Il y a 8 heures
(Forêt Noire, Allemagne / juillet 2008)
— Tu es sûr de ton choix Toni ?
— Oui Yliria
— Alors l'Alchimedès t'attend, Talrec est déjà là-bas, prêt pour la cérémonie.
Quand nous nous reverrons, tu seras quelqu'un d'autre, ton corps va peut-être souffrir, laisse-lui le temps de s'y préparer.
— Je ne m'inquiète pas, c'est le plus beau jour de ma vie !
— Toni... je te tiens, ne tombe pas ! ... trouver de l'aide ! La Guilde peut nous sauver !
Talion sursauta, se réveillant du même coup. Cylian avait prononcé son ancien nom.
Le jeune homme sans visage balaya d'un regard affolé la chambre qui baignait encore dans la pénombre à cette heure.
Il se rasséréna de voir que le jeune homme dormait comme un ange à ses côtés.
Cylian devait avoir fait un cauchemar et avoir réveillé Talion inconsciemment en parlant dans son sommeil.
Talion s'approcha de son beau Narcisse, dont le visage était magnifié par une expression de sérénité, plongé dans son sommeil. Le jeune homme passa ses bras de chaque coté du dormeur et passa ses doigts au coin de la joue du garçon qu'il chérissait. Il sentit presque les larmes embuer ses yeux quand ceux-ci se posèrent sur les lèvres de l'Apollon ainsi les traits saillants que faisait sa mâchoire son menton, les pommettes à peine voilées par le rideau de mèches brunes retombant sur celles-ci.
Hier, aujourd'hui et demain Cylian ferait battre son cœur, à jamais. C'est ce visage qu'il contemplait devant lui qui avait empêché Talion de rejoindre l'autre monde.
Par le souvenir de cette bouche, quand il avait chuté, le sang s'était remis à affluer dans ses veines, jusqu'à son cerveau, pour le faire revenir du royaume des morts et devenir Talion le fantôme, celui qui n'aura de cesse de protéger son bel amour.
Les yeux clos cillèrent à peine sous la douce caresse.
Comme Talion aurait voulu qu'il se réveille à ce moment-là et puisse contempler ce qui restait de lui, puis qu'il se rendorme en espérant qu'il ne garde qu'une image fugace de cet instant, à son réveil, comme s'il avait rêvé.
Talion soupira.
— Je ne suis pas encore prêt... laisse-moi un peu de temps, j'ai peur que tu ne m'aimes plus si je me découvre à tes yeux en ce moment.
Le jour timide frappait déjà sur les volets de la pièce, toute l'intimité de la chambre commençait à se dévoiler.
Talion baisa délicatement le cou de son amour du bout des lèvres quand un rayon de soleil se posa sur sa joue.
Il eut un mouvement de recul, les yeux éblouis par la lumière de l'astre du jour qui s'était invitée de manière inopportune entre les deux amants.
« Tiens te voilà toi... tu ne pouvais pas encore patienter quelques minutes ? Tu viens encore te moquer de moi ? Tes rayons me narguent, ils me renvoient à ce que je suis devenu. Mais un jour, crois-moi, avec Cylian, j'aurai le courage de te regarder en face, sans me cacher. »
Cylian poussa un bâillement et déplia ses bras dans toute la largeur de la couche.
Il ouvrit les yeux non sans mal. Son regard se posa en face de lui, vers Talion qui venait juste de remettre son casque.
— Bien dormi mon cœur ? Demanda Talion.
L'intéressé émit un vagissement qui se transforma peu à peu en syllabes, ces mêmes syllabes formèrent un mot puis au final, Talion eut droit à une phrase:
— Mmmmmoui, merci pour cette nuit, dormir entre tes bras est le comble du bonheur.
— Le comble du bonheur ? Mais nous n'avons fait que dormir !
— Alors aujourd'hui est mieux qu'hier et moins bien que demain, ce sera encore mieux après !
— C'est une façon de voir les choses... au fait, tu as parlé dans ton sommeil cette nuit, ça devait être un cauchemar.
— Mais toi aussi tu as parlé cette nuit ! Commence, toi d'abord !
— Non toi !
— Comme tu veux. Tu as dit les mots « Alchimedus » un truc comme ça.
— C'est... Alchimedès !
— Non pas possible ! Ce mot existe ? Il s'agit une marque de voiture ?
— Très drôle Cylian, non ! Il s'agit en réalité d'une caste de gens au pouvoir très envié d'échanger entre deux personnes leur don. Le livre des pouvoirs t'en dira plus sur ce phénomène.
— Bizarre, tu en connais toi des Alchimedès ?
« Autant ne pas lui dire et rester évasif sur le sujet » pensa Talion.
— Euh... je ne vois pas en quoi cela à de si important si j'ai eu affaire un jour à eux où non...
La réponse n'étant pas ce qu'il attendait, Cylian foudroya son ange du regard :
— Si tu en parles dans ton sommeil, c'est que ça l'est ! Bon...
Le beau brun passa une main dans ses cheveux et poursuivit :
— Et moi, qu'est ce que j'ai dit cette nuit ?
— Tu as mentionné le nom Toni et fait allusion à la Guilde !
— Non ?
— Si !
— Peut-être est ce prémonitoire... c'était un cauchemar. J'étais dans tes bras, ici même... et Toni a frappé à la porte de la chambre, j'ai été lui ouvrir mais il s'est jeté sur toi par jalousie. Il voulait te tuer !
Talion Gloussa, ce qui vexa Cylian.
Le beau brun poursuivit son raisonnement.
— C'est pas drôle ! Purée ! Ensuite... le sol s'est dérobé sous ses pieds, il m'appelait au secours ! Mais je n'ai rien pu faire...
— Ton rêve... j'y vois une forme de culpabilité, vis-à-vis de toi et de...
— Peut-être Talion mais aujourd'hui, je veux tourner la page : être avec quelqu'un comme toi. Je t'aime et puis, c'est difficile à expliquer mais ...
— Mais quoi ?
— Tu ressembles à Toni dans tes traits de caractère...
Le jeune homme au casque qui s'était accoudé à la fenêtre, un verre d'eau entre les mains manqua de s'étouffer lorsqu'il le porta à ses lèvres en même temps que Cylian eut terminé sa phrase.
— Apprend à boire mon cœur, je ne savais pas que je te troublais autant...
— Cyl' quoi qu'il en soit, si un jour tu retrouves Toni, je te jure que je lui laisserai de nouveau la place qui lui est due dans ton cœur... et tu le retrouveras, tout finira par s'arranger tu verras !
En attendant, il faut aller déjeuner. Notre grand frère t'attend pour ton entraînement !
— D'accord, au fait... pas de mouvement du coté de l'Armée d'Argent ces derniers temps ?
— Aucun ! C'est à se demander ce qu'ils fabriquent !
C'est main dans la main qu'ils descendirent jusqu'au salon.
Yliria les fusilla du regard tandis que William et Sofian affichaient un sourire narquois qui en disait long sur ce qu'ils pensaient du nouveau couple faisant irruption auprès d'eux.
Léa était en face des tourtereaux et ne put s'empêcher d'y aller de son petit commentaire par voix cérébrale tout en fixant Cylian des yeux.
— Je suis heureuse que tu puisses apporter un peu de bonheur à notre cher Talion. Mais arrêtez de vous tenir la main deux secondes, ton ange ne va pas s'envoler !
Cylian rougit en baissant les yeux, ce qui fit pouffer de rire Léa.
Discussion par téléphone satellite intercepté par la Guilde des pouvoirs. (Archive n° 1097543 du 13 Juillet 2009)
— Allô ?
— Oui, c'est moi-même... bon sang ! Je vous ai déjà dit la dernière fois où nous nous sommes parlés d'utiliser un brouilleur d'ondes ! Si la Guilde intercepte ce message, nous sommes cuits vous et moi !
Une fois localisés, ses factions nous tomberont dessus avant que nous ayons eu le temps d'expirer l'air de nos poumons !
— Allons mon cher, quel importance ? La guilde vit ses derniers jours grâce à vous et moi.
— Vous voulez dire que le moment est venu ?
— Je pense effectivement qu'il est temps de frapper. Je me charge comme prévu des gardes de la Guilde tandis que vos factions psychiques se chargeront du centre névralgique de la Guilde. Bien entendu, notre action doit rester secrète. Ce pauvre Lexin ne va pas comprendre ce qui lui tombe dessus.
Après cela, vous connaissez la suite du plan. La cavalerie arrive, vous et moi en somme, avec l'apparence d'avoir maîtrisé la situation tout supprimant par la suite les soi-disant terroristes.
— Mais vous n'y pensez pas ! Nous devrons tuer une partie de nos hommes, ceux qui ont participé à l'éradication du système de défense de la Guilde !
— Et alors ? On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs ! N'oubliez pas que les ouvriers qui ont construit le Taj Mahal ont été exécutés une fois l'œuvre accomplie pour éviter qu'il ne réitèrent l'exploit de refaire un autre monument comparable à l'original.
Nous serons bientôt les maîtres de la Guilde ! Cela devrait vous suffire non ?
— Je reconnais bien la votre machiavélisme glacial... mais encore une question. Si les éthérés de Zante éventent notre plan ? Quelle solution envisagez-vous ?
— La réponse semble évidente. Je les supprime jusqu'au dernier... TOUS.
— ...
— Je vous rappelle lors de l'application de la mission au nom de code « Antarès », vos téléporteurs me rejoindront sur Zante pour suivre avec moi le bon déroulement de la mission. À bientôt.
— Tu es sûr de ton choix Toni ?
— Oui Yliria
— Alors l'Alchimedès t'attend, Talrec est déjà là-bas, prêt pour la cérémonie.
Quand nous nous reverrons, tu seras quelqu'un d'autre, ton corps va peut-être souffrir, laisse-lui le temps de s'y préparer.
— Je ne m'inquiète pas, c'est le plus beau jour de ma vie !
— Toni... je te tiens, ne tombe pas ! ... trouver de l'aide ! La Guilde peut nous sauver !
Talion sursauta, se réveillant du même coup. Cylian avait prononcé son ancien nom.
Le jeune homme sans visage balaya d'un regard affolé la chambre qui baignait encore dans la pénombre à cette heure.
Il se rasséréna de voir que le jeune homme dormait comme un ange à ses côtés.
Cylian devait avoir fait un cauchemar et avoir réveillé Talion inconsciemment en parlant dans son sommeil.
Talion s'approcha de son beau Narcisse, dont le visage était magnifié par une expression de sérénité, plongé dans son sommeil. Le jeune homme passa ses bras de chaque coté du dormeur et passa ses doigts au coin de la joue du garçon qu'il chérissait. Il sentit presque les larmes embuer ses yeux quand ceux-ci se posèrent sur les lèvres de l'Apollon ainsi les traits saillants que faisait sa mâchoire son menton, les pommettes à peine voilées par le rideau de mèches brunes retombant sur celles-ci.
Hier, aujourd'hui et demain Cylian ferait battre son cœur, à jamais. C'est ce visage qu'il contemplait devant lui qui avait empêché Talion de rejoindre l'autre monde.
Par le souvenir de cette bouche, quand il avait chuté, le sang s'était remis à affluer dans ses veines, jusqu'à son cerveau, pour le faire revenir du royaume des morts et devenir Talion le fantôme, celui qui n'aura de cesse de protéger son bel amour.
Les yeux clos cillèrent à peine sous la douce caresse.
Comme Talion aurait voulu qu'il se réveille à ce moment-là et puisse contempler ce qui restait de lui, puis qu'il se rendorme en espérant qu'il ne garde qu'une image fugace de cet instant, à son réveil, comme s'il avait rêvé.
Talion soupira.
— Je ne suis pas encore prêt... laisse-moi un peu de temps, j'ai peur que tu ne m'aimes plus si je me découvre à tes yeux en ce moment.
Le jour timide frappait déjà sur les volets de la pièce, toute l'intimité de la chambre commençait à se dévoiler.
Talion baisa délicatement le cou de son amour du bout des lèvres quand un rayon de soleil se posa sur sa joue.
Il eut un mouvement de recul, les yeux éblouis par la lumière de l'astre du jour qui s'était invitée de manière inopportune entre les deux amants.
« Tiens te voilà toi... tu ne pouvais pas encore patienter quelques minutes ? Tu viens encore te moquer de moi ? Tes rayons me narguent, ils me renvoient à ce que je suis devenu. Mais un jour, crois-moi, avec Cylian, j'aurai le courage de te regarder en face, sans me cacher. »
Cylian poussa un bâillement et déplia ses bras dans toute la largeur de la couche.
Il ouvrit les yeux non sans mal. Son regard se posa en face de lui, vers Talion qui venait juste de remettre son casque.
— Bien dormi mon cœur ? Demanda Talion.
L'intéressé émit un vagissement qui se transforma peu à peu en syllabes, ces mêmes syllabes formèrent un mot puis au final, Talion eut droit à une phrase:
— Mmmmmoui, merci pour cette nuit, dormir entre tes bras est le comble du bonheur.
— Le comble du bonheur ? Mais nous n'avons fait que dormir !
— Alors aujourd'hui est mieux qu'hier et moins bien que demain, ce sera encore mieux après !
— C'est une façon de voir les choses... au fait, tu as parlé dans ton sommeil cette nuit, ça devait être un cauchemar.
— Mais toi aussi tu as parlé cette nuit ! Commence, toi d'abord !
— Non toi !
— Comme tu veux. Tu as dit les mots « Alchimedus » un truc comme ça.
— C'est... Alchimedès !
— Non pas possible ! Ce mot existe ? Il s'agit une marque de voiture ?
— Très drôle Cylian, non ! Il s'agit en réalité d'une caste de gens au pouvoir très envié d'échanger entre deux personnes leur don. Le livre des pouvoirs t'en dira plus sur ce phénomène.
— Bizarre, tu en connais toi des Alchimedès ?
« Autant ne pas lui dire et rester évasif sur le sujet » pensa Talion.
— Euh... je ne vois pas en quoi cela à de si important si j'ai eu affaire un jour à eux où non...
La réponse n'étant pas ce qu'il attendait, Cylian foudroya son ange du regard :
— Si tu en parles dans ton sommeil, c'est que ça l'est ! Bon...
Le beau brun passa une main dans ses cheveux et poursuivit :
— Et moi, qu'est ce que j'ai dit cette nuit ?
— Tu as mentionné le nom Toni et fait allusion à la Guilde !
— Non ?
— Si !
— Peut-être est ce prémonitoire... c'était un cauchemar. J'étais dans tes bras, ici même... et Toni a frappé à la porte de la chambre, j'ai été lui ouvrir mais il s'est jeté sur toi par jalousie. Il voulait te tuer !
Talion Gloussa, ce qui vexa Cylian.
Le beau brun poursuivit son raisonnement.
— C'est pas drôle ! Purée ! Ensuite... le sol s'est dérobé sous ses pieds, il m'appelait au secours ! Mais je n'ai rien pu faire...
— Ton rêve... j'y vois une forme de culpabilité, vis-à-vis de toi et de...
— Peut-être Talion mais aujourd'hui, je veux tourner la page : être avec quelqu'un comme toi. Je t'aime et puis, c'est difficile à expliquer mais ...
— Mais quoi ?
— Tu ressembles à Toni dans tes traits de caractère...
Le jeune homme au casque qui s'était accoudé à la fenêtre, un verre d'eau entre les mains manqua de s'étouffer lorsqu'il le porta à ses lèvres en même temps que Cylian eut terminé sa phrase.
— Apprend à boire mon cœur, je ne savais pas que je te troublais autant...
— Cyl' quoi qu'il en soit, si un jour tu retrouves Toni, je te jure que je lui laisserai de nouveau la place qui lui est due dans ton cœur... et tu le retrouveras, tout finira par s'arranger tu verras !
En attendant, il faut aller déjeuner. Notre grand frère t'attend pour ton entraînement !
— D'accord, au fait... pas de mouvement du coté de l'Armée d'Argent ces derniers temps ?
— Aucun ! C'est à se demander ce qu'ils fabriquent !
C'est main dans la main qu'ils descendirent jusqu'au salon.
Yliria les fusilla du regard tandis que William et Sofian affichaient un sourire narquois qui en disait long sur ce qu'ils pensaient du nouveau couple faisant irruption auprès d'eux.
Léa était en face des tourtereaux et ne put s'empêcher d'y aller de son petit commentaire par voix cérébrale tout en fixant Cylian des yeux.
— Je suis heureuse que tu puisses apporter un peu de bonheur à notre cher Talion. Mais arrêtez de vous tenir la main deux secondes, ton ange ne va pas s'envoler !
Cylian rougit en baissant les yeux, ce qui fit pouffer de rire Léa.
Discussion par téléphone satellite intercepté par la Guilde des pouvoirs. (Archive n° 1097543 du 13 Juillet 2009)
— Allô ?
— Oui, c'est moi-même... bon sang ! Je vous ai déjà dit la dernière fois où nous nous sommes parlés d'utiliser un brouilleur d'ondes ! Si la Guilde intercepte ce message, nous sommes cuits vous et moi !
Une fois localisés, ses factions nous tomberont dessus avant que nous ayons eu le temps d'expirer l'air de nos poumons !
— Allons mon cher, quel importance ? La guilde vit ses derniers jours grâce à vous et moi.
— Vous voulez dire que le moment est venu ?
— Je pense effectivement qu'il est temps de frapper. Je me charge comme prévu des gardes de la Guilde tandis que vos factions psychiques se chargeront du centre névralgique de la Guilde. Bien entendu, notre action doit rester secrète. Ce pauvre Lexin ne va pas comprendre ce qui lui tombe dessus.
Après cela, vous connaissez la suite du plan. La cavalerie arrive, vous et moi en somme, avec l'apparence d'avoir maîtrisé la situation tout supprimant par la suite les soi-disant terroristes.
— Mais vous n'y pensez pas ! Nous devrons tuer une partie de nos hommes, ceux qui ont participé à l'éradication du système de défense de la Guilde !
— Et alors ? On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs ! N'oubliez pas que les ouvriers qui ont construit le Taj Mahal ont été exécutés une fois l'œuvre accomplie pour éviter qu'il ne réitèrent l'exploit de refaire un autre monument comparable à l'original.
Nous serons bientôt les maîtres de la Guilde ! Cela devrait vous suffire non ?
— Je reconnais bien la votre machiavélisme glacial... mais encore une question. Si les éthérés de Zante éventent notre plan ? Quelle solution envisagez-vous ?
— La réponse semble évidente. Je les supprime jusqu'au dernier... TOUS.
— ...
— Je vous rappelle lors de l'application de la mission au nom de code « Antarès », vos téléporteurs me rejoindront sur Zante pour suivre avec moi le bon déroulement de la mission. À bientôt.