Thomas : Exploration
Après quelques heures de repos assez éprouvantes - nos estomacs commencent à protester - nous nous remettons en route. J'espère que nous aurons plus de chance cette fois-ci. Je maudis mon imprudence, qui a failli me coûter la vie. Sans les pouvoirs de Stephan, je serais mort. Cette pensée me fait frissonner. C'est passé bien près...
Nous suivons un autre chemin, n'ayant aucune envie de revoir la créature. Thibault et Marc utilisent leurs pouvoirs pour localiser un point d'eau, et nous finissons, après une bonne heure de marche, par arriver à un petit ruisseau. Nous nous y désaltérons avec beaucoup de plaisir.
- Ouf ! On ne mourra pas de soif, mais maintenant, il nous faut de quoi la transporter.
- Le gibier n'a pas l'air de manquer par ici. Il est temps de se mettre en chasse.
- Laissez-moi faire, dit Thibault.
Il commence à s'éloigner. Je m'inquiète, ce n'est pas prudent, mieux vaudrait que je l'accompagne. Je jette un regard à Stephan qui me fait oui de la tête (il est à même de se défendre dans tous les domaines) puis me mets en route à mon tour.
Mais mes craintes ne sont heureusement pas fondées. Nous ne rencontrons rien de dangereux, et mon frère est prompt à tuer net, grâce à un sort de blessure, un animal totalement inconnu mais à même de satisfaire nos besoins. Nous ramenons notre proie en la portant à deux tant elle est lourde, non sans nous interroger sur son goût. Nous serons bientôt fixés...
Stephan nous accueille avec un large sourire en voyant notre prise, et nous nous mettons aussitôt à l'œuvre. Notre ami n'est pas resté inactif pendant notre chasse et a rassemblé du bois et préparé un foyer. La bête est soigneusement dépecée et vidée. Steph s'occupe de la peau, utilisant tant son couteau que ses pouvoirs pour accomplir un travail qui aurait dû nous demander nettement plus de temps et de moyens.
Une première partie de la viande commence à rôtir et une odeur se répand alentour, nous mettant l'eau à la bouche. Nous tirons une première lanière de viande cuite et soufflons dessus avant d'y goûter... et de dévorer le reste.
Stephan finit de travailler la peau. L'outre ainsi obtenue a un air... primitif, mais est parfaitement fonctionnelle, et totalement propre. Thibault termine en y liant un sort de purification qui maintiendra l'eau toujours pure. Nous la remplissons et constatons avec plaisir que pas une goutte ne s'en échappe.
- Beau travail, Steph !
- Merci. C'était une utilisation assez originale de mes pouvoirs, je dois dire.
- Reste à s'occuper du reste de la viande.
- Je m'en occupe, dit Thibault, qui utilise divers sortilèges et de larges feuilles d'un arbre proche pour envelopper la viande et la conserver indéfiniment.
- Elle ne se gâtera pas, et la magie éloignera la vermine.
- Excellent. Maintenant que nos chances de survie se sont améliorées, nous pouvons reprendre notre route.
Nous éteignons le feu et repartons en suivant le ruisseau. Il coule visiblement vers le précipice, aussi remontons-nous son cours pour conserver le plus longtemps possible notre approvisionnement en eau.
Le soir approche sans que nous sortions de la forêt. Nous faisons une pause et je décide de grimper à un arbre pour tenter de voir si nous sommes proches de l'orée. Ou d'une habitation quelconque.
Un gros arbre généreusement fourni en branches basses me permet, avec un peu d'aide de la part de mes compagnons, de grimper facilement. Non loin du sommet, je jette un coup d'œil alentour, mais ne vois que végétation à perte de vue. Puis, sur la gauche, je vois un ensemble de tours jaillir non loin. Je les regarde longuement avant de redescendre.
- J'ai vu des tours dans cette direction, dis-je en tendant le bras.
- Enfin ! Espérons qu'on nous fera bon accueil et qu'on pourra obtenir des renseignements.
Nous reprenons notre progression, nous éloignant du ruisseau et nous enfonçant dans une partie plus difficile de la forêt, nous obligeant à négocier notre passage avec des ronces si épaisses que nos lames ont parfois du mal à les trancher. Puis le terrain s'élève, devenant accidenté, et de gros rochers s'entassent bientôt les uns sur les autres. Nous sommes contraints de les escalader, puis de sauter d'un sommet à l'autre avec parfois une vingtaine de mètres de vide sous nos pieds avant de rejoindre le sol. Pure folie, mais savoir ces tours si proches nous donne des ailes. La civilisation est de loin préférable à cette forêt étrangère.
Les rochers se font plus éparts, et nous retournons à terre avant de reprendre notre route, presque en courant. Comme si notre instinct nous poussait en avant, nous prévenant que passer une nuit dans la forêt serait une très mauvaise idée.
Les arbres s'éclaircissent enfin, nous laissant voir un château imposant. Nous ralentissons à sa vue, avant de nous arrêter.
- Oh-oh...
Après quelques heures de repos assez éprouvantes - nos estomacs commencent à protester - nous nous remettons en route. J'espère que nous aurons plus de chance cette fois-ci. Je maudis mon imprudence, qui a failli me coûter la vie. Sans les pouvoirs de Stephan, je serais mort. Cette pensée me fait frissonner. C'est passé bien près...
Nous suivons un autre chemin, n'ayant aucune envie de revoir la créature. Thibault et Marc utilisent leurs pouvoirs pour localiser un point d'eau, et nous finissons, après une bonne heure de marche, par arriver à un petit ruisseau. Nous nous y désaltérons avec beaucoup de plaisir.
- Ouf ! On ne mourra pas de soif, mais maintenant, il nous faut de quoi la transporter.
- Le gibier n'a pas l'air de manquer par ici. Il est temps de se mettre en chasse.
- Laissez-moi faire, dit Thibault.
Il commence à s'éloigner. Je m'inquiète, ce n'est pas prudent, mieux vaudrait que je l'accompagne. Je jette un regard à Stephan qui me fait oui de la tête (il est à même de se défendre dans tous les domaines) puis me mets en route à mon tour.
Mais mes craintes ne sont heureusement pas fondées. Nous ne rencontrons rien de dangereux, et mon frère est prompt à tuer net, grâce à un sort de blessure, un animal totalement inconnu mais à même de satisfaire nos besoins. Nous ramenons notre proie en la portant à deux tant elle est lourde, non sans nous interroger sur son goût. Nous serons bientôt fixés...
Stephan nous accueille avec un large sourire en voyant notre prise, et nous nous mettons aussitôt à l'œuvre. Notre ami n'est pas resté inactif pendant notre chasse et a rassemblé du bois et préparé un foyer. La bête est soigneusement dépecée et vidée. Steph s'occupe de la peau, utilisant tant son couteau que ses pouvoirs pour accomplir un travail qui aurait dû nous demander nettement plus de temps et de moyens.
Une première partie de la viande commence à rôtir et une odeur se répand alentour, nous mettant l'eau à la bouche. Nous tirons une première lanière de viande cuite et soufflons dessus avant d'y goûter... et de dévorer le reste.
Stephan finit de travailler la peau. L'outre ainsi obtenue a un air... primitif, mais est parfaitement fonctionnelle, et totalement propre. Thibault termine en y liant un sort de purification qui maintiendra l'eau toujours pure. Nous la remplissons et constatons avec plaisir que pas une goutte ne s'en échappe.
- Beau travail, Steph !
- Merci. C'était une utilisation assez originale de mes pouvoirs, je dois dire.
- Reste à s'occuper du reste de la viande.
- Je m'en occupe, dit Thibault, qui utilise divers sortilèges et de larges feuilles d'un arbre proche pour envelopper la viande et la conserver indéfiniment.
- Elle ne se gâtera pas, et la magie éloignera la vermine.
- Excellent. Maintenant que nos chances de survie se sont améliorées, nous pouvons reprendre notre route.
Nous éteignons le feu et repartons en suivant le ruisseau. Il coule visiblement vers le précipice, aussi remontons-nous son cours pour conserver le plus longtemps possible notre approvisionnement en eau.
Le soir approche sans que nous sortions de la forêt. Nous faisons une pause et je décide de grimper à un arbre pour tenter de voir si nous sommes proches de l'orée. Ou d'une habitation quelconque.
Un gros arbre généreusement fourni en branches basses me permet, avec un peu d'aide de la part de mes compagnons, de grimper facilement. Non loin du sommet, je jette un coup d'œil alentour, mais ne vois que végétation à perte de vue. Puis, sur la gauche, je vois un ensemble de tours jaillir non loin. Je les regarde longuement avant de redescendre.
- J'ai vu des tours dans cette direction, dis-je en tendant le bras.
- Enfin ! Espérons qu'on nous fera bon accueil et qu'on pourra obtenir des renseignements.
Nous reprenons notre progression, nous éloignant du ruisseau et nous enfonçant dans une partie plus difficile de la forêt, nous obligeant à négocier notre passage avec des ronces si épaisses que nos lames ont parfois du mal à les trancher. Puis le terrain s'élève, devenant accidenté, et de gros rochers s'entassent bientôt les uns sur les autres. Nous sommes contraints de les escalader, puis de sauter d'un sommet à l'autre avec parfois une vingtaine de mètres de vide sous nos pieds avant de rejoindre le sol. Pure folie, mais savoir ces tours si proches nous donne des ailes. La civilisation est de loin préférable à cette forêt étrangère.
Les rochers se font plus éparts, et nous retournons à terre avant de reprendre notre route, presque en courant. Comme si notre instinct nous poussait en avant, nous prévenant que passer une nuit dans la forêt serait une très mauvaise idée.
Les arbres s'éclaircissent enfin, nous laissant voir un château imposant. Nous ralentissons à sa vue, avant de nous arrêter.
- Oh-oh...
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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