01-10-2021, 10:45 PM
Effectivement, pour ma part, je m'attendais à ce que les récits de doctissimo soient supprimés en septembre 2020. Ils seront restés un an de plus.
Pour ma part, je trouvais la situation bancale : pas d'accès direct aux récits, mais pages toujours répertoriées par les moteurs de recherche et restant accessibles : ce truc dont ils ne voulaient plus faisait de la pub pour doctissimo.
La disparition réelle des récits assainit la situation.
Du point de vue légal, en France, si on publie quelque-chose sur internet, l'hébergeur doit en conserver une archive pendant un an. Mais il n'est pas obligé de mettre cette archive en ligne.
Dans le cas de doctissimo, ils ont bloqué l'accès en écriture en juillet 2020 et au 1er octobre 2021, ils suppriment les discussions. C'était une façon de conserver l'archive, mais de manière publique.
Il y a un autre point auquel je suis très sensible, bien que peu concerné pour des récits : le respect du nom de l'auteur. Il est garanti par des lois de différents pays comme l'article L121-1 du code de la propriété intellectuelle en France.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/art...006278891/
Sous prétexte d'un droit à l'oubli qui serait imposé par la CNIL, Doctissimo se permet (à priori depuis janvier 2017) de changer dans des discussions le pseudonyme des intervenants qui ne se sont pas connectés depuis 3 ans. Et quelquefois, il le fait plus tôt s'il choisit de supprimer le compte d'un membre. Lange128 a été de ceux là pour avoir annoncé avec quelques mois d'avance que les récits érotiques pourraient disparaître.
Mais lorsqu'un pseudo droit est appliqué à l'insu de la personne concernée, sans chercher à la prévenir (je pourrai même dire en évitant de le faire car envoyer un mail d'avertissement après 2 ans et demie, puis 2 ans et 10 mois (par exemple) de non connexion pour avertir du risque de suppression du compte et de changement du pseudo serait la moindre des choses).
Faire ce genre de chose à l'insu de la personne concernée sans chercher la prévenir ni lui laisser donner son avis, ce n'est plus de l'exercice d'un droit qu'il s'agit, c'est de la dictature.
Avec la fermeture de la rubrique "récits érotiques", un bon nombre d'auteurs ont perdu l'utilité de se connecter sur doctissimo. Et donc, au bout de 3 ans, auraient eu leurs oeuvres attribuée à quelqu'un d'autre. Sur ce point, il est plus sain que les récits disparaissent avant que ça se produise.
Pour ma part, je trouvais la situation bancale : pas d'accès direct aux récits, mais pages toujours répertoriées par les moteurs de recherche et restant accessibles : ce truc dont ils ne voulaient plus faisait de la pub pour doctissimo.
La disparition réelle des récits assainit la situation.
Du point de vue légal, en France, si on publie quelque-chose sur internet, l'hébergeur doit en conserver une archive pendant un an. Mais il n'est pas obligé de mettre cette archive en ligne.
Dans le cas de doctissimo, ils ont bloqué l'accès en écriture en juillet 2020 et au 1er octobre 2021, ils suppriment les discussions. C'était une façon de conserver l'archive, mais de manière publique.
Il y a un autre point auquel je suis très sensible, bien que peu concerné pour des récits : le respect du nom de l'auteur. Il est garanti par des lois de différents pays comme l'article L121-1 du code de la propriété intellectuelle en France.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/art...006278891/
Sous prétexte d'un droit à l'oubli qui serait imposé par la CNIL, Doctissimo se permet (à priori depuis janvier 2017) de changer dans des discussions le pseudonyme des intervenants qui ne se sont pas connectés depuis 3 ans. Et quelquefois, il le fait plus tôt s'il choisit de supprimer le compte d'un membre. Lange128 a été de ceux là pour avoir annoncé avec quelques mois d'avance que les récits érotiques pourraient disparaître.
Mais lorsqu'un pseudo droit est appliqué à l'insu de la personne concernée, sans chercher à la prévenir (je pourrai même dire en évitant de le faire car envoyer un mail d'avertissement après 2 ans et demie, puis 2 ans et 10 mois (par exemple) de non connexion pour avertir du risque de suppression du compte et de changement du pseudo serait la moindre des choses).
Faire ce genre de chose à l'insu de la personne concernée sans chercher la prévenir ni lui laisser donner son avis, ce n'est plus de l'exercice d'un droit qu'il s'agit, c'est de la dictature.
Avec la fermeture de la rubrique "récits érotiques", un bon nombre d'auteurs ont perdu l'utilité de se connecter sur doctissimo. Et donc, au bout de 3 ans, auraient eu leurs oeuvres attribuée à quelqu'un d'autre. Sur ce point, il est plus sain que les récits disparaissent avant que ça se produise.