12-11-2020, 09:22 AM
Nous sommes, comme toujours, très bien accueilli par mes beaux-parents. Les enfants sont très heureux de revoir leurs grands-parents. Nous nous faisons la bise et nous nous souhaitons une très belle et bonne année 1988. Belles-sœurs et beaux-frères sont également présents avec leurs enfants. Ça fait du monde, nous sommes vingt-trois autour des deux grandes tables dressées dans le living. Nous faisons le tour de toutes les personnes présentes, c’est normal, car nous sommes les derniers arrivés. Ils savent tous que j’étais commandé de service durant toute la nuit, comme chaque année.
Nous prenons l’apéritif et les conversations vont bon train. Les deux frères de mon épouse me demandent comment ça va, si ma nuit n’a pas été trop difficile. Bref, ils s’intéressent à moi et à mon travail. Le mari d’une des sœurs d’Hélène vient me voir, lui aussi est gendarme mais il est actuellement en congé. Nous discutons boulot, bien que ce ne soit pas l’endroit idéal, Hélène nous le fait d’ailleurs remarquer.
Le repas est très bon. Nous commençons par un potage, une crème de potiron, ensuite comme entrée, c’est un vol au vent de fruits de mer. Nous poursuivons par le traditionnel rôti de veau Orloff accompagné de pommes-noisettes. Bien entendu nous avons droit au plateau de fromages qui sera suivi du dessert. Il est déjà dix-sept heures, moment du dessert, ou plutôt du goûter, c’est comme ça chaque année ! Nous avons droit à une salade de fruits frais avec une boule de glace vanille et de crème fraîche.
Nous nous installons ensuite au salon pour prendre le café et quelques mignardises chocolatées. Nous parlons de tout, de nos enfants, de nos familles, de notre travail, de nos prochaines vacances, …etc. Alors que je discute avec Chantal, une des sœurs de mon épouse, je ne peux m’empêcher de penser à la réflexion qu’elle a fait, un soir, il y a des années, alors que je venais dire bonjour à son grand frère : « Tu n’es pas PD toi ? » à la suite d’une discussion entre nous car je n’avais pas de copine. Il faut dire qu’Hélène n’avait que quinze ans à cette époque et que je n’étais pas attiré par elle bien entendu, d’autant plus que je savais que j’étais gay : je le sais depuis que j’ai onze ans ! Je me fais alors cette réflexion : « si elle savait » !
C’est alors le moment de la dringuelle, mon beau-père, le papy pour les enfants, remet à chacun d’eux une enveloppe contenant de l’argent à l’occasion de la nouvelle année. Chacun des petits-enfants fait ensuite un gros câlin à Mamy et Papy en les remerciant pour ce présent. Il est temps de rentrer, les enfants bâillent aux corneilles. Nous prenons congés et rentrons à la maison.
Hélène et moi mettons les garçons au lit, ils tombent de sommeil. Nous nous retrouvons par la suite du salon et nous installons dans le divan. Nous parlons de cette journée qui s’est bien passée dans l’ensemble. Les enfants ont été charmants et bien plus sages que leurs cousins et cousines. D’ailleurs ma belle-mère les a félicités.
Nous montons à notre tour nous coucher, j’ai besoin de dormir après cette journée et la nuit précédente durant laquelle j’ai travaillé. Je rejoins les bras de Morphée en moins de cinq minutes.
Le jour se lève, déjà les premières lueurs apparaissent au travers des tentures. Je me lève et découvre alors un ciel tout rose, signe que nous allons avoir du beau temps. Je prépare le petit-déjeuner de la famille.
L’après-midi je suis en route pour l’hôpital, je vais rendre visite à Michel et lui souhaiter une bonne année. Il y a du soleil et le parking est pratiquement complet. Je trouve une place bien loin de l’entrée, mais qu’importe.
Point de vue de Michel.
J’entends qu’on frappe à la porte, je dis « entrez ». Je vois que c’est François qui est là. Il a dans les mains un petit paquet cadeau. Il a le sourire, moi aussi d’ailleurs, je m’attendais à sa visite mais seulement demain. Je suis content de le voir et à la fois embêté. Je ne suis pas, disons, à l’aise. En effet j’ai une érection depuis bientôt cinq minutes et ça ne passe pas ! Je me demande s’il va le remarquer. François me donne le parquet qu’il a apporté. Je me demande ce qu’il y a dans ce cadeau. Je le remercie en ajoutant qu’il ne fallait pas ! J’ôte l’emballage et je découvre un assortiment de chocolat, de pâtes de fruit et de biscuits. Toutes ces bonnes choses proviennent d’un très bon artisan-pâtissier bien connu dans la région. Je reste sans voix, mais je parviens à dire :
Mich : « Merci François, c’est un très beau présent. Je sens que je vais me régaler.
Fra : C’est trois fois rien.
Mich : Mais ça vient d’une très bonne boutique, c’est somptueux !
Fra : Ça me fait plaisir de savoir que tu apprécies ces quelques douceurs.
Mich : Viens prendre l’une ou l’autre friandise, je vais partager.
Fra : Merci, je vais faire l’effort.
Je vois François s’avancer vers le lit. Alors qu’il prend une praline, je me rends compte que la bosse au niveau de mon entre-jambe se voit très fort car il n’y a que le drap que me couvre. Je m’aperçois que son regard se pose sur cet endroit. Je sens que mes joues s’empourprer. Il me regarde, il sait que je bande.
Fra : Je vois que tu es en forme !
Mich : Oui, désolé.
Fra : Ce n’est pas grave, c’est signe que ça va mieux pour toi.
Mich : Oui, voilà déjà presque dix minutes que je suis dans cet état-là.
Fra : Fichtre.
Mich : D’autant plus que c’est la deuxième fois aujourd’hui. Ce matin ça s’est atténué lors du passage de l’infirmier. Il l’a remarqué, mais bon je suis resté comme ça un moment-là.
Fra : OK, je vois, c’est gênant.
Mich : Je lui ai bien demandé s’il ne voulait pas me soulager car je suis très embêté avec mes deux bras plâtrés. Il a refusé.
Fra : Peut-être qu’une infirmière …
Mich : Non, je n’ose pas, de plus c’est l’infirmier qui s’occupe de moi pratiquement tous les jours.
Fra : Ce n’est pas évident alors.
Mich : Je ne sais pas si je peux te demander …
Un moment de silence s’installe. Je vois que François reste perplexe. Je me demande ce qu’il va faire : il y a trois possibilité, la première : il quitte la chambre, la seconde : il reste et me dit « non », et la troisième : il accepte. Je suis rouge pivoine, pas besoin de me voir dans un miroir, mes joues sont en feu.
Point de vue de François.
Quelle demande, il me suggère de le branler. Je me demande pourquoi l’infirmier ne l’a pas fait, je suppose qu’il doit avoir de temps à autre ce genre de demande ! Que vais-je faire. C’est à la fois tentant, mais je n’ai pas envie de passer pour un « PD », je sais que je le suis, mais ça relève de ma vie personnelle et privée.
Fra : Heu, … c’est une demande assez particulière.
Mich : Je m’en rends compte, je n’aurais jamais dû te le demander.
Fra : Je vais être honnête avec toi, je ne sais que décider.
Mich : On se connait déjà bien et puis tu m’as sauvé la vie !
Fra : C’est vrai mais je n’ai pas envie que tu t’imagines que …
Mich : Que tu es gay !
Fra : Mais, je ne t’ai jamais dit que j’étais homo.
Mich : Tu es homo ? Je pense que oui, je l’ai ressenti assez vite en te côtoyant, mais je ne voulais pas te poser la question. Je n’ai rien contre les gays tu sais.
Que vais-je lui dire, que vais-je faire. Je n’ai qu’une envie, c’est de partir en courant. Je suis mal pris. Bien entendu je sais qu’il n’a pas de famille et que je suis le seul qui lui rend visite. Même l’infirmier n’a pas voulu le soulager. J’hésite. Je m’apprête à quitter la chambre. Je fais deux pas vers la porte.
Mich : Désolé François, je ne voulais pas te vexer. Je souhaite qu’on reste ami, alors c’est comme si je ne t’avais rien demandé ! Reste, s’il te plait.
Que répondre, que faire ! Je reste là, le dos tourné, face à la porte de la chambre. J’ai une envie, c’est de me tourner vers lui et de le soulager.
Mich : J’espère que tu ne m’en veux pas. Merci pour le cadeau et pour la visite.
Je crois qu’il est sincère, je suis la seule personne de contact qu’il a et je suis en train de lui tourner le dos. Bon, je sais que ça ne me déplairais pas de le soulager, mais c’est une victime d’accident de la route et donc, de par mon métier, je me dois de garder mes distances et d’autre part, depuis que je viens lui rendre visite, les choses ont quand même changé. Bon, je vais faire face et je ne vais pas me défiler. Je me retourne. Je vois un large sourire s’afficher sur son visage.
Mich : Merci François.
Je m’approche du lit. J’ai aussi le sourire aux lèvres. Je ne dis rien, je passe alors ma main droite sous le drap et je la dépose sur cette bosse qui est toujours aussi voyante. Je commence alors les caresses sur ce sexe bandé et chaud. Inutile de dire que son gland est déjà très humide, il coulisse sans problème passant par le prépuce. Michel ferme les yeux et je me concentre sur cette masturbation « hospitalière ». Après deux minutes j’entends Michel qui émet des râles de bonheur. Je ne dois pas attendre longtemps, il décharge sur son pubis et sur mes doigts. Michel reste les yeux fermé, sa respiration est rapide : il est aux anges !
Je prends du papier hygiénique dans la salle d’eau de la chambre pour essuyer le ventre de Michel. Je me lave ensuite les mains. Je reviens alors vers le lit où Michel est toujours allongé, les yeux clos.
Mich : Merci François, merci, je suis soulagé et apaisé.
Fra : Je suis content que cela t’ait fait plaisir.
Mich : Si je peux ajouter quelque chose, j’ai apprécié cette masturbation que je qualifierais de « pro ». Ce n’est pas la première que tu prodigues à un mec ?
Fra : Tu as raison, tu n’es pas le premier.
Mich : J’ai vu juste te concernant.
Fra : Oui, que ça reste entre nous, pas besoin d’en faire tout un fromage.
Mich : Tu peux compter sur moi pour la discrétion.
Fra : Merci, je pense que je peux te faire confiance.
Mich : Si je peux me permettre, je ne suis pas homo, je suis hétéro.
Fra : Pas de souci. »
Je reste encore un bon quart d’heure auprès de Michel. Je pense qu’il m’a demandé ce service d’une part parce qu’il pensait que j’étais gay et d’autre part parce qu’il y a un lien d’amitié qui s’est tissé entre nous depuis ce fameux jour du 24 novembre et au fil de nos rencontres.
Je le salue en lui souhaitant encore une bonne année en ajoutant qu’elle sera meilleur que celle qu’on vient de passer. Je quitte alors sa chambre.
Point de vue de Michel.
Je suis content de voir que François se soit d’une part dévoilé et d’autre part qu’il ait accepté de me branler, j’en avais vraiment besoin. Je sais maintenant que nous avons tous les deux un lien d’amitié assez fort pour que notre relation amicale se poursuive par la suite. Il sait que je suis hétéro et que j’accepte son orientation sexuelle bien que nous n’en ayons pas parlé. J’espère qu’un jour il s’ouvrira à moi et que moi aussi je pourrai me confier. Je me dis que François c’est un mec bien et qu’il a le cœur sur la main. Je suis heureux de le connaître.
A suivre.
Nous prenons l’apéritif et les conversations vont bon train. Les deux frères de mon épouse me demandent comment ça va, si ma nuit n’a pas été trop difficile. Bref, ils s’intéressent à moi et à mon travail. Le mari d’une des sœurs d’Hélène vient me voir, lui aussi est gendarme mais il est actuellement en congé. Nous discutons boulot, bien que ce ne soit pas l’endroit idéal, Hélène nous le fait d’ailleurs remarquer.
Le repas est très bon. Nous commençons par un potage, une crème de potiron, ensuite comme entrée, c’est un vol au vent de fruits de mer. Nous poursuivons par le traditionnel rôti de veau Orloff accompagné de pommes-noisettes. Bien entendu nous avons droit au plateau de fromages qui sera suivi du dessert. Il est déjà dix-sept heures, moment du dessert, ou plutôt du goûter, c’est comme ça chaque année ! Nous avons droit à une salade de fruits frais avec une boule de glace vanille et de crème fraîche.
Nous nous installons ensuite au salon pour prendre le café et quelques mignardises chocolatées. Nous parlons de tout, de nos enfants, de nos familles, de notre travail, de nos prochaines vacances, …etc. Alors que je discute avec Chantal, une des sœurs de mon épouse, je ne peux m’empêcher de penser à la réflexion qu’elle a fait, un soir, il y a des années, alors que je venais dire bonjour à son grand frère : « Tu n’es pas PD toi ? » à la suite d’une discussion entre nous car je n’avais pas de copine. Il faut dire qu’Hélène n’avait que quinze ans à cette époque et que je n’étais pas attiré par elle bien entendu, d’autant plus que je savais que j’étais gay : je le sais depuis que j’ai onze ans ! Je me fais alors cette réflexion : « si elle savait » !
C’est alors le moment de la dringuelle, mon beau-père, le papy pour les enfants, remet à chacun d’eux une enveloppe contenant de l’argent à l’occasion de la nouvelle année. Chacun des petits-enfants fait ensuite un gros câlin à Mamy et Papy en les remerciant pour ce présent. Il est temps de rentrer, les enfants bâillent aux corneilles. Nous prenons congés et rentrons à la maison.
Hélène et moi mettons les garçons au lit, ils tombent de sommeil. Nous nous retrouvons par la suite du salon et nous installons dans le divan. Nous parlons de cette journée qui s’est bien passée dans l’ensemble. Les enfants ont été charmants et bien plus sages que leurs cousins et cousines. D’ailleurs ma belle-mère les a félicités.
Nous montons à notre tour nous coucher, j’ai besoin de dormir après cette journée et la nuit précédente durant laquelle j’ai travaillé. Je rejoins les bras de Morphée en moins de cinq minutes.
Le jour se lève, déjà les premières lueurs apparaissent au travers des tentures. Je me lève et découvre alors un ciel tout rose, signe que nous allons avoir du beau temps. Je prépare le petit-déjeuner de la famille.
L’après-midi je suis en route pour l’hôpital, je vais rendre visite à Michel et lui souhaiter une bonne année. Il y a du soleil et le parking est pratiquement complet. Je trouve une place bien loin de l’entrée, mais qu’importe.
Point de vue de Michel.
J’entends qu’on frappe à la porte, je dis « entrez ». Je vois que c’est François qui est là. Il a dans les mains un petit paquet cadeau. Il a le sourire, moi aussi d’ailleurs, je m’attendais à sa visite mais seulement demain. Je suis content de le voir et à la fois embêté. Je ne suis pas, disons, à l’aise. En effet j’ai une érection depuis bientôt cinq minutes et ça ne passe pas ! Je me demande s’il va le remarquer. François me donne le parquet qu’il a apporté. Je me demande ce qu’il y a dans ce cadeau. Je le remercie en ajoutant qu’il ne fallait pas ! J’ôte l’emballage et je découvre un assortiment de chocolat, de pâtes de fruit et de biscuits. Toutes ces bonnes choses proviennent d’un très bon artisan-pâtissier bien connu dans la région. Je reste sans voix, mais je parviens à dire :
Mich : « Merci François, c’est un très beau présent. Je sens que je vais me régaler.
Fra : C’est trois fois rien.
Mich : Mais ça vient d’une très bonne boutique, c’est somptueux !
Fra : Ça me fait plaisir de savoir que tu apprécies ces quelques douceurs.
Mich : Viens prendre l’une ou l’autre friandise, je vais partager.
Fra : Merci, je vais faire l’effort.
Je vois François s’avancer vers le lit. Alors qu’il prend une praline, je me rends compte que la bosse au niveau de mon entre-jambe se voit très fort car il n’y a que le drap que me couvre. Je m’aperçois que son regard se pose sur cet endroit. Je sens que mes joues s’empourprer. Il me regarde, il sait que je bande.
Fra : Je vois que tu es en forme !
Mich : Oui, désolé.
Fra : Ce n’est pas grave, c’est signe que ça va mieux pour toi.
Mich : Oui, voilà déjà presque dix minutes que je suis dans cet état-là.
Fra : Fichtre.
Mich : D’autant plus que c’est la deuxième fois aujourd’hui. Ce matin ça s’est atténué lors du passage de l’infirmier. Il l’a remarqué, mais bon je suis resté comme ça un moment-là.
Fra : OK, je vois, c’est gênant.
Mich : Je lui ai bien demandé s’il ne voulait pas me soulager car je suis très embêté avec mes deux bras plâtrés. Il a refusé.
Fra : Peut-être qu’une infirmière …
Mich : Non, je n’ose pas, de plus c’est l’infirmier qui s’occupe de moi pratiquement tous les jours.
Fra : Ce n’est pas évident alors.
Mich : Je ne sais pas si je peux te demander …
Un moment de silence s’installe. Je vois que François reste perplexe. Je me demande ce qu’il va faire : il y a trois possibilité, la première : il quitte la chambre, la seconde : il reste et me dit « non », et la troisième : il accepte. Je suis rouge pivoine, pas besoin de me voir dans un miroir, mes joues sont en feu.
Point de vue de François.
Quelle demande, il me suggère de le branler. Je me demande pourquoi l’infirmier ne l’a pas fait, je suppose qu’il doit avoir de temps à autre ce genre de demande ! Que vais-je faire. C’est à la fois tentant, mais je n’ai pas envie de passer pour un « PD », je sais que je le suis, mais ça relève de ma vie personnelle et privée.
Fra : Heu, … c’est une demande assez particulière.
Mich : Je m’en rends compte, je n’aurais jamais dû te le demander.
Fra : Je vais être honnête avec toi, je ne sais que décider.
Mich : On se connait déjà bien et puis tu m’as sauvé la vie !
Fra : C’est vrai mais je n’ai pas envie que tu t’imagines que …
Mich : Que tu es gay !
Fra : Mais, je ne t’ai jamais dit que j’étais homo.
Mich : Tu es homo ? Je pense que oui, je l’ai ressenti assez vite en te côtoyant, mais je ne voulais pas te poser la question. Je n’ai rien contre les gays tu sais.
Que vais-je lui dire, que vais-je faire. Je n’ai qu’une envie, c’est de partir en courant. Je suis mal pris. Bien entendu je sais qu’il n’a pas de famille et que je suis le seul qui lui rend visite. Même l’infirmier n’a pas voulu le soulager. J’hésite. Je m’apprête à quitter la chambre. Je fais deux pas vers la porte.
Mich : Désolé François, je ne voulais pas te vexer. Je souhaite qu’on reste ami, alors c’est comme si je ne t’avais rien demandé ! Reste, s’il te plait.
Que répondre, que faire ! Je reste là, le dos tourné, face à la porte de la chambre. J’ai une envie, c’est de me tourner vers lui et de le soulager.
Mich : J’espère que tu ne m’en veux pas. Merci pour le cadeau et pour la visite.
Je crois qu’il est sincère, je suis la seule personne de contact qu’il a et je suis en train de lui tourner le dos. Bon, je sais que ça ne me déplairais pas de le soulager, mais c’est une victime d’accident de la route et donc, de par mon métier, je me dois de garder mes distances et d’autre part, depuis que je viens lui rendre visite, les choses ont quand même changé. Bon, je vais faire face et je ne vais pas me défiler. Je me retourne. Je vois un large sourire s’afficher sur son visage.
Mich : Merci François.
Je m’approche du lit. J’ai aussi le sourire aux lèvres. Je ne dis rien, je passe alors ma main droite sous le drap et je la dépose sur cette bosse qui est toujours aussi voyante. Je commence alors les caresses sur ce sexe bandé et chaud. Inutile de dire que son gland est déjà très humide, il coulisse sans problème passant par le prépuce. Michel ferme les yeux et je me concentre sur cette masturbation « hospitalière ». Après deux minutes j’entends Michel qui émet des râles de bonheur. Je ne dois pas attendre longtemps, il décharge sur son pubis et sur mes doigts. Michel reste les yeux fermé, sa respiration est rapide : il est aux anges !
Je prends du papier hygiénique dans la salle d’eau de la chambre pour essuyer le ventre de Michel. Je me lave ensuite les mains. Je reviens alors vers le lit où Michel est toujours allongé, les yeux clos.
Mich : Merci François, merci, je suis soulagé et apaisé.
Fra : Je suis content que cela t’ait fait plaisir.
Mich : Si je peux ajouter quelque chose, j’ai apprécié cette masturbation que je qualifierais de « pro ». Ce n’est pas la première que tu prodigues à un mec ?
Fra : Tu as raison, tu n’es pas le premier.
Mich : J’ai vu juste te concernant.
Fra : Oui, que ça reste entre nous, pas besoin d’en faire tout un fromage.
Mich : Tu peux compter sur moi pour la discrétion.
Fra : Merci, je pense que je peux te faire confiance.
Mich : Si je peux me permettre, je ne suis pas homo, je suis hétéro.
Fra : Pas de souci. »
Je reste encore un bon quart d’heure auprès de Michel. Je pense qu’il m’a demandé ce service d’une part parce qu’il pensait que j’étais gay et d’autre part parce qu’il y a un lien d’amitié qui s’est tissé entre nous depuis ce fameux jour du 24 novembre et au fil de nos rencontres.
Je le salue en lui souhaitant encore une bonne année en ajoutant qu’elle sera meilleur que celle qu’on vient de passer. Je quitte alors sa chambre.
Point de vue de Michel.
Je suis content de voir que François se soit d’une part dévoilé et d’autre part qu’il ait accepté de me branler, j’en avais vraiment besoin. Je sais maintenant que nous avons tous les deux un lien d’amitié assez fort pour que notre relation amicale se poursuive par la suite. Il sait que je suis hétéro et que j’accepte son orientation sexuelle bien que nous n’en ayons pas parlé. J’espère qu’un jour il s’ouvrira à moi et que moi aussi je pourrai me confier. Je me dis que François c’est un mec bien et qu’il a le cœur sur la main. Je suis heureux de le connaître.
A suivre.