16-12-2021, 10:36 PM
Stephan : Questions et réponses
Je revérifie mentalement, pour être certain : amulettes de Magnos (mes parents en ont tout un stock, dont une partie est ici, ils pensent créer une école en Valnar ou quoi ?), armes, rations de voyage, eau, tout est dans un coin de la cave. Bon, il ne nous reste plus qu'à...
Du remue-ménage à l'entrée nous alerte, nous allons dans le salon pour voir ce qui se passe.
Ils sont déjà de retour, portant un jeune homme que je ne fais qu'entrevoir. Ils l'amènent dans notre chambre, heureusement que nous n'y avons pas laissé nos affaires !
J'ai pensé « notre chambre » ? N'irais-je pas trop vite, dans mon esprit ?
Je lance un regard à Thomas, qui est loin de se douter de ce qui agite mes pensées en ce moment.
Je sonde mon cœur, une fois encore, mais l'élan qui me pousse vers Thomas n'a pas faibli. Mais je doute. Je ne peux m'en empêcher.
Est-ce que je l'aime uniquement parce que je voyais Thibault en lui ?
Je ne parviens pas à trouver la réponse à cette question, et cela me tourmente. Ma réflexion involontaire était-elle une réponse, un lapsus révélateur destiné à mettre un terme à mes interrogations ?
- Stephan, dit Marc, viens nous aider.
J'entre dans la chambre à sa suite, et regarde le jeune homme qui est allongé sur le lit de Thomas.
Cette fois, je n'ai pas pensé « notre lit »...
Je peux mieux le voir à présent, et pleinement vu qu'il a été entièrement déshabillé. Mais le triste état de son corps n'a rien d'excitant... Sous-alimenté, souffrant de maintes blessures, il est à l'article de la mort. Je pose mes mains sur une plaie au ventre, y insufflant mon pouvoir pour réparer les dégâts, pendant que mes parents en font autant de leur côté. À mesure que nous faiblissons, Cédric nous lance des sorts d'énergie.
J'ai utilisé tant de fois mon pouvoir pour nous guérir, Thomas et moi, que je suis devenu très bon à ça. M'infiltrant dans son organisme pour repérer d'éventuelles blessures internes, je détecte le premier un souci plus grave.
- Cédric ! Il est empoisonné !
Ced pose ses mains sur le jeune homme, s'agit-il de Philippe, ou de quelqu'un qu'ils ont sauvé en allant le chercher ?
Le sort de purification devrait faire disparaître toute trace du poison, mais il n'en est rien. L'étudiant plus avant, je ressens une aura néfaste...
- C'est un poison magique... il résiste.
- Zut !
Mes parents se regardent, ils peuvent refermer les plaies, mais pour le reste ?
- Je vais essayer un truc...
Je concentre mon pouvoir comme jamais, pour travailler de façon subtile. J'accélère sa circulation et filtre le sang à mesure qu'il passe près d'une blessure, en extirpant le poison et le laissant couler au-dehors, Ced qui comprend le premier ce que je fais retire le liquide noir à l'aide d'un sort, à mesure qu'il suinte.
- Du venin de Shudarn... je n'arrive pas à y croire.
Je commence à haleter, et un petit geste du sorcier me requinque en un clin d'œil, me permettant de continuer. Enfin, je ne repère plus aucune trace du poison. Mes pères ont fini de traiter les blessures, et s'emploient à le laver. Il est bien mignon, finis-je par décider, mais, de façon étonnante, ne m'inspire aucun désir.
- C'est Philippe ?
- Oui, il était tombé sur un groupe de Traqueurs, et c'était en train de très mal tourner pour lui lorsqu'on est arrivés.
- Mais qu'est-ce qu'ils lui voulaient ? Les Traqueurs chassent les monstres, les vampires surtout, pas les gens.
- Ils ont de plus en plus de mal à subsister depuis la chute des ténèbres, et la plupart sont devenus des brigands... du genre surentraînés et suréquipés. Stephan... bravo. C'était très bien réalisé. Merci, merci à toi.
Je sors, souriant, et retrouve Thomas qui m'attendait, et, là, retrouve la pleine force de mes sentiments. Et mes doutes...
Je me lave puis fais signe à Thomas de me suivre.
Je veux savoir. Quitte à ce que nous souffrions, ou pas...
La maison attenante est aussi à nous, elle sert à héberger les amis. Nous montons jusqu'à une chambre dont je referme la porte derrière nous.
Thomas me lance un regard interrogateur.
Je ne sais soudain plus quoi faire, ou dire. Qu'avais-je en tête, en l'amenant ici ?
Il s'avance alors vers moi et me prend doucement la tête entre ses mains, amenant mon visage à portée de ses lèvres, et je ne peux que l'enlacer et joindre mes lèvres aux siennes, m'abandonnant au désir et à la passion, laissant mes sentiments m'enflammer et consumer mes doutes.
Lorsque Thomas me pousse vers le lit puis retire ma chemise, je n'oppose aucune résistance, ôtant la sienne puis l'attirant à moi pour un échange de baisers et de caresses. Puis, Thomas devient plus sérieux.
Stephan... je... j'aimerais...
Il est toujours aussi timide lorsqu'il s'agit de sexe, il me fait craquer comme ça.
Je m'occupe de son pantalon qui vient rejoindre nos vêtements, ôte le mien, et lui fais beaucoup de câlins avant de m'occuper de l'ultime rempart de tissu qui nous sépare.
Je me demande bien pourquoi je me suis posé autant de questions. Thomas est extra, comme dit Lud, et je l'aime. Et lui aussi m'aime. Je n'ai pas besoin de voir dans quel état d'excitation il est pour savoir que je lui plais beaucoup, mais il a cette réserve, cette timidité qui le rend touchant.
- Tu ne l'as jamais fait ?
- Jamais avec un homme... et toi ?
J'ai un petit pincement au cœur, une légère flammèche de jalousie, qui s'éteint très vite cependant. À quoi bon ?
- Jamais... j'attendais de trouver l'amour...
Je me penche sur cet amour, pas le premier, que j'ai perdu si vite, mais son frère, qui frissonne à mon contact.
Nous laissons le monde à ses soucis, vivant cette première fois avec maintes maladresses et crises de fou rire, puis avec des gémissements de plaisir, le bonheur tant de faire enfin l'amour avec celui que l'on aime que de lui offrir ce même bonheur, à l'instar du plaisir de plus en plus grand qui nous emporte.
Enfin, nous nous séparons, redescendant de notre nuage pour retrouver notre chambre, et je me perds amoureusement dans la contemplation du visage en sueur de mon homme.
- Je... je n'étais pas sûr de pouvoir, finit-il par dire. Je...
- Les doutes ne servent plus à rien, dis-je. Nous savons tous les deux, maintenant.
- Tu doutais aussi ?
- Oui... Je ne savais plus où j'en étais. Mais je t'aime, Stephan, sais-tu à quel point je t'aime ?
- Autant que moi je t'aime ?
- Au moins...
Nous nous embrassons avec passion.
Cependant une légère ombre passe sur mon bonheur.
Que se passera-t-il si nous ramenons Thibault à la vie ?
Je revérifie mentalement, pour être certain : amulettes de Magnos (mes parents en ont tout un stock, dont une partie est ici, ils pensent créer une école en Valnar ou quoi ?), armes, rations de voyage, eau, tout est dans un coin de la cave. Bon, il ne nous reste plus qu'à...
Du remue-ménage à l'entrée nous alerte, nous allons dans le salon pour voir ce qui se passe.
Ils sont déjà de retour, portant un jeune homme que je ne fais qu'entrevoir. Ils l'amènent dans notre chambre, heureusement que nous n'y avons pas laissé nos affaires !
J'ai pensé « notre chambre » ? N'irais-je pas trop vite, dans mon esprit ?
Je lance un regard à Thomas, qui est loin de se douter de ce qui agite mes pensées en ce moment.
Je sonde mon cœur, une fois encore, mais l'élan qui me pousse vers Thomas n'a pas faibli. Mais je doute. Je ne peux m'en empêcher.
Est-ce que je l'aime uniquement parce que je voyais Thibault en lui ?
Je ne parviens pas à trouver la réponse à cette question, et cela me tourmente. Ma réflexion involontaire était-elle une réponse, un lapsus révélateur destiné à mettre un terme à mes interrogations ?
- Stephan, dit Marc, viens nous aider.
J'entre dans la chambre à sa suite, et regarde le jeune homme qui est allongé sur le lit de Thomas.
Cette fois, je n'ai pas pensé « notre lit »...
Je peux mieux le voir à présent, et pleinement vu qu'il a été entièrement déshabillé. Mais le triste état de son corps n'a rien d'excitant... Sous-alimenté, souffrant de maintes blessures, il est à l'article de la mort. Je pose mes mains sur une plaie au ventre, y insufflant mon pouvoir pour réparer les dégâts, pendant que mes parents en font autant de leur côté. À mesure que nous faiblissons, Cédric nous lance des sorts d'énergie.
J'ai utilisé tant de fois mon pouvoir pour nous guérir, Thomas et moi, que je suis devenu très bon à ça. M'infiltrant dans son organisme pour repérer d'éventuelles blessures internes, je détecte le premier un souci plus grave.
- Cédric ! Il est empoisonné !
Ced pose ses mains sur le jeune homme, s'agit-il de Philippe, ou de quelqu'un qu'ils ont sauvé en allant le chercher ?
Le sort de purification devrait faire disparaître toute trace du poison, mais il n'en est rien. L'étudiant plus avant, je ressens une aura néfaste...
- C'est un poison magique... il résiste.
- Zut !
Mes parents se regardent, ils peuvent refermer les plaies, mais pour le reste ?
- Je vais essayer un truc...
Je concentre mon pouvoir comme jamais, pour travailler de façon subtile. J'accélère sa circulation et filtre le sang à mesure qu'il passe près d'une blessure, en extirpant le poison et le laissant couler au-dehors, Ced qui comprend le premier ce que je fais retire le liquide noir à l'aide d'un sort, à mesure qu'il suinte.
- Du venin de Shudarn... je n'arrive pas à y croire.
Je commence à haleter, et un petit geste du sorcier me requinque en un clin d'œil, me permettant de continuer. Enfin, je ne repère plus aucune trace du poison. Mes pères ont fini de traiter les blessures, et s'emploient à le laver. Il est bien mignon, finis-je par décider, mais, de façon étonnante, ne m'inspire aucun désir.
- C'est Philippe ?
- Oui, il était tombé sur un groupe de Traqueurs, et c'était en train de très mal tourner pour lui lorsqu'on est arrivés.
- Mais qu'est-ce qu'ils lui voulaient ? Les Traqueurs chassent les monstres, les vampires surtout, pas les gens.
- Ils ont de plus en plus de mal à subsister depuis la chute des ténèbres, et la plupart sont devenus des brigands... du genre surentraînés et suréquipés. Stephan... bravo. C'était très bien réalisé. Merci, merci à toi.
Je sors, souriant, et retrouve Thomas qui m'attendait, et, là, retrouve la pleine force de mes sentiments. Et mes doutes...
Je me lave puis fais signe à Thomas de me suivre.
Je veux savoir. Quitte à ce que nous souffrions, ou pas...
La maison attenante est aussi à nous, elle sert à héberger les amis. Nous montons jusqu'à une chambre dont je referme la porte derrière nous.
Thomas me lance un regard interrogateur.
Je ne sais soudain plus quoi faire, ou dire. Qu'avais-je en tête, en l'amenant ici ?
Il s'avance alors vers moi et me prend doucement la tête entre ses mains, amenant mon visage à portée de ses lèvres, et je ne peux que l'enlacer et joindre mes lèvres aux siennes, m'abandonnant au désir et à la passion, laissant mes sentiments m'enflammer et consumer mes doutes.
Lorsque Thomas me pousse vers le lit puis retire ma chemise, je n'oppose aucune résistance, ôtant la sienne puis l'attirant à moi pour un échange de baisers et de caresses. Puis, Thomas devient plus sérieux.
Stephan... je... j'aimerais...
Il est toujours aussi timide lorsqu'il s'agit de sexe, il me fait craquer comme ça.
Je m'occupe de son pantalon qui vient rejoindre nos vêtements, ôte le mien, et lui fais beaucoup de câlins avant de m'occuper de l'ultime rempart de tissu qui nous sépare.
Je me demande bien pourquoi je me suis posé autant de questions. Thomas est extra, comme dit Lud, et je l'aime. Et lui aussi m'aime. Je n'ai pas besoin de voir dans quel état d'excitation il est pour savoir que je lui plais beaucoup, mais il a cette réserve, cette timidité qui le rend touchant.
- Tu ne l'as jamais fait ?
- Jamais avec un homme... et toi ?
J'ai un petit pincement au cœur, une légère flammèche de jalousie, qui s'éteint très vite cependant. À quoi bon ?
- Jamais... j'attendais de trouver l'amour...
Je me penche sur cet amour, pas le premier, que j'ai perdu si vite, mais son frère, qui frissonne à mon contact.
Nous laissons le monde à ses soucis, vivant cette première fois avec maintes maladresses et crises de fou rire, puis avec des gémissements de plaisir, le bonheur tant de faire enfin l'amour avec celui que l'on aime que de lui offrir ce même bonheur, à l'instar du plaisir de plus en plus grand qui nous emporte.
Enfin, nous nous séparons, redescendant de notre nuage pour retrouver notre chambre, et je me perds amoureusement dans la contemplation du visage en sueur de mon homme.
- Je... je n'étais pas sûr de pouvoir, finit-il par dire. Je...
- Les doutes ne servent plus à rien, dis-je. Nous savons tous les deux, maintenant.
- Tu doutais aussi ?
- Oui... Je ne savais plus où j'en étais. Mais je t'aime, Stephan, sais-tu à quel point je t'aime ?
- Autant que moi je t'aime ?
- Au moins...
Nous nous embrassons avec passion.
Cependant une légère ombre passe sur mon bonheur.
Que se passera-t-il si nous ramenons Thibault à la vie ?
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