20-01-2022, 02:24 PM
Hospitalisé, troisième lit:
Ça fait cinq minutes que Tomasz m’assomme de reproches, et je commence à en avoir légèrement plein le cul, c’est-à-dire, à tous les coups, bien plus que lorsqu’il l’occupait réellement ! Vu que bon, '‘la taille ne compte pas', faut le dire vite, ses douze centimètres ne m’ont jamais fait trop planer. Puis que 'vite' s’applique pas mal à lui, aussi… Raison pour laquelle je m’étais le plus souvent résigné à des branlettes bien plus satisfaisantes, tout comme, à son endroit, à des fellations rapidement conclues. Sauf que la dernière, j’avoue, n’était pas un trop bon plan.
— Tu vois, Tomasz, ça me saoule un peu que tu parles des dégâts à ta caisse de Kéké, alors que mon téléphone est intact mais depuis deux jours que je ici, la jambe en extension, tu ne t’es pas donné la peine d’appeler une seule fois.
— OUAIS, deux jours où je cours les garages pour faire réparer à moindre frais, au mieux, j’en ai pour TROIS MILLE BOULES, tu comptes participer ? Après tout, C’EST DE TA FAUTE, TU SUCES TROP BIEN ! J’ai juste… un peu perdu le contrôle.
— A quatre-vingt à l’heure sur l’autoroute ! On s’en sort bien, je me dis, et j’admets que c’était un peu inconscient, mais je l’ai juste fait parce que tu l’as exigé en me menaçant de me planter sur une aire d’autoroute à Pétaouchnok, ET TU L’AURAIS FAIT !
C’est à ce moment-là que la porte s’est ouverte sur l’homme en blouse blanche, la quarantaine séduisante, jamais vu, qui a regardé Tomasz de haut en bas, et a posément dit "Jeune homme, vous allez laisser mon patient en paix, ou je vous fais expulser de l’hôpital par la sécurité, sans parler de poursuites pour agression."
Mon mec… mon désormais ex, qui n’a jamais été très courageux, s’est liquéfié et est sorti de la chambre comme un voleur, me laissant presque certain que je ne le reverrais plus jamais. Sans grand regret.
— Merci, et je suis désolé, c’est un sale con" ai-je murmuré.
— Pas de quoi" a-t-il répondu de sa voix grave, "’Je ne suis pas ici que pour poser des bandes de contention, mais parfois pour faire la loi" a-t-il ajouté en passant un doigt léger sur ma jambe jusqu’à mon pied, avant de glisser sur mes orteils découverts "Joli, ça. Et pas que ça. Il est peut-être un… ce que tu as dit, mais il a bon goût" a-t-il conclu, avant de quitter ma chambre avec un sourire indéfinissable.
'C’était quoi, ça ? Ce mec serait un fétichiste du pied ? Au moins un truc que Tomasz m’aura épargné' ai-je alors pensé.
Il a fallu trois jours avant que, bataillant avec mes béquilles, je croise le médecin qui m’avait… sauvé de Tomasz, à la cafétaria de l’hosto, et que les conditions de notre première entrevue me pètent à l’esprit.
— Ça va mieux ? Il t’a laissé tranquille" a-t-il gentiment questionné.
— Oui, merci, bien mieux. Et oui aussi, mais…
— Mais ?
— C’est pas que… Sauf que oui, ça me tracasse un peu, vous… avez entendu notre… conversation ?
— Plus une altercation, à mon sens, ce garçon devrait apprendre à gérer sa colère, mais sinon, oui, désolé, je passais quelques-uns de mes patients – dont tu n’es pas - en revue avec l’infirmière-chef devant ta chambre, et je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre.
— Les conditions de l’accident… Vous avez dû me trouver très stupide. Sinon, ne me jugez pas, s’il vous plait.
— On commet tous des erreurs" a-t-il murmuré, complice.
— Pas vous, en tout cas pas professionnelles, vous ne seriez plus là.
— Ah ! Non, je voulais dire… à propos de ce qu’on pense être des sentiments, et vraiment, je ne te jugerais jamais.
— ?
— Hmmm… Toi, tu peux comprendre, j’imagine, alors… Je me suis marié, et j’ai une fille, Sophia, que j’adore, mais avec sa mère, ce n’était pas idéal. Pas… mon idéal, à tout le moins. Là, nous divorçons. Hmmm, je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça.
— Oh !
— C’est ainsi. Mais même si je ne suis pas ton médecin, nous ne devrions de toute manière pas avoir cette conversation.
— Pourquoi ? J’aime bien… déjà, parler avec vous ! Les mecs de mon âge…" ai-je soufflé, aussi faussement innocent – mais aussi avec autant d’innuendo - que je le pouvais.
Il m’a regardé très sérieusement, puis a lâché à voix basse "Parce que j’ai près de vingt ans de plus que toi, mais que pour être parfaitement honnête, là, j’aimerais remonter le temps, juste sortir de la fac, et entamer mon internat, ma vie pourrait être tellement différente."
(***)
Le jour où j’ai quitté l’hôpital, une infirmière m’a remis une copie de mon dossier médical que j’ai ouvert par curiosité, pour y trouver, collé sur la deuxième page, un post-it disant 'En cas de problème, si mon collègue en charge de ton dossier ne peut pas se libérer, prends rendez-vous avec moi, je te trouverai une place… dans mon calendrier professionnel, déjà' suivi de son cachet 'Tobias Kalsheuer – Orthopédie'.
(***)
— Aaah ! Toby… A… attends !
— Je t’ai fait mal ? Ta jambe ? Je pensais qu’en missionnaire… mais veux tu qu’on passe en cuillère ?
A moitié par réflexe, et peut-être un peu pour le rassurer, j’ai pressé le mollet de ma jambe valide sur sa taille.
— Non, c’est… pas ça, juste que… j’allais jouir ! Et sans… Sans me toucher. C’est…
— Vraiment ?
— Tu le sais très bien, ça ne m’arrive qu’avec toi, ça, mais j’ai aussi quelques trucs dans ma manche, docteur… Continue, lentement, profondément…
— Soit, mais toi, arrête… les… contractions de tes… Ooooh… tes muscles périnéaux et… ton sphincteeer ! Aaah !
'Quand d’autres en oublient presque leurs seconds prénoms, il reste médicalement technique jusque dans l’orgasme', me suis-je dit, en l’imaginant, plus que je ressentais vraiment, se répandre en moi.
Nous avons enfilé un boxer, pour trouver Sophia dans la cuisine, tartinant un toast de Nutella, qui sans lever les yeux a grogné "vous faites du bruit en dormant, puis t’as parlé… de facteur, je crois".
— De… ?
— Oui, je l’ai entendu aussi, ça. Mais tu l’as prononcé… sphacteur, avec s-p-h" ai-je murmuré à l’attention de Toby sur un ton espiègle.
— J’ai… rêvé qu’il m’apportait un très… très beau cadeau" a-t-il balbutié, tout en me jetant un regard fiévreux. "Sinon, ça s’appelle ronfler, ma puce, c’est un truc de grandes personnes".
— Papa ne ronflait pas avec Maman’’ m'a-t-elle lâché, perdant déjà intérêt au dialogue.
'Vraiment ?' ai-je mimé des lèvres en tournant le visage – et une grimace perverse - vers Tobias, dont les yeux fixaient le plafond, avec un air faussement innocent…
Ça fait cinq minutes que Tomasz m’assomme de reproches, et je commence à en avoir légèrement plein le cul, c’est-à-dire, à tous les coups, bien plus que lorsqu’il l’occupait réellement ! Vu que bon, '‘la taille ne compte pas', faut le dire vite, ses douze centimètres ne m’ont jamais fait trop planer. Puis que 'vite' s’applique pas mal à lui, aussi… Raison pour laquelle je m’étais le plus souvent résigné à des branlettes bien plus satisfaisantes, tout comme, à son endroit, à des fellations rapidement conclues. Sauf que la dernière, j’avoue, n’était pas un trop bon plan.
— Tu vois, Tomasz, ça me saoule un peu que tu parles des dégâts à ta caisse de Kéké, alors que mon téléphone est intact mais depuis deux jours que je ici, la jambe en extension, tu ne t’es pas donné la peine d’appeler une seule fois.
— OUAIS, deux jours où je cours les garages pour faire réparer à moindre frais, au mieux, j’en ai pour TROIS MILLE BOULES, tu comptes participer ? Après tout, C’EST DE TA FAUTE, TU SUCES TROP BIEN ! J’ai juste… un peu perdu le contrôle.
— A quatre-vingt à l’heure sur l’autoroute ! On s’en sort bien, je me dis, et j’admets que c’était un peu inconscient, mais je l’ai juste fait parce que tu l’as exigé en me menaçant de me planter sur une aire d’autoroute à Pétaouchnok, ET TU L’AURAIS FAIT !
C’est à ce moment-là que la porte s’est ouverte sur l’homme en blouse blanche, la quarantaine séduisante, jamais vu, qui a regardé Tomasz de haut en bas, et a posément dit "Jeune homme, vous allez laisser mon patient en paix, ou je vous fais expulser de l’hôpital par la sécurité, sans parler de poursuites pour agression."
Mon mec… mon désormais ex, qui n’a jamais été très courageux, s’est liquéfié et est sorti de la chambre comme un voleur, me laissant presque certain que je ne le reverrais plus jamais. Sans grand regret.
— Merci, et je suis désolé, c’est un sale con" ai-je murmuré.
— Pas de quoi" a-t-il répondu de sa voix grave, "’Je ne suis pas ici que pour poser des bandes de contention, mais parfois pour faire la loi" a-t-il ajouté en passant un doigt léger sur ma jambe jusqu’à mon pied, avant de glisser sur mes orteils découverts "Joli, ça. Et pas que ça. Il est peut-être un… ce que tu as dit, mais il a bon goût" a-t-il conclu, avant de quitter ma chambre avec un sourire indéfinissable.
'C’était quoi, ça ? Ce mec serait un fétichiste du pied ? Au moins un truc que Tomasz m’aura épargné' ai-je alors pensé.
Il a fallu trois jours avant que, bataillant avec mes béquilles, je croise le médecin qui m’avait… sauvé de Tomasz, à la cafétaria de l’hosto, et que les conditions de notre première entrevue me pètent à l’esprit.
— Ça va mieux ? Il t’a laissé tranquille" a-t-il gentiment questionné.
— Oui, merci, bien mieux. Et oui aussi, mais…
— Mais ?
— C’est pas que… Sauf que oui, ça me tracasse un peu, vous… avez entendu notre… conversation ?
— Plus une altercation, à mon sens, ce garçon devrait apprendre à gérer sa colère, mais sinon, oui, désolé, je passais quelques-uns de mes patients – dont tu n’es pas - en revue avec l’infirmière-chef devant ta chambre, et je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre.
— Les conditions de l’accident… Vous avez dû me trouver très stupide. Sinon, ne me jugez pas, s’il vous plait.
— On commet tous des erreurs" a-t-il murmuré, complice.
— Pas vous, en tout cas pas professionnelles, vous ne seriez plus là.
— Ah ! Non, je voulais dire… à propos de ce qu’on pense être des sentiments, et vraiment, je ne te jugerais jamais.
— ?
— Hmmm… Toi, tu peux comprendre, j’imagine, alors… Je me suis marié, et j’ai une fille, Sophia, que j’adore, mais avec sa mère, ce n’était pas idéal. Pas… mon idéal, à tout le moins. Là, nous divorçons. Hmmm, je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça.
— Oh !
— C’est ainsi. Mais même si je ne suis pas ton médecin, nous ne devrions de toute manière pas avoir cette conversation.
— Pourquoi ? J’aime bien… déjà, parler avec vous ! Les mecs de mon âge…" ai-je soufflé, aussi faussement innocent – mais aussi avec autant d’innuendo - que je le pouvais.
Il m’a regardé très sérieusement, puis a lâché à voix basse "Parce que j’ai près de vingt ans de plus que toi, mais que pour être parfaitement honnête, là, j’aimerais remonter le temps, juste sortir de la fac, et entamer mon internat, ma vie pourrait être tellement différente."
(***)
Le jour où j’ai quitté l’hôpital, une infirmière m’a remis une copie de mon dossier médical que j’ai ouvert par curiosité, pour y trouver, collé sur la deuxième page, un post-it disant 'En cas de problème, si mon collègue en charge de ton dossier ne peut pas se libérer, prends rendez-vous avec moi, je te trouverai une place… dans mon calendrier professionnel, déjà' suivi de son cachet 'Tobias Kalsheuer – Orthopédie'.
(***)
— Aaah ! Toby… A… attends !
— Je t’ai fait mal ? Ta jambe ? Je pensais qu’en missionnaire… mais veux tu qu’on passe en cuillère ?
A moitié par réflexe, et peut-être un peu pour le rassurer, j’ai pressé le mollet de ma jambe valide sur sa taille.
— Non, c’est… pas ça, juste que… j’allais jouir ! Et sans… Sans me toucher. C’est…
— Vraiment ?
— Tu le sais très bien, ça ne m’arrive qu’avec toi, ça, mais j’ai aussi quelques trucs dans ma manche, docteur… Continue, lentement, profondément…
— Soit, mais toi, arrête… les… contractions de tes… Ooooh… tes muscles périnéaux et… ton sphincteeer ! Aaah !
'Quand d’autres en oublient presque leurs seconds prénoms, il reste médicalement technique jusque dans l’orgasme', me suis-je dit, en l’imaginant, plus que je ressentais vraiment, se répandre en moi.
Nous avons enfilé un boxer, pour trouver Sophia dans la cuisine, tartinant un toast de Nutella, qui sans lever les yeux a grogné "vous faites du bruit en dormant, puis t’as parlé… de facteur, je crois".
— De… ?
— Oui, je l’ai entendu aussi, ça. Mais tu l’as prononcé… sphacteur, avec s-p-h" ai-je murmuré à l’attention de Toby sur un ton espiègle.
— J’ai… rêvé qu’il m’apportait un très… très beau cadeau" a-t-il balbutié, tout en me jetant un regard fiévreux. "Sinon, ça s’appelle ronfler, ma puce, c’est un truc de grandes personnes".
— Papa ne ronflait pas avec Maman’’ m'a-t-elle lâché, perdant déjà intérêt au dialogue.
'Vraiment ?' ai-je mimé des lèvres en tournant le visage – et une grimace perverse - vers Tobias, dont les yeux fixaient le plafond, avec un air faussement innocent…
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)