26-12-2021, 03:03 PM
CHAPITRE CXXXVII
''segmentum vitae''
''segmentum vitae''
Burydan regardait Rhonin s'empaler sur lui. La tête rejetée en arrière, les mains en appui sur les cuisses épaisses de son mâle, il gémissait comme un perdu. Burydan avait pris sa bite dans son poing et le masturbait, en calant ses mouvements de poignet sur les lever-baisser de son minet. De son autre main il caressait sa peau, son ventre, sa poitrine, en pinçant doucement ses tétons.
Il s'agrippa au dos de son blondinet et releva son buste. Il embrassa Rhonin à pleine bouche, couvrit de baisers brûlants son cou mollet, lécha son torse en sueur et mordilla ses petits tétons roses, puis revint à ses lèvres encore et encore.
Il plaqua Rhonin contre son corps et se leva. Son minet, les bras autour de son cou et les cuisses enroulées autour de ses reins, se laissa aller. Burydan le saisit fermement par les fesses et l'empala sur sa queue. Rhonin poussait des cris de plaisir au fur et à mesure que son maître le baisait de plus en plus vite et de plus en plus fort. Il mettait la tête dans son cou, lui mordait l'épaule et le galochait comme un dingue. Burydan le démontait, l'embrassait fougueusement et léchait sa peau.
La baise devint bestiale, animale. Burydan le martelait frénétiquement en poussant des gémissements de plus en plus rauques, et, soudain :
- Oooooh ! Ooooohhhhh !! Ooooooooohhhhhhhh !!!
la bite de Burydan explosa dans le cul brûlant de Rhonin.
Burydan ne prit même pas le temps de retrouver son souffle. Il souleva Rhonin et lui fit mettre ses cuisses sur ses épaules, en le maintenant de ses mains. Son minet, en équilibre précaire, se remit à gémir quand il sentit sa bite sombrer dans la chaleur moite de la bouche de son étalon. Burydan le suça comme un malade, comme si sa vie en dépendait... et, soudain :
- Aaaahhh ! Aaaaaaahhhhh !! aaaaaaaaaahhhhhhhh !!!
la bite de Rhonin explosa dans la bouche de son beau brun, la noyant de sperme chaud.
Burydan n'en perdit pas une goutte et jeta son minet sur le lit. Il se vautra sur lui et lui donna une énorme baiser langoureux.
Ils restèrent ainsi un long moment, s'embrassant et se caressant encore et encore.
- Comment tu fais ? demanda Rhonin en jouant avec les poils qui partaient du nombril de Burydan.
- Précise...
- Comment tu fais pour me donner du plaisir à chaque fois ?
- Oh, ça... c'est parce que je suis un amant extraordinaire... dit il en riant.
- Je suis tout à fait d'accord...
- Mais c'est surtout parce que je t'aime, bébé...
- Moi plus, dit Rhonin.
Burydan plaça deux doigts sous son menton et lui fit relever la tête :
- Mettons les choses au point, bébé... ne me mens pas !
- Je... je n'ai pas menti...
- Si, à l'instant.
- Qu... quoi...
-Tu ne peux pas m'aimer plus que je t'aime. C'est totalement impossible. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, mon amour, je t'aime de tout mon cœur, de toute mon âme... je t'aime plus que ma propre vie...
- Alors, dit Rhonin, disons que je t'aime au moins autant... embrasse moi...
Ils s'embrassèrent de nouveau et Rhonin posa sa jolie petite gueule sur les pecs de son amant.
- Sommes nous plus tard ? demanda-t-il
- Pardon ?
- Quand je t'ai demandé comment était mort... Darren... tu m'as dit ''plus tard'', alors, sommes-nous plus tard ?
- Oh, ça... mon père et le sien nous ont surpris ensemble...
- Et ?
- Et mon père a pris une fourche pour me tuer, et Darren s'est interposé...
- Oh... et... qu'est-ce que tu as fait ?
Burydan poussa un profond soupir, raffermit sa prise sur son blondinet et raconta tout : son enfance, les coups de son père, son amour pour Darren, sa mort, sa fuite, sa rencontre avec Nathanaël, Menast'Hérith, la prostitution, Martouf, Aragorn, Gershaw, le Duc, son travail de chasseur de prime, Raven, etc...
- Et un jour, le Roi Bilgaitz me demanda ce que je voulais comme cadeau pour l'avoir divertit. Et je demandai un petit minet que j'avais besogné dans un bordel à marins. Au début, avoir mon petit esclave sexuel personnel m'excitait assez. Pouvoir le baiser aussi souvent que je le voulais, avoir tous les droits sur lui, pouvoir lui faire ou lui faire faire tout ce que je voulais... et puis, je ne sais pas trop comment, je suis tombé définitivement, irrémédiablement et irrévocablement amoureux de ce petit blond tout mignon avec ses grands yeux bleus qui me font fondre. Et il est devenu la personne la plus importante de toute ma vie... et je l'aime comme je n'ai jais aimé personne...
Rhonin regardait son maître, les yeux écarquillés.
- Par les dieux, quelle triste vie tu as eu. Et je n'en reviens pas que toi aussi tu te sois prostitué...
- Ma vie n'a pas été pire que la tienne, mon amour. Je n'ai pas connu la maison de dressage, et je pouvais plus ou moins choisir mes clients. Et aucun ne m'a frappé... enfin si, un... et je l'ai tabassé...
- Mais tu sais ce que c'est que de faire des choses avec quelqu'un qui te... dégoûte...
- Oui, je le sais... mais je sais aussi ce que c'est que de faire l'amour avec quelqu'un que tu aimes...
- Moi aussi je le sais, dit Rhonin Depuis peu...
- Je t'aime Rhonin...
- Je t'aime plus...
- Rhonin... grogna Burydan...
- Oups... je suis désolé, maître... j'ai été un vilain garçon... je mérite la fessée... corrigez moi, maître... apprenez moi à être un esclave docile et obéissant... s'il vous plaît, maître...
Et Burydan donna la fessée à son petit minet, et ils refirent l'amour... lentement... tendrement... amoureusement...