08-08-2020, 12:18 PM
2eme ANNEE Septembre : (36 / 70) (Afrique)
Comme chaque mois Okoumé arrive à la clairière, cette fois-ci il n’est pas seul car un enfant d’une dizaine d’années le suit en se demandant où son père l’emmène en pleine jungle si tôt le matin et surtout sans ses armes de chasse.
Okoumé est depuis la mort de son père devenu le chef de la tribu, sa force physique n’ayant pas donné envie aux autres éventuels prétendants s’il y en avait de lui en contester la charge.
Il a décidé d’amener Akim avec lui car la lune précédente il s’est passé quelque chose d’inhabituel, celle qu’il nomme « la mère » n’a pu arriver jusqu’aux pierres du ciel et a accepté son aide pour s’y traîner.
Sa fille et sûrement un bébé de sa dernière portée étaient là et l’ont laissé faire sans marquer de réticence envers lui.
Après quelques heures où « la mère » n’a cessé de le fixer dans les yeux malgré une lassitude évidente, elle s’est avachie et son cœur a cessé de battre.
Troublé au plus haut point et sentant la tristesse l’envahir, Okoumé a voulu lui donner une sépulture mais en a été empêché par la plus jeune qui devenait menaçante quand il voulait la déplacer.
Il a compris finalement qu’il devait respecter ce choix et s’est éloigné jusqu’à sa place à lui où il s’est finalement assis comme à son habitude depuis maintenant les dix-huit printemps où il vient régulièrement se recueillir ici poussé par il ne sait toujours pas quelle force irrésistible.
Les jours qui ont suivi lui ont donné à réfléchir, pourquoi y a-t-il toujours deux générations de l’animal sauvage alors que lui est toujours venu seul ? Ce n’est que la veille qu’il a pris la décision d’amener son plus jeune fils avec lui, sans doute pour qu’il perpétue après sa mort le rituel qui les fait coexister lui et la panthère en toute sécurité et amitié dans cette clairière ou rien autour d’eux ne ressemble au reste du monde qu’il connaît.
Ils arrivent enfin et Okoumé constate qu’ils sont les premiers, il guide son fils vers la carcasse rouillée de l’appareil et lui raconte l’histoire qu’il a vécue il y a tant d’été de ça.
L’enfant écoute en regardant autour de lui fasciné par tous ces arbres tourmentés qui cernent cette clairière étrange, un léger bruit qui s’approche l’inquiète et au fur et à mesure qu’il en comprend la teneur, la peur se fige sur son visage et ses membres se mettent à trembler quand il vient se serrer contre son père.
Okoumé sentant le petit garçon se plaquer contre lui se retourne et le prend dans ses bras pour le rassurer.
- N’aie aucune crainte mon fils, ici il ne te sera fait aucun mal.
La panthère entre à son tour dans l’espace dégagé accompagnée d’un jeune mâle à peine sevré, elle stoppe devant eux et feule doucement en s’approchant jusqu’à toucher les jambes de l’homme qui maintenant sourit et approche sa main pour en flatter l’encolure.
Il repose son fils au sol et le lui laisse sentir et l’accepter, l’enfant n’a d’yeux que pour le jeune mâle qui le fixe en poussant des petits cris.
Comprenant que sa peur n’a pas lieu d’être, il s’agenouille et le caresse d’abord timidement puis voyant que le jeune animal en redemande, avec plus de tendresse encore jusqu’à laisser échapper des rires d’amusement et partir jouer avec lui.
Les deux « adultes » s’avancent alors vers le lit de pierre où les restes de « la mère » terminent leurs décompositions, une carcasse vide à la fourrure noire gît intouchée comme préservée des autres prédateurs.
Okoumé s’assoit à quelques pieds de là, la « fille » s’allonge près de lui et ils regardent les enfants rire et s’amuser entre eux.
La journée passe très vite et l’homme comme à chaque visite s’interroge sur le pourquoi de tout ceci, sachant bien au plus profond de son âme que la « chose » qui les pousse à revenir en cet endroit n’est pas naturelle.
Pourquoi tous ses arbres aux blessures et aux formes dévastées ? Pourquoi ce rapprochement avec un animal qui le reste du temps ne lui aurait donné aucune chance de survivre à leur rencontre ? Qu’est-ce qu’on attend de lui ? La femelle comme en réponse à toutes ses questions, se tourne vers Okoumé et le fixe de ses yeux d’un vert pur et éclatant.
Une image vient alors en superposition à ses pensées, celle d’un bébé aux cheveux rouges réchappant au sinistre accident et qu’il a emmené au père blanc.
Okoumé ferme les yeux et l’image change lui montrant un jeune homme au visage rieur qui caresse du vide, il n’arrive pas à faire le lien mais fouille dans son esprit en espérant en comprendre le présage.
Un feulement doux lui parvient, il résiste à l’envie d’ouvrir les yeux attendant de voir si son cerveau va lui donner d’autres indications.
Une petite boule de poils toute chaude saute sur ses genoux et l’image du jeune homme devient plus réelle, le montrant cette fois caressant un bébé panthère qui s’est mis sur le dos en signe de soumission.
Cela lui fait un choc et il ouvre les yeux découvrant le bébé dans la même position sur ses genoux, ça fait comme un flash dans sa tête et il comprend enfin le but de toutes ses années de recueillement dans cette clairière.
Il se redresse en prenant soin de déposer le bébé au sol et se tourne vers sa mère en faisant un pas en arrière, celle-ci pousse son petit vers lui avec son museau et feule doucement en signe d’acceptation.
Okoumé sait maintenant ce qu’il doit faire, il sait également que plus jamais il ne se sentira obligé de revenir ici et que sa mission vient de lui être dévoilée.
Amener le jeune animal à celui auquel il est destiné, il connaît les difficultés de cette mission car la loi des hommes blancs interdit tout commerce et toute exportation d’un animal protégé comme l’est celui-ci devenu si rare même ici depuis quelques décennies.
Tout naturellement il pense à la seule personne qu’il connaît et qui pourrait l’aider, le père blanc du dispensaire qui bien que vieillissant a toujours été à l’écoute de l’homme qu’il est devenu maintenant.
Il prend le jeune mâle dans un de ses bras et prend son fils par la main, sans se retourner il quitte la clairière et part d’un bon pas pour le long chemin qui va le mener au dispensaire.
Akim se retourne et les larmes embuent ses yeux, il regarde le magnifique animal à la fourrure d’un noir de jais qui ne le quitte pas un instant du regard et comprend qu’il va devoir à son tour revenir en ce lieu si mystérieux sans en connaître encore la raison.
2eme ANNEE Septembre : (37 / 70) (Nantes) (suite)
Aléxie sourit à son copain, sa dernière phrase va tout à fait dans le sens qui lui convient et il a hâte maintenant à être quelques heures plus tard afin de voir comment va réagir « Nono ».
Il l’entend en haut s’escrimer à tout préparer pour que ses amis passent une bonne nuit, le film ne l’intéresse plus vraiment mais lui permet de passer le temps en attendant qu’il soit l’heure de monter se « coucher ».
Un petit quart d’heure à peine plus tard, ils entendent des pas dévaler les escaliers et se regardent en se faisant un magnifique clin d’œil.
Marc a profité de ce quart d’heure pour faire le tri dans tout ce qu’il vient d’apprendre, il est vrai comme il l’a dit à Aléxie qu’il n’avait plus pensé à un éventuel rapprochement avec Arnault depuis fort longtemps.
D’ailleurs il n’en a jamais été réellement conscient car à l’époque l’idée qu’il pourrait aimer un garçon n’était pas autant ancrée en lui qu’à présent, « Nono » ? Oui il l’aime et oui il s’est souvent caressé en pensant à lui mais sans en faire non plus une fixation car il le pensait réellement hétéro à cent pour cent.
Qu’Aléxie lui avoue qu’en plus il ne lui déplaît pas à lui aussi l’a tout d’abord perturbé car il s’est demandé si ça allait le prendre souvent d’avoir envie d’un autre mec que lui, ensuite la franchise des paroles de son ami et surtout le fait qu’il attendait de savoir si lui serait d’accord le rassure et d’avoir mis en avant le cas d’Éric avec Thomas et Florian l’a fait réfléchir car ce qu’il en a vu de ce rapprochement lui a fait chaud au cœur.
Comme Aléxie mais bien sûr sans qu'il le sache, il a hâte d’être à un peu plus tard dans la soirée afin de voir comment tout ça va tourner.
Son souhait le plus cher étant d’y trouver la même plénitude affective que ses amis Aixois, manque plus à « Nono » de trouvères également son âme sœur en espérant pense-t-il en souriant tout seul que celui-ci sera à leurs goûts.
Arnault entre en trombe dans le salon et voit ses amis le regard fixé sur le film, il les regarde en souriant et apprécie au plus haut point les images que son cerveau lui transmet.
Marc est devenu en un an un jeune homme des plus craquant avec juste les kilos qui lui manquaient pour ne plus paraître aussi maigre qu’un rescapé d’Auschwitz, quant à Aléxie c’est le plus beau gars qu’il ait rencontré jusqu’alors et sa gentillesse l’a déjà plus que conquis.
Il vient s’asseoir doucement sur le canapé à la place restée vacante près de Marc et sa main passe derrière son dos pour lui tenir affectueusement l’épaule, ce simple geste l’émoustille et il voit qu’il fait également plaisir à son ami qui tourne un bref instant son visage vers lui et lui sourit gentiment, le plaisir d’être près de lui faisant briller ses yeux.
Le film se termine « enfin », un soupir de soulagement s’échappe alors des trois garçons qui en s’en rendant compte, éclatent de rires dans un parfait ensemble.
- (Arnault) Je n’y ai pigé que dalle !!
- (Aléxie amusé) Tu n’as rien perdu, c’était plutôt nian nian.
- (Marc) Ouaih !! Pas terrible, c’est vrai !! T’as préparé tes valoches, gamin?
- Oui missié Marc !!
- (Marc amusé) Allez esclave !! Conduis-nous à nos chambres.
- Bien missié Marc !! Si missié Marc et son jeune missié veulent bien me suivre ?
Aléxie se retenant de rire avec beaucoup de mal.
- C’est cool d’avoir son esclave perso, il a plutôt l’air obéissant ?
Marc en se tournant vers son ami hilare.
- Nous allons voir ça très vite, esclave ? Va nous chauffer le lit !! Je n’aime pas avoir les pieds froids tu le sais bien !!
Arnault entre dans le jeu amusé mais ne sachant de toute évidence pas ce qui l’attend.
- Bien missié !!
Il monte en vitesse ne laissant pas aux deux copains le temps d’en rajouter.
- (Aléxie en explosant de rire) Décidément il est trop ce mec Hi ! Hi !
- (Marc dans le même état) Pour les conneries c’est sûr qu’il n’est jamais le dernier Hi ! Hi !
Les deux garçons se lèvent et montent rejoindre leur copain, se demandant bien ce qu’il est en train de fabriquer en haut.
Quand ils entrent dans la chambre, ils voient un tas de vêtements à côté du lit rajouté et une forme dans les draps aux pieds du leur, ils comprennent illico qu’Arnault chauffe le lit de la façon la plus naturelle qui soit pour un esclave, avec la chaleur de son corps.
Marc capte le regard égrillard d’Aléxie et met son doigt devant sa bouche pour lui faire signe de se taire, il commence à se dévêtir en lui indiquant de la tête d’en faire autant.
Une fois en boxer les deux amis se regardent et un clin d’œil coquin leur fait ôter le dernier rempart à leur pudeur, ils entrent alors dans le lit en prenant soin de ne pas y faire entrer la lumière et posent leurs pieds froids sur le dos d’Arnault.
Ils sentent le frémissement de celui-ci au contact de leurs pieds sur sa veste de pyjama et s’amusent en le poussant encore plus au fond du lit comme une vulgaire bouillotte.
Aléxie en essayant de garder une voix normale.
- Va falloir que je m’en paye un aussi, j’avoue que c’est très agréable.
- (Marc) C’est vrai mais celui-ci devient encombrant, il va falloir que j’en prenne un qui prend moins de place.
Aléxie en faisant des signes à Marc.
- Tu pourrais lui dire de chauffer un peu plus haut ? J’ai froid en haut des cuisses.
Marc qui s’en mord les lèvres.
- Tu as entendu esclave ?
- Oui missié !!!
- Alors qu’est-ce que tu attends pour obéir ?
***/***
Arnault en entrant dans la chambre rit tout son saoul, il adore quand ses plaisanteries amènent une suite imprévue comme en ce moment.
Il ôte ses vêtements et enfile vite fait son pyjama et se glisse au fond du lit à attendre la suite que sa farce va donner.
Il les entend monter et entrer dans la chambre, quelques instants plus tard il sent les draps bouger légèrement et ses deux copains se mettre au lit.
Ensuite il manque d’éclater de rire quand il sent leurs pieds s’écraser contre lui et qu’ils le repoussent au fond du lit, il obéit toujours en se retenant de rire aux ordres qu’ils lui donnent et remonte doucement entre eux deux pour les réchauffer plus haut .
Un hoquet de surprise le prend quand il aperçoit leurs sexes tout raides et qu’il se rend compte qu’ils sont entièrement nus et qu’ils se moquent de lui, sur le coup il réagit rapidement sans réfléchir et remonte jusqu’à être complètement entre eux deux sa tête près de la leur.
***/***
Quand ils le voient sortir des draps l’air complètement ahuri, ils ne peuvent plus retenir l’énorme rire qui explose soudainement le rendant encore plus stupide d’étonnement.
- Hé !! À quoi vous jouez les gars ? C’est plus drôle !!!
Aléxie en suffoquant de rire car vraiment sa tête est impayable.
- Enlève ton pyjama esclave !! Tu ne vois pas que ton maître a envie de profiter de ton corps ?
2eme ANNEE Septembre : (38 / 70) (Retour à Aix)
Arrivé gare de l’Est Thomas secoue gentiment Florian pour le réveiller, il sourit en regardant le jeune garçon ouvrir les yeux et se demander où il est.
- Debout « Flo » !! Nous sommes arrivés à Paris !!!
- Quoi ? Déjà ?
- Tu es vraiment une sacrée marmotte quand tu es dans un train toi !!
- Excuse-moi « Thom » mais les deux derniers jours n’ont pas été très reposants non plus.
- Je n’en doute pas un instant, le truc c’est que tu as toujours une bonne excuse pour roupiller comme un loir dès que tu es assis.
- Je n’y peux rien si ça me berce Hi ! Hi !
- Allez !! On se magne sinon il va repartir.
Comme d’habitude Thomas se laisse guider dans le métro et ils essaient de trouver un coin tranquille où ils ne seront pas pris en sandwich par la masse des gens qui bondent la rame à cette heure de grande affluence.
Ils sont conscients des regards appuyés que l’on pose sur eux et restent face à face afin d’éviter un maximum les quiproquos ou pire les ennuis.
C’est dans la rue pas loin de la gare de Lyon que Florian s’arrête et regarde l’enseigne d’une librairie, fortement intéresser par la devanture.
- J’aimerais acheter quelques bouquins si ça ne te dérange pas ?
Thomas en regardant sa montre.
- Il nous reste presque deux heures avant notre correspondance alors nous avons le temps, allons y donc faire un tour si tu veux.
Ils entrent dans le magasin qui ressemble à tant d’autres sauf pour la partie du fond qui interpelle aussitôt Florian par ses rayonnages de livres anciens et d’occasions, il devient comme un gosse dans un magasin de bonbons et commence à inspecter fébrilement les manuscrits un à un y cherchant la perle rare.
Thomas visite lui aussi et s’arrête sur les magazines qu’il feuillette pour s’occuper en attendant que son copain choisisse ce qui lui plaît, un gars sort de l’arrière-boutique alerté par le carillon de la porte que des clients sont entrés.
Thomas machinalement tourne la tête et sourit au jeune homme qui le regarde scotché par le physique du beau blond.
Thomas gêné d’être ainsi détaillé.
- Bonjour !!
- Bonjour !! Je peux vous aider ?
- Heu non !! En fait c’est mon copain qui cherche quelque chose, moi je ne fais que l’attendre.
Le jeune vendeur fait le tour du rayon pour voir le fameux copain et découvre Florian avec une pile de livres entreposés à ses côtés, il reste comme pour le grand blond la bouche grande ouverte devant le jeune rouquin qui s’aperçoit enfin de sa présence et qui lui sourit en se moquant gentiment de lui.
- Tu vas attraper froid si tu restes comme ça la bouche ouverte Hi ! Hi !
Le jeune homme en refermant sa bouche.
- Hein !! Ah oui !! Excusez-moi mais je ne suis pas habitué à voir des personnes comme vous.
- Comment ça comme nous ? Ah oui !! Tu as vu « Thom Thom » et tu t’es demandé si ce n’était pas un ange qui était entré dans ta boutique c’est ça?
- (Le gars amusé) Pas tout à fait quand même mais il y a de ça, sauf que ce serait plutôt deux anges que j’aurais dans la boutique.
- (Ce garçon m’intrigue) Tu es comme ça avec tous tes clients ou c’est juste ce soir ?
- (Le gars en rougissant) Excusez-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne suis pas comme ça d’habitude, je peux vous aider ?
- Merci mais j’ai déjà trouvé ce que je cherche.
Le vendeur regarde le tas de livre devant le jeune rouquin.
- Wouah !!! Tout ça ?
- Oui mais je ne vais pas pouvoir tout prendre d’un coup, c’est possible de m’en mettre une partie de côté ? Je viendrais les prendre dans une quinzaine au retour, bien sûr je les paye d’avance.
- Pas de soucis, je vais les ranger dans l’arrière-boutique.
Pendant que je sépare les livres en deux tas facilement transportables, je regarde le jeune homme qui m’aide en souriant.
Il est à peu près de mon âge, plutôt fluet les cheveux brun foncé et les yeux d’un vert très clair comme l’eau d’un lac.
Il dégage de lui une grâce exceptionnelle et je l’avoue un sex-appeal auquel j’ai du mal à résister, Thomas nous regarde et lui aussi observe le jeune gars avec plus que de la curiosité.
- (Thomas) On se connaît ? J’ai l’impression de t’avoir déjà vu quelque part ?
- (Le jeune brun surpris) Ce serait étonnant, si c’était le cas je me souviendrais de vous c’est sûr.
- (J’ai un déclic) Tu ne ferais pas de la photo par hasard ?
Le garçon reprend ses rougeurs.
- De temps en temps il y a un photographe qui m’appelle pour faire quelques séances mais c’est tout.
Je me souviens maintenant.
- Je me rappelle bien t’avoir vu à la une d’un magazine avec un super beau mec de type eurasien dans un igloo je crois.
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