23-02-2022, 10:05 PM
Épisode 13
Rudy me sortit de ma contemplation et je dus rapidement reprendre mes esprits. Mon cœur s’accéléra et en plus de la chaleur, je sentis mes joues chauffer. Je rougissais. Je devais répondre à Rudy avant qu’il ne se fasse des idées. Après tout, rien ne me faisait penser qu’il éprouvait quoique ce soit pour moi au-delà de la sympathie. C’est ainsi qu’arriva la première fois où je lui mentis.
- Non je te matte pas. Qu’est-ce que tu vas imaginer ? J’étais juste plongé dans mes pensées.
- Et tu pensais à quoi pour avoir décroché de notre conversation ?
Mince ! Il me fallait trouver une réponse qui n’allait pas trahir l’effet de son sex-appeal sur moi. Vite ! Réfléchis ! Réfléchis, ordonnais-je à mon cerveau.
- Je… Je repensais à tes photos… Et j’hésitais à te poser une question, lui répondis-je.
- Et bien vas-y, demande-moi.
- J’ai remarqué que tu étais toujours seul sur tes photos alors que tu m’avais dit que tu ne vivais pas seul. Pourquoi ta petite amie n’était pas avec toi ?
Rudy éclata de rire. Je ne comprenais pas en quoi ma question était drôle. Il m’expliqua.
- Je n’ai pas de petite copine. Et quand bien même, je ne suis pas obligé de l’inclure sur mon compte. Mais dis-moi, c’était ça que tu n’osais pas me demander ? ! Tu m’as l’air un peu coincé comme mec.
- Attends qu’on se connaisse mieux, et tu verras que je ne suis pas coincé, le provoquais-je.
- On verra avec le temps, mais j’en doute…
- Mais du coup, si tu n’es pas en couple avec une petite amie, un petit copain peut être ?
- Non. Je n’ai jamais dit que je vivais en couple. J’ai dit que je ne vivais pas seul.
- Tu ne me dis rien de plus ? C’est à moi de deviné ? demandais-je.
- Si tu veux.
- T’es en collocation ?
- Non.
- Je ne vois plus qu’une solution. Tu vis avec quelqu’un de ta famille ?
- Touché.
- Tes grands parents ?
- Oh non ! Plutôt vivre sous les ponts.
- Une sœur ou un frère.
- Exact. Je vis avec un petit frère et c’est déjà bien comme ça. A la mort de nos parents, je n’ai pas voulu qu’il aille chez nos grands-parents. Ils sont soit déjà en EHPAD soit trop malade pour s’occuper de lui. Vu que j’avais 18 ans quand mes parents…bref, et un travail, les services sociaux ont bien voulu qu’il habite avec moi.
- C’est bien pour vous. Vous n’avez pas été séparé.
- Surtout pour lui. Il a beaucoup été affecté par le drame familiale. Même s’il est parfois énervant, on s’entend bien et je l’aime. Dans un an il sera majeur et il pourra faire ce qu’il voudra de sa vie. Rester ou s’envoler de ses propres ailes.
- C’est bien si votre binôme fonctionne. Ça ne doit pas être facile tous les jours quand même. Assurer le rôle de grand frère et être l’homme de la famille.
- C’est pas facile, c’est vrai. Mais l’épreuve qu’on a traversée nous a bien soudé et on avance ensemble... Bon fini de bavarder. J’ai un pari à gagner ! »
Il se leva. Il remit son T-shirt et il se dirigea vers le camion pour finir son travail. Je le suivis sans avoir manger mes fruits.
Rudy me sortit de ma contemplation et je dus rapidement reprendre mes esprits. Mon cœur s’accéléra et en plus de la chaleur, je sentis mes joues chauffer. Je rougissais. Je devais répondre à Rudy avant qu’il ne se fasse des idées. Après tout, rien ne me faisait penser qu’il éprouvait quoique ce soit pour moi au-delà de la sympathie. C’est ainsi qu’arriva la première fois où je lui mentis.
- Non je te matte pas. Qu’est-ce que tu vas imaginer ? J’étais juste plongé dans mes pensées.
- Et tu pensais à quoi pour avoir décroché de notre conversation ?
Mince ! Il me fallait trouver une réponse qui n’allait pas trahir l’effet de son sex-appeal sur moi. Vite ! Réfléchis ! Réfléchis, ordonnais-je à mon cerveau.
- Je… Je repensais à tes photos… Et j’hésitais à te poser une question, lui répondis-je.
- Et bien vas-y, demande-moi.
- J’ai remarqué que tu étais toujours seul sur tes photos alors que tu m’avais dit que tu ne vivais pas seul. Pourquoi ta petite amie n’était pas avec toi ?
Rudy éclata de rire. Je ne comprenais pas en quoi ma question était drôle. Il m’expliqua.
- Je n’ai pas de petite copine. Et quand bien même, je ne suis pas obligé de l’inclure sur mon compte. Mais dis-moi, c’était ça que tu n’osais pas me demander ? ! Tu m’as l’air un peu coincé comme mec.
- Attends qu’on se connaisse mieux, et tu verras que je ne suis pas coincé, le provoquais-je.
- On verra avec le temps, mais j’en doute…
- Mais du coup, si tu n’es pas en couple avec une petite amie, un petit copain peut être ?
- Non. Je n’ai jamais dit que je vivais en couple. J’ai dit que je ne vivais pas seul.
- Tu ne me dis rien de plus ? C’est à moi de deviné ? demandais-je.
- Si tu veux.
- T’es en collocation ?
- Non.
- Je ne vois plus qu’une solution. Tu vis avec quelqu’un de ta famille ?
- Touché.
- Tes grands parents ?
- Oh non ! Plutôt vivre sous les ponts.
- Une sœur ou un frère.
- Exact. Je vis avec un petit frère et c’est déjà bien comme ça. A la mort de nos parents, je n’ai pas voulu qu’il aille chez nos grands-parents. Ils sont soit déjà en EHPAD soit trop malade pour s’occuper de lui. Vu que j’avais 18 ans quand mes parents…bref, et un travail, les services sociaux ont bien voulu qu’il habite avec moi.
- C’est bien pour vous. Vous n’avez pas été séparé.
- Surtout pour lui. Il a beaucoup été affecté par le drame familiale. Même s’il est parfois énervant, on s’entend bien et je l’aime. Dans un an il sera majeur et il pourra faire ce qu’il voudra de sa vie. Rester ou s’envoler de ses propres ailes.
- C’est bien si votre binôme fonctionne. Ça ne doit pas être facile tous les jours quand même. Assurer le rôle de grand frère et être l’homme de la famille.
- C’est pas facile, c’est vrai. Mais l’épreuve qu’on a traversée nous a bien soudé et on avance ensemble... Bon fini de bavarder. J’ai un pari à gagner ! »
Il se leva. Il remit son T-shirt et il se dirigea vers le camion pour finir son travail. Je le suivis sans avoir manger mes fruits.