3- Le bois de Douville
Le lendemain, Marie se réveille dans la bergerie, se lève et rejoint la pièce d’habitation. Après un repas frugal, le père lui dit :
- « Marie, il faut sortir les brebis aujourd’hui »
-« Bien », répond-elle, sachant qu’avec les moissons, les brebis n’ont pas eu beaucoup d’occasion de sortir, faute d’enclos pouvant les accueillir.
En effet ses parents ne possèdent pas de terres, et les brebis doivent être accompagnées d’un berger ou d’une bergère pour éviter qu’elles ne se sauvent ou ne s’attaquent aux champs cultivés des laboureurs. Il ne reste comme endroits pour les nourrir que les bords des chemins et le bois de Douville, où l’herbe des clairières, mais aussi le lierre peuvent contenter les bêtes.
Décidée à amener les animaux au bois, elle contourne le village en passant par les Haut Buissons, mal nommés car il y a longtemps qu’ils ont disparu, remplacés par les champs, longe la ferme de Douville et entre dans le bois du même nom : une lieue de marche à guider les bêtes. Sous les arbres, elle laisse les brebis se nourrir librement, pour se reposer de ses efforts.
La fatigue due à la courte nuit incite Marie à s’allonger, puis à s’assoupir. Peu après avoir vaguement perçu dix coups sonnés par l’église, le bruit d’un autre groupe de brebis, suivi par Vincent et son chien, la tire de sa torpeur.
- « Je vois que nos parents ont eu la même idée », dit-il en l’apercevant,
- « Mais tu ne dois pas être aux champs »,
- « Non le blé n’est pas encore mûr, ils n’ont pas embauché de journaliers, et les parents en ont profité pour m’envoyer faire paître les bêtes », dit-il en s’asseyant à côté de Marie. Il cueille une herbe et commence à chatouiller avec le cou de Marie. Celle-ci, après quelques instants passés à rigoler demande :
- « Arrête »
- « Seulement contre un baiser »
Après quelques hésitations et atermoiements, Marie accepte, Vincent se penche sur la bouche de Marie, l’embrasse et en profite pour attraper un sein et le pétrir. Troublée comme la nuit précédente et fatiguée, Marie ne parvient pas à réagir. Subjuguée, elle laisse la main de Vincent se glisser sous la robe, commencer à caresser sa poitrine.
Toujours troublée, les caresses faisant naître une douce chaleur dans ses entrailles, elle le laisse dénouer les cordons de son tablier puis ôter sa robe et ses autres vêtements. Il se déshabille rapidement, puis continue les caresses sur le ventre, puis sur tout le corps et sur son intimité. Marie sent une sensation inconnue jusque-là monter en elle et se surprend à pousser des gémissements, et c’est avec un certain soulagement qu’elle sent Vincent s’allonger sur elle et la pénétrer. Sans savoir ce que c’est, elle sent un orgasme la submerger.
- « Marie ! », crie une voix vaguement familière à l’orée du bois
- « Marie ! », crie sa mère devant la maison
« Mon Dieu ! » pense Marie, réveillée en sursaut, « c’était un rêve ! Mais pourquoi ai-je rêvé de cela ? », tout en se rendant compte que dans son sommeil sa main s’était mise à caresser son entrejambe.
- « Marie ! », répète sa mère en ouvrant la porte de la bergerie. Marie retire précipitamment sa main et répond :
- « Je suis là, j’ai dormi dans la remise »
- « Mais pourquoi n’as-tu pas dormi dans la grande pièce ? »
- « Quand je suis rentrée, je vous ai vu vous dans le lit, … et je n’ai pas osé rester » explique Marie, espérant que le trouble lié à cette raison explique la rougeur due à son émoi matinal et le masque.
- « Ton père et moi avions des affaires des gens mariés et il ne faut pas en parler. Mais, sais-tu que l’on m’a rapporté que le régisseur de la Choltière faisait des préparatifs pour accueillir ses maîtres ? Peut-être que nous allons revoir Frédéric »
Le lendemain, Marie se réveille dans la bergerie, se lève et rejoint la pièce d’habitation. Après un repas frugal, le père lui dit :
- « Marie, il faut sortir les brebis aujourd’hui »
-« Bien », répond-elle, sachant qu’avec les moissons, les brebis n’ont pas eu beaucoup d’occasion de sortir, faute d’enclos pouvant les accueillir.
En effet ses parents ne possèdent pas de terres, et les brebis doivent être accompagnées d’un berger ou d’une bergère pour éviter qu’elles ne se sauvent ou ne s’attaquent aux champs cultivés des laboureurs. Il ne reste comme endroits pour les nourrir que les bords des chemins et le bois de Douville, où l’herbe des clairières, mais aussi le lierre peuvent contenter les bêtes.
Décidée à amener les animaux au bois, elle contourne le village en passant par les Haut Buissons, mal nommés car il y a longtemps qu’ils ont disparu, remplacés par les champs, longe la ferme de Douville et entre dans le bois du même nom : une lieue de marche à guider les bêtes. Sous les arbres, elle laisse les brebis se nourrir librement, pour se reposer de ses efforts.
La fatigue due à la courte nuit incite Marie à s’allonger, puis à s’assoupir. Peu après avoir vaguement perçu dix coups sonnés par l’église, le bruit d’un autre groupe de brebis, suivi par Vincent et son chien, la tire de sa torpeur.
- « Je vois que nos parents ont eu la même idée », dit-il en l’apercevant,
- « Mais tu ne dois pas être aux champs »,
- « Non le blé n’est pas encore mûr, ils n’ont pas embauché de journaliers, et les parents en ont profité pour m’envoyer faire paître les bêtes », dit-il en s’asseyant à côté de Marie. Il cueille une herbe et commence à chatouiller avec le cou de Marie. Celle-ci, après quelques instants passés à rigoler demande :
- « Arrête »
- « Seulement contre un baiser »
Après quelques hésitations et atermoiements, Marie accepte, Vincent se penche sur la bouche de Marie, l’embrasse et en profite pour attraper un sein et le pétrir. Troublée comme la nuit précédente et fatiguée, Marie ne parvient pas à réagir. Subjuguée, elle laisse la main de Vincent se glisser sous la robe, commencer à caresser sa poitrine.
Toujours troublée, les caresses faisant naître une douce chaleur dans ses entrailles, elle le laisse dénouer les cordons de son tablier puis ôter sa robe et ses autres vêtements. Il se déshabille rapidement, puis continue les caresses sur le ventre, puis sur tout le corps et sur son intimité. Marie sent une sensation inconnue jusque-là monter en elle et se surprend à pousser des gémissements, et c’est avec un certain soulagement qu’elle sent Vincent s’allonger sur elle et la pénétrer. Sans savoir ce que c’est, elle sent un orgasme la submerger.
- « Marie ! », crie une voix vaguement familière à l’orée du bois
- « Marie ! », crie sa mère devant la maison
« Mon Dieu ! » pense Marie, réveillée en sursaut, « c’était un rêve ! Mais pourquoi ai-je rêvé de cela ? », tout en se rendant compte que dans son sommeil sa main s’était mise à caresser son entrejambe.
- « Marie ! », répète sa mère en ouvrant la porte de la bergerie. Marie retire précipitamment sa main et répond :
- « Je suis là, j’ai dormi dans la remise »
- « Mais pourquoi n’as-tu pas dormi dans la grande pièce ? »
- « Quand je suis rentrée, je vous ai vu vous dans le lit, … et je n’ai pas osé rester » explique Marie, espérant que le trouble lié à cette raison explique la rougeur due à son émoi matinal et le masque.
- « Ton père et moi avions des affaires des gens mariés et il ne faut pas en parler. Mais, sais-tu que l’on m’a rapporté que le régisseur de la Choltière faisait des préparatifs pour accueillir ses maîtres ? Peut-être que nous allons revoir Frédéric »