19-02-2022, 07:51 PM
— Inté…rieur de l’ate…lier de… Hey, mais c’est mon prénom, prawie… presque’’ s’est exclamé Dawid, de sa voix haut perchée, en lisant la petite plaque en cuivre, s’attirant un regard de reproche de la dame très digne qui partage avec nous l’observation du tableau. ‘’Sauf que je préfère graphie polonais de mon prénom, plus original ! Puis avec un ‘v’, est juif, non ? Mec du atelier était ? Celui à poil, tu crois ?’’.
Un tailleur Chanel a toussoté pour exprimer sa désapprobation, mais ça n’a pas arrêté le garçon ‘’C’est pas ça ! Dressé, pas de différence, mais sinon, je… euh… kiffe moyen, puis toi aussi, tu aimes bien jouer avec mon petit czapka… capuchon, gros perveeers que tu es. Mais tu ressembles un peu… Des détails, quoi…’’
C’en était trop pour la mise en plis gris-bleuté qui s’est éloignée, drapée dans sa dignité.
— Je te promets que tu me mets la honte parfois’’ ai-je soufflé avec un léger sourire, histoire de lui faire croire que je le taquinais, vu qu’il se vexe facilement, l’animal ! Je marche souvent sur des œufs, et pour m’assurer l’accès rapproché à son corps qui me plait trop, j’ai dû développer un sens de la diplomatie – sinon de l’hypocrisie – qui m’embarrasse parfois moi-même. ‘’Mais où vois-tu une ressemblance ? Sorti de la couleur des cheveux du modèle… Je veux dire… Déjà, il a des pectoraux, lui.’’
— Tu as bien assez les pectoraux, et toujours plus que moi, mais je parle autres détails, comme cadeau généreux que marraine la fée lui a visiblement accordé, pour qu’il ose s’exposer ainsi, comme la tienne a fait’’ a-t-il lâché avec une moue lubrique. ‘’A potem jej uda… ses cuiiiiisses !’’
Si, vu du coin de l’œil, mon degré de virilité me situe juste entre le sujet d’étude du tableau et Dawid lui-même, mince et aussi lisse qu’un cétacé, la référence à cette partie de mon anatomie m’a ramené à ce matin, et à l’usage que j’en ai fait…
Reportant le regard sur la plaque de cuivre appliquée à la peinture, il a murmuré, cette fois ‘’Il est mort à vingt-quatre ans, c’est ton âge, je dois t’utiliser tant que je le peux !’’
(…)
Je ne sais jamais sur quel endroit de mon corps la bouche de Dawid, déjà éveillé et impatient, va se ventouser alors que j’émerge encore lentement du sommeil. Il est arrivé que mes yeux s’ouvrent sur sa tête blonde à hauteur de mon torse, ses lèvres – et ses dents ! – s’acharnant sur mes tétons, initiant une sensibilité qui avait perduré jusqu’à midi. D’autres fois, je l’avais découvert mâchouillant mes orteils. Et heureusement que je dors sur le dos, je n’ose pas imaginer que l’accès à d’autres parties de ma physionomie pourrait lui donner l’envie de s’essayer à être top ! Car son ‘petit capuchon’ comme il l’appelle, ne dévoile qu’un outil fin, joli et agréable en bouche, mais presque fragile, et on dira ce qu’on voudra, la longueur importe peu, mais l’épaisseur…
L’argument de son choix de ce matin était que son approche humide m’avait réveillé au milieu d’un rêve où mon ex me possédait avec une certaine agressivité. Raphaël, le seul que j’aie jamais autorisé à le faire, dont les stats impressionnantes rendaient le début douloureux, et la conclusion extrêmement satisfaisante. Sans le savoir exactement, j’avais pourtant imaginé mon sexe déployé à l’envergure maximale.
Et comme attendu, Dawid tétait, consciencieusement, sa langue glissant sur la longueur, s’attardant sur la couronne de mon gland, poussant sous mon prépuce presque entièrement retiré.
J’avais réuni assez de conscience que pour lui murmurer d’arrêter avant… ce qui n’arriverait jamais malgré son application, qu’il ne me fasse exulter dans sa bouche. Flatterie, bien sûr, mais dont, de relative expérience, je sais que chaque mec, du plus actif au plus passif, du bear poilu au twink glabre, tirerait soit une énergie, soit une réceptivité exacerbée.
Encouragé par la promesse sous-entendue que je le prenne pour l’amener au plaisir, Dawit s’était couché sur le dos, les mains serrées dans le creux de ses jambes repliées, dans une pose aussi ridicule qu’accueillante, sinon tentante. En quatre mouvements, j’étais entièrement en lui, sa tête rejetée en arrière, le regard porté sur la tête du lit s’il avait eu les paupières ouvertes autant que sa bouche dont s’échappait un long gémissement de satisfaction, ses membres convulsivement serrées sur mon corps, je prenais possession du sien, maigre et pâle, depuis plusieurs minutes, quand, soudain, l’idée…
Je m’étais agenouillé en soulevant ses quarante-cinq kilos et nous avais déplacés jusqu’au bord du lit, pour poser un pied au sol, et me redresser.
— Haaa’’ avait-il gémi, en s’empalant sur mon membre, ses yeux hallucinés plantés dans les miens, ses talons pressés sur mes fesses, ses bras minces accrochés sur ma nuque, sa respiration terriblement audible… ‘’Tu fais… quoiiiii ?’’ avait-il gémi, alors que je lui écrasais les omoplates contre la paroi.
Pour seule réponse, j’avais repris mes mouvements en lui, il s’était abandonné un moment, son visage enfoui dans mon cou. Avant de reprendre son rôle habituel de ‘passif pas inactif’, me fixant de son regard empli d’envie, puis d’impliquer la douce torture des contractions de son sphincter sur ma hampe.
Avant que je m’oublie en lui.
Puis que je revienne à nous.
A lui, poids mort et mou, mollement accroché dans mes bras. A moi, et ma semence qui coule lentement de son corps, le long de ma cuisse…
(…)
— C’était bien, ce matin, contre le mur’’, avais-je lâché, désinvolte.
Il avait répondu d’un long gémissement, ses yeux presque suppliants.
(…)
Dans le box pour handicapés des toilettes du Louvre, je n’ai pas porté Dawid, le creux de ses jambes dans celui de mes bras, je n’ai pas eu la patience qu’il retire ses sneakers Vans à damier et son jeans griffé.
Le visage encore écrasé contre la cloison, il m’a laissé lui caler trois feuilles de PQ entre les fesses avant de remonter son boxer Andrew Christian et son pantalon, puis de murmurer ‘’On retourne voir le tableau ? Il te fait de l’effet, on dirait’’.
(…)
Une fois rentrés chez nous, Dawid s’est déshabillé et a posé, nu, comme le modèle du tableau de Cochereau, sur une chaise. A charge pour moi de croquer chaque détail de sa fine silhouette sur le vélin… Mais ça dépend un peu de ma résistance au désir de son corps, il se pourrait bien que j’abandonne le bloc de papier et que je trace sur lui les lignes de notre plaisir.
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