13-11-2021, 10:38 PM
Stephan : Réveil délicat
- Stephan... il faut que je te dise quelque chose.
Je regarde celui que j'aime avec tant de force, il a l'air si gêné maintenant que cela m'inquiète.
- Qu'y a-t-il, Thib ?
- J'ai très longuement hésité sur mes sentiments... j'avais bien remarqué les tiens mais je ne savais pas moi-même où j'en étais. Mais maintenant je suis certain de la réponse.
Il me regarde droit dans les yeux en s'approchant de moi.
- Je t'aime.
- Tu m'aimes... ?
- Oui, je t'aime, confirme-t-il en m'enlaçant et en m'offrant un baiser qui m'envoie baigner dans la Lumière.
J'ouvre les yeux, passant sans aucune transition du rêve à la réalité. Je suis encore si peu éveillé que je ne remarque d'ailleurs aucune différence, étant dans les bras d'un Thibault endormi qui me fait l'effet d'être un ange. Je pose un doux baiser sur ses lèvres... et la réalité me rattrape soudain, tandis que les souvenirs me reviennent. J'écarte ma tête de lui (heureusement, il ne s'est pas réveillé) et réfléchis, tentant de remettre de l'ordre dans mes pensées.
J'ai rêvé. Un rêve certainement provoqué par le fait qu'en dormant, mon... ami s'est retourné dans son sommeil et s'est à moitié allongé sur moi, passant un bras pour m'enlacer. À quoi rêvait-il, lui ? Ou à qui... J'aimerais bien que ce soit à moi.
La situation est aussi agréable que délicate... mais pour le moment, je repousse le côté délicat loin de mon esprit, car je suis dans ses bras, et pendant un moment, je peux rêver éveillé, le temps qu'il se réveille à son tour.
Quand je pense que je l'ai embrassé... j'aimerais réitérer ce geste tendre mais cela ne serait pas bien. Et un baiser se doit d'être partagé, et non volé.
Je le regarde, savourant la vision de son visage tout près du mien, son souffle léger sur ma peau, la chaleur de son corps contre le mien, son bras passé autour de mon torse... mon corps finit par réagir à tant de sollicitations, mais je ne peux le satisfaire sans le réveiller. Je ferme les yeux, un instant, sachant bien que le rêve va se terminer, inévitablement. Je décide de rester les yeux fermés jusqu'à ce qu'il se réveille, afin qu'il ne se sente pas trop gêné. Cela me permet de continuer à rêver... d'une réalité qui ne sera jamais.
De longues minutes s'écoulent, pendant lesquelles une partie de mon corps reste fort tendue. Je reste immobile, attendant qu'il s'éveille, et en même temps désireux que le temps cesse de s'écouler. Mais sa respiration s'accélère, il bouge... son corps s'étire, frottant contre le mien, puis il se love plus confortablement contre moi et replonge dans le sommeil. Je sens naître contre ma cuisse la pression croissante d'un réflexe matinal... voilà qui ne va pas calmer mon désir. D'autant que sa jambe glisse entre les miennes. Bon. Aussi fort que je puisse l'aimer, je ne veux pas qu'on se retrouve dans une situation aussi embarrassante qui pourrait glisser une gène entre nous. Je le repousse donc doucement (non sans regrets) et le laisse dormir sur le dos avant de me lever et d'aller dans la salle d'eau. Là, ma main s'empresse de me donner le plaisir auquel mon corps aspire, et je soupire bientôt.
Mon corps est apaisé, mais mon esprit est plutôt égaré. Après une toilette rapide, je décide de me changer les idées en reprenant l'exploration des lieux. Mais les pièces ne livrent pas d'autres secrets. Je me concentre pour étendre mes perceptions et acquiers la certitude qu'il fait jour.
- Debout, flemmards ! Il fait jour !
- Hmmpfrr... monstre sans cœur !
Voilà que Thibault se lève en m'offrant le spectacle de son excitation matinale à son plein développement.
- Je vois que monsieur le grand sorcier a fait de beaux rêves, dis-je en souriant.
- J'ai rêvé, mais je ne sais plus de quoi, vu que ton réveil m'a tout fait oublier. Je vais m'occuper de ça, dit-il simplement en allant à la salle d'eau qui décidément en aura vu de belles, ce matin.
Thomas me lance un regard interrogateur. Je soupire en secouant la tête.
- C'est de pire en pire. Je... je l'aime de plus en plus fort alors que je devais m'en éloigner... mais je n'y arrive pas, c'est...
- L'idée de ramener tes sentiments à une simple amitié est-elle plus douloureuse que ce que tu endures en ce moment ?
- Il doit y avoir de ça...
- Je te plains sincèrement. Mieux vaudrait que vous ayez une franche discussion, non, tous les deux ?
- J'ai peur, Thomas...
- Peur de quoi ? Il ne va pas te manger, tu sais.
- Peur qu'il soit si gêné que cela mette une distance entre nous...
Thomas réfléchit, aussi perdu que moi en fin de compte.
- Je vais parler avec lui, mais sans te citer. Juste lui poser quelques questions simples sur ses sentiments.
- C'est vraiment gentil de ta part.
- Tu es mon meilleur ami, Steph. Et je ne dis pas cela parce que tu m'as sauvé la vie. Tu l'as toujours été.
- Toi aussi, Thomas.
Nous nous sourions.
- Bon, il en met du temps, le frangin, dit-il en ouvrant d'un coup la porte de la salle d'eau, obtenant en réponse une protestation qui ne fait que déclencher notre hilarité. C'est un peu rouge que Thibault, déjà au bord de l'éruption, termine alors même que nous le regardons.
Oups. J'ai le sentiment qu'il va nous faire un peu la gueule aujourd'hui...
À qui pensait-il en se caressant ? Ah, cesse donc de te tourmenter.
Une fois restaurés (encore de la viande, évidemment) je décide d'explorer l'étage inférieur. Évidemment, ce n'est pas du goût de Thomas.
- Non, j'en suis certain, la chose est partie.
- Sois prudent tout de même. Non, j'ai une autre idée : je descends et tu fais un peu de chasse ou de cueillette pour essayer de varier nos repas.
- Bonne idée.
Sortir un peu va me faire du bien. J'ouvre la porte, sonde les alentours à l'aide de mes pouvoirs, et décrète qu'il n'y a rien d'inquiétant dans les environs. Nous nous séparons alors, lui descendant et moi montant. Quelques fruits ne feraient pas de mal...
- Stephan... il faut que je te dise quelque chose.
Je regarde celui que j'aime avec tant de force, il a l'air si gêné maintenant que cela m'inquiète.
- Qu'y a-t-il, Thib ?
- J'ai très longuement hésité sur mes sentiments... j'avais bien remarqué les tiens mais je ne savais pas moi-même où j'en étais. Mais maintenant je suis certain de la réponse.
Il me regarde droit dans les yeux en s'approchant de moi.
- Je t'aime.
- Tu m'aimes... ?
- Oui, je t'aime, confirme-t-il en m'enlaçant et en m'offrant un baiser qui m'envoie baigner dans la Lumière.
J'ouvre les yeux, passant sans aucune transition du rêve à la réalité. Je suis encore si peu éveillé que je ne remarque d'ailleurs aucune différence, étant dans les bras d'un Thibault endormi qui me fait l'effet d'être un ange. Je pose un doux baiser sur ses lèvres... et la réalité me rattrape soudain, tandis que les souvenirs me reviennent. J'écarte ma tête de lui (heureusement, il ne s'est pas réveillé) et réfléchis, tentant de remettre de l'ordre dans mes pensées.
J'ai rêvé. Un rêve certainement provoqué par le fait qu'en dormant, mon... ami s'est retourné dans son sommeil et s'est à moitié allongé sur moi, passant un bras pour m'enlacer. À quoi rêvait-il, lui ? Ou à qui... J'aimerais bien que ce soit à moi.
La situation est aussi agréable que délicate... mais pour le moment, je repousse le côté délicat loin de mon esprit, car je suis dans ses bras, et pendant un moment, je peux rêver éveillé, le temps qu'il se réveille à son tour.
Quand je pense que je l'ai embrassé... j'aimerais réitérer ce geste tendre mais cela ne serait pas bien. Et un baiser se doit d'être partagé, et non volé.
Je le regarde, savourant la vision de son visage tout près du mien, son souffle léger sur ma peau, la chaleur de son corps contre le mien, son bras passé autour de mon torse... mon corps finit par réagir à tant de sollicitations, mais je ne peux le satisfaire sans le réveiller. Je ferme les yeux, un instant, sachant bien que le rêve va se terminer, inévitablement. Je décide de rester les yeux fermés jusqu'à ce qu'il se réveille, afin qu'il ne se sente pas trop gêné. Cela me permet de continuer à rêver... d'une réalité qui ne sera jamais.
De longues minutes s'écoulent, pendant lesquelles une partie de mon corps reste fort tendue. Je reste immobile, attendant qu'il s'éveille, et en même temps désireux que le temps cesse de s'écouler. Mais sa respiration s'accélère, il bouge... son corps s'étire, frottant contre le mien, puis il se love plus confortablement contre moi et replonge dans le sommeil. Je sens naître contre ma cuisse la pression croissante d'un réflexe matinal... voilà qui ne va pas calmer mon désir. D'autant que sa jambe glisse entre les miennes. Bon. Aussi fort que je puisse l'aimer, je ne veux pas qu'on se retrouve dans une situation aussi embarrassante qui pourrait glisser une gène entre nous. Je le repousse donc doucement (non sans regrets) et le laisse dormir sur le dos avant de me lever et d'aller dans la salle d'eau. Là, ma main s'empresse de me donner le plaisir auquel mon corps aspire, et je soupire bientôt.
Mon corps est apaisé, mais mon esprit est plutôt égaré. Après une toilette rapide, je décide de me changer les idées en reprenant l'exploration des lieux. Mais les pièces ne livrent pas d'autres secrets. Je me concentre pour étendre mes perceptions et acquiers la certitude qu'il fait jour.
- Debout, flemmards ! Il fait jour !
- Hmmpfrr... monstre sans cœur !
Voilà que Thibault se lève en m'offrant le spectacle de son excitation matinale à son plein développement.
- Je vois que monsieur le grand sorcier a fait de beaux rêves, dis-je en souriant.
- J'ai rêvé, mais je ne sais plus de quoi, vu que ton réveil m'a tout fait oublier. Je vais m'occuper de ça, dit-il simplement en allant à la salle d'eau qui décidément en aura vu de belles, ce matin.
Thomas me lance un regard interrogateur. Je soupire en secouant la tête.
- C'est de pire en pire. Je... je l'aime de plus en plus fort alors que je devais m'en éloigner... mais je n'y arrive pas, c'est...
- L'idée de ramener tes sentiments à une simple amitié est-elle plus douloureuse que ce que tu endures en ce moment ?
- Il doit y avoir de ça...
- Je te plains sincèrement. Mieux vaudrait que vous ayez une franche discussion, non, tous les deux ?
- J'ai peur, Thomas...
- Peur de quoi ? Il ne va pas te manger, tu sais.
- Peur qu'il soit si gêné que cela mette une distance entre nous...
Thomas réfléchit, aussi perdu que moi en fin de compte.
- Je vais parler avec lui, mais sans te citer. Juste lui poser quelques questions simples sur ses sentiments.
- C'est vraiment gentil de ta part.
- Tu es mon meilleur ami, Steph. Et je ne dis pas cela parce que tu m'as sauvé la vie. Tu l'as toujours été.
- Toi aussi, Thomas.
Nous nous sourions.
- Bon, il en met du temps, le frangin, dit-il en ouvrant d'un coup la porte de la salle d'eau, obtenant en réponse une protestation qui ne fait que déclencher notre hilarité. C'est un peu rouge que Thibault, déjà au bord de l'éruption, termine alors même que nous le regardons.
Oups. J'ai le sentiment qu'il va nous faire un peu la gueule aujourd'hui...
À qui pensait-il en se caressant ? Ah, cesse donc de te tourmenter.
Une fois restaurés (encore de la viande, évidemment) je décide d'explorer l'étage inférieur. Évidemment, ce n'est pas du goût de Thomas.
- Non, j'en suis certain, la chose est partie.
- Sois prudent tout de même. Non, j'ai une autre idée : je descends et tu fais un peu de chasse ou de cueillette pour essayer de varier nos repas.
- Bonne idée.
Sortir un peu va me faire du bien. J'ouvre la porte, sonde les alentours à l'aide de mes pouvoirs, et décrète qu'il n'y a rien d'inquiétant dans les environs. Nous nous séparons alors, lui descendant et moi montant. Quelques fruits ne feraient pas de mal...
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