04-03-2022, 01:04 PM
Hors-série /4 : "Le facteur remplaçant se déniaise en tournée"
Martin débutait dans la carrière de facteur. Non qu'elle ait jamais été le sommet de ses fantasmes, mais les circonstances de la vie l'avaient mené là, et ma fois, cette expérience (c'est ainsi qu'il voyait présentement la chose) ne le rebutait pas.
Un sien pote l'avait bien prévenu que c'était un boulot physique, mais Martin était une fort jolie bestiole qui pratiquait la gymnastique régulièrement, juste pour entretenir un physique avantageux.
C'était son premier poste, et il était dans une petite commune de l'arrière-pays d'une région balnéaire cotée. Un remplacement d'été, pour tout dire, qui avait bien commencé : collègues et clients étaient souriants, et comme il ne l'était pas moins, tout allait bien.
Un beau garçon, ce Martin-là ! Plutôt grand, châtain clair aux yeux bleus, joliment découplé et musclé, comme on a dit, il disposait d'un adorable sourire qu'il distribuait à tout va... Oui, un très joli garçon !
Et du reste, c'était un atout, dans son métier, de sourire autant. Mais ce matin-là, quatrième de juillet, il n’imaginait pas tomber sur plus souriant que lui...
Il avait été averti que moult villas étaient désormais occupées, qui ne l'étaient le restant de l'année. Du reste, le courrier commençait à augmenter — certes peu, on est au XXIème siècle.
Or on lui avait suggéré de s'annoncer avant de déposer le courrier, façon de faire connaissance avec les usagers. Et d'ailleurs, il trouva ça bien.
Dans les premières maisons de sa tournée, il en fut une qui lui réserva une surprise : on lui ouvrit à poil. Un super joli mec d'une quarantaine d'années, déjà bronzé de partout, bien foutu et rigouillard en diable.
Qui le pria incontinent au café.
— Oh non merci, M'sieur ! J'ai ma tournée...
— Et quand elle sera finie ?
— Oh... Je... Non, non merci, Monsieur !
— À bientôt, donc ? Merci, facteur !
Ce fut bien troublé qu'il renfourcha son vélo, le jeune Martin. À ce moment de l'intrigue, il faut signaler au lecteur que ce beau garçon, dont l'avantageux physique en remontrait à plus d'un, était puceau jusqu'à la moelle.
Ben sûr, qu'y s'branlait matin et soir, et ce n'était pas son beau chibre long et droit qui s'en plaignait ! Mais il ne l'avait encore trempé en nulle chatte, ce joli braquemart-là.
Non qu'il n'y pensât point, mais... son joli physique ne lui donnait pas l'assurance à laquelle ses brillantes qualités eussent dû lui faire prétendre.
Les usagers suivants lui changèrent les idées, et ce fut juste à la fin de sa tournée qu'il tomba sur une jolie villa, fermée encore hier.
— Oh ! Le facteur ! On a d'jà des lettres ?
— Un recommandé.
— Entrez, M'sieur ! Le patron est au bain !
Où Martin découvrit que le mecton, sans doute de son âge, était nu... Il fut mené près de la piscine, où barbotaient trois autres loupiots, visiblement tout aussi dépourvus de culotte.
— Killian ! Viens signer !
— Bonjour, M'sieur l'facteur ! s'écria un mecton qui sortit de l'onde en un superbe mouvement sur le bord.
Le mec s'essuya les mains avant de signer... et demanda, doucement :
— Encore beaucoup de boulot, aujourd'hui ?
— Non, c'est ma dernière adresse.
— Alors tu restes avec nous ?
— Mais... Non, non, je n'peux pas !
— Et pourquoi ? fit le mec en lui mettant la main au paquet.
Où Martin eut un fort frisson.
— Viens, grand garçon, on est entre amis, lui souffla Killian à l'oreille. Vire tout, et viens t'amuser avec nous, si t'as fini ton boulot !
— Mais...
— Hop ! fit Killian en attaquant la ceinture de Martin.
Le jeune et effronté Killian avait un savoir-faire redoutable ! Et les chausses de Martin churent avec une remarquable célérité.
Son physique n'avait pas à le faire rougir, nenni ! On a dit qu'il était bien foutu, et joliment dessiné. Et d'un aïeul italien il tenait une jolie poilure sombre : bref, il fit sensation céans. L'éhonté Killian le poussa dans la piscine, et zou ! Les folies commencèrent.
Savoir : on lui frôla la quéquette plus souvent qu'à son tour... ce qui ne manqua pas de la faire croître, à sa grande gêne. Mais aussi... l'un ou l'autre de ces quatre loupiots ne manquait pas non plus de lui prendre la main pour lui faire constater, le plus civilement du monde, que chacun était en bonne forme...
Un mot du « patron » : Killian était d'un gabarit proche de celui de Martin, les poils en moins. Il chopa Martin par le cou et le mena vers un coin de la piscine.
— T'aurais pas envie de me faire l'amour, gentil garçon ?
— Hein ? sursauta Martin. Mais je...
— T'es pas gay, c'est ça ? Pas grave : juste me donner un p'tit coup de queue et...
— Ooooh ! Mais je...
— Alors... t'es puceau ? fit Killian, qui comprenait vite. Oh, gentil garçon, viens, alors, je vais te montrer comment être un mec, et comment se faire plaisir. Viens !
Et le mignon Killian de poser doucement ses lèvres sur celle de Martin... qui frissonna de haut en bas... avant de laisser la langue de Killian entrer en sa bouche... et de profiter de son premier baiser.
Autant vous dire que ce patin-là éclaira vitement la religion du jeune Martin ! Car si ce jeune homme se posait des questions, il en reçut plus de réponses que nécessaires !
Or donc, il bandait comme jamais au sortir de l'eau, tiré de là par un Killian du dernier tendre... Il évita le regard des autres, et suivit Killian en une jolie chambre décorée de bleu.
Où sa vertu subit le sort que vous imaginez... La bite de Killian était un peu plus modeste que la sienne, mais drôlement raide ! Il s'en accommoda promptement, qui pompa comme un pro dès qu'il l'eut en bouche.
Un long soixante-neuf plus tard, il fut prié de piner le maître des lieux. La chose se fit avec prestesse... tant Killian était un habitué du fait. Une jolie révélation pour Martin ! Qui adora, disons-le.
— T'aimerais te faire fourrer ? demanda Killian, après que Martin eut débordé en lui.
— Oh, ça, je sais pas encore !
— Vincent en a une longue mais plutôt fine... Peut-être que tu pourrais commencer par lui, s'il te plaît ?
— C'est qui ?
— Le grand rouquin. Il a la peau la plus douce du Grand Ouest ! Et il fait ça bien.
— Oh...
On retourna à la piscine... où Martin ne fut pas déçu du spectacle : les trois autres loupiots étaient en train de s'entreprendre le train (comprend qui peut), le susdit rouquin étant coincé entre les deux autres... en ayant l'air de trouver ça bien.
On se regarda, pour sourire largement. Killian tira Martin vers la cuisine, où il déboucha une bouteille de bulles de Jura.
— Viens, on va aller picoler en les matant.
Sur les fauteuils de jardin, Killian expliqua :
— Mon amoureux, c'est le premier enculé : Rémi. Adorable ! On est ensemble depuis le lycée, ça fait trois ans. Et le dernier enculeur, c'est Manuel, le fils de la concierge de mes parents... plein de poils, comme un Portugais, et adorable aussi. Et entre les deux, Vincent... qui va te la mettre... si tu veux.
— Oh ça, je sais pas... murmura Martin, un peu gêné.
— Tu fais ce que tu veux, et avec qui tu veux. Tout le monde ici est disponible... pour chaque étape de ton dépucelage, Martin !
— C'est si compliqué que ça ?
— Non, mais il faut que tu sois parfaitement détendu de la tête aux pieds.... à l'extérieur comme à l'intérieur.
Martin apprécia le gentil sourire de Killian, et regarda l'action en cours. Ils étaient beaux, ces minets-là, tout à ce qu'ils faisaient.
Peu après, les deux enculeurs bramèrent et furent pris de significatifs soubresauts. Où Killian souffla :
— Tu viens faire jouir mon bébé Rémi ?
Martin s'y colla donc. Et il manipula ledit bébé afin qu'il s'épandît sur le museau de son bon ami.
Une bonne douche plus tard, on trinquait au Jura. Martin était étonné de la simplicité de ces minets, lui qui venait de franchir une étape importante de sa vie, ô combien !
Le sexe avait l'air tellement normal, pour eux ! Il regarda particulièrement le fin rouquin... tout en se rendant compte qu'il était lui-même objet de l'intérêt du sexy Portugais. Mais... aussi, il matait la bite de ces deux-là. Au moment de les voir déculer, il avait bien regardé, pensez !
Et si le velu Portos était aussi long que le délicat rouquin, il était cependant un peu plus épais... C'est qu'il commençait à imaginer des trucs, le ci-devant puceau !
Des trucs où la quéquette tenait le premier rôle. Il se ressouvint alors de son premier et nu usager.
— Ah oui ! fit Killian, Louis-Charles ! Un vrai aristo, qui nous drague depuis deux ans. C'est vrai qu'il est sexy, mais... Hep ! Il te plaît ? Il est super pas mal, en vrai !
— Euh... non, non !
— On pourrait l'inviter et se le bourrer à la chaîne... Chuis sûr qu'il attend que ça ! Ouais, on fait ça !
Concertation faite avec les autres, l'idée fut vite adoptée ! Et Martin prié d'en être, évidemment.
La réunion fut organisée pour le lendemain. Et ce fut un Martin bien songeur qui quitta cette inattendue villa...
S'il y pensa, tout le reste de la journée ! Le lendemain, il y avait encore un courrier, officiel, pour « le mec »... il sonna donc, et ce fut un joli p'tit gars brun, vêtu d'un paréo, qui lui ouvrit :
— Oh ! Bonjour Monsieur ! Mais... si c'est pour signer, mon oncle est sorti, et...
— Non Monsieur, pas de signature ! fit Martin... non sans remarquer la jolie ligne de poils noirs qui descendait du nombril du garçon... À une prochaine fois, si vous restez là un temps, Monsieur.
— Oui. Plusieurs semaines, merci. Au revoir !
Oh, le beau petit garçon qu'iceluy ! Et Martin, qui n'était déniaisé — encore qu'incomplètement — que de la veille, de gamberger à grande vitesse !
La réunion du jour avait été prévue après la tournée de Martin, bien sûr, soit vers quatorze heures. Ce fut le roux Vincent qui lui ouvrit... et le déshabilla incontinent. Avant de lui rouler le plus doux des patins.
Alors on sonna : le voisin... tout sourire.
— Mon neveu n'a pas voulu me suivre. Mais il m'a dit vous avoir croisé, facteur ! Peut-être que... si vous alliez le voir... vous pourriez le décider... et le dérider ?
— Va ! fit Vincent.
Martin remit son uniforme et fila vers le bout de la rue.
— Oh ! Y a encore quelque chose à signer ?
— Non... Anatole. Ton oncle m'envoie te convaincre de venir chez nos amis...
— Oh, ça... je suis pas sûr que...
— On peut causer un peu, si tu veux ?
Anatole fit entrer Martin, et le mena près de la piscine.
— Mon oncle m'a dit que... ce serait comme ici... Tout nu, quoi. Mais moi, je...
— Ça te gêne ?
— Avec Tonton, non, mais avec plein d'autres...
— Et... avec moi seulement ? osa Martin, le cœur battant.
— Ben... tu veux pas retourner là-bas ?
— On pourrait se baigner ici, tranquillement... ils ont pas besoin de nous, je crois !
Anatole baissa les yeux, et Martin ne sut alors que dire.
— Peut-être... on essaye cinq minutes et... si t'es pas choqué... osa-t-il enfin.
— Tu dois me prendre pour un idiot ! répondit le garçon en se levant et se retournant pour ôter son paréo avant de plonger.
Martin suivit le mouvement. Il fallut bien des minutes avant que ces garçons eussent l'audace de se frôler, puis de se toucher vraiment... Il y eut des sourires, beaucoup, et des regards, autant. Et de l'émotion à faire déborder la piscine !
Enfin... Enfin on se retrouva en les bras l'un de l'autre... pour constater qu'on bandait joliment !
— Je sais rien, murmura Anatole.
— Moi pas beaucoup plus, Anatole. Si tu veux...
— Oui.
Où commença la vraie vie de ces jeunes gens. La fine ligne de poils que Martin avait remarqué le matin s'étalait plus bas en un vaste delta qui le ravit absolument, et le bel objet qu'il surmontait était exactement celui que Martin aurait choisi pour devenir un homme.
Mais on ne s'encula pas ce jour-là. Il y eut des flots, des tsunamis, même, de baisers et de soupirs, et de sentiments, et de mots doux aussi...
Certes, il y eut des sonneries de téléphone... mais on ne réagit à aucune. Peut-on dire « Allo ? », alors qu'on est en train de murmurer « Je t'aime » ?
Encore qu'elle fût plus imposante que la pine au rouquin, ce fut la superbe épée d'Anatole qui perça Martin en premier, le lendemain, dimanche. Anatole qui exigea la réciproque. On n'avait pas revu Tonton revenir, d'où l'on conclut qu'il avait trouvé villégiature ailleurs...
Et ce fut en allant à son ouvrage le lundi matin que Martin croisa ledit Tonton... tout sourire.
Anatole perdit progressivement de sa pudeur, les semaines suivantes et, tout comme Martin, il profita de toutes les quéquettes présentes sur site... y compris celle de Tonton.
Mais l'amour reste ce qu'il est, et entre Anatole et Martin, c'est du solide !
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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