un de l’autre.

Belle fin, vous ne trouvez pas ? Je vous ai encore promis un épilogue, cela sera un autre jour, je suis aussi épuisé après avoir écrit cet épisode et je n’ai même pas d’infirmier pour me soigner.

[Philou0033]

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Encore une belle suite.
Adelin a fait l'amour à Patrice d'une merveilleuse façon, pleine de délicatesses et de douceurs !Patrice a vécu ce moment de manière à savourer chaque seconde.
Tout y était, les deux amants, le décor, l'amour et des sentiments partagés!
Il me tarde donc de lire l'épilogue!
Merci Daniel pour ce beau moment de lecture!
Je t'embrasse!
Philou

[Lange128]

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Encore une belle suite.
Adelin a fait l'amour à Patrice d'une merveilleuse façon, pleine de délicatesses et de douceurs !Patrice a vécu ce moment de manière à savourer chaque seconde.
Tout y était, les deux amants, le décor, l'amour et des sentiments partagés!
Il me tarde donc de lire l'épilogue!
Merci Daniel pour ce beau moment de lecture!
Je t'embrasse!
Philou

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Je suis content que tu aies apprécié cette suite. J’avais peur que cela ne soit pas assez érotique et un peu trop clinique. C’est vrai qu’Adelin a été très prévenant envers Patrice et c’est comme cela qu’il a manifesté son amour. C’était aussi la première fois pour lui.

Ils ont encore beaucoup de choses à découvrir, ils le feront sans nous, on peut espérer qu’ils vivront heureux dans leur monde imaginaire, et cela a bien débuté. L’avenir paraît plus incertain en ce moment dans notre monde réel. On restera dans l’imaginaire pour l’épilogue.

Je t’embrasse.
Daniel

[emmanolife]

Bonjour Lange !
Une mignonne première fois, toute gentille et pleine de tendresse. Pas énormément d'excitation, Patrice n'a pas joui (pas pendant qu'Adelin le pénétrait) mais il n'a pas souffert... Tout dépend un peu de la taille de l'engin : une taille confortable, semble-t-il, pas le modèle XXL.. Quant à Adelin, on a l'impression qu'il a joui comme par inadvertance, pas dans une énorme explosion de plaisir comme on le voit si souvent dans les fantasmes des auteurs. 

L'histoire des trois doigts, j'ai l'impression que c'est comme une norme dans les récits de Docti que je vois ces temps-ci. Je n'avais jamais vu ça avant, moi... sans parler de le pratiquer.  :-\ Je sens que ce n'est pas sur Scribay qu'il y aura ce genre de choses, il y a un créneau pour Slygame.

Finalement, cette première fois me semble assez réaliste, la mienne était aussi un peu comme ça. Je n'avais pas senti grand chose, en fait, c'était agréable, sans plus  :-*

Merci Lange 

[Lange128]

Bonjour Lange !
Une mignonne première fois, toute gentille et pleine de tendresse. Pas énormément d'excitation, Patrice n'a pas joui (pas pendant qu'Adelin le pénétrait) mais il n'a pas souffert... Tout dépend un peu de la taille de l'engin : une taille confortable, semble-t-il, pas le modèle XXL.. Quant à Adelin, on a l'impression qu'il a joui comme par inadvertance, pas dans une énorme explosion de plaisir comme on le voit si souvent dans les fantasmes des auteurs. 

L'histoire des trois doigts, j'ai l'impression que c'est comme une norme dans les récits de Docti que je vois ces temps-ci. Je n'avais jamais vu ça avant, moi... sans parler de le pratiquer.  :-\ Je sens que ce n'est pas sur Scribay qu'il y aura ce genre de choses, il y a un créneau pour Slygame.

Finalement, cette première fois me semble assez réaliste, la mienne était aussi un peu comme ça. Je n'avais pas senti grand chose, en fait, c'était agréable, sans plus  :-*

Merci Lange 

Merci [member=67]emmanolife[/member].

Je n’avais pas envie de décrire une première fois trop jouissive, je voulais être plus proche de la réalité. Je ne voulais pas non plus que cela reste un mauvais souvenir, il fallait terminer leur histoire de manière positive.

Pour les trois doigts, j’ai aussi lu un autre récit et ça m’a sûrement inspiré (les grands esprits se rencontrent). Cela dépend évidemment de la grosseur des doigts, tout comme de celle de l’engin. Je me dis parfois que ce ne serait pas nécessaire de toujours parler de la taille de la bite, mais en même temps c’est quand même une information intéressante pour imaginer un personnage et j’essaie d’avoir tous les modèles, de S à XXL. En général je prends le point de vue d’un personnage, dans ce cas Patrice, même si le récit est à la troisième personne. Et ce personnage a souvent une taille S, allez savoir pourquoi.

Je réserve la description de ma première fois pour mon autobiographie, j’ai eu récemment envie de la commencer, mais je ne suis pas encore prêt, à l’écrire peut-être, mais pas à la publier. Je pourrais toujours l’écrire rien que moi, elle me serait utile lorsque j’aurai perdu la mémoire en vieillissant.

[Louklouk]

Je suis déçu, moi... D'où ma critique ci-dessous, plutôt sévère.

"J’avais peur que cela ne soit pas assez érotique et un peu trop clinique. "

Je trouve en effet que ça manque furieusement de sensualité et de tendresse. On ne sent même pas de complicité entre les garçons.
Et l'on ne sait pas non plus combien de temps durent les opérations !
Pas ou peu de mots échangés (tendres ni excitants), de sourires ou de rires, de larmes, ni d'enthousiasme...
Je n'y vois pas une scène d'amour...
Juste une expérience clinique entre mecs fâcheusement dépourvus d'émotion.
On a presque l'impression que c'est un passage obligé... voire une punition !

Quand je lis qu'Adelin jouit sans même prévenir son amoureux ! C'est sinistre, ça, pour une première fois ! Aucun partage du plaisir, alors qu'ils sont censés s'aimer !
D'ailleurs, de façon générale, ces minets ne sont pas expansifs sur leurs sentiments, au point qu'un œil extérieur pourrait bien douter de leurs liens.

"Je n’avais pas envie de décrire une première fois trop jouissive"

Et pourquoi donc ? Ne le méritaient-ils pas ? Qu'il a-t-il de plus beau qu'une première fois, quand on s'aime ?

Et voilà...
La parole est à la défense !

[Lange128]

Je suis déçu, moi... D'où ma critique ci-dessous, plutôt sévère.

"J’avais peur que cela ne soit pas assez érotique et un peu trop clinique. "

Je trouve en effet que ça manque furieusement de sensualité et de tendresse. On ne sent même pas de complicité entre les garçons.
Et l'on ne sait pas non plus combien de temps durent les opérations !
Pas ou peu de mots échangés (tendres ni excitants), de sourires ou de rires, de larmes, ni d'enthousiasme...
Je n'y vois pas une scène d'amour...
Juste une expérience clinique entre mecs fâcheusement dépourvus d'émotion.
On a presque l'impression que c'est un passage obligé... voire une punition !

Quand je lis qu'Adelin jouit sans même prévenir son amoureux ! C'est sinistre, ça, pour une première fois ! Aucun partage du plaisir, alors qu'ils sont censés s'aimer !
D'ailleurs, de façon générale, ces minets ne sont pas expansifs sur leurs sentiments, au point qu'un œil extérieur pourrait bien douter de leurs liens.

"Je n’avais pas envie de décrire une première fois trop jouissive"

Et pourquoi donc ? Ne le méritaient-ils pas ? Qu'il a-t-il de plus beau qu'une première fois, quand on s'aime ?

Et voilà...
La parole est à la défense !

Je ne sais pas si je dois plaider coupable ou non coupable. Si je plaide coupable et que j’admets que toutes tes critiques sont justifiées, il n’a aura pas de procès. Je plaide donc non coupable et j’essaie de donner quelques arguments pour ma défense. Je savais bien que c’était impossible de décrire cette scène en contentant tout le monde.

Adelin et Patrice ont vécu ce passage obligé comme je l’ai décrit et pas comme tu l’aurais imaginé. Ils étaient trop obnubilés par l’aspect technique de la « chose » et ils n’ont pas laissé libre cours à leurs émotions. Pourquoi tout devrait-il être parfait dès le début ? N’y a-t-il pas une phase d’apprentissage pour toute activité ? J’aurais dû décrire leur vingtième rapport, j’ai préféré le premier.

C’était également la première fois qu’ils étaient seuls ensemble, ils avaient passé quatre semaines dans un environnement peu propice à la tendresse et à la sensualité. Ils n’avaient pas encore développé de complicité.

Enfin mes héros ne sont que le reflet de ma personnalité. Je ne chercher pas à les formater pour qu’ils entrent dans un moule standard. Je ne suis pas responsable du codage de mon cerveau et je ne saurais pas t’expliquer par quel processus je sélectionne certains mots plutôt que d’autres, certaines idées plutôt que d’autres lorsque j’écris.

La critique est aisée et l’art est difficile. Si tu le désires, tu peux réécrire cette scène comme tu aurais aimé la lire.

[Louklouk]

Ô perfide que tu es !
Car tu le sais bien : je ne me défilerai pas.

Je ne dis pas qu'une première fois peut ou doit être parfaite, mais... là, on est dans la fiction, et la perfection n'y est pas de trop...

Les fantasmes ne sont-ils pas fait pour être exaltants, et faire rêver... tout rêves qu'ils sont eux-même ?

Bon... J'm'y mets, donc...

Bises de ton Louklouk

[emmanolife]

Je suis plutôt dans le camp de Lange, dont j'attends patiemment l'autobiographie...

Il n'y a rien de plus ennuyeux que la perfection, sauf peut-être la répétition de la perfection.

La première fois est rarement la meilleure, c'est l'expérience qui permet d'améliorer les choses. Dans l'histoire, Adelin a joui comme par inadvertance, le coup est parti en douceur, il ne l'a pas vu venir, Patrice non plus. Ça peut arriver, fatigue, stress, COVID ? Ils recommenceront... sans nous, mais les lecteurs sont un peu des voyeurs. Il y a des choses qu'on fait mieux à deux.