23-07-2020, 03:39 PM
CHAPITRE 33 : « Centre hospitalier De Bierne » « Alan »
Il sourit alors en regardant le plafond, cherchant à qui peut bien être ce sexe qui maintenant tient une raideur remarquable.
La taille et le diamètre qu’il palpe maintenant avec de plus en plus de convictions, bien loin du premier geste amené juste par pure curiosité, ne lui laissent bientôt plus aucun doute et si doute il pouvait encore avoir, ce dernier serait vite effacé par le petit soupir de satisfaction à quelques centimètres à peine de son oreille.
L’odeur de musc spécifique lui monte alors aux narines quand les lèvres sensuelles et pulpeuses de Tom viennent s’appuyer aux siennes le temps d’un bref baiser.
Le jeune Massaï se love ensuite sur son corps de façon si lascive qu’Alan ne peut rien faire d’autre qu’en prendre pleine possession des deux mains, l’excitation le rendant à son tour prêt à tout pour prendre et donner le plaisir que leurs corps exigent de façon si manifeste.
Il va pour investir le fondement visiblement quémandeur de son jeune amant quand quelqu’un frappe à la porte d’entrée et leur amène à tous deux un profond soupir de déception d’être interrompus alors qu’ils manifestaient de fortes dispositions à remettre le couvert d’une nuit pourtant riche en câlins de tout genre.
Tom se redresse souplement pour se lever, non sans jeter un bref coup d’œil de regret au passage sur le membre turgescent qui devait lui amener tant de plaisir.
Il prend néanmoins le temps de chuchoter à son ami quelques recommandations, avant de passer un peignoir de bain pour aller ouvrir.
- Réveille les autres et rejoignez-moi au salon, je me demande bien qui cela peut être ?
- Un enquiquineur sans doute qui arrive au mauvais moment.
- Il faut dire aussi qu’avec nous c’est souvent le mauvais moment !! Hi ! Hi !
C’est donc tout sourire de sa plaisanterie qu’il va ouvrir, sans manifestement faire attention qu’il a gardé cette bandaison matinale et que surtout cette dernière a eu bientôt fait de montrer son « nez » entre les deux pans du peignoir.
C’est donc cette vision qu’a Annie quand la porte s’ouvre et qu’apparaît le jeune Massaï, ce dernier marquant bien sa surprise que ce soit elle qui soit leur visiteuse.
- Tante Annie !!
- Ce n’est sans doute pas moi que tu attendais, tout du moins il me semble.
- Pourquoi tu dis ça ? Nous n’attendions personne !!
Le visage mais surtout le regard d’Annie étant orienté dans une direction sans équivoque lui font baisser la tête pour s’apercevoir du problème.
- Oups !! Excuse-moi ma tante, mais je me réveille juste et… enfin… tu comprends !!
- Ne t’inquiète pas pour ça il fut un temps où j’y étais habituée bien malgré moi.
Le manque de mouvement de Tom finit par la faire sourire.
- Mais ce n’est pas une raison pour me laisser ton sexe sous les yeux, je reconnais qu’il est très beau si c’est ce que tu attends pour le cacher à ma vue.
- Oh !! J’oublie souvent que vous n’êtes pas aussi libérés que dans ma tribu.
Il regarde son sexe qui commence à perdre de sa splendeur.
- Tu vois ma tante, il a compris et rentre tout seul ! Hi ! Hi ! Mais entre donc, tu avais sûrement quelque chose à nous dire qui amène ta visite ce matin.
- Alan et Mickaël sont là ?
- Heu !! Oui… mais… ils dorment sans doute encore.
Annie vérifie l’heure à sa montre, ayant eu soudainement un doute sur le fait d’être venue trop tôt.
- Il est plus de dix heures, il ne me semblait pas qu’ils étaient là en vacances.
- Disons pour faire court qu’on a tous eu une nuit agitée.
- Comme beaucoup depuis quelque temps.
C’est à ce moment précis que les trois autres garçons sortent de la même chambre, ne laissant plus de doute si elle en avait eu sur la dernière phrase de Tom.
Bien sûr son œil surprend la même tension des bas-ventres, que pyjama et short de nuit, n’arrivent pas à cacher suffisamment.
Elle préfère ne pas en remettre une couche pour aller à l’essentiel du but de sa visite « matinale », s’adressant directement à Mickaël.
- Vous avez reçu des nouvelles de l’Imperium ?
- À quel sujet ?
- Au sujet d’Alexandre, quoi d’autre veux-tu ?
Mickaël sort l’appareil qu’il a toujours avec lui, auquel elle aurait bien du mal à donner un nom tellement ses fonctions semblent des plus diverses et variées.
Une brève lecture avant qu’elle le voie froncer le front et que le jeune élu reporte son attention vers elle, semblant néanmoins fortement troublé par ce qu’il vient de lire.
- Alors ??
- C’est à n’y rien comprendre, son génome est à la fois similaire mais également complètement différent de celui de l’unique.
- Explique-toi !! Il est similaire ou différent, comment pourrait-il être les deux ?
- Tout comme pour l’unique, l’ADN d’Alexandre n’est pas naturel sans pour autant avoir de similitudes avec lui.
Annie fronce à son tour le front.
- Quand tu dis… « pas naturel », dans quel sens doit-on le prendre ? Artificiel ou échappant à l’évolution habituelle ?
- Pas naturel !!
Annie même si cette découverte pose question n’en éclate pas moins de rire en repensant à une réflexion de Florian quand elle lui avait posé une question similaire à l’époque de son premier retour sur Terre.
- Comme le « canada dry » en quelque sorte ! Hi ! Hi !
- Je ne vois pas là ce qui prête à rire !! D’ailleurs je ne connais pas ce truc que tu appelles canada dry !!
- C’est Florian qui s’était comparé à lui, ça y ressemble mais ça n’en est pas.
Voyant l’incrédulité manifeste des quatre garçons pour une publicité d’un autre âge, elle explique en quelques mots jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’ils ont bien tous saisi le deuxième sens caché.
- Ce serait une sorte de robot alors ?
- Pas du tout !! Disons plutôt que leur enveloppe corporelle a été créée par la pensée d’êtres grandement supérieurs à tout ce que nous ne pourrions jamais imaginer.
Annie les écoute et ne peut s’empêcher d’exprimer tout haut ce qu’elle en pense.
- En fait cela change complètement la donne, je m’explique !! Jusque-là nous nous étions faits plus ou moins à l’idée que Florian était une espèce de dieu, maintenant cette idée ne semble plus tenir s’il en existe des comme lui.
- Pourtant ma tante ma tribu a toujours cru en plusieurs dieux.
Alan qui jusque-là n’avait fait qu’écouter, donne à son tour le point de vue qu’il a pu lire sur son appareil durant tout ce temps où les autres s’interrogeaient.
- Le bilan d’analyse se termine par une approche tout autre venant de nos sages, ils abonderaient plutôt pour une civilisation supérieure. Ils n'en seraient ni plus ni moins que les rescapés ou encore des sujets spécialement créés et entraînés à l’expansion, de quoi avoir la tête à l’envers à essayer de comprendre réellement ce qu’est « l’unique » et a posteriori ce que sont les « uniques » maintenant qu’un deuxième commence à nous poser questions.
CHAPITRE 34 : « PENN » « Thomas »
- Bonjour humain, que puis-je faire pour vous ?
La voix sortant de nulle part ne les surprend pas vraiment, à part bien entendu Mathis qui tourne la tête comiquement dans tous les sens à chercher d’où elle provient.
Cette fois encore tous se font la remarque que le langage employé leur est inconnu, alors que bizarrement ils en comprennent le sens.
Thomas ne perd pas le nord pour autant, répondant rapidement à la question posée.
- Pourrais-tu remettre cette section du vaisseau en service ?
- Je contacte le service maintenance pour les réparations nécessaire !!
- Combien de temps penses-tu que cela prendra ?
- Je ne peux répondre à cette question.
- Quelle est l’étendue de ta charge ?
- Pouvez-vous reformuler la question ?
- Combien de salles comme celle-ci entrent dans ton périmètre de surveillance ?
- Trois cent vingt-huit !!
Tous se regardent avec l’étonnement d’un nombre si considérable, la salle où ils se trouvent étant déjà d’une immensité peu commune.
- Combien sont-elles vides ?
- Je ne peux répondre actuellement à la demande tant que mes circuits n’auront pas été reconnectés dans leur ensemble !!
- Combien y en avait-il à ton dernier recensement ?
- Trois cent vingt-quatre !!
- Ce qui représentait combien de personnes pouvant rester encore en stase ?
- Moins de deux cent mille !!
Thomas fait un calcul rapide.
- Donc une salle peut contenir cinquante mille personnes ?
- C’est exact, sauf celles réservées aux membres de l’équipage qui ne contient que deux cents cellules de stases.
- Était-elle vide à ton dernier recensement ?
- Non !! Les deux tiers de l’équipage y étaient toujours, seul un tiers d’entre eux était en éveil.
- Demande-lui à quand datent ces dernières statistiques ?
Thomas se tourne vers Damien, curieux d’en connaître la raison.
- Pourquoi donc ?
- Peut-être saurons-nous alors si c’était avant ou après l’explosion qui a détruit en partie le vaisseau.
Thomas s’adresse alors à l’IA du vaisseau.
- Peux-tu répondre à cette question ?
- Pas dans l’état actuel, cette partie des données ne m’est encore pas accessible.
- As-tu eu connaissance de l’explosion ?
- Pas dans l’état actuel, cette partie des données ne m’est encore pas accessible.
- Es-tu en contact avec l’IA de maintenance la plus proche ?
- Oui !! Les méca-tech sont en route, l’énergie de cette salle ne devrait plus tarder à être remise en service.
Sa phrase à peine terminée que déjà plusieurs voyants commencent à redonner signe de vie sur le pupitre, Thomas hésitant à les mettre en action sans savoir à quoi ils correspondent de peur de mettre en danger le groupe tout entier.
- As-tu la main sur ce pupitre ?
- Bien entendu.
- Alors remets en service ce qui peut l’être en toute sécurité au fur et à mesure !!
- Bien commandant !!
- Hein !!
Le cri de stupeur venant de tous qui maintenant scrutent Thomas sans comprendre, ce dernier aussi surpris qu’eux de s’être fait appeler commandant.
- Pourquoi me donnes-tu du « commandant » ?
- Étant le seul humain vivant, le titre vous revient tant qu’un des deux autres commandants officiels ne soit mis en éveil.
- Comment ça, je suis le seul humain ? Et mes amis dans tout cela ?
- Je ne connais pas la notion d’amis, veuillez préciser commandant.
- Je parle des personnes qui m’accompagnent ?
- Comment pourrais-je les définir tant qu’ils n’auront pas été reconnus.
Thomas réfléchit à la réponse somme toute assez ambiguë avant que son regard ne se reporte sur le pupitre, comprenant alors d’où vient le problème.
Il s’adresse alors au groupe en donnant ses instructions.
- Passez tous la main sur le lecteur d’empreinte.
***/***
« Un quart d’heure plus tard. »
Toshio passe le dernier, faisant déjà une grimace avant même de ressentir la légère douleur de la piqûre et une fois chose faite, c’est Thomas qui reprend la discussion avec l’IA.
- Suis-je toujours le commandant ?
- Je détecte maintenant trois humains, quatre non humains répertoriés comme habitants de cette planète et un non humain non répertorié.
- Définis-moi « humain » ?
- Habitant de Gaia.
- Définis « Gaia » ?
- Gaia ou planète Terre, terre d’origine de la race humaine.
- Je vois, donc dans tes données, humain n’est qu’un nom lié à un lieu et non une catégorie, c’est bien ça ?
- Exact commandant.
- Comment alors définirais-tu mes compagnons ?
- Homo sapiens/sapiens à des moments différents de l’évolution.
- Je vois !! Je suis donc avec deux de mes compagnons un humain à un stade plus évolué que ceux du vaisseau ?
- Exact commandant quoique la différence reste insignifiante démontrant qu’un millénaire tout juste vous sépare.
Damien commence à trouver le temps long, aussi passe-t-il subrepticement derrière son chéri pour commencer à lui faire des papouilles en douce.
Le fait de l’avoir retrouvé étant encore fortement marquant, lui démontrant une fois encore s’il en avait eu besoin combien sa présence lui est indispensable au quotidien.
Mathis pour sa part est loin de se sentir blasé par les événements qu’il vit actuellement, aussi dans un premier temps repousse-t-il les avances de son homme avec un certain agacement.
Ce n’est qu’une fois qu’il se tourne vers lui pour lui demander d’arrêter, qu’il se rend compte l’avoir vexé à la mine triste et renfrognée de ce dernier.
Alors que la discussion pourtant l’intéresse au plus haut point, son choix est vite fait quand il entraîne son « Dami » dans un coin en retrait de la vue du reste du groupe.
- Pourquoi tu fais cette tête ? Si c’est parce que je ne réponds pas à tes avances alors excuse-moi mais et d’un ce n’est ni le moment ni le lieu et de deux, je trouve passionnant tout ce que je découvre ici !! Pas toi ?
- Pffttt !! Tu en reviendras vite quand comme nous, tu auras arpenté ce vaisseau durant des jours !!
Voyant son air restant inhabituellement renfrogné, Mathis le secoue gentiment des deux mains sur les épaules.
- C’est une raison pour me faire la gueule ?
- Ce n’est pas ça… juste que tu m’as trop manqué… tu comprends ?
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