21-02-2022, 10:34 AM
Nous montons à l’étage tandis qu’Aurore et Angélique se rendent dans le living. On peut entendre qu’elles discutent entre elles. J’aide Loïc à se dévêtir pour prendre une bonne douche. Je me dessape aussi pour l’accompagner. Ensuite nous allons dans sa chambre pour enfiler des vêtements propres.
Nous devons bien entendu rejoindre la maman de Loïc, elle nous attend et cela se comprend. Loïc n’a pas très envie de se retrouver devant Aurore, il semble avoir honte de ce qu’il est, je le rassure car il ne doit pas penser cela de lui, il est gay et il a tout à fait le droit d’aimer qui il veut ! Bien sûr ce n’est évident, c’est comme se lancer dans le vide mais il peut compter sur moi « comme parachute », je suis là pour l’épauler.
Mon chéri prend alors son courage à deux mains et descend l’escalier qui mène au rez-de-chaussée, dans le hall d’entrée. Nous allons dans le salon où Aurore nous attend assise dans un fauteuil. Je vois que le visage de mon amoureux rosit de plus en plus. Je lui prend la main et nous nous installons sur le divan, face à sa maman. Elle affiche un sourire qui montre qu’elle est ouverte au dialogue, c’est bien la maman qui est face à son enfant et qui veut que tout se passe au mieux. Son regard se porte sur Loïc et sur moi ensuite, ainsi de suite, de l’un à l’autre. Puis elle nous dit :
Aur : « Ne vous inquiétez pas les garçons, je ne vous en veux pas du tout. C’est je suppose un moment particulier Loïc, que de te dévoiler surtout dans de telles circonstances.
Loï : Bien sûr maman que j’aurai voulu que cela se passe autrement, mais pas comme ça.
Aur : Je te comprend mon chéri, tu restes mon fils, que tu sois gay ne change rien à l’amour que je te porte.
Loï : Merci maman, je suis rassuré. Tu sais j’ai honte d’être comme ça !
Aur : Non Lolo, tu ne dois pas parler comme ça, tu es comme tu es et tu ne dois en avoir honte !
Dim : C’est ce que je lui ai dit, il n’y a aucune honte à être ce que tu es, à être gay !
Loï : Merci, je sais que je dois me mettre ça en tête et donc positiver. Je vous aime, mais je ne sais pas ce que papa et Quentin vont dire quand ils apprendront que je suis homo.
Aur : Ne t’inquiète pas, je pense que ça va aller, ils vont t’accepter tel que tu es, ils t’aiment tu sais mon grand.
Ang : Je suis avec toi grand-frère, je te soutiendrai quoi qu’il arrive, mais tu ne dois pas avoir honte. Je t’aime tel que tu es !
Loï : Je ne sais plus quoi dire. (Des larmes réapparaissent sur les joues de Loïc.)
La porte d’entrée vient de s’ouvrir, c’est probablement Quentin qui rentre. Effectivement il gagne le salon où nous sommes assis. Il marque un temps d’arrêt car il sent qu’il y a quelque chose de particulier qui s’est passé, l’atmosphère est quelque peu pesante.
Que : Qu’est-ce qui se passe ?
Aur : Vient t’asseoir Quentin, on va t’expliquer.
Je vois que Quentin a un regard qui passe de tête en tête, tentant de deviner ce qui s’est passé. Loïc a le teint qui change, il rosit de plus en plus. Finalement il a le vissage empourpré. Quentin réagit en voyant des traces rouges sur le visage de son frère ainsi que sur le mien ; il dit alors :
Que : Vous vous êtes battus ?
Aur : Non Quentin, ton frère et Dimitri ont été attaqués par cinq jeunes en sortant de la piscine en fin d’après-midi !
Que : Merde alors ! Mais pour quelle raison ?
Aur : J’en connais la raison, mais c’est à Loïc ou à Dimitri de te la faire connaître !
Loï : Heu, je … bon … nous, … enfin (Loïc éclate en sanglots, des larmes inondent ses joues.)
Dim : Voilà Quentin, nous avons été attaqués en sortant de la piscine par cinq gars. Ils nous ont insultés en nous disant « À mort les PD ».
Que : Quoi, mais ils sont tarés !
Dim : Deux employés de la piscine sont sortis et ils ont fait fuir les cinq connards.
Que : OK, cela veut dire que vous êtes … homos ?
Dim : Oui Quentin, je suis gay et je suis le petit-ami de ton frère !
Que : Putain ! Vous êtes des tarlouses ! Je suis sur le cul.
Aur : Veux-tu bien te calmer et arrêter d’être aussi vulgaire !
Que : Désolé, mais je suis choqué.
Ang : Moi je ne suis pas choquée, je les accepte tels qu’ils sont et tu devrais faire de même. Ils ont déjà dû subir cette attaque alors n’en rajoute pas !
Aur : Ta sœur a raison et je suis de son avis. D’ailleurs je les ai acceptées tels qu’ils sont !
Que : Je suis désolé Loïc et Dimi, mais c’est une info à laquelle je ne m’attendais pas ! Il va me falloir un peu de temps pour digérer ce que je viens d’apprendre.
Dim : J’espère que tu nous accepteras comme nous sommes, mais de grâce ne rejette pas ton grand frère !
Que : Bien entendu que Lolo reste mon frère, je sais faire la part des choses, je ne vais pas le renier parce qu’il est différent.
Quentin se lève et se dirige vers Loïc. Loïc a un mouvement de recul. Quentin s’arrête devant son frère, il lui tend la main gauche et attend. Loïc se ressaisi et prend la main de son frère. Quentin attire Loïc vers lui et le prend dans ses bras. Plus un mot n’est prononcé, c’est un moment particulier. Quentin murmure quelque chose à l’oreille de Loïc, mais personne d’autre ne sait ce qu’il lui a dit. L’étreinte entre les deux frères se termine et Quentin dépose un bisou sur la joue encore humide de Loïc.
Que : Viens aussi près de moi Dimi.
Je me dirige vers Quentin, il me présente sa main droite, je la serre en le regardant dans les yeux. Puis Quentin me dit :
Que : Prends soin de mon frère, ne lui fais pas de mal.
Dim : Tu sais Quentin, j’aime ton frère et je veux qu’il soit heureux.
Aur : Merci Quentin, je sais qu’il va falloir un peu de temps pour que tout se passe au mieux. Puis-je te demander de ne rien dire à votre père, c’est à Loïc qu’incombe cette tâche.
Que : Bien entendu je vais respecter sa décision.
Ang : Moi non plus je ne dirai rien !
Loï : Merci, je vous aime. Maman, je souhaite que Dimi puisse rester loger, j’ai besoin d’être avec lui après tout ce qui s’est passé.
Aur : Pour moi c’est d’accord. Dimi tu peux avertir ta maman s’il te plait.
Dim : Merci, je suis super content de rester avec Loïc, ça lui sera profitable après ce que nous avons vécu. »
Quentin quitte le salon pour aller dans sa chambre. Tout laisse supposer qu’il va réfléchir à la situation et qu’il va prendre en compte le bonheur de son grand-frère. Il n’est pas homophobe, du moins il n’a jamais porté de jugement envers les homosexuels. Les liens fraternels sont assez solides pour qu’il puisse faire la part des choses et soutenir son aîné du mieux qu’il peut.
Nous devons bien entendu rejoindre la maman de Loïc, elle nous attend et cela se comprend. Loïc n’a pas très envie de se retrouver devant Aurore, il semble avoir honte de ce qu’il est, je le rassure car il ne doit pas penser cela de lui, il est gay et il a tout à fait le droit d’aimer qui il veut ! Bien sûr ce n’est évident, c’est comme se lancer dans le vide mais il peut compter sur moi « comme parachute », je suis là pour l’épauler.
Mon chéri prend alors son courage à deux mains et descend l’escalier qui mène au rez-de-chaussée, dans le hall d’entrée. Nous allons dans le salon où Aurore nous attend assise dans un fauteuil. Je vois que le visage de mon amoureux rosit de plus en plus. Je lui prend la main et nous nous installons sur le divan, face à sa maman. Elle affiche un sourire qui montre qu’elle est ouverte au dialogue, c’est bien la maman qui est face à son enfant et qui veut que tout se passe au mieux. Son regard se porte sur Loïc et sur moi ensuite, ainsi de suite, de l’un à l’autre. Puis elle nous dit :
Aur : « Ne vous inquiétez pas les garçons, je ne vous en veux pas du tout. C’est je suppose un moment particulier Loïc, que de te dévoiler surtout dans de telles circonstances.
Loï : Bien sûr maman que j’aurai voulu que cela se passe autrement, mais pas comme ça.
Aur : Je te comprend mon chéri, tu restes mon fils, que tu sois gay ne change rien à l’amour que je te porte.
Loï : Merci maman, je suis rassuré. Tu sais j’ai honte d’être comme ça !
Aur : Non Lolo, tu ne dois pas parler comme ça, tu es comme tu es et tu ne dois en avoir honte !
Dim : C’est ce que je lui ai dit, il n’y a aucune honte à être ce que tu es, à être gay !
Loï : Merci, je sais que je dois me mettre ça en tête et donc positiver. Je vous aime, mais je ne sais pas ce que papa et Quentin vont dire quand ils apprendront que je suis homo.
Aur : Ne t’inquiète pas, je pense que ça va aller, ils vont t’accepter tel que tu es, ils t’aiment tu sais mon grand.
Ang : Je suis avec toi grand-frère, je te soutiendrai quoi qu’il arrive, mais tu ne dois pas avoir honte. Je t’aime tel que tu es !
Loï : Je ne sais plus quoi dire. (Des larmes réapparaissent sur les joues de Loïc.)
La porte d’entrée vient de s’ouvrir, c’est probablement Quentin qui rentre. Effectivement il gagne le salon où nous sommes assis. Il marque un temps d’arrêt car il sent qu’il y a quelque chose de particulier qui s’est passé, l’atmosphère est quelque peu pesante.
Que : Qu’est-ce qui se passe ?
Aur : Vient t’asseoir Quentin, on va t’expliquer.
Je vois que Quentin a un regard qui passe de tête en tête, tentant de deviner ce qui s’est passé. Loïc a le teint qui change, il rosit de plus en plus. Finalement il a le vissage empourpré. Quentin réagit en voyant des traces rouges sur le visage de son frère ainsi que sur le mien ; il dit alors :
Que : Vous vous êtes battus ?
Aur : Non Quentin, ton frère et Dimitri ont été attaqués par cinq jeunes en sortant de la piscine en fin d’après-midi !
Que : Merde alors ! Mais pour quelle raison ?
Aur : J’en connais la raison, mais c’est à Loïc ou à Dimitri de te la faire connaître !
Loï : Heu, je … bon … nous, … enfin (Loïc éclate en sanglots, des larmes inondent ses joues.)
Dim : Voilà Quentin, nous avons été attaqués en sortant de la piscine par cinq gars. Ils nous ont insultés en nous disant « À mort les PD ».
Que : Quoi, mais ils sont tarés !
Dim : Deux employés de la piscine sont sortis et ils ont fait fuir les cinq connards.
Que : OK, cela veut dire que vous êtes … homos ?
Dim : Oui Quentin, je suis gay et je suis le petit-ami de ton frère !
Que : Putain ! Vous êtes des tarlouses ! Je suis sur le cul.
Aur : Veux-tu bien te calmer et arrêter d’être aussi vulgaire !
Que : Désolé, mais je suis choqué.
Ang : Moi je ne suis pas choquée, je les accepte tels qu’ils sont et tu devrais faire de même. Ils ont déjà dû subir cette attaque alors n’en rajoute pas !
Aur : Ta sœur a raison et je suis de son avis. D’ailleurs je les ai acceptées tels qu’ils sont !
Que : Je suis désolé Loïc et Dimi, mais c’est une info à laquelle je ne m’attendais pas ! Il va me falloir un peu de temps pour digérer ce que je viens d’apprendre.
Dim : J’espère que tu nous accepteras comme nous sommes, mais de grâce ne rejette pas ton grand frère !
Que : Bien entendu que Lolo reste mon frère, je sais faire la part des choses, je ne vais pas le renier parce qu’il est différent.
Quentin se lève et se dirige vers Loïc. Loïc a un mouvement de recul. Quentin s’arrête devant son frère, il lui tend la main gauche et attend. Loïc se ressaisi et prend la main de son frère. Quentin attire Loïc vers lui et le prend dans ses bras. Plus un mot n’est prononcé, c’est un moment particulier. Quentin murmure quelque chose à l’oreille de Loïc, mais personne d’autre ne sait ce qu’il lui a dit. L’étreinte entre les deux frères se termine et Quentin dépose un bisou sur la joue encore humide de Loïc.
Que : Viens aussi près de moi Dimi.
Je me dirige vers Quentin, il me présente sa main droite, je la serre en le regardant dans les yeux. Puis Quentin me dit :
Que : Prends soin de mon frère, ne lui fais pas de mal.
Dim : Tu sais Quentin, j’aime ton frère et je veux qu’il soit heureux.
Aur : Merci Quentin, je sais qu’il va falloir un peu de temps pour que tout se passe au mieux. Puis-je te demander de ne rien dire à votre père, c’est à Loïc qu’incombe cette tâche.
Que : Bien entendu je vais respecter sa décision.
Ang : Moi non plus je ne dirai rien !
Loï : Merci, je vous aime. Maman, je souhaite que Dimi puisse rester loger, j’ai besoin d’être avec lui après tout ce qui s’est passé.
Aur : Pour moi c’est d’accord. Dimi tu peux avertir ta maman s’il te plait.
Dim : Merci, je suis super content de rester avec Loïc, ça lui sera profitable après ce que nous avons vécu. »
Quentin quitte le salon pour aller dans sa chambre. Tout laisse supposer qu’il va réfléchir à la situation et qu’il va prendre en compte le bonheur de son grand-frère. Il n’est pas homophobe, du moins il n’a jamais porté de jugement envers les homosexuels. Les liens fraternels sont assez solides pour qu’il puisse faire la part des choses et soutenir son aîné du mieux qu’il peut.