A la demande de Louklouk, pas plus inspiré que d'autres par le plat de sushi, je propose une brasserie (parisienne?) tout ce qu'il y a de plus classique, mais où tout peut se passer
[member=54]fablelionsilencieux[/member] REVIEEEEENS ! Je craque :'(
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.
Tapa Tumi est un garçon de 18 ans . Il vient de rentrer à l'université de Tokyo . Il descend d'une vieille famille de samouraïs , qui sans être riche , est assez aisée . Il adore tout ce qui remonte au Japon ancien . Il pratique le kendo , il se forme à la cérémonie du thé et à la calligraphie . C'est pourquoi , dès qu'il est chez lui , il quitte ses vêtements européens et enfile un kimono sous lequel il ne porte qu'un fundoshi .
Tarate Takaratake est aussi un garçon de 18 ans et lui aussi vient de rentrer à l'université de Tokyo . Sa famille est très connue des Japonais car sa mère présente une émission très connue à la télé tandis que son père fait de la politique . Taka est un garçon moderne qui ne s'intéresse qu'à la mode , aux jeux vidéo , aux mangas , aux sorties et à ses études .
Les garçons n'auraient jamais du se rencontrer mais le destin a fait qu'ils partagent la même chambre universitaire . Leur première rencontre s'est passée aux bains publics . Tumi , à peine arrivé du fin fond du Japon , a posé ses affaires dans la chambre et a décidé d'aller se délasser de son long voyage en prenant un bain . Ceux près de l'université lui paraissaient bien .
Tara lui a décidé d'y aller car les bains de l'université sont son 'terrain de chasse' pour mater les beaux garçons nus et pourquoi pas les draguer aussi . Il se sait gay depuis ses 15ans , depuis qu'un de ses amis , un soir de beuverie , lui fasse découvrir les joies du sexe entre garçons .
Tumi est gay aussi . Mais , à 18 ans , il est toujours vierge . Il est romantique et il cherche le grand amour .
Lui aussi se sait gay depuis ses 15 ans , depuis qu'il a surpris aux bains 2 garçons de son école qui se branlaient mutuellement . Ça l'avait énormément excité et dès qu'il rentra chez lui il s'est masturbé et a joui comme jamais il n'avait joui .
Ils y sont arrivés presque en même temps et leurs casiers étaient proches . Chacun en profita pour jeter un œil sur l'autre et Taka fut surpris de voir un garçon de son âge porter un fundoshi . Lui était boxer enfin plutôt mini slip .
Après s'être lavés , ils allèrent aux bains . Taka y vit un de ses réguliers et alla discuter avec lui . Après avoir profité du bain Tara alla manger au self et rentra se coucher . La première chose qu'il vit en passant le seuil c'est que son colocataire était arrivé . Il avait décoré son coin avec des posters de mangas représentant les chevaliers du zodiaque . Ça le fit sourire . Il s'imaginait à quoi son colocataire pourrait ressembler et il espérait que ça serait le garçon avec qui il était entré aux bains .
Son sexe commença à être à l'étroit dans son fundoshi et malgré la peur de se faire surprendre par son colocataire il se masturba rapidement et épongea le sperme qui avait giclé sur son ventre avec son fundoshi . Il éteignit la lumière et s'endormit rapidement . Mais il dormit mal car chez lui il était habitué à dormir sur un futon .
C'est une sonnerie de réveil qui le tira du sommeil . Il se demandait où il était quand il se souvint où il était . Il avait , comme tous les matins , le sexe en érection . Il se tourna et vit que son colocataire était rentré . Il ne voyait que ses cheveux noirs qui dépassaient du drap . Il se leva rapidement et alla vite mettre un fundoshi propre . Il venait de finir de l'entortiller quand une voix ensommeillée le surprit .
Salut , c'est quelle heure?
Il se retourna surpris et reconnut le garçon des bains .
il est 7 heures . Tu ne veux pas arrêter ton réveil s'il te plait?
Oui excuse moi .
Il arrête le réveil et s'assoit sur son lit il se lève et va à la rencontre de Tumi qui rougit en regardant le mini slip blanc tendu à l'extrême .
je me présente . Je suis Tarate Takaratake . Mes amis m'appelle Taka .
Je suis Tapa Tumi .
Ils s'inclinèrent et se serrèrent la main . Puis chacun s'habilla et partit en cours . Toute la journée Tumi ne pensa qu'à ce mini slip blanc si tendu . Taka lui ne pensait qu'aux belles fesses de son roomate et à ce garçon qui visiblement ne portait que des fundoshis .
Au cours du premier mois ils apprirent à se connaître , tout au moins à se supporter car les garçons étaient de caractères opposés . Leurs horaires ne correspondaient pas du tout ce qui fait que chacun avait la chambre pour lui tout seul souvent . Et ils en profitaient pour assouvir leurs passions secrètes .
Taka dessinait des garçons en style manga mais ils étaient beaux , musclés , souvent nus avec un sexe disproportionné et des éjaculations plus que puissantes .
Tumi lui écrivait des histoires mettant en scène des garçons et il laissait souvent libre court à son imagination fertile et les scènes de sexe étaient on ne peut plus chaudes bouillantes .
Depuis quelques temps Taka était devenu le héros principal de ses histoires . Il avait imaginé plusieurs scénarii mettant en scène son dépucelage par celui-ci . Il en rêvait .
Quant à Taka , il avait croqué plusieurs fois Tumi dont il avait fait un portrait fort ressemblant de lui debout , de face , avec son fundoshi bleu où son sexe était plus que volumineux . Il en avait aussi fait d'autres où lui et Tumi faisaient l'amour .
Mais même si les garçons étaient follement amoureux l'un de l'autre , aucun des 2 n'osait faire le premier pas et avouer ses sentiments à l'autre . Et comme leurs horaires ne correspondaient pas ils ne se voyaient souvent que le soir à l'heure de se coucher quand Taka rentrait .
Les jours passaient et il régnait dans la chambre une forte tension sexuelle due à la frustration des 2 garçons qui maintenant faisaient tout pour s'éviter . Cela aurait pu durer encore longtemps mais un soir Taka rentra très tard au milieu de la nuit . Pour ne pas réveiller Tumi , il n'éclaira pas la lumière et commença à avancer dans le noir .
Tumi était rentré de son entrainement de kendo tellement fatigué qu'il avait laissé son sac dans le couloir et Taka trébucha dessus et s'étala de tout son long en jurant . Ça réveilla Tumi qui alluma .
La première chose qu'il vit ce fut Taka étalé de tout son long et devant lui des dizaines de dessins le représentant nu ou en train de faire l'amour avec Taka .
Tumi sortit de son lit tandis que Taka se relevait et commençait à ramasser ses dessins à la va vite .
je peux les voir? Tu dessines très bien .
Je ne voudrais pas que tu crois que....
il ne put finir sa phrase parce que Tumi lui avait posé un doigt sur les lèvres pour le faire taire et il ramassait ses dessins pour les regarder . Taka ne savait plus où se mettre ni que faire ou que dire . Il s'assit sur son lit et attendit que Taka eut fini de les regarder . Puis il les lui rendit sans un mot , se leva de son lit et alla à son armoire d'où il sortit un cahier qu'il ouvrit à une page donnée et le tendit à Taka qui se demandait bien ce qu'il lui voulait .
Il commença à lire et petit à petit un sourire naissait sur ses lèvres . Quand il eut fini , il rendit son cahier à Tumi et s'assit à coté de lui sur son lit . Il lui passa un bras par dessus l'épaule . Il le sentit frissonner .
Tumi , j'ai envie de t'embrasser , je peux le faire?
Taka je n'ai jamais embrassé un garçon .
Ce n'est pas différent qu'embrasser une fille tu sais .
Mais je n'ai jamais embrassé de fille non plus . Je suis vierge .
Cette révélation l'avait fait rougir . Taka sourit .
Tu veux bien que je t'embrasse?
Sans attendre sa réponse , il posa ses lèvres sur celles de Tumi qui sentit la langue de Taka qui forçait ses lèvres . Il écarta les siennes puis entrouvrit la bouche où la langue de Taka entra et Tumi comprit très vite comment embrasser .
Ils s'embrassèrent longuement et leurs mains se caressaient . Tous les 2 avaient une érection phénoménale mais aucun des 2 n'osa toucher l'érection de l'autre . Taka finit par se retrouver en mini slip plus que débordant et le fundoshi de Tumi était plus que tendu . Les garçons frottaient leurs érections l'une contre l'autre et ils finirent par éjaculer ensemble . Ils quittèrent leurs sous-vêtements souillés et ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre .
C'est une gêne entre ses fesses qui réveilla Tumi . Il comprit que c'était le sexe de Taka . Il remua un peu et Taka gémit et se réveilla . Il donna instinctivement quelques coups de rein quand il se recula d'un coup .
Pourquoi tu te retires? J'ai envie que tu me fasses tien .
Moi aussi je veux que tu sois mien et que moi aussi je sois tien . Mais pas maintenant , pas comme ça . Je veux que nous prenions notre temps , qu'on soit dans un grand lit confortable et que l'on ne soit pas pressé de le faire .
Mais j'ai envie de toi , moi . On fait ça ce soir?
Non Tumi , il nous faut plus de temps qu'une nuit .
Ce week-end alors? On aura plus de temps .
Je ne suis pas libre ce week-end mais le week-end suivant je m'occupe de tout organiser . Ça te va comme ça?
Dans si longtemps? Je ne vais pas pouvoir attendre autant .
Les 10 jours suivants Tumi fut intenable , bien que tous les soirs lui et Taka fassent de longs préliminaires avant de se faire jouir . Taka enseigna ainsi à Tumi que chaque zone de son corps pouvait être une zone érogène .
Le jeudi soir Taka passa à la vitesse supérieure . Il allèrent au bains et en rentrant il demanda à Tumi de se mettre nu . Il le fit allonger sur le lit après avoir glissé une serviette de toilette sous lui .
Il partit à la salle de bain et revint avec son nécessaire de rasage . Il rasa le sexe et les testicules de Tumi qui bandait tellement qu'il faillit jouir sous les attouchements de Taka . Il le rinça et il lui demanda de lui faire la même chose . Il dut le guider mais Tumi s'en tira bien .
C'est doux comme ça , j'aime bien et je trouve que ça me fait un plus grand sexe .
Il est toujours aussi beau et demain je veux en profiter complètement .
Et moi j'aurai droit de profiter du tien aussi?
Bien sur Tumi , demain après les cours nous nous retrouvons ici et je t'emmène dans un endroit calme que tu devrais aimer . D'ailleurs on devrait préparer nos affaires pour 2 jours .
On ne reste pas ici? On va où?
C'est une surprise . Tu verras bien . Mais ça te plaira .
Le vendredi arriva enfin . On se retrouva à la chambre . On se changea et on prit nos sacs , puis le métro et une fois à la gare le shinkansen pendant plus d'une heure , un bus qui nous déposa à quelques centaines de mètres que l'on fit à pied de l'endroit où on allait passer 2 nuits . C'était une auberge dans les montagnes avec des bains ancestraux magnifiques .
Quand ils arrivèrent à la réception l'aubergiste ne fit aucune remarque sur le fait qu'ils avaient réservé une chambre double avec un seul grand lit . Il les y conduisit puis il leur fit visiter la propriété pour finir par les bains .
Ce soir vous serez seuls . Profitez des bains comme bon vous semble . Demain il y aura foule en journée .
Merci du renseignement .
Vous voulez manger de suite?
Si ça ne vous dérange pas on veut bien .
On alla se changer et pour faire couleur locale Taka avait pris un kimono mais il dut demander à Tumi de l'aider à mettre son fundoshi et bien sur il banda lors de l'opération . Ce ne fut pas plus aisé à Tumi de mettre le sien .
Notre aubergiste apprécia nos tenues et nous en félicita . Et en entrée il nous apporta ce magnifique plat de sushis dont je vous ai fait la photo . La suite du repas fut délicieuse et ce qui suivit après encore plus .
Si un jour un de vous poste une photo de dessert japonais (pour info on a eu du dango qui est une brochette de mochi) je vous raconterai ce qu'il se passa après le dessert .
Il n'y a pas à demander d'indulgence, je trouve l'histoire très belle et bien racontée Puis malgré que j'avais d'abord imaginé Taka en jeune mec trop sûr de soi, arrogant et jouisseur, il prend le temps d'apprivoiser un Tumi assez timide, tu as plutôt bien respecté la dichotomie des caractères généralement appliquée dans les mangas, et particulièrement les yaois
Avec en plus pas mal de culture japonaise qui donne du fond à l'histoire, cool, merci !
Après un cours de confection de sushi, le mec avait expliqué avoir séjourné au Japon, notamment dans plusieurs auberges traditionnelles, avec les repas et la cérémonie du thé, un peu la totale, mais que ces vacances avaient impliqué deux ans sans partir avant d'avoir économisé le prix du voyage :o Si tu ne l'as pas encore fait, je te souhaite de le réaliser un jour (et à moi aussi, tiens )
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.
Bon, pour le coup, j'avais aussi écrit un petit truc sur la photo des sushi, mais je craignais que ce thread soit désormais mort, et sombre lentement dans les abysses de Slygame... :-[
Il y a un mois.
En approchant le doigt de l’interphone, je me suis souvenu de ma première visite à l’appartement de Jean-François, il y a quatre ans, j’en avais dix-sept, et lui, trente de plus. Une rencontre sur Grindr, sans attentes particulières mais avec une idée assez précise de ce que je voulais éviter, suivie d’une conversation sur Messenger où il m’avait très vite fait admettre n’avoir encore jamais connu de garçons, puis d’une invitation chez lui où sa douce séduction m’avait convaincu de mettre mon corps à la disposition de son plaisir après moins d’une heure.
Si j’avais imaginé le déroulement de la soirée, pour cette première invasion de mon intimité, je ne m’étais pas attendu aux sensations que les mouvements profonds de son membre y provoquerait, jusqu’à ce que, les jambes désespérément serrées sur sa taille, une main crispée sur sa nuque et l’autre agitée sous mon gland trempé de pré-sperme, je lui avais mendié sans beaucoup de dignité d’y aller ‘plus loin, plus fort’, avant de me libérer sur mon ventre, le signal pour lui qu’il pouvait à son tour s’abandonner à son orgasme.
J’avais laissé courir la pulpe de mes doigts sur son torse, à côté de moi en ânonnant ‘’C’était… Waaah ! Jamais j’… j’aurais cru…’’ pour ensuite les enrouler sur sa rigidité qui perdurait ‘’Tu bandes toujours ! Tu aurais encore pu… tu vois ?’’, avant de réaliser que son prépuce, pas entièrement décalotté, baignait dans une quantité de semence qui m’avait semblée impressionnante, et de m’étonner, à voix haute, et un peu bêtement, que la capote n’ait pas éclaté. Mais ça l’avait fait sourire.
- J’aime mes amants jeunes, même si ton âge m’a fait hésiter un moment, mais je les aime également beaux, ce qui a effacé mes réticences, mais au mien, il faut plus qu’un corps décemment entretenu. Et je peux effectivement… retenir mon plaisir assez longtemps que pour amener les jeunes et jolis… objets de mon affection au leur. Quant au latex, je n’en suis pas trop fan, je voulais simplement te rassurer, mais es-tu familier de la PrEP ?
Cette soirée avait été suivie de nombreuses autres, au cours des huit mois de notre relation, où il m’a initié à d’autres positions et d’autres pratiques, et à la thérapie préventive qui nous a permis de faire l’amour sans latex pour qu’il puisse ensuite assouvir son petit ‘vice bis’, voir son sperme suinter de mon sphincter encore palpitant.
Et accessoirement – non, surtout - aux sushis.
J’ai intégré une prépa médicale à Strasbourg, et de loin en loin, je lui parlais de mes sex-friends avec lesquels la différence d’âge se réduisait à chaque fois, et lui, de ses amants, toujours jeunes, jusqu’à Liam, qu’il commençait à imaginer comme son compagnon du crépuscule, ‘dix-huit ans, Ecossais jusqu’à la racine de ses trop nombreux poils couleur de feu’. Ensuite, bien que je sois revenu rejoindre la fac de médecine à Montpellier, nos contacts se sont lentement espacés, pour s’interrompre l’année dernière. Jusqu’à ce texto, il y a huit jours...
[De Loup Argenté : Bonsoir, mon joli ! Je suis muté à Washington, soirée d’aurevoir samedi prochain chez moi, j’ai un service à te demander, sois présent vers 20h, je te prie]
Hier.
J’ai pressé la sonnette du penthouse.
Après m’avoir ouvert la porte, Jean-François m’a poussé, une main sur les fesses, vers son immense living-room entièrement ouvert sur sa non moins grande terrasse, où une vingtaine d’hommes de tous âges et trois femmes, peut-être invitées pour respecter une sorte de quota absurde, discutaient joyeusement.
Je cherchais du regard l’amant roux à l’accent probablement à couper au couteau, quand je l’ai vu se diriger vers la table, où était étendu un fin garçon blond et imberbe, d’environ dix-huit ans, en maillot de bain rouge, dont le corps était couvert de sushis, avant de l’en délester d’un california roll, et de lui déposer un baiser sur les lèvres.
- Ton Ecossais s’est fait teindre en blond, et épiler ?’’ ai-je conclu, en calculant discrètement quel âge avait le garçon lorsqu’il l’avait attiré dans son lit, avant d’ajouter ‘’En tout cas, tu n’as pas perdu ton pouvoir de persuasion, pour qu’il prenne le rôle de vaisselle’’.
- Liam est retourné à Glasgow il y a six mois, aucune nouvelle ! Et la présentation des sushis, c’est l’idée de Matthias, je n’en reviens toujours pas d’avoir accepté, mais il a vu ça sur le net et a insisté, par… reconnaissance, dit-il…
- Ah ! Il est plus qu’un plat de présentation, donc ?
- Tellement plus ! Il est intelligent, je l’ai persuadé d’entamer un BTS en coiffure, et il s’accroche ! Aussi, il est tendre, attachant, doux… Insatiable, également ! Et j’aurais aimé l’emmener, mais pas moyen de lui obtenir une carte de séjour aux Etats-Unis. Je lui ai constitué un petit pécule qui devrait lui permettre de vivre plusieurs mois à l’aise, mais le problème, c’est qu’il a vécu un an au Refuge après que son père l’ait viré de chez lui, et que ses rares potes auraient une mauvaise influence sur lui. Je n’ai pas plus envie de le confier à l’un des miens, que je n’estime pas beaucoup plus. C’est pourquoi j’ai pensé à toi, comme tu es revenu sur Montpellier, pourrais-tu le prendre sous ton aile, le temps qu’il se construise une vie sans moi ? Je sais que c’est un immense service que je te demande, mais il en vaut la peine, crois-moi.
- Mais que devrais-je faire ?
- Pas grand-chose, le surveiller de loin, un peu l’aider, le diriger… Tu as toujours eu beaucoup de maturité pour ton âge et… Bref, accepte, s’il te plait.
- C’est à lui d’accepter, J-F !
- Je me suis permis de déjà lui en parler, je lui ai dit que tu es un jeune homme fiable, et le seul que – avec lui – j’ai vraiment aimé.
Après que nous ayons débarrassé Matthias de la dizaine de maki et nigiri-sushis restants, j’ai passé mon pull sur les épaules du garçon et nous sommes allés sur la terrasse.
- J-F m’a expliqué, c’est beaucoup te demander’’ a-t-il murmuré ‘’Je ne veux être un souci pour personne’’.
- De ce qu’il a dit, tu ne sembles pas en être un, mais j’ai juste un petit appartement à Malbosc, alors si tu peux te contenter d’un canapé le temps de trouver mieux, tu es le bienvenu, je ne pense pas être un colocataire trop difficile à vivre.
- Et de ce qu’il m’a dit à moi, je te crois’’ a-t-il répondu avec un sourire aussi candide que craquant.
Aujourd’hui.
Matthias a délaissé mon clic-clac pour me rejoindre dans mon lit.
Effectivement reconnaissant envers ceux qui lui offrent l’affection que ses parents lui ont trop tôt refusée, il avait tenu à mettre ses cours en pratique en me coupant les cheveux sur les côtés et en remontant le reste en ‘bun’, que j’ai adopté depuis. Fier de son œuvre, il avait déposé un bisou sur ma joue, avait légèrement reculé, avant de plonger sur mes lèvres.
Il avait émis de drôles de petits sons d’arrière-gorge, alors que je m’enfonçais en lui, avant de répéter ce que j’avais mendié à J-F aux environs de son âge ‘plus fort, plus loin’.
Ce soir, j’ai insisté pour que Matthias me fasse l’amour, ce que J-F, légèrement macho, ne lui a apparemment pas plus accordé qu’à moi avant. Il m’a aimé timidement, maladroitement, trop vite, avant de s’endormir contre moi. D’un sommeil maintenant agité, dont je cherche comment l’apaiser… Oh ! Une gouttelette de liquide nacré perle de son prépuce. Et si ?
Oui mais, et si ça le réveillait ?
Eh bien, je lui ferais probablement l’amour à mon tour, j’aime trop voir le plaisir sur son visage, au moment où il s’y abandonne.
Demain, nous irons manger au Kiko Sushi, ses yeux y brillent autant de gourmandise qu’ils le font lorsqu’il exulte sous mon corps.
Quelle que soit votre cuisine traditionnelle préférée, n'hésitez pas, Messieurs
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.
Bon, visiblement, il y avait plusieurs textes sur les sushis, mais personne ne voulait être le premier pour ne pas avoir à proposer de photo.
Première histoire de gaetanbg. Pour commencer, une bizarrerie dans la présentation des personnages. On a d'abord des noms complets, puis des diminutifs. Déjà, on peut penser que Tarate Takaratake et Taka sont 2 personnages différents, ensuite, 3 diminutifs qui ne semblent pas être construits de la même manière : "Taka", "Tara" et "Tumi".
Passé cette bizarrerie, on s'aperçoit qu'il n'est question que de 2 personnages. Ils se découvrent le premier jour aux bains, il se trouve qu'ils partagent la même chambre, mais si chacun a flashé sur l'autre, ils n'osent pas se l'avouer. Leur emploi de temps fait qu'ils ne sont ensemble que pour dormir. L'un dessine des Mangas, l'autre écrit des scénarios, chacun en prenant son voisin comme modèle.
Et puis un jour, il y a un incident qui fait que le dessinateur doit dévoiler ses oeuvres. Et à son tour, le scénariste montre les siennes. Ils peuvent alors passer à la suite, mais pour vraiment passer aux chose sérieuse, l'un d'eux cherche un endroit hors du commun.
A part la bizarrerie du début, l'histoire est bien menée.
Deuxième histoire : le personnages se rencontrent via Grindr (une caractéristique spécifique à Jeremy ?). Le jeune découvre et l'homme d'âge mûr lui apprend des trucs. Puis, ils se séparent pour cause d'études à l'autre bout du pays mais restent en contact. Ils étaient de Montpellier et le jeune finit par y revenir.
Et puis, c'est au tout de Jean François d'aller vivre au bout du monde, il invite le jeune avant son départ. Il y a un autre jeune chez lui qui sert d'assiette pour les sushis. L'histoire ne dit pas si on doit prendre les sushis avec la main ou si on les attrape directement avec la bouche en léchant l'assiette.
le jeune dont on ne connaît pas le prénom doit faire en sorte que Mathias ne soit pas laissé à l'abandon. Il l'hébergera avant que leurs relations aillent plus loin. La coiffure, ça m'a surpris pour des études en BTS. Mais en cherchant, ça existe réellement. Pas pour devenir coiffeur, le niveau d'étude exigé étant bien inférieur, mais rien n'empêche que Mathias ait commencé par ça.
Forts intéressantes ces deux jolies histoires. Y aurait-il un rapport avec la demeure de Sa Majesté Frédéric II de Prusse qui, comme on le dit tout bas, avait une préférence marquée pour les jolis garçons? Cet édifice portait le nom évocateur de ...«Sans Soushis» je crois bien...
Bien à vous et j'ai hâte de voir le retour du grand ami d'Outre-Quiévrain qui commence à nous manquer!
KLO.