08-02-2022, 10:36 PM
8 - Réunion au sommet
Il me lave soigneusement tout le corps, me faisant gémir lorsqu'il s'occupe de mon sexe, puis il me fait sortir et me rince à l'aide d'une jarre. Il me sèche, me demande de m'allonger sur une table et commence à me masser à l'aide d'huiles odorantes. Une sensation de chaleur m'envahit, puis d'apaisement, tandis que mes muscles retrouvent leur souplesse et se libèrent de tensions trop longtemps contenues. Je gémis de bonheur sous le travail de ses mains, puis me retourne sur son ordre. Il termine son massage, professionnel et sensuel à la fois, et je le regarde, il est toujours nu, beau, le sexe en état de semi-érection, qui me fait envie. Suis-je arrivé à un tel niveau de frustration sexuelle que j'en oublie Jacques ? Il faut croire, ou alors, les vapeurs sont aphrodisiaques... Mais mon masseur termine son travail et me fait signe de me lever. Nous sortons de la salle d'eau par une autre porte... mon dieu, il y a une autre salle de bains ! Celle-ci est réservée aux soins plus fins, crèmes et parfums, produits de beauté, mais pas de rasoir, visiblement. Depuis mon arrivée, je n'ai pas eu l'occasion de me raser et ça commence à me démanger sérieusement.
- As-tu un rasoir ? Et au fait, quel est ton nom ?
- Maadi est mon nom, et pour le rasoir, nous ne nous en servons pas, nous avons des crèmes qui sont bien plus efficaces et laissent la peau douce.
- Ah, très bien, ça. Je suppose que c'est grâce à cela que tu n'as pas un poil sur le corps ?
- Oui, c'est ainsi que les hommes se trouvent beau à Narimi.
- Dans ce cas, ôtons tout ces poils ! Dis-je en désignant tant mon torse que ma barbe.
Il ouvre un pot et commence à appliquer une crème verte sur la moitié inférieure de mon visage, puis descend, traquant ma pilosité en tout endroit de mon corps, jusqu'à mes pieds. La crème commence à sécher sur ma figure, et se détache d'elle-même... entraînant tous les poils de ma barbe et de ma moustache ! La crème pèle de plus en plus, tombant au sol, et révélant un corps proprement épilé, sans la moindre douleur et sans le moindre poil épargné.
- Alors ça ! C'est vraiment efficace !
Il sourit de mon étonnement devant une chose qui doit être bien banale dans son monde.
Après l'application de quelques crèmes (et parfums subtils) il me raccompagne dans ma chambre, où m'attendent de nouveaux vêtements. Mon excitation est retombée, ce qui me soulage beaucoup. Une fois habillé, il me coiffe soigneusement, puis m'indique un grand miroir dans lequel je m'admire. Je crois bien que je n'ai jamais été aussi beau. Mon visage est si lisse que j'ai l'air d'un adolescent. (On n'a pas de crème dépilatoire de ce calibre dans mon monde, mais on a au moins vaincu l'acné, ce qui a soulagé des générations d'ados).
- Reposez-vous, je viendrai vous chercher pour le repas.
- Merci, Maadi. Merci.
Il sourit et sort de la chambre, me laissant seul. Je sens ma tension nerveuse s'estomper doucement. Me demandant ce que je vais bien pouvoir faire, j'avise une cruche sur la table et en examine le contenu. À l'odeur, c'est la boisson aux herbes qui m'avait si bien revigoré. Parfait. J'en bois un verre et me sens prêt à affronter tout ce qui pourrait m'arriver. Mais pour le moment, je n'ai rien à faire, aussi, après avoir observé par la fenêtre un charmant jardin intérieur, je décide de sortir et demande mon chemin à un garde. Il me fait signe de le suivre et je réfléchis plus encore sur cette étrange organisation.
Les Veilleurs disposent visiblement d'importantes ressources, ils sont plus puissants encore que ce que j'imaginais. C'est intéressant... et inquiétant à la fois. D'un autre côté, le fameux Roi Immortel ne semble pas le genre de souverain à permettre qu'une force à même de le menacer puisse se développer sur son territoire. Ce roi doit avoir une armée impressionnante, et probablement fanatisée, au vu de la crainte révérencielle qu'il inspire parmi le peuple, c'est une hypothèse raisonnable. Crainte certainement entretenue par un service de renseignements des plus efficaces, et mortel. Dans quelle mesure les Veilleurs ont-ils réussi à conserver leur secret ? Hum, voilà une question à poser au seigneur Karali, qui doit être le maître de guilde, et leader des Veilleurs.
J'arrive au jardin intérieur, où le garde me laisse, et profite de la sérénité de ces lieux, admirant les fleurs inconnues et respirant leur parfum, regardant les jeux de lumière de la fontaine centrale, jusqu'à ce que Maadi vienne me chercher.
Je le suis jusqu'à un salon privé dont la simplicité contraste fortement avec le reste du bâtiment. Les murs sculptés sont masqués par des panneaux de bois sombre. Un étrange éclairage cristallin au plafond attire mon attention un instant, mais je me reprends vite pour saluer mon hôte.
- Au nom de tous les Veilleurs, je vous souhaite la bienvenue parmi nous, dit-il en réponse.
- Merci. Votre accueil m'honore.
- Parfait. N'hésitez pas à demander tout ce que vous voudrez, nous sommes là pour vous servir, depuis la fondation de notre ordre.
- Votre loyauté vous honore, seigneur Karali. Nous saurons nous en souvenir, croyez-le bien.
Il incline la tête, satisfait, et m'indique la place d'honneur en tête de table. Alors que je m'y rends, il tape dans ses mains, et en réponse, d'autres invités entrent dans la pièce. Je reconnais parmi eux Velik et, à ma grande surprise, Maadi, que je prenais pour un serviteur. Mais, suis-je bête, il parle ma langue également, ce qui implique qu'il fait partie des Veilleurs. Il s'installe d'ailleurs à droite de Karali.
- Vous avez déjà fait la connaissance de mon fils Maadi, commente Karali. Je vous présente les seigneurs Akram, de la Cité Éternelle, et Vissali, de la ville d'Iznar.
Je suis encore sous le choc de la révélation que le jeune homme qui m'avait mis dans un tel état soit le fils du seigneur local. À quel jeu joue-t-il ? Était-ce un test ?
Nous nous asseyons et entamons le repas. Arkam me pose quantité de questions sur la situation dans mon monde, et je sors la fable sur laquelle j'ai réfléchi. Elle devrait servir mes intérêts à merveille.
- Tout comme en Outremonde, nous avons subi de cruels revers sur Terre, et nos ennemis nous traquent sans relâche. À vrai dire, nous espérons retrouver ici de quoi nous retourner contre eux, pour pouvoir ensuite rétablir complètement le lien avec Outremonde et reprendre la place qui nous est due.
- Je vois. Et vous n'avez pas pu contacter les autres mondes ?
Hein ? Il y en a d'autres comme ça ? Combien ?
- Non, hélas. Le seul portail auquel nous avons accès est verrouillé sur une base secrète abandonnée en Outremonde.
- Regrettable. Si seulement nous pouvions contacter le monde d'origine des Protecteurs, nous pourrions obtenir toutes les ressources dont nous pourrions rêver.
Ah ! C'est bien ce que je pensais, ils venaient d'un autre monde !
- Je me demande pourquoi ils n'ont pas refait une visite depuis tout ce temps...
- Moi aussi, mais comme vous le savez, depuis la séparation, les contacts entre les mondes sont beaucoup plus difficiles. Il faut attendre une conjonction, et elles sont brèves. D'ailleurs, d'après un rapport que j'ai reçu aujourd'hui, votre portail n'a plus été activé depuis deux jours.
Séparation ? Conjonction ? De quoi parle-t-il ? Si je pose la question, je vais me trahir, quel dommage ! J'ai intérêt à faire attention avec ce sujet...
- De quelles ressources disposez-vous, concrètement ?
- Eh bien, la chose est assez délicate, nous devons composer avec la suspicion du Roi Immortel, tout mouvement d'ampleur, de quelque nature que ce soit, attirera son attention, et nous devons éviter cela. Nous pouvons faire de petits mouvements dispersés afin de mobiliser des troupes dans des lieux reculés, mais le réel problème est que tant qu'il sera au pouvoir, nous ne pourrons rien faire de concret pour vous aider. Ma question serait plutôt : quelles sont VOS ressources ? Que pouvez-vous faire pour nous aider à contrer le Roi Immortel ?
Il me lave soigneusement tout le corps, me faisant gémir lorsqu'il s'occupe de mon sexe, puis il me fait sortir et me rince à l'aide d'une jarre. Il me sèche, me demande de m'allonger sur une table et commence à me masser à l'aide d'huiles odorantes. Une sensation de chaleur m'envahit, puis d'apaisement, tandis que mes muscles retrouvent leur souplesse et se libèrent de tensions trop longtemps contenues. Je gémis de bonheur sous le travail de ses mains, puis me retourne sur son ordre. Il termine son massage, professionnel et sensuel à la fois, et je le regarde, il est toujours nu, beau, le sexe en état de semi-érection, qui me fait envie. Suis-je arrivé à un tel niveau de frustration sexuelle que j'en oublie Jacques ? Il faut croire, ou alors, les vapeurs sont aphrodisiaques... Mais mon masseur termine son travail et me fait signe de me lever. Nous sortons de la salle d'eau par une autre porte... mon dieu, il y a une autre salle de bains ! Celle-ci est réservée aux soins plus fins, crèmes et parfums, produits de beauté, mais pas de rasoir, visiblement. Depuis mon arrivée, je n'ai pas eu l'occasion de me raser et ça commence à me démanger sérieusement.
- As-tu un rasoir ? Et au fait, quel est ton nom ?
- Maadi est mon nom, et pour le rasoir, nous ne nous en servons pas, nous avons des crèmes qui sont bien plus efficaces et laissent la peau douce.
- Ah, très bien, ça. Je suppose que c'est grâce à cela que tu n'as pas un poil sur le corps ?
- Oui, c'est ainsi que les hommes se trouvent beau à Narimi.
- Dans ce cas, ôtons tout ces poils ! Dis-je en désignant tant mon torse que ma barbe.
Il ouvre un pot et commence à appliquer une crème verte sur la moitié inférieure de mon visage, puis descend, traquant ma pilosité en tout endroit de mon corps, jusqu'à mes pieds. La crème commence à sécher sur ma figure, et se détache d'elle-même... entraînant tous les poils de ma barbe et de ma moustache ! La crème pèle de plus en plus, tombant au sol, et révélant un corps proprement épilé, sans la moindre douleur et sans le moindre poil épargné.
- Alors ça ! C'est vraiment efficace !
Il sourit de mon étonnement devant une chose qui doit être bien banale dans son monde.
Après l'application de quelques crèmes (et parfums subtils) il me raccompagne dans ma chambre, où m'attendent de nouveaux vêtements. Mon excitation est retombée, ce qui me soulage beaucoup. Une fois habillé, il me coiffe soigneusement, puis m'indique un grand miroir dans lequel je m'admire. Je crois bien que je n'ai jamais été aussi beau. Mon visage est si lisse que j'ai l'air d'un adolescent. (On n'a pas de crème dépilatoire de ce calibre dans mon monde, mais on a au moins vaincu l'acné, ce qui a soulagé des générations d'ados).
- Reposez-vous, je viendrai vous chercher pour le repas.
- Merci, Maadi. Merci.
Il sourit et sort de la chambre, me laissant seul. Je sens ma tension nerveuse s'estomper doucement. Me demandant ce que je vais bien pouvoir faire, j'avise une cruche sur la table et en examine le contenu. À l'odeur, c'est la boisson aux herbes qui m'avait si bien revigoré. Parfait. J'en bois un verre et me sens prêt à affronter tout ce qui pourrait m'arriver. Mais pour le moment, je n'ai rien à faire, aussi, après avoir observé par la fenêtre un charmant jardin intérieur, je décide de sortir et demande mon chemin à un garde. Il me fait signe de le suivre et je réfléchis plus encore sur cette étrange organisation.
Les Veilleurs disposent visiblement d'importantes ressources, ils sont plus puissants encore que ce que j'imaginais. C'est intéressant... et inquiétant à la fois. D'un autre côté, le fameux Roi Immortel ne semble pas le genre de souverain à permettre qu'une force à même de le menacer puisse se développer sur son territoire. Ce roi doit avoir une armée impressionnante, et probablement fanatisée, au vu de la crainte révérencielle qu'il inspire parmi le peuple, c'est une hypothèse raisonnable. Crainte certainement entretenue par un service de renseignements des plus efficaces, et mortel. Dans quelle mesure les Veilleurs ont-ils réussi à conserver leur secret ? Hum, voilà une question à poser au seigneur Karali, qui doit être le maître de guilde, et leader des Veilleurs.
J'arrive au jardin intérieur, où le garde me laisse, et profite de la sérénité de ces lieux, admirant les fleurs inconnues et respirant leur parfum, regardant les jeux de lumière de la fontaine centrale, jusqu'à ce que Maadi vienne me chercher.
Je le suis jusqu'à un salon privé dont la simplicité contraste fortement avec le reste du bâtiment. Les murs sculptés sont masqués par des panneaux de bois sombre. Un étrange éclairage cristallin au plafond attire mon attention un instant, mais je me reprends vite pour saluer mon hôte.
- Au nom de tous les Veilleurs, je vous souhaite la bienvenue parmi nous, dit-il en réponse.
- Merci. Votre accueil m'honore.
- Parfait. N'hésitez pas à demander tout ce que vous voudrez, nous sommes là pour vous servir, depuis la fondation de notre ordre.
- Votre loyauté vous honore, seigneur Karali. Nous saurons nous en souvenir, croyez-le bien.
Il incline la tête, satisfait, et m'indique la place d'honneur en tête de table. Alors que je m'y rends, il tape dans ses mains, et en réponse, d'autres invités entrent dans la pièce. Je reconnais parmi eux Velik et, à ma grande surprise, Maadi, que je prenais pour un serviteur. Mais, suis-je bête, il parle ma langue également, ce qui implique qu'il fait partie des Veilleurs. Il s'installe d'ailleurs à droite de Karali.
- Vous avez déjà fait la connaissance de mon fils Maadi, commente Karali. Je vous présente les seigneurs Akram, de la Cité Éternelle, et Vissali, de la ville d'Iznar.
Je suis encore sous le choc de la révélation que le jeune homme qui m'avait mis dans un tel état soit le fils du seigneur local. À quel jeu joue-t-il ? Était-ce un test ?
Nous nous asseyons et entamons le repas. Arkam me pose quantité de questions sur la situation dans mon monde, et je sors la fable sur laquelle j'ai réfléchi. Elle devrait servir mes intérêts à merveille.
- Tout comme en Outremonde, nous avons subi de cruels revers sur Terre, et nos ennemis nous traquent sans relâche. À vrai dire, nous espérons retrouver ici de quoi nous retourner contre eux, pour pouvoir ensuite rétablir complètement le lien avec Outremonde et reprendre la place qui nous est due.
- Je vois. Et vous n'avez pas pu contacter les autres mondes ?
Hein ? Il y en a d'autres comme ça ? Combien ?
- Non, hélas. Le seul portail auquel nous avons accès est verrouillé sur une base secrète abandonnée en Outremonde.
- Regrettable. Si seulement nous pouvions contacter le monde d'origine des Protecteurs, nous pourrions obtenir toutes les ressources dont nous pourrions rêver.
Ah ! C'est bien ce que je pensais, ils venaient d'un autre monde !
- Je me demande pourquoi ils n'ont pas refait une visite depuis tout ce temps...
- Moi aussi, mais comme vous le savez, depuis la séparation, les contacts entre les mondes sont beaucoup plus difficiles. Il faut attendre une conjonction, et elles sont brèves. D'ailleurs, d'après un rapport que j'ai reçu aujourd'hui, votre portail n'a plus été activé depuis deux jours.
Séparation ? Conjonction ? De quoi parle-t-il ? Si je pose la question, je vais me trahir, quel dommage ! J'ai intérêt à faire attention avec ce sujet...
- De quelles ressources disposez-vous, concrètement ?
- Eh bien, la chose est assez délicate, nous devons composer avec la suspicion du Roi Immortel, tout mouvement d'ampleur, de quelque nature que ce soit, attirera son attention, et nous devons éviter cela. Nous pouvons faire de petits mouvements dispersés afin de mobiliser des troupes dans des lieux reculés, mais le réel problème est que tant qu'il sera au pouvoir, nous ne pourrons rien faire de concret pour vous aider. Ma question serait plutôt : quelles sont VOS ressources ? Que pouvez-vous faire pour nous aider à contrer le Roi Immortel ?
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