11-11-2021, 01:39 PM
Bon, pour le coup, j'avais aussi écrit un petit truc sur la photo des sushi, mais je craignais que ce thread soit désormais mort, et sombre lentement dans les abysses de Slygame... :-[
Il y a un mois.
En approchant le doigt de l’interphone, je me suis souvenu de ma première visite à l’appartement de Jean-François, il y a quatre ans, j’en avais dix-sept, et lui, trente de plus. Une rencontre sur Grindr, sans attentes particulières mais avec une idée assez précise de ce que je voulais éviter, suivie d’une conversation sur Messenger où il m’avait très vite fait admettre n’avoir encore jamais connu de garçons, puis d’une invitation chez lui où sa douce séduction m’avait convaincu de mettre mon corps à la disposition de son plaisir après moins d’une heure.
Si j’avais imaginé le déroulement de la soirée, pour cette première invasion de mon intimité, je ne m’étais pas attendu aux sensations que les mouvements profonds de son membre y provoquerait, jusqu’à ce que, les jambes désespérément serrées sur sa taille, une main crispée sur sa nuque et l’autre agitée sous mon gland trempé de pré-sperme, je lui avais mendié sans beaucoup de dignité d’y aller ‘plus loin, plus fort’, avant de me libérer sur mon ventre, le signal pour lui qu’il pouvait à son tour s’abandonner à son orgasme.
J’avais laissé courir la pulpe de mes doigts sur son torse, à côté de moi en ânonnant ‘’C’était… Waaah ! Jamais j’… j’aurais cru…’’ pour ensuite les enrouler sur sa rigidité qui perdurait ‘’Tu bandes toujours ! Tu aurais encore pu… tu vois ?’’, avant de réaliser que son prépuce, pas entièrement décalotté, baignait dans une quantité de semence qui m’avait semblée impressionnante, et de m’étonner, à voix haute, et un peu bêtement, que la capote n’ait pas éclaté. Mais ça l’avait fait sourire.
- J’aime mes amants jeunes, même si ton âge m’a fait hésiter un moment, mais je les aime également beaux, ce qui a effacé mes réticences, mais au mien, il faut plus qu’un corps décemment entretenu. Et je peux effectivement… retenir mon plaisir assez longtemps que pour amener les jeunes et jolis… objets de mon affection au leur. Quant au latex, je n’en suis pas trop fan, je voulais simplement te rassurer, mais es-tu familier de la PrEP ?
Cette soirée avait été suivie de nombreuses autres, au cours des huit mois de notre relation, où il m’a initié à d’autres positions et d’autres pratiques, et à la thérapie préventive qui nous a permis de faire l’amour sans latex pour qu’il puisse ensuite assouvir son petit ‘vice bis’, voir son sperme suinter de mon sphincter encore palpitant.
Et accessoirement – non, surtout - aux sushis.
J’ai intégré une prépa médicale à Strasbourg, et de loin en loin, je lui parlais de mes sex-friends avec lesquels la différence d’âge se réduisait à chaque fois, et lui, de ses amants, toujours jeunes, jusqu’à Liam, qu’il commençait à imaginer comme son compagnon du crépuscule, ‘dix-huit ans, Ecossais jusqu’à la racine de ses trop nombreux poils couleur de feu’. Ensuite, bien que je sois revenu rejoindre la fac de médecine à Montpellier, nos contacts se sont lentement espacés, pour s’interrompre l’année dernière. Jusqu’à ce texto, il y a huit jours...
[De Loup Argenté : Bonsoir, mon joli ! Je suis muté à Washington, soirée d’aurevoir samedi prochain chez moi, j’ai un service à te demander, sois présent vers 20h, je te prie]
Hier.
J’ai pressé la sonnette du penthouse.
Après m’avoir ouvert la porte, Jean-François m’a poussé, une main sur les fesses, vers son immense living-room entièrement ouvert sur sa non moins grande terrasse, où une vingtaine d’hommes de tous âges et trois femmes, peut-être invitées pour respecter une sorte de quota absurde, discutaient joyeusement.
Je cherchais du regard l’amant roux à l’accent probablement à couper au couteau, quand je l’ai vu se diriger vers la table, où était étendu un fin garçon blond et imberbe, d’environ dix-huit ans, en maillot de bain rouge, dont le corps était couvert de sushis, avant de l’en délester d’un california roll, et de lui déposer un baiser sur les lèvres.
- Ton Ecossais s’est fait teindre en blond, et épiler ?’’ ai-je conclu, en calculant discrètement quel âge avait le garçon lorsqu’il l’avait attiré dans son lit, avant d’ajouter ‘’En tout cas, tu n’as pas perdu ton pouvoir de persuasion, pour qu’il prenne le rôle de vaisselle’’.
- Liam est retourné à Glasgow il y a six mois, aucune nouvelle ! Et la présentation des sushis, c’est l’idée de Matthias, je n’en reviens toujours pas d’avoir accepté, mais il a vu ça sur le net et a insisté, par… reconnaissance, dit-il…
- Ah ! Il est plus qu’un plat de présentation, donc ?
- Tellement plus ! Il est intelligent, je l’ai persuadé d’entamer un BTS en coiffure, et il s’accroche ! Aussi, il est tendre, attachant, doux… Insatiable, également ! Et j’aurais aimé l’emmener, mais pas moyen de lui obtenir une carte de séjour aux Etats-Unis. Je lui ai constitué un petit pécule qui devrait lui permettre de vivre plusieurs mois à l’aise, mais le problème, c’est qu’il a vécu un an au Refuge après que son père l’ait viré de chez lui, et que ses rares potes auraient une mauvaise influence sur lui. Je n’ai pas plus envie de le confier à l’un des miens, que je n’estime pas beaucoup plus. C’est pourquoi j’ai pensé à toi, comme tu es revenu sur Montpellier, pourrais-tu le prendre sous ton aile, le temps qu’il se construise une vie sans moi ? Je sais que c’est un immense service que je te demande, mais il en vaut la peine, crois-moi.
- Mais que devrais-je faire ?
- Pas grand-chose, le surveiller de loin, un peu l’aider, le diriger… Tu as toujours eu beaucoup de maturité pour ton âge et… Bref, accepte, s’il te plait.
- C’est à lui d’accepter, J-F !
- Je me suis permis de déjà lui en parler, je lui ai dit que tu es un jeune homme fiable, et le seul que – avec lui – j’ai vraiment aimé.
Après que nous ayons débarrassé Matthias de la dizaine de maki et nigiri-sushis restants, j’ai passé mon pull sur les épaules du garçon et nous sommes allés sur la terrasse.
- J-F m’a expliqué, c’est beaucoup te demander’’ a-t-il murmuré ‘’Je ne veux être un souci pour personne’’.
- De ce qu’il a dit, tu ne sembles pas en être un, mais j’ai juste un petit appartement à Malbosc, alors si tu peux te contenter d’un canapé le temps de trouver mieux, tu es le bienvenu, je ne pense pas être un colocataire trop difficile à vivre.
- Et de ce qu’il m’a dit à moi, je te crois’’ a-t-il répondu avec un sourire aussi candide que craquant.
Aujourd’hui.
Matthias a délaissé mon clic-clac pour me rejoindre dans mon lit.
Effectivement reconnaissant envers ceux qui lui offrent l’affection que ses parents lui ont trop tôt refusée, il avait tenu à mettre ses cours en pratique en me coupant les cheveux sur les côtés et en remontant le reste en ‘bun’, que j’ai adopté depuis. Fier de son œuvre, il avait déposé un bisou sur ma joue, avait légèrement reculé, avant de plonger sur mes lèvres.
Il avait émis de drôles de petits sons d’arrière-gorge, alors que je m’enfonçais en lui, avant de répéter ce que j’avais mendié à J-F aux environs de son âge ‘plus fort, plus loin’.
Ce soir, j’ai insisté pour que Matthias me fasse l’amour, ce que J-F, légèrement macho, ne lui a apparemment pas plus accordé qu’à moi avant. Il m’a aimé timidement, maladroitement, trop vite, avant de s’endormir contre moi. D’un sommeil maintenant agité, dont je cherche comment l’apaiser… Oh ! Une gouttelette de liquide nacré perle de son prépuce. Et si ?
Oui mais, et si ça le réveillait ?
Eh bien, je lui ferais probablement l’amour à mon tour, j’aime trop voir le plaisir sur son visage, au moment où il s’y abandonne.
Demain, nous irons manger au Kiko Sushi, ses yeux y brillent autant de gourmandise qu’ils le font lorsqu’il exulte sous mon corps.
Quelle que soit votre cuisine traditionnelle préférée, n'hésitez pas, Messieurs
Il y a un mois.
En approchant le doigt de l’interphone, je me suis souvenu de ma première visite à l’appartement de Jean-François, il y a quatre ans, j’en avais dix-sept, et lui, trente de plus. Une rencontre sur Grindr, sans attentes particulières mais avec une idée assez précise de ce que je voulais éviter, suivie d’une conversation sur Messenger où il m’avait très vite fait admettre n’avoir encore jamais connu de garçons, puis d’une invitation chez lui où sa douce séduction m’avait convaincu de mettre mon corps à la disposition de son plaisir après moins d’une heure.
Si j’avais imaginé le déroulement de la soirée, pour cette première invasion de mon intimité, je ne m’étais pas attendu aux sensations que les mouvements profonds de son membre y provoquerait, jusqu’à ce que, les jambes désespérément serrées sur sa taille, une main crispée sur sa nuque et l’autre agitée sous mon gland trempé de pré-sperme, je lui avais mendié sans beaucoup de dignité d’y aller ‘plus loin, plus fort’, avant de me libérer sur mon ventre, le signal pour lui qu’il pouvait à son tour s’abandonner à son orgasme.
J’avais laissé courir la pulpe de mes doigts sur son torse, à côté de moi en ânonnant ‘’C’était… Waaah ! Jamais j’… j’aurais cru…’’ pour ensuite les enrouler sur sa rigidité qui perdurait ‘’Tu bandes toujours ! Tu aurais encore pu… tu vois ?’’, avant de réaliser que son prépuce, pas entièrement décalotté, baignait dans une quantité de semence qui m’avait semblée impressionnante, et de m’étonner, à voix haute, et un peu bêtement, que la capote n’ait pas éclaté. Mais ça l’avait fait sourire.
- J’aime mes amants jeunes, même si ton âge m’a fait hésiter un moment, mais je les aime également beaux, ce qui a effacé mes réticences, mais au mien, il faut plus qu’un corps décemment entretenu. Et je peux effectivement… retenir mon plaisir assez longtemps que pour amener les jeunes et jolis… objets de mon affection au leur. Quant au latex, je n’en suis pas trop fan, je voulais simplement te rassurer, mais es-tu familier de la PrEP ?
Cette soirée avait été suivie de nombreuses autres, au cours des huit mois de notre relation, où il m’a initié à d’autres positions et d’autres pratiques, et à la thérapie préventive qui nous a permis de faire l’amour sans latex pour qu’il puisse ensuite assouvir son petit ‘vice bis’, voir son sperme suinter de mon sphincter encore palpitant.
Et accessoirement – non, surtout - aux sushis.
J’ai intégré une prépa médicale à Strasbourg, et de loin en loin, je lui parlais de mes sex-friends avec lesquels la différence d’âge se réduisait à chaque fois, et lui, de ses amants, toujours jeunes, jusqu’à Liam, qu’il commençait à imaginer comme son compagnon du crépuscule, ‘dix-huit ans, Ecossais jusqu’à la racine de ses trop nombreux poils couleur de feu’. Ensuite, bien que je sois revenu rejoindre la fac de médecine à Montpellier, nos contacts se sont lentement espacés, pour s’interrompre l’année dernière. Jusqu’à ce texto, il y a huit jours...
[De Loup Argenté : Bonsoir, mon joli ! Je suis muté à Washington, soirée d’aurevoir samedi prochain chez moi, j’ai un service à te demander, sois présent vers 20h, je te prie]
Hier.
J’ai pressé la sonnette du penthouse.
Après m’avoir ouvert la porte, Jean-François m’a poussé, une main sur les fesses, vers son immense living-room entièrement ouvert sur sa non moins grande terrasse, où une vingtaine d’hommes de tous âges et trois femmes, peut-être invitées pour respecter une sorte de quota absurde, discutaient joyeusement.
Je cherchais du regard l’amant roux à l’accent probablement à couper au couteau, quand je l’ai vu se diriger vers la table, où était étendu un fin garçon blond et imberbe, d’environ dix-huit ans, en maillot de bain rouge, dont le corps était couvert de sushis, avant de l’en délester d’un california roll, et de lui déposer un baiser sur les lèvres.
- Ton Ecossais s’est fait teindre en blond, et épiler ?’’ ai-je conclu, en calculant discrètement quel âge avait le garçon lorsqu’il l’avait attiré dans son lit, avant d’ajouter ‘’En tout cas, tu n’as pas perdu ton pouvoir de persuasion, pour qu’il prenne le rôle de vaisselle’’.
- Liam est retourné à Glasgow il y a six mois, aucune nouvelle ! Et la présentation des sushis, c’est l’idée de Matthias, je n’en reviens toujours pas d’avoir accepté, mais il a vu ça sur le net et a insisté, par… reconnaissance, dit-il…
- Ah ! Il est plus qu’un plat de présentation, donc ?
- Tellement plus ! Il est intelligent, je l’ai persuadé d’entamer un BTS en coiffure, et il s’accroche ! Aussi, il est tendre, attachant, doux… Insatiable, également ! Et j’aurais aimé l’emmener, mais pas moyen de lui obtenir une carte de séjour aux Etats-Unis. Je lui ai constitué un petit pécule qui devrait lui permettre de vivre plusieurs mois à l’aise, mais le problème, c’est qu’il a vécu un an au Refuge après que son père l’ait viré de chez lui, et que ses rares potes auraient une mauvaise influence sur lui. Je n’ai pas plus envie de le confier à l’un des miens, que je n’estime pas beaucoup plus. C’est pourquoi j’ai pensé à toi, comme tu es revenu sur Montpellier, pourrais-tu le prendre sous ton aile, le temps qu’il se construise une vie sans moi ? Je sais que c’est un immense service que je te demande, mais il en vaut la peine, crois-moi.
- Mais que devrais-je faire ?
- Pas grand-chose, le surveiller de loin, un peu l’aider, le diriger… Tu as toujours eu beaucoup de maturité pour ton âge et… Bref, accepte, s’il te plait.
- C’est à lui d’accepter, J-F !
- Je me suis permis de déjà lui en parler, je lui ai dit que tu es un jeune homme fiable, et le seul que – avec lui – j’ai vraiment aimé.
Après que nous ayons débarrassé Matthias de la dizaine de maki et nigiri-sushis restants, j’ai passé mon pull sur les épaules du garçon et nous sommes allés sur la terrasse.
- J-F m’a expliqué, c’est beaucoup te demander’’ a-t-il murmuré ‘’Je ne veux être un souci pour personne’’.
- De ce qu’il a dit, tu ne sembles pas en être un, mais j’ai juste un petit appartement à Malbosc, alors si tu peux te contenter d’un canapé le temps de trouver mieux, tu es le bienvenu, je ne pense pas être un colocataire trop difficile à vivre.
- Et de ce qu’il m’a dit à moi, je te crois’’ a-t-il répondu avec un sourire aussi candide que craquant.
Aujourd’hui.
Matthias a délaissé mon clic-clac pour me rejoindre dans mon lit.
Effectivement reconnaissant envers ceux qui lui offrent l’affection que ses parents lui ont trop tôt refusée, il avait tenu à mettre ses cours en pratique en me coupant les cheveux sur les côtés et en remontant le reste en ‘bun’, que j’ai adopté depuis. Fier de son œuvre, il avait déposé un bisou sur ma joue, avait légèrement reculé, avant de plonger sur mes lèvres.
Il avait émis de drôles de petits sons d’arrière-gorge, alors que je m’enfonçais en lui, avant de répéter ce que j’avais mendié à J-F aux environs de son âge ‘plus fort, plus loin’.
Ce soir, j’ai insisté pour que Matthias me fasse l’amour, ce que J-F, légèrement macho, ne lui a apparemment pas plus accordé qu’à moi avant. Il m’a aimé timidement, maladroitement, trop vite, avant de s’endormir contre moi. D’un sommeil maintenant agité, dont je cherche comment l’apaiser… Oh ! Une gouttelette de liquide nacré perle de son prépuce. Et si ?
Oui mais, et si ça le réveillait ?
Eh bien, je lui ferais probablement l’amour à mon tour, j’aime trop voir le plaisir sur son visage, au moment où il s’y abandonne.
Demain, nous irons manger au Kiko Sushi, ses yeux y brillent autant de gourmandise qu’ils le font lorsqu’il exulte sous mon corps.
Quelle que soit votre cuisine traditionnelle préférée, n'hésitez pas, Messieurs
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.