01-12-2021, 01:32 PM
Thomas : Le prix à payer
Je m'apprête à repousser Stephan, énervé, quand Thibault intervient pour me demander de lui laisser la place.
- Eh là ! C'est mon corps ! Il serait peut-être temps de se calmer, tu trouves pas ? Je suis quoi, ton frère ou un sexe ambulant ?
- Excuse-moi, je... je voulais juste... l'aimer.
- Ça suffit maintenant, vous allez devoir patienter un moment tous les deux. Ça va trop loin !
- Désolé ! Je ne te demanderai plus rien.
Je repousse enfin Stephan qui s'est mis à caresser mon corps pendant ma conversation intérieure. Mais il se glisse sous les draps, je ne comprends pas à quel jeu il joue et je m'apprête à le lui dire, mais m'étrangle soudain lorsqu'il s'empare de mon sexe qui, je dois bien l'avouer, n'a pas résisté à toutes ces attentions, et me...
- Aaaah ! Stephan, arrête ça tout de suite ! C'est pas Thibault, là !
Sa tête ressurgit des draps. Il a l'air mi-intrigué, mi-rieur. Il se moque de moi en plus !
- T'es sûr ? Ose-t-il me demander. J'en ai pas l'impression, continue-t-il. Je sursaute lorsque sa main caresse mon membre qui me trahit en restant dur comme pierre.
- Ça n'a rien à voir ! Arrête ça tout de suite ou je te jure que tu vas le regretter.
Il comprend enfin que ce n'est pas une blague, et me lâche immédiatement.
- Oh ! Je suis vraiment désolé, Thomas, je ne pensais pas que...
- Oui, eh bien, il va falloir arrêter de considérer mon corps comme étant celui de mon frère ! C'est le mien, compris ?
- Je suis désolé, répète-t-il.
- Pfff...
Je me tourne sur le côté et tente de me rendormir. Avec tout ça, je ne sais plus à quoi je pensais. Bah, autant attendre demain et voir ce qui se passera. Nous ne sommes pas sans ressources...
Le sommeil s'empare de moi sur ces réflexions. Je dors d'un sommeil lourd, sans rêves, et me réveille en plein cauchemar.
Je suis dans une petite cellule sans fenêtres, fermée par une grille à une extrémité. Me relevant, je me rends compte d'une sensation sur mon cou. Ma main se porte sur un collier de métal, parcourant des runes qui y sont gravées.
- Thibault ?
- Ça va pas ça, pas du tout ! Ce collier bloque mon accès au mana, je ne peux user de magie tant qu'on le portera.
- Zut ! Où sommes-nous ?
- Aucune idée...
Des pas se font entendre dans le couloir, au-delà de ma cellule. Ils s'approchent et d'Assnir apparaît, un grand sourire aux lèvres.
- Traître ! C'est comme ça que vous nous aidez ?
- Je dois bien avouer que votre histoire m'a beaucoup amusé, quelle imagination ! Il était évident que vous étiez des hors-la-loi, ce qui voulait dire que je pouvais faire de vous ce que bon me semblait. Et j'ai fait beaucoup pour vous...
- Oh, ouais, merci pour la cellule, quel présent de roi !
- Je vous avais promis de vous faire entrer dans notre belle capitale, vous y êtes. Plus précisément, dans les souterrains qui s'étendent sous la grande arène. Car voyez-vous, j'ai deviné en vous deux beaucoup de talent et je suis certain que vous allez faire ma fortune, ici. Ou, au moins, nous offrir un spectacle de choix avant de mourir.
- N'y comptez pas !
- Malheureusement pour vous, vous n'avez pas vraiment le choix...
Il s'éloigne en riant pendant que je l'agonis d'insultes.
Je m'effondre ensuite sur ma couchette.
Il faut que je trouve un moyen de sortir de là. Mais tout risque de reposer sur Stephan...
Dans une autre partie de la prison souterraine...
- Voilà, Stephan, vous savez tout de votre situation, comme votre ami.
- Ordure ! Vous ne vous en tirerez pas comme ça !
- Oh, mais je pense que si. Et... ne songez même pas à une évasion. Cela ne s'est jamais produit ici. Et vous êtes fort dépourvu, maintenant que je vous ai retiré votre médaillon, n'est-ce pas ?
Je passe ma main contre ma poitrine, mais je ressens que ma peau et le tissu de mes vêtements. Sans le focalisateur de Magnos, je ne peux user de mes pouvoirs. Malédiction !
- Je n'aurais jamais imaginé qu'il pouvait encore exister des disciples, de nos jours, à croire que vous êtes increvables. Mais bon, ici, vous ne pourrez nuire. Tâchez de nous offrir un bon spectacle.
- Vous pouvez toujours rêver !
- Dans ce cas, votre adversaire vous tuera. C'est aussi simple que ça. Bonne journée...
Et il s'éloigne, libre comme l'air, alors que je secoue en vain les barreaux de ma cellule. Je me jure de trouver un moyen de sortir de là et de lui faire la peau.
Hum. Non.
D'abord, sauver Thomas et Thibault.
Je m'apprête à repousser Stephan, énervé, quand Thibault intervient pour me demander de lui laisser la place.
- Eh là ! C'est mon corps ! Il serait peut-être temps de se calmer, tu trouves pas ? Je suis quoi, ton frère ou un sexe ambulant ?
- Excuse-moi, je... je voulais juste... l'aimer.
- Ça suffit maintenant, vous allez devoir patienter un moment tous les deux. Ça va trop loin !
- Désolé ! Je ne te demanderai plus rien.
Je repousse enfin Stephan qui s'est mis à caresser mon corps pendant ma conversation intérieure. Mais il se glisse sous les draps, je ne comprends pas à quel jeu il joue et je m'apprête à le lui dire, mais m'étrangle soudain lorsqu'il s'empare de mon sexe qui, je dois bien l'avouer, n'a pas résisté à toutes ces attentions, et me...
- Aaaah ! Stephan, arrête ça tout de suite ! C'est pas Thibault, là !
Sa tête ressurgit des draps. Il a l'air mi-intrigué, mi-rieur. Il se moque de moi en plus !
- T'es sûr ? Ose-t-il me demander. J'en ai pas l'impression, continue-t-il. Je sursaute lorsque sa main caresse mon membre qui me trahit en restant dur comme pierre.
- Ça n'a rien à voir ! Arrête ça tout de suite ou je te jure que tu vas le regretter.
Il comprend enfin que ce n'est pas une blague, et me lâche immédiatement.
- Oh ! Je suis vraiment désolé, Thomas, je ne pensais pas que...
- Oui, eh bien, il va falloir arrêter de considérer mon corps comme étant celui de mon frère ! C'est le mien, compris ?
- Je suis désolé, répète-t-il.
- Pfff...
Je me tourne sur le côté et tente de me rendormir. Avec tout ça, je ne sais plus à quoi je pensais. Bah, autant attendre demain et voir ce qui se passera. Nous ne sommes pas sans ressources...
Le sommeil s'empare de moi sur ces réflexions. Je dors d'un sommeil lourd, sans rêves, et me réveille en plein cauchemar.
Je suis dans une petite cellule sans fenêtres, fermée par une grille à une extrémité. Me relevant, je me rends compte d'une sensation sur mon cou. Ma main se porte sur un collier de métal, parcourant des runes qui y sont gravées.
- Thibault ?
- Ça va pas ça, pas du tout ! Ce collier bloque mon accès au mana, je ne peux user de magie tant qu'on le portera.
- Zut ! Où sommes-nous ?
- Aucune idée...
Des pas se font entendre dans le couloir, au-delà de ma cellule. Ils s'approchent et d'Assnir apparaît, un grand sourire aux lèvres.
- Traître ! C'est comme ça que vous nous aidez ?
- Je dois bien avouer que votre histoire m'a beaucoup amusé, quelle imagination ! Il était évident que vous étiez des hors-la-loi, ce qui voulait dire que je pouvais faire de vous ce que bon me semblait. Et j'ai fait beaucoup pour vous...
- Oh, ouais, merci pour la cellule, quel présent de roi !
- Je vous avais promis de vous faire entrer dans notre belle capitale, vous y êtes. Plus précisément, dans les souterrains qui s'étendent sous la grande arène. Car voyez-vous, j'ai deviné en vous deux beaucoup de talent et je suis certain que vous allez faire ma fortune, ici. Ou, au moins, nous offrir un spectacle de choix avant de mourir.
- N'y comptez pas !
- Malheureusement pour vous, vous n'avez pas vraiment le choix...
Il s'éloigne en riant pendant que je l'agonis d'insultes.
Je m'effondre ensuite sur ma couchette.
Il faut que je trouve un moyen de sortir de là. Mais tout risque de reposer sur Stephan...
Dans une autre partie de la prison souterraine...
- Voilà, Stephan, vous savez tout de votre situation, comme votre ami.
- Ordure ! Vous ne vous en tirerez pas comme ça !
- Oh, mais je pense que si. Et... ne songez même pas à une évasion. Cela ne s'est jamais produit ici. Et vous êtes fort dépourvu, maintenant que je vous ai retiré votre médaillon, n'est-ce pas ?
Je passe ma main contre ma poitrine, mais je ressens que ma peau et le tissu de mes vêtements. Sans le focalisateur de Magnos, je ne peux user de mes pouvoirs. Malédiction !
- Je n'aurais jamais imaginé qu'il pouvait encore exister des disciples, de nos jours, à croire que vous êtes increvables. Mais bon, ici, vous ne pourrez nuire. Tâchez de nous offrir un bon spectacle.
- Vous pouvez toujours rêver !
- Dans ce cas, votre adversaire vous tuera. C'est aussi simple que ça. Bonne journée...
Et il s'éloigne, libre comme l'air, alors que je secoue en vain les barreaux de ma cellule. Je me jure de trouver un moyen de sortir de là et de lui faire la peau.
Hum. Non.
D'abord, sauver Thomas et Thibault.
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Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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