18-11-2021, 10:52 PM
Ludvik : Orientations
- Comment va-t-on bien pouvoir localiser le nexus ?
- Le Diapason résonne en harmonie avec les traces qu'il a laissée. Lorsque je me concentre dessus, je ressens le fait qu'il était au sud-est de notre position.
- Tu es sûre que ce n'est pas l'Australie que tu repères par là ?
- Pfff... bien sûr que non. Son signal est beaucoup plus fort.
- Bon... il serait où alors ? Zut de zut de zut, il nous aurait fallu un GPS, une boussole, et une carte.
- Un quoi ?
- Un localisateur.
- Nos fonds commencent à devenir limités, dit Marc. On a épuisé les finances de nos deux amis, là.
Je vois Yann faire la grimace. Je sais très bien qu'il a résisté à ma prise de contrôle, d'une façon incompréhensible. Mais tant que son petit ami sera affecté, il nous suivra.
- Ton oncle pourrait nous en fournir, non, Yann ? Dit Alex.
La grimace s'accentue.
Je suis de plus en plus gêné de devoir ainsi me servir d'innocents qui ne nous ont rien demandé. J'avais fait pareil avec Jean, plus ou moins. Je regarde vers Marc et constate qu'il les regarde avec compassion. Mais lui non plus ne s'y est pas opposé.
Je repense à Stephan... Il est débrouillard, et le pouvoir de Magnos coule en lui comme de l'eau dans un torrent. Et Thomas et Thibault sont les meilleurs personnes que j'aurais pu voir avec lui. Et peut-être que cette aventure lui permettra de concrétiser les sentiments que notre fils ressent pour Thibault... ou pas. Hum. En fin de compte, ces sentiments risquent de leur compliquer l'existence... Sauf s'ils sont trop occupés pour se soucier de leurs états d'âme. Je préfère ne pas y songer.
« Mesdames, Messieurs, nous arrivons en gare de Rouen-rive-droite, terminus... »
- Bon, on a trois quart d'heure avant le train pour Paris, on a le temps de se prendre au moins une carte... et voir pour les prix des GPS.
Nous trouvons rapidement une boutique spécialisée (elles semblent avoir fleuri ces dernières années, à mesure que les prix baissaient) et achetons le nécessaire.
Nous prenons aussi un téléphone à recharges et laissons Yann appeler son oncle.
- Allô, Marc ? C'est Yann... Oui. Ça va, oui... ... ... ... ... Vraiment ? Hum.... D'accord. Euh, oui, justement, on... d'accord, merci ! ... Non, à Paris. ... je sais, oui.... c'est plutôt compliqué... d'accord.
Je lui fais signe d'abréger, et il s'excuse auprès de son oncle.
- Alors ?
- Tout devrait être prêt lorsque nous atteindrons Paris.
- Ça nous laisse le temps de voir comment fonctionne ce truc.
Ça nous prend bien plusieurs minutes, à vrai dire, mais nous devons bien nous rendre à l'évidence :
- Piles non fournies... Il nous reste bien un peu de monnaie, non ?
- Plus un sou, on a tout dépensé.
- Aargh !
- Restez là, dis-je en revenant dans la boutique.
- Rebonjour, dit le vendeur.
- Il n'y a pas de piles avec le GPS.
- Nous en vendons, voilà celles qu'il vous faut. Ça vous fera...
Un bref flash vert jaillit de mes yeux mi-clos.
- En vous remerciant, monsieur.
- Au revoir, dis-je en empochant les piles.
Je remarque à ce moment une caméra de surveillance, mince, je les avais oubliées, celles-là. Mais le temps qu'ils se rendent compte de quelque chose, si tant est qu'ils visionnent les bandes, je serai loin. Et, je l'espère, de retour en Outremonde.
Les piles insérées dans l'appareil, nous nous occupons à tracer un axe sur la carte pour pouvoir, une fois à Paris, user de triangulation avec le Diapason et repérer l'ancien emplacement du Nexus.
Nous revenons à la gare et montons dans le train. J'ai une boule d'inquiétude au creux de l'estomac, mais finis par me dire que je m'en fais pour pas grand chose. Ce n'est pas de ça que je dois m'inquiéter, mais des enfants. Pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé...
- Billets s'il vous plaît.
Je tends mon billet au contrôleur, qui le vérifie avant de me le rendre. Je replonge dans mes pensées... j'ai fini par mettre le doigt sur la crainte qui est la mienne.
Et si nous nous trompions ? S'il n'étaient pas sur Terre ?
Mais alors, où ?
- Comment va-t-on bien pouvoir localiser le nexus ?
- Le Diapason résonne en harmonie avec les traces qu'il a laissée. Lorsque je me concentre dessus, je ressens le fait qu'il était au sud-est de notre position.
- Tu es sûre que ce n'est pas l'Australie que tu repères par là ?
- Pfff... bien sûr que non. Son signal est beaucoup plus fort.
- Bon... il serait où alors ? Zut de zut de zut, il nous aurait fallu un GPS, une boussole, et une carte.
- Un quoi ?
- Un localisateur.
- Nos fonds commencent à devenir limités, dit Marc. On a épuisé les finances de nos deux amis, là.
Je vois Yann faire la grimace. Je sais très bien qu'il a résisté à ma prise de contrôle, d'une façon incompréhensible. Mais tant que son petit ami sera affecté, il nous suivra.
- Ton oncle pourrait nous en fournir, non, Yann ? Dit Alex.
La grimace s'accentue.
Je suis de plus en plus gêné de devoir ainsi me servir d'innocents qui ne nous ont rien demandé. J'avais fait pareil avec Jean, plus ou moins. Je regarde vers Marc et constate qu'il les regarde avec compassion. Mais lui non plus ne s'y est pas opposé.
Je repense à Stephan... Il est débrouillard, et le pouvoir de Magnos coule en lui comme de l'eau dans un torrent. Et Thomas et Thibault sont les meilleurs personnes que j'aurais pu voir avec lui. Et peut-être que cette aventure lui permettra de concrétiser les sentiments que notre fils ressent pour Thibault... ou pas. Hum. En fin de compte, ces sentiments risquent de leur compliquer l'existence... Sauf s'ils sont trop occupés pour se soucier de leurs états d'âme. Je préfère ne pas y songer.
« Mesdames, Messieurs, nous arrivons en gare de Rouen-rive-droite, terminus... »
- Bon, on a trois quart d'heure avant le train pour Paris, on a le temps de se prendre au moins une carte... et voir pour les prix des GPS.
Nous trouvons rapidement une boutique spécialisée (elles semblent avoir fleuri ces dernières années, à mesure que les prix baissaient) et achetons le nécessaire.
Nous prenons aussi un téléphone à recharges et laissons Yann appeler son oncle.
- Allô, Marc ? C'est Yann... Oui. Ça va, oui... ... ... ... ... Vraiment ? Hum.... D'accord. Euh, oui, justement, on... d'accord, merci ! ... Non, à Paris. ... je sais, oui.... c'est plutôt compliqué... d'accord.
Je lui fais signe d'abréger, et il s'excuse auprès de son oncle.
- Alors ?
- Tout devrait être prêt lorsque nous atteindrons Paris.
- Ça nous laisse le temps de voir comment fonctionne ce truc.
Ça nous prend bien plusieurs minutes, à vrai dire, mais nous devons bien nous rendre à l'évidence :
- Piles non fournies... Il nous reste bien un peu de monnaie, non ?
- Plus un sou, on a tout dépensé.
- Aargh !
- Restez là, dis-je en revenant dans la boutique.
- Rebonjour, dit le vendeur.
- Il n'y a pas de piles avec le GPS.
- Nous en vendons, voilà celles qu'il vous faut. Ça vous fera...
Un bref flash vert jaillit de mes yeux mi-clos.
- En vous remerciant, monsieur.
- Au revoir, dis-je en empochant les piles.
Je remarque à ce moment une caméra de surveillance, mince, je les avais oubliées, celles-là. Mais le temps qu'ils se rendent compte de quelque chose, si tant est qu'ils visionnent les bandes, je serai loin. Et, je l'espère, de retour en Outremonde.
Les piles insérées dans l'appareil, nous nous occupons à tracer un axe sur la carte pour pouvoir, une fois à Paris, user de triangulation avec le Diapason et repérer l'ancien emplacement du Nexus.
Nous revenons à la gare et montons dans le train. J'ai une boule d'inquiétude au creux de l'estomac, mais finis par me dire que je m'en fais pour pas grand chose. Ce n'est pas de ça que je dois m'inquiéter, mais des enfants. Pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé...
- Billets s'il vous plaît.
Je tends mon billet au contrôleur, qui le vérifie avant de me le rendre. Je replonge dans mes pensées... j'ai fini par mettre le doigt sur la crainte qui est la mienne.
Et si nous nous trompions ? S'il n'étaient pas sur Terre ?
Mais alors, où ?
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)