08-08-2020, 10:34 AM
1ere ANNEE Août : (16 / 60) (Sortie et vengeance) (fin)
« Tac » a les griffes de ses pattes de devant entièrement enfoncées dans les reins du gars qui hurle de douleur, ses pattes arrière labourant de la même façon le haut de ses cuisses qui pissent le sang.
L’homme juste derrière son copain se retourne et ressent une brûlure fulgurante qui le met genoux à terre, « Tic » les dents plantées dans son entrejambe secouant la tête les yeux injectés d’une rage folle à l’encontre du type qui voulait agresser Thomas.
Deux filets de sang s’échappent de chaque côté du short recouvrant bientôt l’intérieur de ses cuisses et s’écoulant vers le sol, les deux autres gars viennent au secours de leurs potes et commencent chacun un geste consistant à savater dans le ventre les deux chats en furie.
Ceux-ci s’en aperçoivent et bien avant de recevoir le moindre coup, ils se dégagent des deux premiers hommes et dans un élan commun sautent au visage des deux suivants en crachant toutes leurs haines.
Le premier pousse un cri de terreur en sentant les griffes acérées se planter dans sa poitrine tandis que le dernier reçoit de plein fouet la gueule grande ouverte de « Tac » qui lui arrache une partie du nez avant de sauter dans le sable et de se remettre en position d’attaque en crachant au sol le petit morceau de chair qu’il avait entre les dents.
Thomas hébété a réouvert les yeux et assiste, médusé à la scène sanglante qui se passe près de lui, les siamois viennent le rejoindre en se disposant à ses pieds de chaque côté de lui et en crachant et feulant les poils hérissés avertissent les agresseurs qu’il ne serait pas bon pour eux d’insister dans leurs intentions de toucher au jeune homme.
Les cris et les hurlements de douleurs attirent l’attention des baigneurs qui regardent effarer le spectacle qui se déroule sous leurs yeux.
Flavien, Sébastien et Carole en font partie et accourent à toutes jambes au secours de Thomas qui n’en a pas vraiment besoin d’être secouru, protéger comme il l’est par les deux matous ressemblants plus à des bêtes sauvages qu’à des minous à sa mémère.
Florian a aussi entendu le ramdam et juste le temps de mettre son slip de bain, il accourt tout tremblant et saute dans les bras de Thomas le visage marqué par la peur qu’il soit arrivé quelque chose au garçon qu’il aime.
Ses yeux cherchant la moindre trace de coup et n’en trouvant pas, il le lâche doucement et se retourne vers les agresseurs avec une rage folle.
Le son qui s’échappe de sa gorge dresse les poils de toutes les personnes qui l’entendent, les quatre types en reculent d’appréhension et le plus proche n’a pas le temps d’esquisser le moindre geste pour se protéger qu’il reçoit de plein fouet le jeune rouquin qui lui assène des coups à répétition avec une fureur peu commune.
Une voix remplie de haine résonne alors sur la plage.
- « Tic » !! « Tac » !! Attaquez !! Pas de pitié !!
Avant même que quiconque puissent les en empêcher, n’écoutant que leur maître les deux félins repartent à l’attaque, un déchaînement sans nom a lieu alors devant les yeux horrifiés des spectateurs incapables du moindre geste pour arrêter cette horreur.
Tout se passe comme dans un film gore, les entailles profondes apparaissent comme par magie sur les corps des hommes maintenant à terre.
Ils demandent pitié d’une voix implorante leur corps couvert de sang qui laisse de grandes taches sur le sable.
Flavien fonce dans le tas et attrape Florian à bras-le-corps, le soulève du sol et le maintient ainsi du mieux qu’il le peut car le jeune homme enragé se débat pour retourner dans la bataille.
Flavien le secoue suffisamment fort pour lui faire comprendre qu’il n’arrivera pas à s’échapper de son étreinte, puis d’une voix grave ne prêtant à aucun refus lui ordonne.
- Ça suffit maintenant !! Calme-toi et rappelle les chats !! Tu m’entends Florian ?? Rappelle-les tout de suite, Thomas n’a rien. Ils ne l’ont pas touché, Florian !! Écoute-moi !! Ils vont finir par en tuer un sinon !!
- Qu’ils crèvent tous les quatre !! Pourritures !!
Flavien se libère une main et envoie une énorme gifle à son ami qui en a la tête qui part en arrière à moitié sonner.
- Reviens à toi « Flo » Ce n’est pas toi là !! Thomas ? Essaie de rappeler les chats !!
Thomas qui en entendant son nom revient à la réalité et se rend compte enfin de la scène d’horreur qui se déroule sous ses yeux.
- « Tic » !! « Tac » !! Arrêtez !! Stop !!
Comme par magie la fureur des deux félins disparaît et ils obtempèrent aussitôt à l’ordre reçu laissant les individus lardés de profondes griffures, étalés sur le sable, couverts de sang.
Flavien sent le corps de Florian devenir flasque dans ses bras, le garçon les yeux en pleurs regarde son petit ami et une petite voix s’échappe de sa gorge, à peine perceptible.
- « Thom » tu n’as rien ? Je ne le supporterais pas tu sais ?
À peine ces quelques mots finis d’être prononcés, Florian s’évanouit et Flavien n’a que le temps de le resserrer contre lui pour ne pas qu’il s’écroule au sol.
1ere ANNEE Août : (17 / 60) (Retour au calme)
Dorian et Gérôme arrivent à ce moment-là suivit de près par le reste de la bande, Patrice a déjà le téléphone à l’oreille et appelle les secours.
Gérôme lui aussi ne reste pas sans rien faire et appelle des collègues à la rescousse, il regarde avec effarement la scène et prend de suite les décisions qui lui paraissent les meilleurs.
Sylvain paressant le plus calme du groupe, il le rejoint et lui donne quelques conseils.
- Ne restez pas là !! Emmène tout le monde au camp et attendez les nouvelles, seuls Thomas Flavien et Florian doivent rester (Il hésite) Marc et Aléxie aussi, comme ça, ils pourront témoigner s’ils reconnaissent leurs agresseurs.
- (Sylvain) Tu es sûr qu’il faut qu’on s’en aille ?
- Oui crois-moi c’est le mieux à faire, je vais essayer d’arranger le coup mais ce n’est pas évident, ces gars sont vraiment très amochés et il y a eu beaucoup de témoins.
- Mais je ne comprends pas !! Ils n’en sont pas à leurs premiers coups, ils n’ont que ce qu’ils méritent. Si les chats n’étaient pas intervenus, c’est « Thom » qu’on ramasserait à la petite cuillère en ce moment.
- Fais ce que je te demande s’il te plaît, nous aurons le temps plus tard d’en parler plus tranquillement. En vous voyant partir peut-être que beaucoup de témoins feront comme vous.
- Je comprends !! Bonne idée !!
Sylvain rameute alors ses amis un par un en parlant fort et en leur disant qu’il faudrait mieux s’éloigner avant que les flics arrivent et qu’ils ne leur créent des emmerdements avec toutes leurs questions.
Petit à petit comme l’a prévu Gérôme, les gens voyant plusieurs personnes quitter les lieux et entendant leurs réflexions s’éloignent en douceur, reculant d’abord doucement puis quand ils se trouvent assez loin pour ne pas être remarquer font volte-face et disparaissent comme par magie, peu enclin à subir des interrogatoires qui ils en sont sûr, vont leur gâcher leur journée.
Du coup la plage se vide de quasiment toutes les personnes ayant assisté de visu à l’altercation, remplacer par d’autres qui arrivent maintenant guidés par leur curiosité.
Quand le bruit des sirènes arrive à leurs oreilles, Gérôme sourit satisfait et part à leur rencontre tenant à être la première personne à parler à ses collègues.
Camille et Léonie aident Patrice et Dorian en allant tout comme eux aux contacts des personnes étrangères au groupe et montrant leur carte de police, aboient sur eux de façon suffisamment impressionnante pour que les quelques témoins encore présents s’éclipsent à leur tour dès qu’ils ont le dos tourné suffisamment longtemps pour pouvoir le faire en toutes quiétudes.
Quand les policiers en uniformes et les brancardiers arrivent, il ne reste plus comme témoins que les garçons et Carole.
Ce qui bien sûr va faciliter grandement les choses et leur permettre de témoigner à leurs façons sur ce qu’il vient de se passer.
Une heure plus tard, il ne reste plus aucune trace de l’incident et Dorian suivi de Patrice rejoignent Gérôme qui regarde partir ses collègues ayant terminé d’inscrire tous les faits nécessaires à leurs rapports.
- (Patrice) Bon !! Va falloir la jouer fine maintenant mais je crois bien que le pire a été évité tu ne crois pas ?
- (Gérôme) Je le pense aussi mais bon Dieu dites-moi pourquoi je fais une chose pareille ? Après tout je ne les connais pour ainsi dire pas ces gamins et me voilà en train de les protéger comme s’ils faisaient partie de ma famille.
Dorian en lui prenant la main, satisfait de voir qu’il ne la retire pas.
- Je ne sais pas pour toi mais pour moi c’est un peu ça, et puis reconnais qu’ils l’ont bien mérité ces salopards !! M’est avis qu’ils ne sont pas près de casser du PD avant longtemps derrière un coup pareil.
Gérôme regarde « Tic » et « Tac » qui ronronnent en se frottant aux pieds de Flavien qui porte toujours leur maître.
- Regarde-les !! C’est comme s’ils n’avaient rien fait et pourtant je les ai vus à l’œuvre et c’était impressionnant.
Dorian lui serrant doucement la main qu’il tient toujours.
- Allez viens !! Ils n’ont fait que ce pour quoi ils ont été dressés, rien de plus.
Ce n’est que quelques minutes plus tard, quand ils arrivent devant le parking que Gérôme s’aperçoit qu’il a toujours sa main dans celle de Dorian.
Il regarde le jeune homme et se surprend lui-même à sourire devant cette situation pour le moins ambiguë, doucement il retire sa main et ne sachant plus quoi en faire, la met rapidement dans la poche de son short.
Dorian sourit de son geste, il n’a pas encore gagné la bataille pense-t-il mais il n’a sûrement pas encore non plus perdu la guerre et le fait qu’il ne se soit décidé que si tard à réagir lui semble quand même être plutôt bon signe.
Flavien porte toujours Florian dans ses bras et s’inquiète de l’état de son jeune ami, il est revenu très vite à lui mais semble déconnecté de la réalité présente.
Ses yeux grands ouverts remuent de façons saccadées et Thomas le visage livide les regarde effrayé.
- Flavien ? Tu sais ce qu’il a ? Il me fait peur là, c’est la première fois que je le vois dans un état pareil.
- Il est en état de choc, il a eu très peur pour toi tu sais ? Si tu voulais une preuve de ses sentiments sur votre couple, tu viens de l’avoir.
1ere ANNEE Août : (18 / 60) (Retour au calme) (fin)
Le campement est étrangement silencieux, ils ont mis Florian au lit et ont laissé Thomas qui le veille assis près de lui en lui caressant doucement la main.
Le jeune rouquin s’est endormi et respire maintenant tranquillement, Éric et Chloé meurent d’envie de le rejoindre mais préfèrent écouter la voix de la raison qui leur dit qu’ils sont mieux seuls tous les deux.
Par petits groupes, ils partent prendre leurs douches et quand tout le monde y est passé décident de partir dîner.
Personne ne demande à « Thom » s’il veut venir connaissant par avance sa réponse, Franck se rend immédiatement compte que quelque chose ne va pas et est rapidement mis au courant de ce qu’il s’est passé cet après-midi-là.
- Je vais vous préparer un panier-repas pour eux deux et il faudra les obliger à manger, ce ne serait pas bon pour eux qu’ils restent le ventre vide jusqu’à demain.
Léa en souriant à cet homme au si grand cœur.
- Merci pour eux, c’est très gentil de votre part.
- Et n’hésitez pas à me demander s’il y a besoin de quelque chose d’autre, je passerai demain matin pour voir si tout va bien.
- (Raphaël) Merci oncle Francky, papa nous a déjà dit la même chose et cela nous touche beaucoup.
***/***
Florian tremble de tout son corps, Thomas lui met un duvet supplémentaire sur le corps et voyant que rien n’y fait se déshabille et le rejoint dans le lit, le serrant tout contre lui pour lui amener sa chaleur.
Sa main caresse les cheveux en épis tout moites de sueur et ses yeux se mouillent de larmes devant l’état inhabituel dans lequel il se trouve.
Lui aussi a eu très peur quand il a compris que c’était après lui qu’en avaient ces hommes, l’attaque qu’ils ont subie alors l’a autant surpris qu’eux mais il s’en est très vite remis, aussi il ne comprend pas pourquoi « Flo » ayant constaté qu’il n’avait rien s’est retrouvé dans un état pareil.
La rage du jeune garçon et ses paroles de haine envers les quatre hommes l’ont stupéfié, Florian d’un naturel doux et rieur s’était transformé subitement en bête fauve prêt à tuer si cela s’était avéré nécessaire.
Le fait de le voir maintenant si fragile en contrecoup des événements passés l’emplit d’une immense tristesse, son seul souhait est qu’il s’en remette au plus vite et lui Thomas va tout faire pour qu’il en soit ainsi.
Quand les autres rentrent, ils les trouvent endormis serrer l’un contre l’autre et aucun n’a le courage de les réveiller.
Tous pensant, sûrement à juste titre, qu’une bonne nuit de sommeil leur fera le plus grand bien.
***/***
Dans le mobile-home Camille et Léonie discutent entre filles, Dorian et Patrice étant partis faire un billard ; jeu dont ils sont de fervents adeptes tous les deux.
Camille en reposant sa tasse de thé fumante.
- Oulah !! C’est chaud !!
- (Léonie amusée) Comme si tu ne t’y attendais pas ? Alors ? Tu as pris ta décision ? On leur dit ou pas ?
- (Camille nerveuse) Je n’en sais rien, imagine s’ils y trouvent à redire ?
- (Léonie) Pour Dorian je ne me fais pas de soucis, tu as vu comment il tenait le jeune sergent par la main ? Il serait gay celui-là que je ne m’en étonnerais pas.
- (Camille) Tu crois ? Enfin si c’est ce qu’il veut, nous serions les dernières à le critiquer, mais pour Patrice tu crois qu’il le prendra bien ?
- (Léonie) Faudra bien parce que j’en ai marre de toujours être à faire attention, surtout la nuit. Je me demande comment tu fais pour tenir toi ? Moi j’ai envie de crier quand je jouis, pas de mordre l’oreiller.
Camille en lui prenant la main tendrement.
- Moi aussi tu sais mais ce n’est pas si facile sinon ça se saurait, bon d’accord !! Demain on aborde le sujet et on voit comment ils réagissent, si c’est dans le bon sens on leur avoue tout pour nous deux. Ça te va comme ça chérie ?
- (Léonie) Oui mais quand même je crève de trouille, si ça se passe mal on aura l’air fines toutes les deux.
- (Camille terminant son thé) Si on en profitait qu’ils ne sont pas là pour un gros câlin ? Tu en penses quoi ? Tu pourras te passer de ton oreiller pour une fois Hi ! Hi !
Léonie se lève et prend sa copine par la taille, leurs lèvres s’entrouvrent et entrent en contact dans un long baiser passionné.
Elle prend ensuite son amie par la main et l’entraîne dans leur chambre, sitôt la porte de celle-ci refermée derrière elles, le couinement du lit qui reçoit leurs deux corps enlacés est le prélude à la suite qui sera beaucoup plus croustillante.
Quand Dorian et Patrice rentrent quelque temps plus tard, ils sont alors les témoins auditifs involontaires d’une phénoménale partie de jambes en l’air qui au début les laisse estomaqués en se regardant ahuris, puis ensuite l’idée faisant son chemin ils partent dans un énorme éclat de rire qui calme aussitôt l’effet « stéréo » derrière la porte des filles.
« Tac » a les griffes de ses pattes de devant entièrement enfoncées dans les reins du gars qui hurle de douleur, ses pattes arrière labourant de la même façon le haut de ses cuisses qui pissent le sang.
L’homme juste derrière son copain se retourne et ressent une brûlure fulgurante qui le met genoux à terre, « Tic » les dents plantées dans son entrejambe secouant la tête les yeux injectés d’une rage folle à l’encontre du type qui voulait agresser Thomas.
Deux filets de sang s’échappent de chaque côté du short recouvrant bientôt l’intérieur de ses cuisses et s’écoulant vers le sol, les deux autres gars viennent au secours de leurs potes et commencent chacun un geste consistant à savater dans le ventre les deux chats en furie.
Ceux-ci s’en aperçoivent et bien avant de recevoir le moindre coup, ils se dégagent des deux premiers hommes et dans un élan commun sautent au visage des deux suivants en crachant toutes leurs haines.
Le premier pousse un cri de terreur en sentant les griffes acérées se planter dans sa poitrine tandis que le dernier reçoit de plein fouet la gueule grande ouverte de « Tac » qui lui arrache une partie du nez avant de sauter dans le sable et de se remettre en position d’attaque en crachant au sol le petit morceau de chair qu’il avait entre les dents.
Thomas hébété a réouvert les yeux et assiste, médusé à la scène sanglante qui se passe près de lui, les siamois viennent le rejoindre en se disposant à ses pieds de chaque côté de lui et en crachant et feulant les poils hérissés avertissent les agresseurs qu’il ne serait pas bon pour eux d’insister dans leurs intentions de toucher au jeune homme.
Les cris et les hurlements de douleurs attirent l’attention des baigneurs qui regardent effarer le spectacle qui se déroule sous leurs yeux.
Flavien, Sébastien et Carole en font partie et accourent à toutes jambes au secours de Thomas qui n’en a pas vraiment besoin d’être secouru, protéger comme il l’est par les deux matous ressemblants plus à des bêtes sauvages qu’à des minous à sa mémère.
Florian a aussi entendu le ramdam et juste le temps de mettre son slip de bain, il accourt tout tremblant et saute dans les bras de Thomas le visage marqué par la peur qu’il soit arrivé quelque chose au garçon qu’il aime.
Ses yeux cherchant la moindre trace de coup et n’en trouvant pas, il le lâche doucement et se retourne vers les agresseurs avec une rage folle.
Le son qui s’échappe de sa gorge dresse les poils de toutes les personnes qui l’entendent, les quatre types en reculent d’appréhension et le plus proche n’a pas le temps d’esquisser le moindre geste pour se protéger qu’il reçoit de plein fouet le jeune rouquin qui lui assène des coups à répétition avec une fureur peu commune.
Une voix remplie de haine résonne alors sur la plage.
- « Tic » !! « Tac » !! Attaquez !! Pas de pitié !!
Avant même que quiconque puissent les en empêcher, n’écoutant que leur maître les deux félins repartent à l’attaque, un déchaînement sans nom a lieu alors devant les yeux horrifiés des spectateurs incapables du moindre geste pour arrêter cette horreur.
Tout se passe comme dans un film gore, les entailles profondes apparaissent comme par magie sur les corps des hommes maintenant à terre.
Ils demandent pitié d’une voix implorante leur corps couvert de sang qui laisse de grandes taches sur le sable.
Flavien fonce dans le tas et attrape Florian à bras-le-corps, le soulève du sol et le maintient ainsi du mieux qu’il le peut car le jeune homme enragé se débat pour retourner dans la bataille.
Flavien le secoue suffisamment fort pour lui faire comprendre qu’il n’arrivera pas à s’échapper de son étreinte, puis d’une voix grave ne prêtant à aucun refus lui ordonne.
- Ça suffit maintenant !! Calme-toi et rappelle les chats !! Tu m’entends Florian ?? Rappelle-les tout de suite, Thomas n’a rien. Ils ne l’ont pas touché, Florian !! Écoute-moi !! Ils vont finir par en tuer un sinon !!
- Qu’ils crèvent tous les quatre !! Pourritures !!
Flavien se libère une main et envoie une énorme gifle à son ami qui en a la tête qui part en arrière à moitié sonner.
- Reviens à toi « Flo » Ce n’est pas toi là !! Thomas ? Essaie de rappeler les chats !!
Thomas qui en entendant son nom revient à la réalité et se rend compte enfin de la scène d’horreur qui se déroule sous ses yeux.
- « Tic » !! « Tac » !! Arrêtez !! Stop !!
Comme par magie la fureur des deux félins disparaît et ils obtempèrent aussitôt à l’ordre reçu laissant les individus lardés de profondes griffures, étalés sur le sable, couverts de sang.
Flavien sent le corps de Florian devenir flasque dans ses bras, le garçon les yeux en pleurs regarde son petit ami et une petite voix s’échappe de sa gorge, à peine perceptible.
- « Thom » tu n’as rien ? Je ne le supporterais pas tu sais ?
À peine ces quelques mots finis d’être prononcés, Florian s’évanouit et Flavien n’a que le temps de le resserrer contre lui pour ne pas qu’il s’écroule au sol.
1ere ANNEE Août : (17 / 60) (Retour au calme)
Dorian et Gérôme arrivent à ce moment-là suivit de près par le reste de la bande, Patrice a déjà le téléphone à l’oreille et appelle les secours.
Gérôme lui aussi ne reste pas sans rien faire et appelle des collègues à la rescousse, il regarde avec effarement la scène et prend de suite les décisions qui lui paraissent les meilleurs.
Sylvain paressant le plus calme du groupe, il le rejoint et lui donne quelques conseils.
- Ne restez pas là !! Emmène tout le monde au camp et attendez les nouvelles, seuls Thomas Flavien et Florian doivent rester (Il hésite) Marc et Aléxie aussi, comme ça, ils pourront témoigner s’ils reconnaissent leurs agresseurs.
- (Sylvain) Tu es sûr qu’il faut qu’on s’en aille ?
- Oui crois-moi c’est le mieux à faire, je vais essayer d’arranger le coup mais ce n’est pas évident, ces gars sont vraiment très amochés et il y a eu beaucoup de témoins.
- Mais je ne comprends pas !! Ils n’en sont pas à leurs premiers coups, ils n’ont que ce qu’ils méritent. Si les chats n’étaient pas intervenus, c’est « Thom » qu’on ramasserait à la petite cuillère en ce moment.
- Fais ce que je te demande s’il te plaît, nous aurons le temps plus tard d’en parler plus tranquillement. En vous voyant partir peut-être que beaucoup de témoins feront comme vous.
- Je comprends !! Bonne idée !!
Sylvain rameute alors ses amis un par un en parlant fort et en leur disant qu’il faudrait mieux s’éloigner avant que les flics arrivent et qu’ils ne leur créent des emmerdements avec toutes leurs questions.
Petit à petit comme l’a prévu Gérôme, les gens voyant plusieurs personnes quitter les lieux et entendant leurs réflexions s’éloignent en douceur, reculant d’abord doucement puis quand ils se trouvent assez loin pour ne pas être remarquer font volte-face et disparaissent comme par magie, peu enclin à subir des interrogatoires qui ils en sont sûr, vont leur gâcher leur journée.
Du coup la plage se vide de quasiment toutes les personnes ayant assisté de visu à l’altercation, remplacer par d’autres qui arrivent maintenant guidés par leur curiosité.
Quand le bruit des sirènes arrive à leurs oreilles, Gérôme sourit satisfait et part à leur rencontre tenant à être la première personne à parler à ses collègues.
Camille et Léonie aident Patrice et Dorian en allant tout comme eux aux contacts des personnes étrangères au groupe et montrant leur carte de police, aboient sur eux de façon suffisamment impressionnante pour que les quelques témoins encore présents s’éclipsent à leur tour dès qu’ils ont le dos tourné suffisamment longtemps pour pouvoir le faire en toutes quiétudes.
Quand les policiers en uniformes et les brancardiers arrivent, il ne reste plus comme témoins que les garçons et Carole.
Ce qui bien sûr va faciliter grandement les choses et leur permettre de témoigner à leurs façons sur ce qu’il vient de se passer.
Une heure plus tard, il ne reste plus aucune trace de l’incident et Dorian suivi de Patrice rejoignent Gérôme qui regarde partir ses collègues ayant terminé d’inscrire tous les faits nécessaires à leurs rapports.
- (Patrice) Bon !! Va falloir la jouer fine maintenant mais je crois bien que le pire a été évité tu ne crois pas ?
- (Gérôme) Je le pense aussi mais bon Dieu dites-moi pourquoi je fais une chose pareille ? Après tout je ne les connais pour ainsi dire pas ces gamins et me voilà en train de les protéger comme s’ils faisaient partie de ma famille.
Dorian en lui prenant la main, satisfait de voir qu’il ne la retire pas.
- Je ne sais pas pour toi mais pour moi c’est un peu ça, et puis reconnais qu’ils l’ont bien mérité ces salopards !! M’est avis qu’ils ne sont pas près de casser du PD avant longtemps derrière un coup pareil.
Gérôme regarde « Tic » et « Tac » qui ronronnent en se frottant aux pieds de Flavien qui porte toujours leur maître.
- Regarde-les !! C’est comme s’ils n’avaient rien fait et pourtant je les ai vus à l’œuvre et c’était impressionnant.
Dorian lui serrant doucement la main qu’il tient toujours.
- Allez viens !! Ils n’ont fait que ce pour quoi ils ont été dressés, rien de plus.
Ce n’est que quelques minutes plus tard, quand ils arrivent devant le parking que Gérôme s’aperçoit qu’il a toujours sa main dans celle de Dorian.
Il regarde le jeune homme et se surprend lui-même à sourire devant cette situation pour le moins ambiguë, doucement il retire sa main et ne sachant plus quoi en faire, la met rapidement dans la poche de son short.
Dorian sourit de son geste, il n’a pas encore gagné la bataille pense-t-il mais il n’a sûrement pas encore non plus perdu la guerre et le fait qu’il ne se soit décidé que si tard à réagir lui semble quand même être plutôt bon signe.
Flavien porte toujours Florian dans ses bras et s’inquiète de l’état de son jeune ami, il est revenu très vite à lui mais semble déconnecté de la réalité présente.
Ses yeux grands ouverts remuent de façons saccadées et Thomas le visage livide les regarde effrayé.
- Flavien ? Tu sais ce qu’il a ? Il me fait peur là, c’est la première fois que je le vois dans un état pareil.
- Il est en état de choc, il a eu très peur pour toi tu sais ? Si tu voulais une preuve de ses sentiments sur votre couple, tu viens de l’avoir.
1ere ANNEE Août : (18 / 60) (Retour au calme) (fin)
Le campement est étrangement silencieux, ils ont mis Florian au lit et ont laissé Thomas qui le veille assis près de lui en lui caressant doucement la main.
Le jeune rouquin s’est endormi et respire maintenant tranquillement, Éric et Chloé meurent d’envie de le rejoindre mais préfèrent écouter la voix de la raison qui leur dit qu’ils sont mieux seuls tous les deux.
Par petits groupes, ils partent prendre leurs douches et quand tout le monde y est passé décident de partir dîner.
Personne ne demande à « Thom » s’il veut venir connaissant par avance sa réponse, Franck se rend immédiatement compte que quelque chose ne va pas et est rapidement mis au courant de ce qu’il s’est passé cet après-midi-là.
- Je vais vous préparer un panier-repas pour eux deux et il faudra les obliger à manger, ce ne serait pas bon pour eux qu’ils restent le ventre vide jusqu’à demain.
Léa en souriant à cet homme au si grand cœur.
- Merci pour eux, c’est très gentil de votre part.
- Et n’hésitez pas à me demander s’il y a besoin de quelque chose d’autre, je passerai demain matin pour voir si tout va bien.
- (Raphaël) Merci oncle Francky, papa nous a déjà dit la même chose et cela nous touche beaucoup.
***/***
Florian tremble de tout son corps, Thomas lui met un duvet supplémentaire sur le corps et voyant que rien n’y fait se déshabille et le rejoint dans le lit, le serrant tout contre lui pour lui amener sa chaleur.
Sa main caresse les cheveux en épis tout moites de sueur et ses yeux se mouillent de larmes devant l’état inhabituel dans lequel il se trouve.
Lui aussi a eu très peur quand il a compris que c’était après lui qu’en avaient ces hommes, l’attaque qu’ils ont subie alors l’a autant surpris qu’eux mais il s’en est très vite remis, aussi il ne comprend pas pourquoi « Flo » ayant constaté qu’il n’avait rien s’est retrouvé dans un état pareil.
La rage du jeune garçon et ses paroles de haine envers les quatre hommes l’ont stupéfié, Florian d’un naturel doux et rieur s’était transformé subitement en bête fauve prêt à tuer si cela s’était avéré nécessaire.
Le fait de le voir maintenant si fragile en contrecoup des événements passés l’emplit d’une immense tristesse, son seul souhait est qu’il s’en remette au plus vite et lui Thomas va tout faire pour qu’il en soit ainsi.
Quand les autres rentrent, ils les trouvent endormis serrer l’un contre l’autre et aucun n’a le courage de les réveiller.
Tous pensant, sûrement à juste titre, qu’une bonne nuit de sommeil leur fera le plus grand bien.
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Dans le mobile-home Camille et Léonie discutent entre filles, Dorian et Patrice étant partis faire un billard ; jeu dont ils sont de fervents adeptes tous les deux.
Camille en reposant sa tasse de thé fumante.
- Oulah !! C’est chaud !!
- (Léonie amusée) Comme si tu ne t’y attendais pas ? Alors ? Tu as pris ta décision ? On leur dit ou pas ?
- (Camille nerveuse) Je n’en sais rien, imagine s’ils y trouvent à redire ?
- (Léonie) Pour Dorian je ne me fais pas de soucis, tu as vu comment il tenait le jeune sergent par la main ? Il serait gay celui-là que je ne m’en étonnerais pas.
- (Camille) Tu crois ? Enfin si c’est ce qu’il veut, nous serions les dernières à le critiquer, mais pour Patrice tu crois qu’il le prendra bien ?
- (Léonie) Faudra bien parce que j’en ai marre de toujours être à faire attention, surtout la nuit. Je me demande comment tu fais pour tenir toi ? Moi j’ai envie de crier quand je jouis, pas de mordre l’oreiller.
Camille en lui prenant la main tendrement.
- Moi aussi tu sais mais ce n’est pas si facile sinon ça se saurait, bon d’accord !! Demain on aborde le sujet et on voit comment ils réagissent, si c’est dans le bon sens on leur avoue tout pour nous deux. Ça te va comme ça chérie ?
- (Léonie) Oui mais quand même je crève de trouille, si ça se passe mal on aura l’air fines toutes les deux.
- (Camille terminant son thé) Si on en profitait qu’ils ne sont pas là pour un gros câlin ? Tu en penses quoi ? Tu pourras te passer de ton oreiller pour une fois Hi ! Hi !
Léonie se lève et prend sa copine par la taille, leurs lèvres s’entrouvrent et entrent en contact dans un long baiser passionné.
Elle prend ensuite son amie par la main et l’entraîne dans leur chambre, sitôt la porte de celle-ci refermée derrière elles, le couinement du lit qui reçoit leurs deux corps enlacés est le prélude à la suite qui sera beaucoup plus croustillante.
Quand Dorian et Patrice rentrent quelque temps plus tard, ils sont alors les témoins auditifs involontaires d’une phénoménale partie de jambes en l’air qui au début les laisse estomaqués en se regardant ahuris, puis ensuite l’idée faisant son chemin ils partent dans un énorme éclat de rire qui calme aussitôt l’effet « stéréo » derrière la porte des filles.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
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